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2    #1 16/02/2014 22h20

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COMMENTAIRES SUR LES RESULTATS SEMESTRIELS 2013/2014

1/ Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires baisse légèrement de 2,3%. A taux de change constant, il eut progressé légèrement. La société explique cette baisse par le mauvais contexte économique et industriel en France, en Italie et en Espagne.
Trilogiq ne publie plus depuis quelques années la part de son chiffre d’affaires réalisé dans le secteur de la construction automobile. Il était majoritaire il y a cinq ans. Il doit toujours être important actuellement malgré un élargissement progressif de la clientèle. La baisse de chiffre d’affaires est probablement à être imputée aux constructeurs et pourrait s’accentuer selon leur difficulté.
La zone Amérique demeure stable et masque sans doute des différences importantes selon les zones. Ainsi l’activité au Brésil doit être plus affectée, compensée par de la croissance en Amérique du Nord.
La zone Asie/Afrique, également, est touchée par une baisse proportionnelle importante de son chiffre d’affaires ; celui-ci toutefois reste faible en valeur absolue et de peu d’effets sur l’ensemble du groupe.
La société ne communique pas sur les perspectives à court terme, ainsi qu’elle est coutumière, hormis en évoquant l’évolution de sa gamme de produits qui continue à s’améliorer sous l’effet de la recherche et du développement. La valeur ajoutée de ces produits devrait permettre d’atténuer en partie les effets du ralentissement économique et industriel observé sur le semestre tout en permettant le maintien d’une marge commerciale satisfaisante et la  préservation des avantages concurrentiels.

2/ Amélioration de la marge brute et des autres achats et charges externes.

La société améliore ces deux lignes de son compte de résultat.
L’amélioration de la marge brute, malgré des taux de change défavorables, indique que les prix des produits peuvent être préservés malgré le contexte ; ce qui indique que la valeur ajoutée de ces derniers reste reconnue et recherchée de ses clients. Est remarquable de constater que cette dernière progresse régulièrement depuis plusieurs années.
Les autres achats et charges externes baissent, signifiant une bonne maîtrise des dépenses.

3. Baisse du résultat d’exploitation et du résultat net part du groupe.

Ils baissent respectivement de 17,2% et de 27,3% à environ 3,8 m€ et 2,3 m€ sous l’effet d’une augmentation des amortissements et des provisions et d’une hausse des charges de personnel.
La charge d’amortissement et de provisions augmentent de 0,3 m€ en raison des importants investissements réalisés ces deux dernières années.
La hausse des charges de personnel est de 0,5 m€ et est imputable essentiellement aux recrutements de cadres de haut niveau. Sur deux ans, l’augmentation des charges de personnel s’élève à environ 1,9 m€ pour un effectif en croissance de près de 40%.

4. Amélioration du besoin en fond de roulement et de l’autofinancement.

Les années passées, une part importante du résultat était consacrée à financer la croissance via l’augmentation du besoin en fond de roulement. La croissance se tassant ce semestre, le besoin en fond de roulement nécessairement se résorbe et contribue positivement à l’autofinancement pour 2,2 k€.
L’autofinancement libre s’élève à 4,3 m€ sur le semestre, soit 12,8% du chiffre d’affaires.
Une moindre croissance de la société génère une amélioration notable de l’autofinancement et une augmentation sensible de la trésorerie.

5. Perspectives de la société.

La société communique habituellement peu sur ses perspectives.
L’objectif à cinq ans de la société il y a deux ans était d’atteindre un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 m€ avec une amélioration de sa marge brute. Pour se faire d’importants investissements en infrastructures et en moyens humains ont été consentis. Deux ans après, la situation bilancielle est renforcée. Sur le semestre, la croissance est enrayée et affecte à la baisse la rentabilité d’exploitation. Faut-il en conjecturer que le plan initial est à remiser ? Non certes. Les moyens humains et matériels sont présents et une nouvelle gamme de produits est présentée. Les conditions de la croissance future sont réunies. Le management n’a pas jugé utile de ralentir le plan de recrutement de ses effectifs malgré les difficultés de quelques uns de ses clients, clairement identifiés depuis 2008, qui se répercuteraient dans leurs investissements. Ce choix volontariste montre la confiance que la direction a en son outil industriel et en son personnel. Un semestre de ralentissement ne permet pas de remettre en cause cette stratégie, ni l’objectif de 100 m€ à atteindre sur cinq ans.

6. Allocation du capital

A supposer que la société ne croît pas cette année, les flux générés par l’activité devraient être supérieurs à 6 m€. Les investissements étant réalisés et le besoin en fond de roulement ne nécessitant pas d’allouer de nouveaux capitaux, une part des excédents pourraient être reversés aux actionnaires. Cette possibilité concorde avec la politique d’allocation jusqu’à présent observée sur cette société. J’envisage un dividende de 1€ par action pour l’exercice en cours.

