valeurbourse : comme je l’ai déjà dit, votre optimisme me semble excessif. Par exemple :
3. La situation devient catastrophique et l’entreprise est liquidée (…) Mais compte tenu de la qualité des actifs de Chesapeake, je vois mal comment perdre de l’argent.
Vous voyez mal comment perdre de l’argent dans une faillite ? Eh bien, comme presque toujours, non ?
Vous connaissez beaucoup de faillites où les actionnaires et les créanciers (vous êtes les deux) ne perdent pas d’argent ?
Sinon, avez-vous lu l’article de Bloomberg posté par sissi ?
Il fait quand même froid dans le dos :
Chesapeake has signed agreements to divest $700 million in gas fields and other assets
(…)
The company plans to sell another $500 million to $1 billion in properties this year while shutting down at least half the drilling rigs it has under contract
(…)
Chesapeake, which pumps more gas than any U.S. producer except Exxon Mobil Corp., has been shrinking its workforce, restructuring debt, closing offices and selling parts of its portfolio to raise cash. The asset sales announced on Wednesday may ease concern among bondholders and analysts about Chesapeake’s ability to manage a debt burden described earlier this month by Standard & Poor’s as “unsustainable.”
Les bons côtés de la chose :
- cette vente d’actifs s’est fait à de meilleures conditions que prévues (700 millions contre 200 à 300 prévus)
- manifestement, le management sait prendre les décisions difficiles pour essayer de sauver l’entreprise et va continuer à vendre des actifs, licencier, limiter ses charges.
Les mauvais côtés :
- franchement, ça sent le chaud, voire le grillé, voire le sapin. Cette entreprise est en train de vendre ses actifs pour payer ses dettes ! Elle sacrifie donc une partie de son outil de travail. On peut parler de restructuration, mais alors de restructuration drastique.
Croisons les doigts, je ne souhaite de mal à personne.