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3    #176 27/07/2014 13h08

Membre (2011)
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Effectivement en pratique, SHLD a reçu $ 500 M de la vente de "Land’s End".
Cependant il s’agit d’un spin off donc les actionnaires ont reçu les actions Lands’ End en plus de toucher 500M pour la holding.
Aujourd’hui LE cote 34$ soit environ 1.11 milliards de capitalisation boursière.
Si on ajoute la dette de LE envers SHLD de 500M  on arrive à 1.61B $ pour la valeur d’entreprise c’est à peu près la borne haute de Baker Street.

Dernière modification par gilgamesh (27/07/2014 13h40)

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1    #177 27/07/2014 13h21

Membre (2013)
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Je vais le dire d’une autre façon alors, si vous payez les dettes avec l’immobilier, les leases et une toute petite partie des actifs courants, vous avez le reste gratuit.

Je ne comprends rien à votre évaluation de l’immo. Personnellement, j’ai fait comme çà: Simon se vend à 200 USD le pied carré, le discount parce que Sears a de moins bons emplacements et prends 125 comme hypothèse moyenne (comme çà parce que j’ai envie et que de toute façon personne n’a l’air de savoir combien çà vaut). J’assigne 3 milliards pour moi, c’est la valeur des leases.

Hypothèse moyenne: 125 USD * 80 (surface) + 3,000 (leases) = 13 milliards $
Une évaluation à 2,8 milliards me parait ridiculement basse, vous valorisez les baux pour 0 et l’immobilier à environ 25 USD le pied carré…. Un dixième de l’immo de Simon…. Je veux bien qu’il y ait une différence mais là vous poussez fort (c’est comme si tout l’immo de Simon était dans le 16eme et celui de Sears en ardèche). À ce moment là plus rien n’a de valeur, pourquoi ne pas mettre 0 à tous les actifs de toutes les sociétés?
On pourrait regarder les couts d’acquisition comme base, je pense que c’est ce que Sergio a fait, il trouve, d’après ce que j’ai compris beaucoup plus que mon hypothèse (cf leur aparté je crois). Il y avait 9 milliards d’immobilier en 2005 au bilan chez Sears sans Kmart je crois. C’est une indication. Je veux bien qu’il y ait la crise et qu’ils aient vendu pas mal de belles pièces, mais quand même…

Allons-y:
Immo 13 + Actif courant 9 => 22 milliards
Dettes => 16 milliards

CP = 22 - 16 = 6 milliards + TOUT LE RESTE pour le prix de 4 et l’inscription au bilan de 2
= marge de sécurité

Voilà, mon raisonnement s’arrête là, tout ce que je sais, c’est que j’en achète pour +50% de CP et tout le reste est cadeau. Mais de toute façon, je ne pense pas que Lampert vende, je vois plutôt une transformation en REIT.

Dernière modification par Wawawoum (27/07/2014 13h55)

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1    #178 27/07/2014 13h54

Membre (2010)
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Le problème de raisonner en mode liquidation, c’est qu’il faut une liquidation. De ce que je vois, l’idée c’est de réallouer le capital. Mais pas à la manière Berkshire où l’on prend les cash flow d’une industrie moribonde pour l’investir dans des sociétés à retour sur capital plus acceptable.

Non ici l’idée c’est de faire une big startup d’e-commerce. Les chiffres dont on disposent montre que ça ne décolle pas vraiment. La personne en charge de Shop Your Way a fait sa "fulgurante" carrière chez Sears (Leena Munjal). La seconde personne liée au projet (Imran Jooma) n’a pas un CV incroyable non plus. Aucun des deux n’a été exposé à la culture startup. Au regard de la liste de gens qu’ils cherchent à recruter en analytics (dont 2 senior director) [1], c’est clairement une culture grosse boite où, à mon avis, tout va prendre du temps pour arriver à peu près nulle part à part augmenter les frais généraux. Ceci explique à mon avis que même en fermant des magasins non rentable on continue à dégrader la marge globale.

Même d’un point de vue technologique ça ne semble pas archi-sérieux. Voici un interviex en 2012 :

Sears’ process for analyzing marketing campaigns for loyalty club members used to take six weeks on mainframe, Teradata, and SAS servers. The new process running on Hadoop can be completed weekly, Shelley says.

Les offres d’emploi indiquent qu’ils sont revenu sous le bon vieux Teradata. Shelley, le CTO est d’ailleurs parti l’an dernier.

Donc, le futur, c’est d’aller vers de l’omnicanal avec de l’online qui ne décolle pas et du brick&mortar qu’on réduit petit à petit. Bref, donc le futur c’est d’accepter que le retournement ne marchera pas sauf à avoir une vraie bonne idée et les compétences en face ou bien passer en mode liquidation.

Si je prend l’évaluation de Wawawoum, pour l’achat de Sears version liquidé, on me donne 2Md$ et un business qui perd 1Md$/an dans un futur proche. Dans ces conditions, je ne prend pas si on ne me promet pas la liquidation avant la fin de l’année à un coût limité.

[1] Job search results: Sears Holdings Corporation

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#179 27/07/2014 14h08

Membre (2013)
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@Jester, je n’ai jamais dit que çà vaut 2 milliards en cas de liquidation, car il faut valoriser tout le reste qui est gratuit, qui vaut certainement plusieurs milliards.

Je ne vois pas non plus de liquidation, je vois un shop your way qui a du mal, mais çà n’a pas vraiment d’importance pour moi. La transformation qui m’importe, c’est la REIT. Simon a une cap de plus de 50 milliards avec un parc immobilier comparable, même si meilleur. GGP plus de 20 milliards. D’accord, il y a du boulot, mais ils ont la matière première, c’est le plus important

Comme je le dis, je pense qu’ils vont réduire les Sears pour en faire des entrepots et showroom et garder quelques beaux magasins en tête de pont, puis le reste passera en REIT. Je pense que c’est là que Lampert les attend au tournant. Un bon coup de REIT derrière la tête. Après, je peux me tromper.

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#180 27/07/2014 15h22

sergio8000
Invité

Je pense que prendre l’immobilier à un prix 4 fois inférieur à son coût d’acquisition, c’est sous-entendre trois choses :
- Harry Cunningham, le fondateur de K Mart (le plus grand génie de son secteur avec Walton sans doute) était un peu idiot et a surpayé son immobilier à une époque où les prix étaient 3 à 5 fois plus bas que maintenant : un fait d’armes en soi en termes de bêtise.
- L’immobilier de Sears et Kmart a perdu sa valeur au cours du temps - ce qui est tout aussi extraordinaire au vu de ce qui a été dit plus haut.
- Les terrains de SHLD, portés à 0 ou presque au bilan, ne valent rien. HHC, un spin-off de GGP chargé de redévelopper certains terrains de GGP, vaut 6 milliards (soit plus du quart de la market cap de son ancienne maison mère) sur le marché alors que GGP a moins de terrains que SHLD.

