Impact de la réforme fiscale 2012 sur les SIIC et les PEA
Cette discussion, initiée en 2011, porte sur les conséquences de la réforme fiscale de 2012 concernant les Sociétés d'Investissement Immobilier Cotées (SIIC) et les Plans d'Épargne en Actions (PEA). Un membre soulève initialement l'avantage fiscal des SIIC détenues en PEA, mettant en lumière une niche fiscale jugée anormale par rapport à l'imposition des salariés. D'autres membres partagent des informations sur une potentielle remise en cause de ce statut fiscal.
L'annonce de la réforme fiscale en octobre 2011, confirmant la suppression de l'abattement de 40% sur les dividendes des SIIC et l'interdiction de détenir de nouveaux titres SIIC en PEA, suscite de nombreuses réactions. Les participants débattent des implications de cette mesure sur leurs portefeuilles, exprimant leur inquiétude face à cette instabilité fiscale et à la nécessité de diversifier leurs investissements. Des stratégies alternatives sont envisagées, incluant l'investissement dans des REIT étrangères ou la création de sociétés de portefeuille.
Une question majeure concerne le sort des SIIC déjà détenues en PEA avant le 21 octobre 2011. Les membres échangent des informations contradictoires provenant de différentes sources (banques, articles de presse), créant une certaine confusion. Le débat porte sur les modalités de régularisation et les implications fiscales (plus-values, dividendes en actions). Des discussions plus approfondies s'ensuivent sur la possibilité de transférer les SIIC vers un compte-titres ordinaire (CTO) et sur la manière d'interpréter les réglementations fiscales complexes.
La discussion s'étend également sur des sujets connexes, tels que l'attractivité des SCPI, les trackers synthétiques, et le régime fiscal des dividendes en actions. L'opportunité d'investir dans les REIT internationales est abordée, ainsi que la pertinence de maintenir des SIIC dans un PEA. Les difficultés de naviguer dans un cadre réglementaire complexe et en constante évolution sont soulignées, accentuant l'importance d'une bonne compréhension de la fiscalité et de la gestion du risque.
Finalement, les membres expriment leur frustration face à la complexité du système fiscal et aux conséquences imprévisibles des changements réglementaires sur leurs stratégies d'investissement. La nécessité de la diversification et d'une surveillance constante de l'évolution du cadre législatif est mise en avant.