7. Valorisation.

Sur la base, d’un cours à 20€ par action, avec une trésorerie excédentaire de 23 m€ et un résultat d’exploitation abaissé à 7 m€, la valeur d’entreprise est d’environ 7,5 le résultat d’exploitation. Supposant que le chiffre d’affaires et la marge se maintiennent, cette valorisation est modérée et ne tient absolument pas compte du potentiel de croissance suscité par les investissements humains et matériels.

8. Risque sur le titre

Quelques considérations techniques d’abord et de court à moyen terme.
Le titre est particulièrement illiquide. Ceci induit que son comportement est amplifié à la hausse ou à la baisse en fonction des annonces de la société. Au 31/03/2013 le président détenait 76,74% des actions et Amiral Gestion 15,68%. Le public détient seulement 7,58% du capital soit environ 283.000 actions. En raison de la rareté des titres sur le marché, une publicité autour de bons résultats provoquerait une hausse des cours substantielle. Dans le cas contraire, la présence d’Amiral en soutien constituerait un frein à la baisse des cours, sauf à supposer un reflux des clients d’Amiral sur ses différents fonds. La distribution de dividendes agirait également en soutien.

D’un point de vue fondamental et à plus long terme, le comportement du cours dépendra des résultats économiques des prochaines années. Ceux-ci sont difficilement projetables en raison d’une publicité tardive de la société qui est souvent, par ailleurs, limitée. Les derniers résultats publiés masquent de nombreuses nettes améliorations : bilan, marge brute, dépenses générales, outil industriel, moyens humains. La raison de la baisse des résultats est la conséquence directe d’un ralentissement de la croissance avec une augmentation parallèle de la masse salariale. L’historique de croissance de la société et ses récents et conséquents investissements font plutôt supposer à un décalage conjoncturel et passager de ces deux éléments. Une amélioration des résultats n’est toutefois possible que si la croissance repart. La part de la masse salariale dans le compte de résultat baisserait alors en proportion vers des niveaux plus habituels et la marge d’exploitation se rehausserait progressivement. Je continue, pour ma part, à viser la réalisation partielle de l’objectif de chiffre d’affaires à cinq ans. L’évolution de ce dernier est le principal indicateur à surveiller. Sa progression amplifiera ses effets sur le résultat d’exploitation.

Je détiens à titre personnel environ 0,1% du capital de la société. Je ne suis pas vendeur de titres. J’estime la valeur de l’entreprise à 105 m€, soit 28€ par action. Mon opinion et ma position sont susceptibles d’évoluer postérieurement à la publication des résultats de l’ensemble de l’année.

Mots-clés : altri, small cap, trilogiq

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#2 30/05/2014 13h58

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PME célébrée -parmi d’autres- dans Valeurs Actuelles du 10 avril 2014 (entrepreneurs, les héros de l’ombre)


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#3 31/05/2014 09h52

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PME célébrée -parmi d’autres- dans Valeurs Actuelles du 10 avril 2014 (entrepreneurs, les héros de l’ombre)

Belle valeur que je suis en watchlist, mais volumes très faibles !
C’est difficile de mettre la main dessus…


Parrain :  Saxobank Epargnoo LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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#4 01/06/2014 04h50

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Depuis plusieurs semaines, il était très facile d’en acquérir en bonne quantité. Un gros ordre à la vente était placé dans le carnet d’ordre.
C’est ce qui a plombé le cours.
Il a disparu la semaine dernière, permettant au cours de remonter légèrement.

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#5 02/06/2014 10h25

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ESTJ

Quel avantage concurentiel ont ils ?
De nombreuses boites fournissent ce type de mobilier "lean tech"

Une fois vendu, 4 tubes et 2 rails est ce que le marché est captif ?
Vous pouvez mettre dans vos ateliers d’autres mobiliers d’autres marques

A affiner avec les derniers résultats mais pour moi, le business model n’est pas engageant.


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#6 28/07/2016 18h49

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Hello,
L’entreprise a fait face à des difficultés de transition (proposer des produits en composite (plus léger) au lieu de produits en acier).  L’entreprise avait initialement fait le choix de proposer uniquement les produits composite à ses clients. Or, plusieurs clients ont préféré rester sur les produits à base d’acier.
Trilogiq a pris la décision de reproposer en complément des produits à base d’acier.

La marge brute a néanmoins progressé. L’explication se trouve dans la montée en puissance des produits composites et de vente des prestations de service.

Les charges d’exploitation ont diminué plus ou moins dans le même ordre de grandeur que le CA.

Quelques spécificités à la lecture des comptes et autres documents :
-    Allongement de la durée d’amortissement des presses (pour le composite) : elle passe de 5 à 10 ans.  Cela permet de diminuer les dotations aux amortissements de 468 KEUR. Sans cette modification de durée, l’EBIT aurait été de 0,85 MEUR au lieu de 1, 3 MEUR.
-    Dans les conventions réglementées (rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées) on apprend que le dirigeant est propriétaire du brevet « pièce de liaison composite » dont une licence non exclusive est accordée à Trilogiq jusqu’au 31 mars 2019.  La redevance s’élève à 4% du montant des ventes de produits Graphit de la société.

