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6 #1 07/04/2016 16h37
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
La grosse commande signée hier par STX (ex chantiers de l’Atlantique) rappelle si besoin en était l’importance du transport maritime sans lequel le commerce mondialisé ne saurait exister. Dès l’antiquité, les phéniciens avaient compris le caractère stratégique de ce moyen de transport sur lequel, grâce à une armée d’esclaves galériens, ils purent asseoir leur rayonnement et leur richesse ; plus tard, génois et vénitiens leur emboîtèrent le pas et après eux les britanniques et les bataves.
Inconnu à la bourse de paris, ce secteur n’a jusqu’ici guère été abordé sur le forum ; voici ce que j’ai trouvé concernant Exmar, BWLPG, Seaspan et Navigator holdings, discussions n’ayant hélas pas suscité un énorme intérêt :
Exmar : transport de gaz naturel liquifié - PER 9 et rdt sur dividendes : 4,8%
Seaspan - transport et logistique maritime : trappe à dividende ?
Navigator Holdings : un transporteur maritime leader injustement sanctionné ?
BW LPG : viens faire un tour sur mon tanker !
On distingue en règle générale :
- le transport en vrac, sec (céréales, matières premières) ou liquide (produits chimiques et pétroliers)
- le transport conteneurisé grâce auquel les produits finis quittent leur pays d’origine pour être exportés ; comme on s’en doute, une large part de ces flux part de Chine…
- le transport de voyageurs en mode charter (croisiéristes) ou régulier.
Si le transport de voyageurs profite d’un trafic stable et récurrent, voire en expansion pour les croisiéristes, le transport de marchandises et encore plus de vrac est particulièrement cyclique, avec des tarifs fortement corrélés aux prix des produits transportés. Dit autrement, la baisse du pétrole fait économiser des coûts aux armateurs pétroliers, mais les baisses de tarif qu’ils doivent consentir vont bien au-delà de ces gains.
L’évolution de l’indice Baltic Dry index reflète les baisses de tarif qu’ont dû consentir les armateurs après la chute des matières premières et du pétrole :
BDIY Quote - Baltic Dry Index - Bloomberg Markets
A ce jour, le Baltic dry cote 500 soit moitié moins qu’à sa création en 1985, mais déjà largement au-dessus de son plus bas historique à 291 début février.
Nous sommes donc en présence d’un secteur qui traverse un sacré "coup de chien", mais n’en est pas moins une pièce maitresse de l’économie mondialisée.
La France compte un très grand armateur à conteneurs CGA-CGM, entreprise non cotée dont le siège est à Marseille ; les amitiés libanaises du président Chirac ont coûté cher au contribuable : la compagnie a été donnée plutôt que privatisée à l’affairiste Jacques Saadé :
CGM: la note que l’on avait négligée - L’Express
Autre mastodonte du transport conteneurisé, le danois Maersk coté à Copenhague :
AP Moeller Maersk A/S: CPH:MAERSK-B quotes & news - Google Finance
Autre intervenant majeur du trafic conteneurs, MSC n’est pas cotée.
Dans le vrac sec et toujours à Copenhague DS Norden :
Dampskibsselskabet NORDEN A/S: CPH:DNORD quotes & news - Google Finance
Dans le vrac aussi, D’Amico cotée à Milan :
Dampskibsselskabet NORDEN A/S: CPH:DNORD quotes & news - Google Finance
Dans le pétrole, Euronav cotée à Bruxelles :
Euronav NV: EBR:EURN quotes & news - Google Finance
Dans le vrac sec et liquide, China Shipping Developpement cotée à Shangaï :
China Shipping Development Co Ltd: SHA:600026 quotes & news - Google Finance
Les investisseurs amateurs de valeurs moins cycliques pourront se rabattre sur les croisiéristes, mais ces valeurs sont assez chères :
Royan caribbean cotée à New-York :
Royal Caribbean Cruises Ltd: NYSE:RCL quotes & news - Google Finance
Carnival cotée à Londres et donc éligible au PEA :
Carnival plc: LON:CCL quotes & news - Google Finance
Je fais confiance aux quelques collègues du forum qui s’intéressent au secteur pour suggérer d’autres valeurs intéressantes, notamment dans le transport régulier de passagers.