Ces hypothèses me semblent quelque peu déplacées, surtout lorsqu’on sait que Sears + Kmart possèdent 41 surfaces sur les 100 meilleurs emplacements US d’après Goldman Sachs et Morgan Stanley.

Par ailleurs, dans mon hypothèse basse, je préciserai que j’ai pris l’hypothèse 20 milliards pour l’immobilier et provisionné 20 milliards pour les pertes de SHLD + Kmart sur les années à venir, soit une valeur nette de 0 pour le business retail et son immobilier. Malgré cela, j’arrivais, avec LE, à une valeur de plus de 86 $ par action (en comptant seulement 1 milliards pour Shop Your Way, qui vaut substantiellement plus puisque la seule connexion de SHOS et LE rapporte ~ 100 millions par an et ce ne sont pas les seuls business qui y sont connectés). Je ne vais pas écrire toute mon analyse ici, car elle est longue, mais je ne crois pas avoir pris d’hypothèses particulièrement agressives sur mon scénario de pire cas.

Aussi, j’ajouterai que je trouve complètement aberrant que la capitalisation de Lands’End + SHOS + Sears Canada en incluant les dividendes fasse la quasi totalité du prix que j’ai payé la première fois pour acheter mes actions SHLD, alors que cette partie du business, c’est littéralement peanuts à l’échelle de ce qui reste. Le pire cas de Vauban ne s’est donc pas produit, et je ne crois pas par rapport à ma propre étude que le cas envisagé est possible (il y a encore tellement de choses à vendre ou séparer de la holding au pire).
Je précise que si on applique l’approche de notre camarade Vauban, on aurait eu exactement la même conclusion que la sienne en s’appuyant sur le RA 2011 ou 2012 (ce qu’il dit lui-même d’ailleurs - reconnaissons lui le mérite d’avoir exposé son approche, ses hypothèses et ses limitations), or les business ont pourtant bel et bien été spinés. Les faits invalident donc cette approche a priori. Le bilan consolidé n’a pas de sens pour une holding - allez donc trouver de la valeur à quelque moment que ce soit chez Liberty Media en utilisant cette approche là (et pourtant, avec une valeur 0 ou presque, John Malone a fait des milliards :-)).

Dernière modification par sergio8000 (27/07/2014 15h41)

 

#181 27/07/2014 16h57

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Bonjour,

@gilgamesh

Je reconnais mon erreur d’appréciation sur LE. Merci pour votre contribution factuelle et pertinente. J’ai édité mon message précédent en ce sens, sur base de votre feedback.

@wawaoum

Une petite touche humoristique: vos CP passent de $ 26,0 B à $ 6,0 B + TOUT LE RESTE en un message. Je pense qu’à ce rythme, nous allons rapidement converger vers un accord sur la borne inférieure de la valeur ! Par ailleurs pour "TOUT LE RESTE", écrit en capital et en gras pour marquer sa forte valeur, il faudra soit développer un peu votre argumentaire soit compter cela pour $ 0 (dans une optique conservatrice).

Je pense qu’avec ces éléments, vous devriez comprendre mon évaluation de l’immobilier SHLD, somme toute assez basique:
* SHLD est propriétaire et locataire de surfaces commerciales
* Ces surfaces commerciales ont une taille moyenne d’environ 100 000 ft2
* J’ai fait une étude du prix moyen de 200 surfaces commerciales de même type prises aléatoirement (dont 12 anciennes surfaces commerciales Kmart)
* J’ai considéré que le prix d’une surface commerciale SHLD était sa surface fois le prix moyen au m2 des 12 anciennes surfaces commerciale Kmart (soit $ 298 / m2). En prenant le prix moyen de $ 715/m2 comme base de l’évaluation les CP seraient inférieurs à la capitalisation boursière, ce qui ne changerait pas fondamentalement la donne.
* Pour la valeur des baux, j’ai considéré que je devais payer 10 % du prix de l’immobilier ardéchois pour en devenir l’heureux locataire… pour une durée déterminée !

Attention, sur la comparaison entre SPG (Simon property) et SHLD:
* SHLD n’est propriétaire que d’1/3 environ de ses surfaces commerciales (ce dont vous avez tenu compte).
* Je constate que dans la présentation Fairholme en page 8, c’est que les 256+ M de ft2, c’est qu’il n’a pas été tenu compte des surface dont Sears était réellement propriétaire. Le prix en dollars par ft2 de Kimco est par exemple de $ 58 / ft2 (sans préjuger de la pertinence de ce prix qui montre néanmoins une forte variabilité quand on prend la capitalisation boursière d’une action détenant de l’immobilier et que l’on divise par une surface). Prendre comme base le ratio maximum entre K boursière et surface de l’immobilier et le diviser par deux, lorsqu’il y a de telles disparités, est-il prudent, du point de vue de la marge de sécurité, dans une optique "valeur" ?
* SPG a un cours de $ 169 (soit une valorisation de $ 53 B) vs $ 30 en 2009. Peut-être SPG est-elle actuellement surévaluée et ne constitue pas de ce fait une bonne référence, dans l’optique d’un investissement "valeur" avec marge de sécurité. Ce  n’est pas parce que le prix de l’action Apple, surévalué, cote X que l’action de Samsung devrait coter Y en proportion de sa taille, dans une optique "valeur". Elle serait alors également surévaluée.
* SHLD perd massivement de l’argent.
* Les surfaces commerciales de SPG sont-elles globalement équivalentes à celles de SHLD  en terme de surface et de localisation?
* Pensez-vous, d’un point de vue valeur et fondamental, que SPG est sous-évalué, correctement évalué ou surévalué ? Si vous n’avez pas d’opinion, pensez-vous prudent d’utiliser cette information comme base de valorisation de SHLD, même en divisant ce prix par 2 ?

@Sergio8000

Quel est votre point de vue sur le prix moyen au m2 d’une surface commerciale de 100 000 ft2 aux US ? Le prix moyen que j’ai calculé pour 200 surfaces commerciales prises aléatoirement est de 532 €/m2 (toutes les anciennes surfaces Walmart et Kmart trouvées dans ces 200 avaient un prix inférieur à cette moyennes). Quelle est votre évaluation personnelle de ce prix et sur quels critères ?
Pourquoi le prix au m2 des surfaces commerciales de Sears serait-il supérieur à cette moyenne, le cas échéant ?
Comment expliquez-vous que je sois tombé par hasard durant cette étude sur 12 anciennes surfaces commerciales Kmart dont le prix était situé dans une plage entre 46 €/m2 et 446 €/m2 pour une moyenne de 222 €/m2 ? Pour reprendre vos propos, pensez-vous qu’Harry Cunningham ou plus exactement Sebastian S. Kresge ait été un idiot d’acheter ces surfaces commerciales ?
En quoi est-il erroné de considérer ce prix moyen comme une borne inférieure de la valeur ?

