#26 02/12/2015 14h15
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
Je suis francilien et je voterai ce dimanche…..mais certainement pas pour Pécresse ni Bartolone au 1er tour ; il me semble qu’il y a une douzaine de listes en présence et le choix est donc assez large.
Cet article n’apporte pas grand-chose de nouveau : sans surprise, Pécresse défend les bailleurs et s’oppose à l’encadrement des loyers alors que Bartolone prend le parti des locataires. La première compte sur le gâtisme des électeurs et le second sur leur naïveté, ce qui revient à peu près au même mais est de bonne guerre car c’est ainsi que se gagnent ou se perdent les élections.
N’étant pas encore gâteux et plus du tout naïf, j’ai relevé 2 perles :
- Pécresse affirme vouloir construire 70000 nouveaux logements "sécurisés" ie avec gardien et vidéo, sans toucher aux quartiers pavillonnaires ni aux espaces verts ; je comprends donc qu’elle va doubler la hauteur du bâti existant pour y parvenir.
- Bartolone entend étendre le plafonnement des loyers à toute la région alors que le président de la collectivité régionale ne détient aucun pouvoir à cet effet.
Comme je l’ai indiqué dans un autre fil de discussion, ce n’est pas tant le plafonnement des loyers qui menace les bailleurs que la prévisible réforme à la baisse des APL dès après 2017. Qui peut croire sérieusement que l’Etat continuera à distribuer des APL à guichet ouvert tout en réduisant les déficits, en embauchant des juges, des "gabelous" des "poulets" et des "matons" ? Les APL sont dans le collimateur de Bercy, en premier lieu celle dont bénéficient les étudiants, et leur baisse se répercutera en l’espace de quelques mois sur le niveau des loyers sans qu’il soit besoin de plafonner quoi que ce soit. Avant de voter en 2017, les "petits proprios" seraient bien inspirer de décrypter les programmes des candidats concernant les APL, mais il est peu probable que les candidats soient très prolixes sur le sujet.
Pour répondre à la question du précédent contributeur, ce sont les maires qui peuvent décider d’appliquer ou non le plafonnement prévu par la loi ALUR, mais il est vraisemblable que cette délégation de pouvoir remontera vers la métropole du grand Paris qui n’est rien d’autre qu’une super commune.
Hors ligne