L’âge de la flotte est bien sûr un élément crucial pour juger de la valeur aux livres d’une société et de ses perspectives : les vieux bateaux sont ceux qui polluent le plus et pour lesquels le risque d’accident est le plus important. A noter que les normes antipollution, jusqu’ici assez laxistes, font l’objet d’un net durcissement avec l’entrée en vigueur des normes MARPOL imposées par l’OMI. Il va sans dire, mais c’est mieux en l’écrivant, que la majeure partie de la flotte carbure au fioul, la propulsion électrique ou GNL restant encore confidentielle.
Pour ceux qui s’intéresseraient au transport fluvial, je ne connais aucune valeur cotée à Paris : le leader est la CFT non cotée et le reste principalement de l’artisanat batelier. il y a bien Touax, mais elle fait me semble-t-il de la location de barges davantage que du transport. Peut-être existe-t-il d’autres armateurs fluviaux cotés en Europe ?
Pour tous ceux que les bateaux font rêver, je terminerai sur une note plus poétique :
Paroles Charles Aznavour - Emmenez Moi - Paroles.net (clip, musique, traduction)
Message édité par l’équipe de modération (08/04/2016 11h44) :
- modification du titre ou de(s) mot(s)-clé(s)
Dernière modification par stokes (07/04/2016 17h13)
Mots-clés : armateurs, containers, croisières, maritime, transport, vrac
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#2 07/04/2016 17h42
- Ledep
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Bonjour,
Vous citez ce qui est dans les transports de MP donc il ne faudrait pas oublier Bourbon. Même si la tentation et le tuilage sont assez fins pour mettre cela en para-pétrolier, leur 1ère "arme" reste tout de même une grosse flotte de navires.
Ils ont récemment fait parler d’eux profitant de l’occasion du 1er transport de gaz de schiste vers l’Europe pour annoncer ensuite leur positionnement, avec le rachat du leader du transport d’éthane. Ce groupe ne cesse vraiment de muter quand on pense qu’ils sont passés pas la culture sucrière puis par la grande distribution !
Sur le transport fluvial, il y a aussi du transport de personnes (tourisme) avec Croisieurope qui est leader Européen avec 154.5M€ de CA mais non-coté. Certains en profiteront peut-être le WE du 1er mai qui n’offre pas de pont cette année ni de pause promise pour certain !)
"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain
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1 #3 07/04/2016 17h59
- Bernard2K
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Je suis loin d’être un spécialiste, mais d’après ce que j’ai lu à ce sujet, le secteur souffre depuis fin 2008 d’une surcapacité d’offre de transport. En effet, les bateaux se commandent plusieurs années à l’avance, et ensuite ils restent longtemps en service. Le secteur n’a donc pas pu réduire son offre rapidement, en face de l’effondrement de la demande dû à la crise qui perdure depuis septembre 2008.
Ainsi, le Baltic Dry Index avait chuté de façon très abrupte fin 2008 et n’a jamais retrouvé ses cours d’avant la crise :
Cette chute ne s’explique pas seulement par les prix du pétrole, puisque, le pétrole est resté cher jusqu’à mi-2014 (il évoluait entre 75 et 110 $ le baril) :
Si on fait un calcul rapide et grossier, le pétrole est passé de 145 à 30 $ le baril entre 2008 et son plus bas de début 2016 : divisé par 5. Le BDI est passé, à peu près dans le même temps, de 11500 à 291 : divisé par 40.
Il y a donc, au-delà de l’effet du pétrole, cette surcapacité qui provoque une très forte (et durable) baisse des prix.
Sur cette surcapacité et sa durée, lire par exemple cet article à propos du transport conteneurisé :
Transport maritime > Offre conteneurisée : encore trois ans de surcapacité
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#4 07/04/2016 18h33
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Avec plus de 500 navires Bourbon possède en effet une flotte importante, mais ne peut être considérée comme un véritable armateur : l’essentiel de son activité maritime est tournée vers le ravitaillement en personnel et en matériel des plates-formes pétrolières. La récente acquisition du groupe dans le transport de gaz témoigne toutefois d’un souci de diversification.
S’agissant de Crosieurope, c’est bien dommage qu’elle ne soit pas cotée, car le secteur est en pleine expansion, les croisières fluviales étant vendues à bon prix (pour l’armateur !) aux touristes étrangers.