Est-ce que le fait de posséder les 41 des 100 meilleurs emplacements (en pleine proriété ? en location pour quelle durée restante ?) aux US donne une information pertinente de la valeur d’un ensemble de 2 000 surfaces commerciales ? Suggérez-vous par extrapolation que globalement l’immobilier de SHLD est mieux placé que la moyenne en considérant uniquement 2 % du total de leurs surfaces commerciales ?

Est-ce que l’immobilier perd de sa valeur avec le temps? D’un point de vue fondamental, je dirais qu’il y a deux effets contraires:
- Le terrain: en fonction de sa localisation, il peut prendre ou perdre de la valeur
- La bâti: sa valeur s’érode avec le temps
Donc l’immobilier ne gagne pas nécessairement de la valeur avec le temps, de mon point de vue, ce que l’on peut confirmer de manière empirique en observant certains centres commerciaux datant de plusieurs décennies aux US comme dans l’UE.

Je ne vois toujours pas pour ma part les $ 20,0 B de l’immobilier pour SHLD, en restant prudent sur son évaluation (même Baker Street ne va pas jusque-là).

Quant aux spinoffs, vous avez écrit ailleurs: "Thomz: Tu es down 20% sur ton investissement dans Sears. Ta foi n’est pas ébranlée ? Sergio8000: En comptant les spin-offs je suis légèrement positif.", ce qui me semble (peut-être à tort) contradictoire avec vos propos ici "je trouve complètement aberrant que la capitalisation de Lands’End + SHOS + Sears Canada en incluant les dividendes fasse la quasi totalité du prix que j’ai payé la première fois pour acheter mes actions SHLD", mais peut-être la différence s’explique-t’elle par le fait que le premier article soit paru il y a 3 mois ? Si la valeur revenue aux actionnaires du fait des spinoffs est égal à la capitalisation boursière actuelle de SHLD, je reconnais pour ma part que c’est un fait intéressant et significatif dont je n’ai pas tenu compte sans pour autant considérer pour ma part Sears Canada avec ses 500 magasins (dont la majorité en location) comme "Peanuts".

Je n’ai pas établi de scénario "pire des cas". J’ai déterminé une borne inférieure de la valeur avec marge de sécurité, sans préjuger de la valeur. Et cette approche pourrait sans doute également s’appliquer à Liberty Media. Mon approche (et mon évaluation de l’immobilier de SHLD) est plus conservatrice que la vôtre et mon filtre est donc plus resserré. De là à dire que je sous-entends qu’Harry Cunningham est un peu idiot… vous m’avez bien fait sourire par ce raccourci.

Cordialement,

Vauban

Dernière modification par vauban (27/07/2014 17h49)


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#182 27/07/2014 18h16

sergio8000
Invité

Vauban, je ne suis pas aussi smart que vous ni que Baker Street, je ne sais faire que des raisonnements simples. Je vous propose donc les suivants :

1) Sears et Kmart ont plus de 250 millions de sq ft, et à 40$ le sq ft pour l’immobilier + le terrain, on est déjà à plus de 10 milliards. Je pense que cette hypothèse n’est pas agressive car les baux de 20 ou 30 ans ont des loyers extrêmement faibles par rapport aux prix du marché actuels.

2) Sears a des emplacements absolument géniaux en plein centre ville, aussi bien à NY, qu’en Floride, que dans l’Illinois, qu’en Californie. Ces emplacements ne valent pas pareil qu’un Kmart ou un Wal-Mart en périphérie d’agglomération (qui ont bien les prix que vous citez).

3) Les terrains en prime avec les emplacements rendent incomparables les offres que j’ai regardées. Je pense donc qu’on compare des choux et des carottes, sauf si vous voulez comparer uniquement les emplacements supercenter de type Kmart. Je n’ai pas de méthode précise pour évaluer le terrain, mais, si je me dis que Seritage est à SHC Realty ce que HHC est à GGP, Seritage pourrait valoir d’ici 3 ans plus d’un quart de la valeur de Realty grâce au redéveloppement des terrains. Cela pourrait être beaucoup plus parce que Realty à plus de terrains que GGP, donc possiblement un potentiel de redéveloppement bien plus important. Wait & see…

Contrairement à vous, bien que je déteste l’immobilier en direct, je pense que l’indice des prix de l’immobilier US sur 50 ans démontre bien la progression des prix en moyenne. C’est un fait, pas une hypothèse : je suis le premier à croire que l’immobilier pas payé au bon prix a toutes les raisons de perdre de la valeur au cours du temps. Seulement, aux US, les prix étaient bas à l’époque et il me semble impossible de surpayer d’un facteur 2 ou 3, même en faisant exprès.

Par rapport à ma position, je l’ai initiée fin 2012 et ai renforcé durant 2013 et 2014. Il est clair que beaucoup de ces renforcements étaient à la hausse.

Enfin, je pense que l’originalité de la vision que j’ai de Sears, s’il y en a une, est plutôt de dire :
- que je ne pense pas que l’immobilier soit le seul, et potentiellement même pas le principal vecteur de valeur de la holding.
- que le marché rate complètement la potentiel bénéficiaire de Sears à cause de la présence de deux programmes de promotion en même temps au lieu d’un.
- que le marché sous-estime les petites entités de Sears (ce que commencent à peine à démontrer les spin-offs).

Je sais que votre valo est supposée être une borne inférieure et pas vraiment une valo : vous l’avez clairement dit. Je dis simplement (avec un humour peut être un peu taquin - veuillez m’en excuser) que je ne crois pas à la pertinence de ce scénario en m’appuyant sur certains faits.
Pour moi, en termes de CA, les business spinés sont bel et bien négligeables par rapport à l’ensemble, vu que je considère Sears comme un "going concern".

 

#183 27/07/2014 18h36

sergio8000
Invité

Juste pour illustrer le fait que la présence d’un terrain change énormément de choses :

EAST HAMPTON RETAIL DEVELOPMENT

East Hampton, NY
Price:$3,250,000
Building Size:8,500 SF
Price/SF:$382.35
Property Sub-type: Free Standing Bldg

1.25 acres zoned Neighborhood Business. Three existing structures -- 1800 sf & 400 sf retail structures and 1000 sf house type structure. …

--

Si on cherche dans l’Etat de NY (je ne parle pas de NY même), les prix au sq foot ne sont pas les mêmes :

Advance Auto | 7.49 Cap | Suburb of Syracuse

Chittenango, NY
Price:$1,650,000
Building Size:6,795 SF
Price/SF:$242.83
Cap Rate:7.49%
Property Sub-type:Free Standing Bldg

CBRE, Inc. has exclusively listed this Triple Net (NNN) Advance Auto Parts for sale in Chi …

--

A Miami, ce serait très cher aussi :

Walmart Neighborhood Market
Miami, FL
Walmart Neighborhood Market is a chain of grocery stores launched by Walmart in 1998; it is a subsid …
$10,000,000
54,137 SF Bldg (soit 184,7 $ par sq foot)
4% Cap Rate
Free Standing Bldg

--

Si on fait Etat par Etat, on peut arriver à faire son propre estimé à la Baker Street en prenant des biens comparables ou à proximité.

