BHP Group : investir dans les matières premières avec des dividendes

La vente s’est finalement bien faite en quelques jours et non pas en 3 semaines comme annoncé au téléphone.

Bonsoir,

C’est une attribution d’une action gratuite donc pourquoi vouloir lui changer son pru ?
Binck comme BD me semble avoir raison : PRU = 0

De plus quel casse tête, il faudrait retrancher ce PRU de celui de vos actions BLT.

Quelle valeur donner au PRU de S32.L ? La valeur de l’action cotée sur le marché australien le jour de la scission en $, toujours la valeur mais de celle ci le jour de leur attribution (le 18) en $ ou la valeur de la première cotation de S32 sur le marché de Londres (le 25), la valeur le jour où effectivement les actions ont fait leur apparition sur votre compte ?
La logique voudrait que ce soit la solution 1 avec le biais de l’effet de change.

Dernière modification par Madras (13/06/2015 02h51)

Bonjour,

Il est faux de dire que c’est une attribution gratuite, il s’agit d’une scission donc séparation d’actifs donc séparation des coûts d’achat initiaux aussi.
Le PRU doit être reconstitué de la quote part des actifs de South32 et doit être retiré de celui de BHP.
Pour ma part j’ai pris 6.785% pour South32 (chiffre "précis" mais que vous mettiez 7 ou 8% ne changerait pas grand chose sauf à avoir plusieurs dizaines /centaines de K€), ce qui corresponds à la perte de BHP lors de 1ère cotation australienne Vs la veille (l’effet de change n’ a rien à voir, on a déjà largement discuter sur le forum des différentes places de cotation et du business des arbitragistes).
"Normalement", un bon courtier devrait faire ces opérations de lui-même ou BHP aurait dû/pu donner une clef de répartition.

Pour Binck, c’est étrange ces différences de traitement, pour ma part je n’ai reçu aucune info de transfert vers mon CTO.
@Ploule, vous pouvez nous mettre une copie d’écran ? Vous pouvez contacter Binck si vous le souhaitez car le jour où vous vendez, ça sera compter à 100% en plus-value.
Binck n’a pas fait de retrait de PRU sur BHP, ce qui fait que lors de la vente la plus-value sera moins grosse. Binck n’agit pas sur les PRU car j’ai déjà eu le coup avec Foncière des Régions par exemple où le dividende est en partie un remboursement d’apport et donc devrait baisser le PRU.

Après comme toujours, chacun fait comme bon lui semble

Bonjour Ploule.

Ledep vous demandez sûrement une copie-écran du menu "mon compte" afin de comparer avec la sienne (message #142).

Puisque j’écris sur la file, j’en profite pour dire que moi aussi j’ai reçu un mail de Binck me demandant de vendre ou transférer mes S32 sur CTO.
J’ai un mois pour choisir avant de prendre le risque que mon PEA soit requalifié en CTO par les services fiscaux.

Bon dimanche.

Bonjour,

Vous auriez dû abaisser le PRU de BHP pour l’adapter à ce spin off, ce qui ferait peut-être que ce ne soit pas la valeur à renforcer selon votre méthode.

Malgré ce changement et selon l’âge/composition de votre portefeuille, c’est peut-être tout de même cette valeur à renforcer !

J’en pense qu’il faut au moins attendre octobre pour voir (peut être) la fin de la purge sur l’énergie.
Désolé.

Une petite intuition.
De nombreux modèle temporels convergent vers octobre pour indiquer des points de retournement. Sur les marchés action et obligataires. Il pourrait y avoir un effet induit sur l’énergie

De mémoire, il n’y a que 25% du CA de BHP (après spin-off) qui provient des activités énergétiques (pétrole). 60%+ du CA provient du cuivre et du minerai de fer.

A part ça, les modèles… bof !

J’ai acheté ce matin 600 actions BHP à Londres à 1200 GBX.

Et bien vous pouvez déjà regarder le "Economic Confidence Model" de Martin Armstrong.
Vouées aux gémonies aux US, il est très populaire en Allemagne.
En France il est totalement inconnu.
Son modèle  a anticipé de nombreux points de retournement de marché, parfois le jour exact (exemple : 19 octobre 1987)
Il annonce depuis les année 80 une crise des dettes souveraines. Point culminant : 1er octobre 2015, avec dommages jusqu’en 2017. Ceci inclue un éclatement de la bulle obligataire.
La Grèce ne semble être qu’un aimable prélude.