En effet, le transport conteneurisé souffre de surcapacités importantes, les armateurs ayant cru à la fable de la croissance sans fin du commerce mondial, ils ont commandé beaucoup trop de bateaux d’une taille sans cesse croissante. Ce secteur fait l’objet d’un phénomène de massification : les plus gros porte-conteneurs, dits post-panamax, peuvent désormais emporter plus de 12 000 "boîtes" : c’est d’ailleurs pour permettre leur passage que le canal de Panama a dû être reconstruit en grande partie. La massification est formidable en période de croissance, mais peut devenir un souci lorsque le cycle se retourne : un bateau d’une capacité de 6000 boîtes est plus facile à remplir qu’un mastodonte d’une capacité double.
Dans le vrac sec, la volatilité des tarifs est encore plus forte : ils ont été divisés par 20 au second semestre 2008 ! Autant dire que le métier d’armateur de vrac n’est pas de tout repos et ce n’est pas dans ce secteur que l’on risque de trouver des "entreprises extraordinaires" ou des "aristocrates de dividendes".
Dans le fluvial aussi, les armateurs aimeraient bien massifier, mais on est vite limité par la hauteur des ponts ; c’est ainsi que les fluvio-maritimes remontant la Seine ne peuvent guère aller au-delà de Rouen.
Pour plus de détails, voir ici la note Wikipédia sur le transport maritime :
Transport maritime ? Wikipédia
Dernière modification par stokes (07/04/2016 20h56)
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#5 08/04/2016 16h36
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour
Pour compléter ce panorama et en fouillant la cote à Copenhague, on trouve aussi :
Mols-Linien : petit opérateur de ferry entre le Jutland et les iles danoises, 5 navires et 2 routes en tout et pour tout. Le business est pépère avec 240 employés et sans grand risque sauf catastrophe maritime. L’action s’était écroulée en 2008 mais reprend depuis régulièrement de la vigueur.
Mols-Linien A/S: CPH:MOLS quotes & news - Google Finance
Mols-Linien - Wikipedia, the free encyclopedia
DFDS : bien plus gros, présent sur le fret et le transport de passagers avec des routes internationales en Manche, Mer du nord et Baltique. Le titre ne s’est pas écroulé fin 20015 comme le donne à croire le graphique de google finance mais a été divisé par 5. le parcours boursier est d’ailleurs impressionnant depuis 3 ans : l’actionnaire ayant acquis ses titres début 2013 aurait multiplié sa mise par 5 ; pour autant, le PER reste modéré. A noter que les actionnaires possédant plus de 10 titres peuvent prétendre à 10% de réduction sur leurs voyages en ferry y compris la nourriture et les boissons consommées à bord.
DFDS - DFDSGroup.com
DFDS A/S: CPH:DFDS quotes & news - Google Finance
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1 #6 08/04/2016 17h00
- Laborde
- Membre (2015)
- Réputation : 2
Un autre moyen de jouer le secteur maritime hors des transporteurs :
Company profile | Boskalis
Les services à offrir à l’arrivée ou au départ du bateau !
Ca fait longtemps que je n’ai pas regardé cette société, mais la discussion m’y a fait repensé.
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#7 08/04/2016 17h11
- FXB67
- Membre (2014)
- Réputation : 63
Et vous avez des infos sur les effets du réchauffement climatique :
- impact des mesures pour la réduction du CO2 : est ce que ça favorise le gigantisme (les bateaux plus gros consommant moins par tonne transportée) ou au contraire est ce que ça dissuade le transport longue distance donc effet dépressif sur les volumes transportés?
- effet versus d’autres moyens de transports potentiels (par exemple pipeline géants, ligne ferroviaire transeurasienne…)
- effet du recul des glaces arctiques (ouverture de nouvelles voies maritimes)
Actuellement dans mon portefeuille je n’ai aucune action du secteur transports, j’ai plus de mal à voir où on va qu’avec l’énergie ou l’industrie!
Merci en tout cas pour ce topic
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2 #8 08/04/2016 18h30
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Pour vous répondre un peu en vrac :
- bien qu’émettant pas mal de GES et utilisant des fiouls plutôt "sales" le transport maritime ne paye pour l’instant aucune taxe environnementale, mais cette situation ne sera peut-être pas éternelle.
- la massification permet en effet de diminuer le ration de GES/tonne transportée et va donc dans le bon sens de ce point de vue.
- le réchauffement climatique laisse entrevoir l’ouverture de nouvelles routes maritimes via l’Artique, mais il faudra mettre au point de nouveaux revêtements pour les coques ("antifouling"), de façon à ce que crustacés et divers végétaux ne puissent s’y accrocher et aller polluer des mers dans lesquelles ils étaient jusqu’ici étrangers.