Si ne serait-ce que 10 M sq ft sont à 500 $ par sq foot, vous voyez le topo : déjà 5 milliards pour ces biens. Si ne serait-ce que 20 M sq ft sont à 200$ par sq ft, c’est 4 milliards. Les chiffres sont hyper sensibles aux hypothèses, et il me semble plus fiable de prendre le coût historique.

 

1    #184 27/07/2014 21h21

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Bonjour Sergio,

Tout d’abord, vous savez combien j’apprécie vos capacités d’analyse, vos facultés d’engagement, d’initiative, de consistance et de travail. Soyez assuré que mes commentaires n’ont pas pour objectif de remettre cela en cause. Cela dit, cela ne m’empêche pas, dans le détail de l’analyse de ce dossier de ne pas voir les mêmes éléments que vous.

Etude de l’immobilier

Je ne vois pas ce en quoi mon raisonnement sur l’immobilier était smart (mais je n’ai pas compris pour ma part celui de Baker Street). Il me semble que vous avez déjà échafaudé des raisonnements bien plus complexes: prendre un échantillon aléatoire de 200 surfaces commerciales équivalentes à celles de SHLD et calculer leur prix moyen (sans focaliser sur les supercentres de type Kmart; encore une fois, ils sont ressortis par hasard de mon analyse - l’échantillon était aléatoire) me semble tout à fait à votre portée. Je précise que le prix du terrain associé était compris dans les prix de l’immobilier considérés dans mon étude.

sergio8000 a écrit :

Vauban, je ne suis pas aussi smart que vous ni que Baker Street, je ne sais faire que des raisonnements simples. Je vous propose donc les suivants :

J’aime bien la simplicité mais il ne faut pas tomber dans le simpliste sur un sujet difficile (ou laisser entendre qu’un raisonnement simple comme celui figurant ci-dessus est complexe).

Prix de l’immobilier

sergio8000 a écrit :

1) Sears et Kmart ont plus de 250 millions de sq ft, et à 40$ le sq ft pour l’immobilier + le terrain, on est déjà à plus de 10 milliards. Je pense que cette hypothèse n’est pas agressive car les baux de 20 ou 30 ans ont des loyers extrêmement faibles par rapport aux prix du marché actuels.

Cette assertion me semble inexacte pour plusieurs raisons:
* Est-ce que SHLD possède plus de 250 millions de ft2 ? Non, il en possède en propre environ un tiers. Nous passons donc à 3 milliards + droits au bail sur ce seul point !
* Est-ce que le prix de 40$ / ft2 est une hypothèse agressive ? Oui et non. Pour de l’immobilier en pleine propriété: non (en moyenne, j’avais pour ma part trouvé du $ 715/m2 donc $ 66/ft2; pour les anciennes surfaces commerciales SHLD, c’était en moyenne: $ 27/ft2, ce qui me semble une borne inférieure). Pour un droit au bail, je ne sais pas mais a priori cela me semble une hypothèse très agressive en moyenne (je doute que le prix du droit au bail soit égal ou supérieur en moyenne, au prix moyen de l’immobilier sous-jacent, même pour des baux longue durée).

Je n’ai pas vu pour ma part la durée moyenne restante sur les droits au bail SHLD et je ne sais pas non plus très bien comment valoriser ce droit au bail, à vrai dire, mais comme je l’ai dit, un raisonnement basique me semble montrer qu’il doit être nécessairement significativement inférieur au prix de l’immobilier sous-jacent (je l’ai estimé pour ma part à 10 %, mais je suis prêt à revoir ma copie, sur base de données factuelles). Ce serait intéressant de construire un modèle de valorisation du droit au bail sur base de plusieurs paramètres. Quelle est votre méthode de valorisation du droit au bail ? Mon hypothèse à 10 % vous semble-t’elle farfelue ?

En conclusion et pour donner une coloration humoristique à mon propos, j’interprète comme un signe encourageant et comme une volonté de rapprochement le fait que vous soyez passé d’une évaluation de l’immobilier de $ 20 B "pour votre hypothèse basse" à une évaluation de $ 10 B, par rapport à votre message précédent. Je pense qu’à ce rythme, nous serons bientôt d’accord !

Emplacements prime

Je n’ai jamais douté du fait que SHLD possède des emplacements prime. Il me semble néanmoins qu’il faudrait mesurer cet effet pour conclure que SHLD a plus d’emplacements prime que la moyenne, ce qui reste à démontrer…

Je prends pour ma part l’hypothèse inverse. Je pense que le prix de l’immobilier de SHLD est grosso modo dans la moyenne (un peu plus bas a priori pour les Kmart et dans la moyenne pour les Sears).

Je n’ai pas de doute sur le fait que la présence de terrain a une influence sur le prix, ce qui me semble correct. Mais la vraie question me semble être la suivante: pourquoi SHLD aurait-elle une surface de terrains moyenne supérieure à celle de la moyenne des surfaces commerciales ? Comment la quantifier le cas échéant ?

Prix au ft2 de vos exemples

Je calcule le prix au ft2 de vos exemples:
$ 382 / ft2
$ 243 / ft2
$ 185 / ft2

Vous avez considéré 3 biens (dont un ancien Walmart) dont le prix est très supérieur à la moyenne. Que pouvons-nous en déduire à un niveau opérationnel ?

Je m’abstiendrais pour ma part de faire une comparaison de prix entre des biens d’une surface de 10 à 20 fois inférieure à la surface moyenne d’une surface commerciale SHLD, pour les deux premières. Pourquoi vouloir comparer le prix au m2 de biens si différents (à moins que la répartition des surfaces commerciales de SHLD soit par exemple à 50 % de surfaces inférieures à 20 000 ft2 et à 50 % de surfaces supérieures à 200 ft2, ce qu’il faudrait montrer, le cas échéant, et pas seulement sur base d’un ou deux exemples) ?

Quant au troisième exemple (dont la surface est 2 fois moins grande que la moyenne des surfaces commerciales SHLD), que pouvons-nous en déduire si ce n’est que des biens situés dans certaines localisations sont plus chers que ceux situés en d’autres endroits, ce dont personne ne doutait, je crois ! Mais en quoi cela prouve-t’il que l’immobilier de SHLD est décalé dans le positif par rapport à une moyenne sur de l’immobilier équivalent ?

sergio8000 a écrit :

Si on fait Etat par Etat, on peut arriver à faire son propre estimé à la Baker Street en prenant des biens comparables ou à proximité.

