Flat tax à 30 % : impact sur les petits épargnants et les placements en 2017 et 2024
Cette discussion, initiée en 2017, porte sur l'incidence d'une potentielle taxe à 30 % sur les revenus du capital, annoncée par les candidats à la présidentielle française. Les membres s'interrogent sur les conséquences de cette flat tax pour les petits investisseurs détenant des PEA (Plan d'Épargne en Actions), des petites TMI (Très Petites entreprises), ou des biens immobiliers. Ils examinent les déclarations des candidats concernant le maintien de l'option d'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu (IR).
La discussion analyse les impacts potentiels sur différents types de placement. Les participants débattent de l'impact sur les PEA, soulignant le risque de suppression de leur avantage fiscal et l'intérêt possible de diversification vers d'autres classes d'actifs comme les obligations ou le crowdfunding immobilier si le rendement net après impôt devient plus attrayant. Des incertitudes persistent quant à l'application de la flat tax aux revenus fonciers et la possibilité d'opter pour l'IR. L'impact de la hausse des prélèvements sociaux (PS) sur le rendement des placements est également soulevé.
En 2024, la discussion reprend avec l'annonce d'une augmentation de la flat tax à 37,2 % pour les hauts revenus, avec une application rétroactive. Cette tendance suscite de vives réactions, les membres pointant l'injustice perçue et les difficultés d'anticipation pour les contribuables. L'incertitude persiste quant à la définition du seuil de revenu déclenchant cette surtaxe, basé sur le revenu fiscal de référence (RFR), et son impact sur différents types de revenus (salaires, plus-values immobilières, retraits d'assurance vie). Des questions de gestion du risque et d'optimisation fiscale sont abordées, notamment la nécessité de stratégies de diversification et d'anticipation face à une fiscalité en constante évolution. La complexité du système et le manque de clarté sont fortement critiqués.
Plusieurs participants partagent leurs calculs et analyses pour évaluer l'impact réel de la flat tax selon différents scénarios et profils fiscaux, en tenant compte des différents seuils de revenus, des abattements et des prélèvements sociaux. La simplification du système fiscal est évoquée comme un objectif souhaitable.
Enfin, l'aspect juridique de la rétroactivité de la mesure est discuté, avec des références à des décisions du Conseil constitutionnel. Les membres soulignent les conséquences potentiellement négatives pour l'investissement et la croissance économique.