- les lignes ferroviaires existantes eurasiennes ne sont pour l’instant pas adaptées au transport de masse (voie unique) et il est peu probable qu’elles le soient un jour car chaque pays traversé voudrait prélever sa dîme au titre du droit de passage.
- les pipelines permettent le transport des fluides mais pas des conteneurs.
Le gros souci engendré par la massification des bateaux est l’inadaptation des infrastructures : il a fallu reconstruire le canal de Panama, mais il est aussi nécessaire de remettre à hauteur les terminaux portuaires, ce qui est long et coûteux.
Pour citer un exemple français, le nouveau terminal Port2000 du Havre permet bien l’accueil des méga porte-conteneurs, mais il n’est hélas pas relié au canal de Tancarville, le transbordement se faisant par camions vers les fluviaux, ce qui occasionne une rupture de charge et des coûts supplémentaires. Il y a bien des navires fluvio-maritimes qui peuvent longer la côte estuarienne avant de remonter la Seine, mais encore faut-il que la houle ne soit pas trop forte.
De façon générale, il est très difficile d’agrandir les terminaux portuaires européens existants, compte-tenu de la proximité d’espaces naturels sensibles qui jouxtent les zones portuaires. En Chine, les choses sont évidemment plus simples : on construit des terminaux là où ils sont utiles sans trop se préoccuper des conséquences environnementales.
Enfin, moderniser les ports ne suffit pas : il faut que l’arrière-pays portuaire (l’hinterland) soit doté de réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux performants et interconnectés pour permettre l’acheminement du fret. De ce point de vue, on ne peut que déplorer que les 2 grands projets de nouveaux canaux (Rhône-Rhin et Seine-Nord Europe) soient partis en eau de boudin. Pour mémoire, cela fait maintenant 50 ans que la France n’a plus construit le moindre canal ; il va sans dire que belges, bataves et allemands sont plus dynamiques en cette matière.
Lorsque ces infrastructures existent, encore faut-il qu’elles soient utilisées à pleine capacité ; le contre-exemple édifiant est ici celui de l’axe Rhône-Saône pourtant adapté au transport à grand gabarit. Allez-donc vous installer au pied de la colline de Fourvière et amusez-vous à compter les bateaux : vous allez vite vous ennuyer ! Dans le même temps, les camions sont à la queue leu leu sur la voie de droite de l’A7….Inversement, partez à Shangaï sur le bund et faites le même exercice : il y a tellement de bateaux dans les 2 sens que vous ne pourrez pas les compter !
Dernière modification par stokes (08/04/2016 18h54)
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#9 08/04/2016 19h26
- Tof68
- Membre (2010)
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Coté transport maritime il y a aussi Global Ship Lease
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1 #10 27/04/2016 09h02
- PeterParker
- Membre (2015)
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Il existe egalement un ETF coté en USD, émis par Guggenheim, investi sur certaines des entreprises mentionées par Stokes :
NYSEARCA:SEA
Ci-dessous l’ensemble des positions du fonds en question, avec tout de même une trés forte pondération sur MAERSK :
Autre bémol, les volumes échangés sont un peu faibles (environ 6000 titres en moyenne).
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#11 27/04/2016 11h33
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
Pour compléter cette discussion j’ai fait une rapide recherche sur les ports maritimes cotés en bourse, je dis bien les ports, pas les opérateurs privés comme Rubis ou Vopak qui sont présents en milieu portuaire.
La recherche ne donne pas grand-chose :
- le conglomérat Hutchison présent dans 52 ports sur 282 terminaux, mais ce n’est pas une valeur portuaire "pure" :
CK Hutchison Holdings Limited - Our Businesses > Ports and Related Services
Hutchison Whampoa Limited: HKG:0013 quotes & news - Google Finance
- Adani et Essar qui opérent des ports en Inde :
Adani Ports & Special Economic Zone Ltd: NSE:ADANIPORTS quotes & news - Google Finance
Essar Ports Ltd: NSE:ESSARPORTS quotes & news - Google Finance
D’autres ports chinois de plus ou moins grande importance sont aussi cotés.
En tout état de cause, les ports semblent être un actif bien trop stratégique pour les états, peu compatible avec une cotation en bourse. Il y a quelques années de cela, l’administration américaine s’était d’ailleurs opposée à une prise de contrôle de 6 grands ports de la côte est par des intérêts de la péninsule arabique.