Si ne serait-ce que 10 M sq ft sont à 500 $ par sq foot, vous voyez le topo : déjà 5 milliards pour ces biens. Si ne serait-ce que 20 M sq ft sont à 200$ par sq ft, c’est 4 milliards. Les chiffres sont hyper sensibles aux hypothèses, et il me semble plus fiable de prendre le coût historique.

D’accord avec l’approche proposée dans les trois premières phrases, qui me semble pragmatique, si l’évaluation est faite sur des biens appartenant en propre à SHLD, de manière neutre plutôt qu’à charge/décharge, sur des bases conservatrices et comparables, ce qui semble ne pas toujours avoir été le cas pour l’étude Baker Street (et vos exemples à moins de 10 000 ft2 ne me semblent pas nécessairement aller dans le bon sens jusqu’à preuve du contraire).

Reste à faire ce travail en pratique avant d’affirmer de manière péremptoire que l’immobilier de SHLD a un prix supérieur à la moyenne, à mon avis. Pas d’accord avec la conclusion de la deuxième partie de la dernière phrase, donc, sans étude.

Impossibilité d’évaluer ?

sergio8000 a écrit :

3) Les terrains en prime avec les emplacements rendent incomparables les offres que j’ai regardées. Je pense donc qu’on compare des choux et des carottes, sauf si vous voulez comparer uniquement les emplacements supercenter de type Kmart. Je n’ai pas de méthode précise pour évaluer le terrain, mais, si je me dis que Seritage est à SHC Realty ce que HHC est à GGP, Seritage pourrait valoir d’ici 3 ans plus d’un quart de la valeur de Realty grâce au redéveloppement des terrains. Cela pourrait être beaucoup plus parce que Realty à plus de terrains que GGP, donc possiblement un potentiel de redéveloppement bien plus important. Wait & see…

On peut faire des suppositions et des paris, mais personnellement, j’aime bien les données factuelles conservatrices, habituellement. Je ne vois pas pour ma part en quoi il devrait y avoir un tabou religieux à comparer SHLD à la moyenne, jusqu’à preuve factuelle du contraire, qui ne me semble pas avoir été apportée jusque-là.

sergio8000 a écrit :

Contrairement à vous, bien que je déteste l’immobilier en direct, je pense que l’indice des prix de l’immobilier US sur 50 ans démontre bien la progression des prix en moyenne. C’est un fait, pas une hypothèse : je suis le premier à croire que l’immobilier pas payé au bon prix a toutes les raisons de perdre de la valeur au cours du temps. Seulement, aux US, les prix étaient bas à l’époque et il me semble impossible de surpayer d’un facteur 2 ou 3, même en faisant exprès.

Je n’ai jamais contesté que le prix de l’immobilier US sur 50 ans ait progressé en moyenne. J’ai dit que le bâti perd systématiquement de la valeur (érosion) et que le terrain peut en gagner ou en perdre.
Allez dire aux parisiens qui ont acheté de l’immobilier début des années 90 ou aux américains ayant acheté juste avant la crise des subprimes qu’il n’est pas possible de surpayer de l’immobilier d’un facteur 2.

Autres éléments de valorisation

sergio8000 a écrit :

Enfin, je pense que l’originalité de la vision que j’ai de Sears, s’il y en a une, est plutôt de dire :
- que je ne pense pas que l’immobilier soit le seul, et potentiellement même pas le principal vecteur de valeur de la holding.
- que le marché rate complètement la potentiel bénéficiaire de Sears à cause de la présence de deux programmes de promotion en même temps au lieu d’un.
- que le marché sous-estime les petites entités de Sears (ce que commencent à peine à démontrer les spin-offs).

Oui, j’avais bien intégré ces points de votre démarche (contrairement aux apparences). Mais il ne faudrait pas que les optionalités (que je ne nie en rien) permettent systématiquement à l’investisseur de dire, avec un grain de mauvaise foi, à chaque fois qu’on a montré qu’une évaluation de tel ou tel aspect était peut-être "un peu trop" optimiste que ce n’est pas grave, parce qu’il y a d’autres options de réalisation… Passer de 20 B à 10 B sur votre valorisation de l’immobilier ne me semble pas être un détail, par exemple, malgré les optionalités. J’ai donné mes limites dans mon analyse et, contrairement à vous, il y a certains éléments que je ne parviens pas à analyser avec les données en ma possession ou mes compétences. Donc j’ai mis 0 comme borne inférieure dans ce cas. Je pense aussi que SHLD ne parviendra pas à devenir un "Amazon 2". En tous cas, cela ne se traduit pas (encore ?) dans les chiffres et me semble être une hypothèse spéculative (pas nécessairement idiote, mais risquée). Comme vous le savez bien, presqu’aucun business traditionnel n’a réussi à devenir un leader majeur du secteur Internet.

Spin-off

sergio8000 a écrit :

Je sais que votre valo est supposée être une borne inférieure et pas vraiment une valo : vous l’avez clairement dit. Je dis simplement (avec un humour peut être un peu taquin - veuillez m’en excuser) que je ne crois pas à la pertinence de ce scénario en m’appuyant sur certains faits.
Pour moi, en termes de CA, les business spinés sont bel et bien négligeables par rapport à l’ensemble, vu que je considère Sears comme un "going concern".

De toute notre discussion, c’est ce point qui me semble le plus intéressant et avec lequel je me sens le plus en phase avec vous. Je suis d’accord que si les business spinnés ont généré, pour l’actionnaire de SHLD, un montant équivalent à la capitalisation boursière de SHLD sur les deux dernières années, il s’agit d’un élément intéressant tendant à montrer un potentiel de valorisation de SHLD (mais sera-t’il supérieur à $ 20 B ? = dette + capitalisation boursière: cela ne me semble encore une fois pas évident). Cela dit et pour vous taquiner à mon tour, vu les extrapolations énormes faites sur d’autres points dans votre évaluation de l’immobilier, je préfèrerais faire mes devoirs et vérifier par moi-même à deux fois cette assertion, pour éviter une approximation du maître, avec laquelle je serais en désaccord !