Aujourd’hui les médias se sont emparés du cas grecs. Donc parler de crises des dettes souveraines maintenant parait "banal". Martin Armstrong en parle depuis plus de trente ans avec 2015 en ligne de mire. Par comparaison, Bill Gross n’en parle que depuis 4 mois.

Pour revenir aux matières premières : nous sommes toujours en mode déflation dans ce secteur, malgré les rebonds techniques. Ceci n’a pas de raison de s’arrêter tant que les conditions actuelles ne sont pas remises en cause. Une chute  brutale des obligations,une hausse importante des rendements avec perte de contrôle des banques centrales  pourrait changer la donne sur l’ensemble des marchés. Si les masses de dollars, d’euros et de yens imprimées depuis le QE1 se mettent tout à coup à générer de l’inflation en raison d’une perte de confiance dans la monnaie plus que dans une augmentation de sa vélocité, alors les matières premières pourraient exploser à la hausse.

Pour le moment ce n’est pas le cas, c’est pourquoi j’ai arrêté d’investir dans ce secteur.

Martin A. Armstrong n’arrive pas à la cheville de Michel de Nostredame dont la précision de ses prédictions ne cesse de nous étonner, un demi millénaire plus tard!

Je me méfie des théories des cycles qui prétendent déterminer le point de commencement des crises et des booms. Difficile d’accepter la logique derrière une théorie qui permettrait ce genre de précision.  Et j’ai vu beaucoup de points de retournement ainsi prédits bien à l’avance s’avérer complètement incorrects, que le modèle soit économique, technique (on pense à l’analyse selon Gann) ou astrologique ou une combinaison de ces facteurs. De façon anecdotique, j’ai lu les opinions d’autres qui ont sérieusement étudié la question et qui ont conclu qu’il n’y avait rien à prendre dans ces théories. Certains cycles sont vérifiés et utilisables dans la prise de decision (ex. cycle présidentiel) mais de manière typique si des cycles plus ou moins réguliers sont observables dans le passé, une fois qu’on prédit l’avenir sur base de ceux-ci, une fois que des participants commencent à prendre un cycle particulier en considération,  le marché invalide vite la prévision. 

Par contre pour BHP, je ne veux rien dire mais le graphique est parlant, même si un rebond temporaire est très possible. Je n’y investirais pas pour les prochaines années.

La question n’est pas tant est ce que ça a l’air sérieux ?  Les économistes ont l’air tout ce qu’il y a de plus sérieux quand ils discutent de la bourse, mais ils se trompent très souvent. La question est peut-on en tirer des gains, y compris éviter des pertes ? Si pour les cycles, il y a certainement des tas de choses intéressantes, il est difficile d’en dériver une méthode basée principalement sur ceux-ci, se fier aux cycles du passé n’apparaît pas comme
une approche bénéfique. Par contre l’analyse technique, en particulier avec d’autres facteurs n’a plus à prouver qu’elle peut être bénéfique. Après mon premier message, en réponse justement à ce numéro de la newsletter  cela a été prouvé sur ce forum je pense.

Il est certain qu’on ne peut pas prendre une décision uniquement sur l’AT et s’attendre à ce qu’elle soit toujours la bonne, le graphique de BHP est horrible, mais il n’est pas exclu que les cours remontent et gagnent même 50 à100 %, mais l’AT vous dit qu’ a priori  les probabilités selon la "demande" pour le titre, surtout pour les prochains 12 mois, ne sont pas en votre faveur, c’est tout.  L’AT vous dit que le marché n’aime pas BHP. L’ AT peut aussi être utilisée pour se faire une idée des cours des matières premières si importantes pour BHP, même constat là-aussi . Je crois que les fondamentaux confirment cet a priori (Chine, matières premières, Australie) .
Et si ma prédiction sur la bourse de Shanghai s’avère correcte aussi sur le moyen ou long terme, il serait logique que les cours de BHP continuent leur descente bien plus bas encore.

Dernière modification par huguesvdb (10/07/2015 17h09)

Bonjour,

Pas très visionnaire le garçon alors, car cela fait près d’un an (au bas mot) que Rio Tinto et BHP accumulent les actifs sur le cuivre et font tout pour faire disparaître les acteurs petits et/ou peu rentables en produisant plus que nécessaire pour faire baisser les cours.

Le board de BHP avait annoncé la volonté d’aller plus fortement vers le cuivre du fait des perspectives de son utilisation dans les énergies renouvelables, ce qui explique aussi le spin-off et serait un des piliers de leur croissance pour les décennies à venir. Des perspectives comme celle là, j’en fais tout les jours en ouvrant les journaux d’il y a un an !