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#13 18/06/2016 18h38
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
L’inauguration du nouveau canal de Panama est maintenant imminente : le Cosco shipping Panama devrait être le 26 juin le 1er utilisateur commercial de cette nouvelle infrastructure qui va révolutionner le transport maritime. Les plus gros porte-conteneurs, dénommés "post panamax" pourront désormais franchir ce canal.
Premier passage dans le nouveau canal de Panama | Mer et Marine
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#14 18/06/2016 18h51
- Mevo
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A propos du canal de Panama, j’ai lu dans une conf call récente d’un des concurrents de BwLPG (je ne suis plus sûr duquel) qu’il allaient étudier si passer par le canal allait être intéressant pour eux. Il disaient que ça leur ferait certes gagner un peu plus de 10 jours, mais que lorsqu’ils ne sont pas pressés, le ticket de passage étant de $200.000, il était fort possible qu’économiquement ils préfèrent contourner … Je peux retrouver les détails exacts si ça intéresse quelqu’un.
Donc passer par le canal n’est pas forcément la meilleure option financièrement parlant, même avec les surcoûts, dont surcoût de carburant.
EDIT: Ok, c’est pas exactement ce qu’ils ont dit. Il sagit de Dorian LPG lors de sa conf call du 1er trimestre 2016 (je crois que c’est leur 4eme trimestre pour eux, en tout cas le trimestre qui s’est terminé fin mars 2016). Ils disent que le coût du carburant et le niveau des prix de transport dictera si l’utilisation du canal sera majoritaire ou non.
Dorian LPG a écrit :
The Panama Canal will allow fully late new VLGCs to transit the canal, taking business away from smaller size LPG vessels that are currently used to ship LPG cargoes to Pacific side or ventcotrend [ph] shipment to the Far East. The voyage to the Far East from the U.S. Gulf terminals would likely be about the 11 to 12 days shorter than via the Cape of Good Hope.
We believe the Canal toll levels, currently set about $200,000 for letting VLGC, the cost of fuel and spot market rates will dictate whether the use of the New Panama Canal will become dominant.
Dernière modification par Mevo (18/06/2016 19h38)
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#15 18/06/2016 19h00
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
J’imagine que le prix du péage est étudié pour l’armateur trouve quand même un certain intérêt à passer par le canal.
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#16 01/07/2016 17h27
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Voir ici quelques images de l’inauguration du nouveau canal :
Le nouveau canal de Panama inauguré après neuf ans de travaux titanesques
Cet évènement a été presque ignoré par les médias qui lui préfèrent l’euro (de foot !) et le brexit.
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#17 12/09/2016 10h35
- valentin13
- Membre (2014)
- Réputation : 7
Bonjour je me permet de transférer cette discussion au sein de cette file qui est plus appropriée
Que Pensez vous de l’entreprise de Fret Maritime Navios Partners ( NMM ) au cours actuel de 1.42 USD, coté ratios :
Valeur d’Actif Net Tangible = 7.98 USD ( Potentiel 562 % )
Marge opérationnelle moyenne 5 ans = 1.36 USD ( Création de valeur de 96 % par an )
Bénéfices Nets moyens 5 ans = 1.04 USD ( Création de valeur de 73 % par an )
J’ai été voir leur Fleet Statut sur leur site, un certain % des contrats expirent en 2016 mais beaucoup ont des dates bien plus longues ce qui indique que le bénéfice net est partiellement "protégé"
La galaxie Navios se Compose de Navios Holdings, Navios Partners et Navios Acquisition
La holding perd de l’argent depuis 3 ans et est assez endettée sur ses fonds propres ( 200 % ) mais d’après mes lectures elle ne dispose que de 20.1 % de Navios Partners.
Tous les Brokers ne proposent pas d’investir sur Navios Partners ( Binck, Bourse Direct ) car l’entreprise a son siège social à Monaco et ça ne plait pas, ils veulent les restreindre de capitaux Européens .. Toutefois chez Degiro et Boursorama elle est achetable.
Merci Pour votre avis sur ce dossier.
Comme quasiment toutes les valeurs de ce secteur (transport maritime) ses ratios value font pâlir d’envie.
Mais si TOUT le secteur a ces ratios cela ne veut pas dire que c’est une aubaine.
Tant que les prix du transport maritime seront bas, il n’y aura pas de reprise pour ce secteur.