Conclusion

Je dirais que sur le volet immobilier du dossier, si vous parvenez à me convaincre de manière factuelle que l’immobilier de SHLD est décalé dans le positif par rapport à la moyenne, que le prix moyen d’une surface commerciale US de 100 000 ft2 est supérieur au prix moyen que j’ai calculé ou que la valeur du droit au bail est supérieur en moyenne à 10 % du prix de l’immobilier sous-jacent, par rapport à la durée restante sur les baux SHLD, je suis prêt à changer d’avis et à en tenir compte dans mes évaluations (j’ai montré sur l’exemple de LE, que je suis prêt à changer de position en cas d’erreur). Mais arrêtons de sortir quelques exemples en-dehors de la moyenne et d’extrapoler la partie au tout pour en faire une nouvelle moyenne ou de faire des extrapolations douteuses par exemple en comparant la capitalisation boursière/surface (location + pleine propriété) de SGP et SHLD, ce qui n’est rien d’autre qu’une aberration, d’un point de vue de l’analyse valeur avec marge de sécurité.

Encore une fois, ce n’est pas parce que je ne vois pas ce que vous voyez que vous avez nécessairement tort et moi raison (et réciproquement !).

En tous cas, merci pour la discussion intéressante, qui, je crois, nous a permis à chacun d’avancer un peu dans une direction ou une autre.

Cordialement,

Vauban

Dernière modification par vauban (27/07/2014 23h08)


"Price is what you pay. Value is what you get.", Warren Buffett

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#185 27/07/2014 22h49

Membre (2014)
Réputation :   9  

sergio8000 a écrit :

Le bilan consolidé n’a pas de sens pour une holding

A quoi sert-il donc ? Tout raisonnement, toute conclusion issu d’un bilan de holding est faussé ? Je pose la question car c’est comme cela que je procède, (surement à tort) car souvent les comptes séparés des entités ne sont pas donnés et je n’aime pas faire la somme des capitalisations des participations d’une holding car cela veut dire que la valeur dépend des cours du marché.

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#186 27/07/2014 22h50

sergio8000
Invité

Je ne sais pas précisément quelles propriétés vous considérez pour votre évaluation, mais je peux vous dire qu’un sq ft de mall ne peut pas couter ce que vous dîtes.
Chez Simon, louer un sq ft dans un mall coûte 39 $ de mémoire (vous pouvez voir dans leur rapport), et c’est aussi plus de 30 $ par sq. ft. chez GGP. Chez Sears, si vous prenez la moitié de Simon, vous êtes à ~ 20 $ pour louer dans un de leur malls. Avec 15 ans de loyer, vous êtes à 300 $ pour un sq ft.

Simon me semble plus comparable que 200 propriétés aléatoires puisqu’on parle d’une collection de malls en Amérique, pas de simples espaces commerciaux.

Pour les prix par Etats, si vous aimez les moyennes, vous pouvez regarder ici : Shopping Malls   price per square feet statistics - states compared - Statemaster

Quand je dis 40 $ par sq ft, je pense vraiment être conservateur puisque c’est un prix de location par square foot pour un mall, pas un prix d’achat ! Je ne pense pas que l’immobilier de SHLD vaut seulement 10 milliards, puisque, une énième fois, c’est moins que sa valeur d’acquisition, et SHLD n’a pas acquis massivement de propriétés avant la crise des subprimes (c’était une société en décroissance déjà à l’époque). Je pense que l’immobilier, qui va être redéveloppé (puisqu’une entité a été spécialement faite pour), vaudra substantiellement plus que cela.

Pour info, le coût de construction d’un mall faisant moins de 60 000 sq. ft. aujourd’hui est de plus de 400 $ par sq ft.

Dernière modification par sergio8000 (27/07/2014 23h07)

 

#187 27/07/2014 22h57

sergio8000
Invité

huit a écrit :

sergio8000 a écrit :

Le bilan consolidé n’a pas de sens pour une holding

A quoi sert-il donc ? Tout raisonnement, toute conclusion issu d’un bilan de holding est faussé ? Je pose la question car c’est comme cela que je procède, (surement à tort) car souvent les comptes séparés des entités ne sont pas donnés et je n’aime pas faire la somme des capitalisations des participations d’une holding car cela veut dire que la valeur dépend des cours du marché.

Le bilan reflète l’injection d’un capital dans une société et son utilisation pour acquérir des actifs ainsi que des sorties de capital, rien d’autre. Un actif peut valoir plus ou moins que son prix d’acquisition porté au bilan. Dans certains cas, il arrive même qu’une société ait un passif au bilan sans que ce soit un passif qu’elle paiera. Je crois surtout qu’il faudrait plutôt que vous m’expliquiez comment vous pouvez évaluer assez précisément autre chose que le cash, les dettes financières et les créances sur la base d’un bilan.

Si votre holding a une participation cotée, personne ne vous dît qu’il faut prendre la market cap non plus, mais vous pouvez parfaitement faire l’évaluation séparée de cette entité et mettre votre propre valeur (que la market cap peut parfaitement sur ou sous estimer).

Dernière modification par sergio8000 (27/07/2014 23h20)

 

#188 28/07/2014 08h00

Membre (2013)
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He bien, je vois que çà bosse dur, désolé pour le procès d’intention Vauban, mais franchement je ne comprends rien à ce que vous nous dites. Mon calcul que je vais détailler est 80 millions de pieds carrés appartenant à Sears * un prix moyen de 125 hyper conservateur (la moitié du prix moyen donné par Sergio)= 10 milliards minimum.

Vauban a écrit :

J’ai considéré que le prix d’une surface commerciale SHLD était sa surface fois le prix moyen au m2 des 12 anciennes surfaces commerciale Kmart (soit $ 298 / m2). En prenant le prix moyen de $ 715/m2 comme base de l’évaluation les CP seraient inférieurs à la capitalisation boursière, ce qui ne changerait pas fondamentalement la donne.

Encore une fois, je ne comprends pas, comment une surface à vendre peut valoir 298$/m2? Réfléchissez un peu, combien vaut un mètre carré commercial à la vente dans Paris? 15,000 euros?  Même à Mulhouse, çà doit valoir 10 fois plus. Peut-etre que vous confondez pied et mètres carrés? Ou location et vente?

Immobilier hypothèse moyenne
Ce que je crois savoir: il y a 80 millions de pieds carrés qui appartiennent à SHLD.
Selon les prix fournis par Serge et la récente montée des prix, mon estimation de 125 est plus que prudente. Pour rester sage, gardons 180 USD/pied2, encore une fois comparez à la France, cela fait 1800 USD / m2 pour du commercial (çà doit être les prix en Mayenne, à Paris, c’est 10 fois plus). Donc, armé de ces prix, je prends ma calculette:

Immobilier en propre = 80 (surface en millions de pieds carrés) * 180 USD / pieds 2 = 14,4 milliards

Restent environ 150 millions de pieds carrés de bail dont on doit bien pouvoir tirer entre 3 et 7 millions, prenons 5 (encore une fois je suis conservateur, la réalité pourrait être meilleure)

En poussant un peu mon calcul hyper prudent, nous en arrivons à 19,4 milliards, et nous ne sommes pas dans le délire.