Cette société ne semble pas avoir l’assise financière pour résister encore bien longtemps. Il y a sûrement de meilleurs candidats sur le marché.
Les prix bas du transport maritime durent depuis longtemps Jef56 ? car malgré cela il ne semble pas y avoir de pertes au compte de résultat en tous cas pour Navios ( je n’ai pas étudié les autres compagnies de fret )
Avec un Endettement total / Fonds propres de 84 % la solvabilité n’est pas excellente mais loin d’être inquiétante contrairement aux autres qui dépassent souvent les 100 %
La trésorerie actuelle de Navios Partners de 33 MUSD ne couvre effectivement pas grand chose car leur dépenses annuelles ont été de 150 MUSD par exemple pour 2015 donc si baisse du CA effectivement c’est problématique
Avez vous des chiffres sur l’évolution des prix du Fret ainsi que les estimations futures, toujours est il que si par exemple ils sont bas depuis 3 ans cela n’empèche pas Navios partners d’avoir un compte de résultat sain et en bénéfice et ce depuis 10 ans ( je n’ai pas plus d’historiques )
je viens d’aller consulter le baltic Dry index sauf erreur de ma part les prix du fret sont bas depuis 2012 en 4 ans Ne pensez vous pas que Navios aurait déjà eu les répercussions ?
Je ne connais pas plus que ça le secteur, vous avez 2 ou 3 files sur le sujet sur le forum.
Panorama du secteur du transport maritime
BW LPG viens sur mon tanker
Le baltic Dry Index est en effet l’indice de référence et il est bas depuis longtemps. Il y a une inertie due aux contrats longue durée dans le secteur mais avec des prix durablement bas, il va y avoir forcément de la casse.
Pour spéculer c’est surement un secteur intéressant mais personnellement j’attendrai les prémices d’une reprise des prix de transport avant d’y investir significativement.
J’ai Euronav en portefeuille pour un petit montant pour suivre le secteur dans l’attente d’une reprise.
Vous avez Safe Bulkers qui est aussi à Monaco, aussi petite que Navios et aussi spéculative. Et je suis sûr qu’il y en a plein d’autres.
Personnellement je trouve ces candidats, trop petits, trop volatiles, trop risqués pour mon argent.
Moyenne d’age de la Flotte Navios Partners = 7.75 ans
Date d’expiration moyenne des contrats = Mai 2017
Total = 57 Bateaux + 4 neufs en réception
J’ai lu les files que vous m’avez mises en lien
Si les prix restent durablement bas pensez vous que ça engendrera des pertes à l’avenir à cause de l’effet d’inertie des contrats longue durée ( principe dont je comprends mal toute les subtilités )
Je me répète un peu mais 4 Ans de prix du fret bas et le CA de Navios est non impacté voire en hausse, c’est ça que je trouve bizarre
Vos points de vues m’intéressent
J’aimerais vous aider Valentin13 mais je ne connais vraiment pas le sujet.
Peut-être que d’autres forumeurs pourront vous éclairer; vous pouvez peut-être poser votre question sur la file sur le transport maritime, les connaisseurs pourront plus facilement vous répondre.
JeromeLeivrek a écrit :
Moyenne d’age de la Flotte Navios Partners = 7.75 ans
Date d’expiration moyenne des contrats = Mai 2017
Total = 57 Bateaux + 4 neufs en réception
J’ai lu les files que vous m’avez mises en lien
Si les prix restent durablement bas pensez vous que ça engendrera des pertes à l’avenir à cause de l’effet d’inertie des contrats longue durée ( principe dont je comprends mal toute les subtilités )
Je me répète un peu mais 4 Ans de prix du fret bas et le CA de Navios est non impacté voire en hausse, c’est ça que je trouve bizarre
Vos points de vues m’intéressent
La date d’expiration moyenne est vraiment très proche. C’est donc un gros risque de vacance des bateaux (c’est un peu comme une REIT, plus le taux d’occupation est proche, mieux c’est). Je n’y mettrais pas un centime.
Le CA dont vous parlez est très certainement lié à la mise en eau de nouveaux bateaux pour lesquels l’entreprise s’est endettée.
J’ai en portefeuille Dynagas et Tsakos, et lorgne sur Teekay (TGP), peut-être pourrez-vous me donner votre avis sur celles-ci wink
Concernant mon avis sur vos 3 sociétés :
Dynagas actuellement à 15.18, elle est surcotée par rapport à ses capitaux propres qui sont à 10.35 coté marge opérationnelle et bénéfice c’est pas mal car la société à réalisé 8.98 de marge opérationnelle sur 5 ans et 6.85 de bénéfice net
Tsakos, actuellement à 4.96 présente une belle décote sur capitaux propres qui sont de 16.06 marge opérationnelle de 2.45 sur 5 ans et attention bénéfice net de -1.58 sur 5 ans
Meilleure décote sur actifs que Dynagas mais performance en terme de bénéfice bien en dessous
Teekay actuellement à 15.22 présente des capitaux propres pour 17.65 une marge opérationnelle de 12.37 sur 5 ans et un bénéfice net de 9.85 sur 5 ans, en terme de création de valeur via marge opérationnelle la société a presque doublé la valeur de votre investissement en 5 ans si vous entrez au cours actuel
Ces éléments sont purement comptables et ne tienne pas compte de l’age de la flotte, qualité du management, évolution des contrats de locations et des prix du fret..
Teekay me semble la meilleure de 3 en terme de ration comptables
Dernière modification par valentin13 (12/09/2016 11h02)
[url=]https://www.valueline.fr[/url]
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#18 12/09/2016 12h27
- footeure
- Membre (2012)
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Merci Valentin
Attention au critère de la décote sur actifs, il y a d’autres critères à appréhender en amont sur ce secteur.
Il faut vérifier que la société génère assez de cash pour rembourser ses échéances de dettes, que ses marges se tiennent, l’âge de la flotte, sa taille, ses clients, la gestion interne ou externe, la relation avec le sponsor, la durée des contrats existants, la gestion du capital (distributions plus ou moins affectées à l’actionnaire selon le dividende versé, dilution, l’existence d’actions préférentielles/obligations…), la couverture du dividende, l’exposition au pétrole/charbon etc
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#19 13/09/2016 12h37
- tcairus
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Bonjour,
Un ami à une société de transport maritime et il me dit que le secteur va mal très très mal. Beaucoup de bateaux sont à l’arrêt et certain perdent de l’argent sur chaque transport. Je conseil d’attendre avant d’investir dans ce secteur.
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#20 13/09/2016 14h56
- valentin13
- Membre (2014)
- Réputation : 7
Merci pour votre alerte tcairus
Des transport à pertes c’est dangereux effectivement ! vaut mieux refuser les contrats mais la réalité est certainement plus complexe, risque de pertes de clients ..
Le transport est et sera encore indispensable à l’économie, il faut bien transporter les marchandises, matières premières.
Cette baisse des prix constante depuis 4 ans doit venir d’un trop grand nombre de bateaux de fret et il n’y a pas de contrats pour tout le monde
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#21 14/09/2016 14h29
- bonel
- Membre (2015)
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Merci pour le sujet, j’ai appris plein de choses intéressantes. Qui dit crise, dit situation à regarder… Je comprends de mon oeil non expert que surcapacités + ralentissement des échanges font souffrir le secteur. L’effet de ciseau peut faire mal.
Certaines sociétés de leasing de conteners n’ont pas encore été évoquées, telles que Textainer, Triton, CAI… et leurs cours ont également bien soufferts.
Je ne suis pas certain d’être en mesure de bien savoir si nous sommes en bas de cycle (imaginons que la situation actuelle perdure encore de longs mois) et de bien identifier les marqueurs d’un semblant de reprise. La situation peut être intéressante, encore faut-il avoir repéré l’entreprise la plus solide, la mieux gérée… et être en bas de cycle.
Autre fait récent : la faillite récente de Hanjin Shipping (1er armateur sud-coréen et 7ème mondial). Et un mot de Wilbur Ross sur le sujet.