Immobilier hypothèse haute
Délirons un peu donc, prenons carrément la moyenne de vente aux US 260 USD le pied carré (du délire je vous dit). Nous sommes à 2600 USD le m2 (une surface commerciale en banlieue d’une ville moyenne en France disons.

Immobilier en propre = 80 (mn pieds carrés) * 260 (USD/pied carré) = 20,8 milliards
Gardons les baux à 5, plutôt conservateur

En poussant un peu jusqu’à la moyenne nationale, hop nous voici à 25,8 milliards.

Bon, après visiblement, vous voulez mettre zéro à la plupart du patrimoine, donc, je ne peux rien faire. Mon bon sens paysan me dit que le patrimoine immo de Sears ne peut pas coûter ce que vous dites. Car il ne s’agit pas d’entrepôts ici, mais bel et bien d’espaces qui attirent une clientèle, donc qui valent la clientèle qu’ils ramènent. Vous considérez l’immo Sears comme des entrepôts perdus en pleins champs.

Comme Serge, je trouve la comparaison avec Simon plus juste que d’aller chercher des chiffres à droite à gauche. 200 USD / pied2 chez Simon me donne au grand minimum 100 USD par pied2 pour Sears et certainement plus entre 125 et 150. D’autre part, cette évaluation de 200 USD pour Simon date un peu je crois, or les prix des centres commerciaux ont augmenté des 2 dernières années.

Autre exemple, au centre commercial de Caen-Mondeville, en banlieue de Caen, un local se loue autour de 8 500 euros pour 100 m2 par mois. Cela fait environ 100 000 euros par an, soit 1 000 euros le m2. À la vente, cela nous fait du 10 000 euros/m2 facile, soit plus de 40 fois le prix que vous nous donner pour l’immobilier de Sears (250 USD/m2). Je veux bien que Caen soit une ville jeune et dynamique et que les US ne valent pas la Normandie  mais quand même!

Question subsidiaire:
Prix au m2 de l’immobilier commercial (à la louche, je ne connais pas exactement les prix):
Shanghai: 10,000 euros le m2
Paris: 15,000 euros le m2
Ville de province: 5,000 euros le m2
Moyenne US: 2,600 US le m2
Moyenne Centre commercial france: 4,000 euros le m2
Local zone franche Angers: 1000 euros le m2
Estimation de Vauban de Sears: 250 USD le m2

Saurez-vous trouver l’intrus?

Dernière modification par Wawawoum (28/07/2014 10h03)

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1    #189 28/07/2014 10h13

Membre (2014)
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Je ne suis pas d’accord avec Vauban, je pense que ces hypothèses sont bien trop conservatrices.

En revanche je pense qu’il faut faire extrêmement attention avec les comparaisons entre Sears, Simon ou encore GGP. Je pense que leurs parcs immobiliers n’ont presque rien de comparable, pour deux raisons :
- Sears ne possède en propre que 30% de son parc immobilier (raison évidente qui a déjà été mentionnée)
- GGP et Simon sont valorisés en bourse principalement sur la base d’inline stores qui ont une fair value en moyenne beaucoup plus élevée que les anchor stores.

A partir de là, je pense que comparer Sears et Simon Property est une erreur, mais chacun son opinion, à l’instar de Vauban je suis tout à fait ouvert au débat.

Je précise que je suis long SHLD et fortement convaincu du dossier, en revanche, je ne suis pas à l’aise avec certaines hypothèses fortement bullish.

Personnellement, j’ai pris comme hypothèse dans 125$/sq.ft pour les magasins détenu en propre et je suis très à l’aise avec cette hypothèse (même si je ne mettrais pas ma main à couper au dessus de 100$/sq/ft). Je pense que 170-180$/sq.ft est une fair value probable (je rejoins wawawoum sur ce point) mais je suis moins confortable avec cette hypothèse. Par contre au dessus de ces niveaux, je pense toute hypothèses trop peu conservatrices à mon goût mais je ne demande qu’a être convaincu !

En ce qui concerne les baux je pense que leur fair value peut atteindre les 15 milliards$ mais à mon avis on ne dispose pas d’assez d’informations pour valoriser les baux à ces niveaux. Je suis à l’aise avec une fair value de 4 à 8 milliards pour les baux, avec les informations actuelles, même si j’ai préférer les reprendre pour 0 dans ma thèse.

A noter tout de même que, (à ma connaissance), la fermeture massive de magasins (et de baux) ces dernières années n’a pas créé de cash-flow significatifs (à part quelques propriétés très "valuable").

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#190 28/07/2014 10h41

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Lazard,

d’accord avec vous, je pense que 150$/ft2 est raisonnable et relativement conservateur; avec les baux, cela nous couvre tout de même toutes les dettes CT/LT. Et tout le reste est gratuit (ce qui ne veut pas dire qu’il ne vaut rien…). Et le reste vaut plusieurs dizaines de milliards quand même.

Ma fourchette pifométrique, un outil de haute technologie, me donne 40 milliards mini au total d’actifs au bilan, si l’on accepte de donner une valeur à Sears Auto (Lampert aime les tautomobiles visiblement), Sears, Shop your way, Sears Canada, Home services, les licences des marques Kenmore, Craftsman & Co, Sears Re et qq petits trucs qui doivent encore trainer dans les coins.

Parfaitement d’accord pour dire que Sears ne sera jamais Simon; par contre le prix de l’immo de Simon nous donne une bonne idée de celui se Sears, même si celui de Simon est un cran au-dessus niveau qualité.

Sur les pertes, beaucoup des dernières pertes viennent de la pub faites pour shopyourway, le jour où Lampie décide de débrancher les dépenses marketing, çà fait va faire tout drôle, de toute façon, c’est un garçon assez intelligent pour tout débrancher avant de tout perdre.

Tiens, un truc dont je viens de m’apercevoir, même si shopyourway.com est dans les choux niveau classification sur alexa.com, Sears.com dont la plateforme est shopyourway se classe 162eme site aux US, ce qui est pas mal.

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#191 28/07/2014 10h55

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Lazard a écrit :

En revanche je pense qu’il faut faire extrêmement attention avec les comparaisons entre Sears, Simon ou encore GGP. Je pense que leurs parcs immobiliers n’ont presque rien de comparable, pour deux raisons :
- Sears ne possède en propre que 30% de son parc immobilier (raison évidente qui a déjà été mentionnée)
- GGP et Simon sont valorisés en bourse principalement sur la base d’inline stores qui ont une fair value en moyenne beaucoup plus élevée que les anchor stores.

A partir de là, je pense que comparer Sears et Simon Property est une erreur, mais chacun son opinion, à l’instar de Vauban je suis tout à fait ouvert au débat.

Je ne suis pas sûr non plus de la comparaison avec Simon ou GGP.