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#22 14/09/2016 15h30
- valentin13
- Membre (2014)
- Réputation : 7
J’ai été lire l’article bonel, par contre je comprends pas tout dans la vidéo de Wilbur Ross à part le moment ou il semble dire qu’ils construisent toujours plus gros.., si vous la comprenez je veux bien les grandes lignes
Après lecture des fondamentaux de Hanjin, elle présentait une décote de 50 % sur ses actifs nets au moment de la faillite, toutefois il y avait un indice sur la probable faillite : les pertes abyssales au compte de résultat depuis 5 ans
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#23 15/09/2016 15h53
- Mevo
- Membre (2013)
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valentin13 a écrit :
je comprends pas tout dans la vidéo de Wilbur Ross à part le moment ou il semble dire qu’ils construisent toujours plus gros..,
La vidéo n’est pas bien longue (2 minutes), donc c’est faisable:
La présentatrice lui dit: "Vous avez maintenant ces "Ghost ships" (=des navires qui ne sont plus utilisés actuellement) protégés par le dépôt de bilan de la société (=tous les actifs d’une société sont gelés et vont devoir être liquidés pour payer les créanciers dans l’ordre, sauf les actifs qui avaient été donnés spécifiquement en garantie pour quelque chose, un prêt le plus souvent). Je vais vous le demander très directement; Si quelqu’un décroche son téléphone pour vous appeler et vous dit: "Je suis le "repo guy" ("repo" = repossession, le fait de récupérer ce bien qui garantissait le crédit, donc ici la personne qui avait prêté de l’argent à la société et qui se retrouve avec un navire sur les bras alors que ça n’est pas son boulot, par exemple une banque), je vous offre ces gros navires à quelques centimes pour chaque dollar (=à une super forte décote)",est-ce que vous êtes preneur ?"
Et il répond; "Sauf si le prix est proche de la valeur de la ferraille, non !" Il rajoute que c’est parce que le secteur du container (ici il parle du transport de containers visiblement, pas des containers en eux-même) est en difficulté depuis un bout de temps et ça devient de pire en pire parce qu’ils construisent des navires de plus en plus gros et rajoute une bonne blague; Que sa crainte est qu’on jour les bateaux soient tellement gros que les conteneurs pourront être chargés d’un coté dans un port Coréen et déchargés de l’autre coté du bateau à Los Angeles, sans que le bateau n’ait même à naviguer (=Le bateau aurait la taille de la distance Corée - US et deviendrait un pont entre les 2 tellement ils deviennent gros) Il dit que la taille devient tellement tarée qu’on en est bientôt là
Il termine en disant que les armateurs sont un peu comme les développeurs immobiliers: Si quelqu’un leur donne l’argent, ils construisent de nouveaux projets.
La moralité de toute la vidéo est: La taille (et le nombre de bateaux, même s’ils parlent plus de la taille) croit plus vite que les biens à transporter, donc gros problème.
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#24 15/09/2016 17h07
- valentin13
- Membre (2014)
- Réputation : 7
C’est sympa Mevo d’avoir prit le temps de traduire, merci
On se retrouve donc dans la situation d’une flotte délirante par rapports aux besoins en fret.
Il n’y a alors pas d’anomalie de marché de voir ces transporteurs maritimes décotés en bourse.
Si rééquilibrage de la flotte via des faillites ça peux être intéressant pour les survivants qui pourraient aussi éventuellement mettre la main sur ces actifs au prix de la ferraille.
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#25 15/09/2016 17h56
- Mevo
- Membre (2013)
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Valentin, absolument, mais le problème dans ces cas-là, qu’on a vu avec les matières premières (métaux de base, ou pétrole actuellement) est que les faillites en soi risquent de ne pas régler le problème: En cas de dépôt de bilan, les actifs de la société sont vendus (soit directement aux enchères, soit récupéré par un prêteur qui souvent revend derrière), et c’est juste quelqu’un d’autre qui se retrouve propriétaire des bateaux, mines ou puits de pétole et qui continue de les exploiter. Donc pas de baisse de l’offre in fine.
Ce sont surtout les actionnaires qui se font rincer et les nouveaux propriétaires des actifs qui arrivent à avoir des coûts encore plus faibles grâce aux actifs acquis à faible prix. Ce qui résout réellement la surcapacité, c’est la fermeture de mines ou l’arrêt d’exploitation de puits de pétrole, et ici, surtout la démolition de navires. Mais il est vrai que cette histoire de taille pose elle-même un autre soucis; Ce sont les navires les plus anciens et les moins performants qui sont généralement détruits, ce qui ne va pas avoir d’impact très important comparé aux mastodontes modernes !
En prenant du recul et en essayant de réfléchir avec une certaine honnêteté à la situation, le gars dans la vidéo a raison; Ces navires gigantesques ont et vont plomber les prix du transport quasi… à jamais. Cette industrie est devenue beaucoup plus performante et les prix ont baissé. Ils ne remonteront sans doute pas aux niveaux antérieurs. Remonter, oui, mais pas dans les mêmes proportions.
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