Simon et GGP possèdent le centre commercial en entier, qui est loué à très long terme à 1 ou 2 enseignes-locomotives (justement parfois Sears) et le reste à d’autres enseignes avec des baux plus courts et des loyers plus élevés.

Qu’est-ce que possède Sears exactement ? De ce que je comprends, ce serait une partie d’un centre commercial ou d’un parc d’activités commercial (power center) appartenant à un tiers ? Ou alors la totalité ?

Cependant, je ne vois pas de raison d’aller contre la valorisation immobilière de Baker Street, avec des emplacements analysés 1 par 1 par des experts indépendants.



Dans le rapport de Baker Street, on lit cependant bcp de conjecture. Il faut aller farfouiller sur les CV d’anciens dirigeants pour estimer le résultat des filiales ?!

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#192 28/07/2014 12h38

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mise à jour à aujourd’hui
--> on voit que seuls les groupes avec des bases de membres faibles ont un taux de croissance important (évident car quand on passe de 1 à 2 ça fait tout de suite du +100%..)

D’ailleurs je me demande si l’indicateur avancé de "décollage SYW" le plus simple et pertinent ne serait pas finalement la croissance de likes FB ainsi que la comparaison avec des pages FB similaires (ventes à membre genre FNAC, retail..)

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#193 28/07/2014 14h47

Exclu définitivement
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Méfiez vous quand même des analyses aussi high level.

Deux exemples :

Klépierre continue de se concentrer sur ses centres commerciaux les plus performants

Cession de 40% de la surface détenue par cette foncière pour seulement 12% de la valeur totale. Pourtant il s’agit de "galerie"  qui est la partie la plus lucrative d’un centre.

La valo du m² pro forma est de 2.2K€ celui cédé à environ 600€ et celui conservé autour de 3300€.

Autre exemple le parc du millénaire à la limite de paris qui d’apres wawawoum devrait valoir dans les 10 k€ du m² est incapable d’etre totalement loué. Il fait 56 000 m² et devrait donc valoir 560m€ il en vaut meme pas le 1/10 pourtant……

Vous me direz que ce n’est pas comparable c’est vrai le m² commercial en FR est plus cher qu’ailleurs car le développement de nouvelle surface commerciale y est plus réglementé qu’ailleurs avec la loi Galland et Raffarin notamment.

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2    #194 28/07/2014 16h17

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Je n’ai jamais dit que çà allait partir comme des petits pains! Maintenant entre une propriété mal placée en dehors de Paris, qui se vend au dixième de sa valeur, çà arrive, et 8 millions de m2 dispersés aux 4 coins des États-Unis qui se vendront tous au dixième de leur valeur, il y a un pas que, personnellement, je n’ose pas franchir. Libre à vous de le faire.

Baker Street et Berkowitz qui me semblent du genre prudents et raisonnables semblent s’orienter vers la dizaine de milliards, et eux ont fait un audit sur place. Ce en quoi je suis également d’accord. Après, si vous arrivez de France à me prouver que non çà ne les vaut pas, bravo.

C’est un peu le coup de la théière géante qui vole autour de Jupiter, vous me dites:
"Il y a une théière géante qui tourne autour de Jupiter"
Moi: "Je ne pense pas, les éléments que j’ai en main me laisse penser qu’il n’y en a pas"
Vous de me répondre: "Prouvez le moi!
Moi:"….."
Vous:"Ah vous voyez, la théière tourne bien autour de Jupiter"

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#195 28/07/2014 17h04

Exclu définitivement
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Baker street a donc fait un " audit sur place". Ah bon ?
Unibail verse par exemple 5m€ à ses CAC pour certifier ses comptes. Ici il ne s’agit pas d’une certification de compte mais presque d’un processus de due diligence donc beaucoup plus couteux. J’ai du mal à imaginer qu’autant d’argent ait été investi dans un tel "audit".
Franchement pensez vous que Perelman n’aurait pas cherché à monter un club deal pour sortir sears de la cote au lieu de mettre sa doc sur internet ?

Cette file me fait penser au forum zambia cooper sur Boursorama il fut une époque ou d’éminents spécialistes dissertaient sur la valeur caché des actifs de la dite société. je vous laisse deviner ce qu’il advint du cours de l’action.

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2    #196 28/07/2014 18h17

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Une bonne analyse de Sears, qui je pense complète tout ce qui a été dit jusqu’ici:
http://www.rickackerman.com/wp-content/ … g-Corp.pdf

Pour résumer, Lampert suivrait une stratégie de liquidation du business. Les actifs qui valent quelque chose (et qui génèrent du cash) sont protégés en cas de faillite. Le capex injecté sur le retail est indécemment bas comparé aux autres acteurs du secteur,
Contrairement à ce qu’ils peuvent laisser penser avec Shop Your Way, etc; ils ne tenteraient même pas de turnaround. Ce qui en un sens est rassurant, quand on voit ce que ça a donné chez JC Penney.

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#197 28/07/2014 18h45

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Pas un turnaround mais une transformation selon Edouard Lampert lui même.
Turnarounds and Transformations

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#198 28/07/2014 19h31

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Alexis92 a écrit :

Baker street a donc fait un " audit sur place". Ah bon ?
Unibail verse par exemple 5m€ à ses CAC pour certifier ses comptes. Ici il ne s’agit pas d’une certification de compte mais presque d’un processus de due diligence donc beaucoup plus couteux. J’ai du mal à imaginer qu’autant d’argent ait été investi dans un tel "audit".
Franchement pensez vous que Perelman n’aurait pas cherché à monter un club deal pour sortir sears de la cote au lieu de mettre sa doc sur internet ?

Cette file me fait penser au forum zambia cooper sur Boursorama il fut une époque ou d’éminents spécialistes dissertaient sur la valeur caché des actifs de la dite société. je vous laisse deviner ce qu’il advint du cours de l’action.

Alexis92, vos arguments sont sans fondement - votre comparaison complètement décalée - et votre provocation inutile…

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#199 28/07/2014 20h03

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huit a écrit :

Pas un turnaround mais une transformation selon Edouard Lampert lui même.
Turnarounds and Transformations | Eddie Lampert’s Blog

On joue sur les mots. Je trouve quand même la thèse de l’article intéressante: cette transformation est mise en avant (ce qui donne un peu d’espoir chez Sears), mais au final ce n’est vraiment pas ce qui compte pour Lampert.

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#200 28/07/2014 20h42

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Vous disiez :

SirConstance a écrit :

ils ne tenteraient même pas de turnaround

Je ne voulais pas jouer sur les mots mais accentuer le fait que c’est plus qu’une liquidation. Comprenez mon message comme : c’est une liquidation ! c’est un turnaround ! Que dis-je, c’est un turnaround ? C’est une transformation !

wink

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