La société a une trésorerie nette de 20,5 MEUR (contre 23,6 MEUR l’année précédente).

La VE s’établit à 20,7 MEUR (avec un prix de l’action à 11,05 euros). Plusieurs hypothèses peuvent être émises :
-    EBIT 2016 corrigé (0,85 MEUR pour neutraliser la modification de la durée d’amortissement)/VE= 4,1%
-    EBIT 2016 non corrigée (1,3 MEUR)/VE= 6,3%
-    Pour rappel en 2015, l’entreprise avait réalisé un EBIT de 4,1 MEUR.  Si on prend l’hypothèse d’un redressement progressif de l’activité (montée en puissance de l’offre composte et vente en complément des produits acier), je retiens (arbitrairement) un EBIT de 2 MEUR, le rendement locatif de 9,6%. Retrouver un EBIT de 4,1 MEUR peut prendre à mon avis un peu de temps (reconquérir les clients sur le segment produits acier).

Cheers

Jeremy

Pas d’actions Trilogiq.

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2    #7 02/08/2016 11h22

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Bonjour à Tous ;

En complément de ce que viens de présenter Jeyfox, j’apporte ma pierre à l’édifice.
L’entreprise clôture son exercice au 31/03/N par simplification je parlerai d’un exercice à fin N-1 lorsque je ferais référence aux comptes de clôture.

Comme vous le savez Trilogiq propose des solutions LEAN à ses clients afin que ces derniers améliorent leur productivité. Les produits sont en fait assez simple il s’agit de tube et de galet qu’il convient d’assembler pour créer des racks et autres éléments d’ergonomie ;

Depuis quelques années Trilogiq a orienté sa stratégie sur le composite en réalisant des investissements lourds (Usine, embauche de personnel etc…) pour remplacer sa gamme historique de produit en acier ;
Trilogiq s’est également orienté vers le service afin de vendre au client des prestations intellectuelle (mise en place de la stratégie LEAN, conception personnalisée etc…) avec pour objectif d’augmenter sa marge brute.
Pour rappel en 2011 celle-ci était de 58% et s’est progressivement améliorée pour atteindre 64,6% cette année.

L’entreprise n’a pas recours à l’emprunt et a donc complètement autofinancé cette stratégie. La trésorerie à fin 2011 était de 20,6M€ à fin 2015 au même niveau. Entre temps la boite à tout de même financer plus de 25M€ d’investissement soit prêt de plus de 60% de sa capitalisation actuelle ;
La phase d’investissement s’est terminée cette année (information donnée par le Management en AG l’année dernière), et je considère qu’il restera environ 3M€ de capex de maintenance à investir à partir de l’année suivante (en gros les amortissements). C’est cohérent avec ce que l’entreprise investissait avant 2012 majoré d’un peu pour tenir compte des nouvelles installations ;

Focus sur l’activité :
Cette année l’activité marque un fort recul, l’entreprise nous indique que cela est dû au fait que les clients équipés de la gamme Acier n’ont pas pu trouver chez Trilogiq les composants car Trilogiq était dans l’incapacité de fournir ces produits à cause de la faillite d’un fournisseur en Septembre 2015.
De nouvelles sources d’approvisionnement ont été mise en œuvre en Avril 2016 et Trilogiq re-propose ses produits ;
Nous pouvons donc imaginer que la contraction de l’activité n’est que passagère, mais cette explication me laisse perplexe.

En effet, dans les annexes sur les comptes intermédiaires (publiés en Janvier 2016 soit 4 mois après la dite faillite, il n’est aucunement fait mention de ce point important dans le paragraphe « Evènements significatifs postérieurs à la fin de la période intermédiaire », il est par contre indiqué dans la présentation des comptes que le recul des commandes est dû « aux difficultés rencontrées par Trilogiq pour faire basculer d’importants clients historiques vers la nouvelle plateforme composite ».
Si je peux me rendre à l’assemblée générale c’est un point que j’aimerai éclaircir.
Je laisse le bénéfice du doute à M. Courtin (PDG de la société) et considère que ce sont des événements passagers, mais cela me lance un première alerte.

Autre point important, nous apprenons dans le rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions règlementées que M. Courtin touche des royalties de Trilogiq pour l’utilisation d’un brevet sur la vente des produits composite. Pour un montant cumulé sur les 3 derniers exercices de 685k€. Je suis ravi d’apprendre que M. Courtin passe ses Dimanche dans son garage à développer des brevets, d’autant que c’est le cas depuis au moins 2012 sur d’autres brevets…mais bon c’est limite…. Nous pouvons considérer que c’est une part de sa rémunération, mais je trouve cela pas très fair avec le reste de l’actionnariat, car cela prive de fait l’entreprise d’un crédit d’impôt recherche qui pourrait être activé si cette recherche était faite en interne ;

Je souhaite également avoir des éclaircissements sur cela lors de l’AG.

Coté Valorisation :
L’entreprise n’est pas endettée, elle possède une trésorerie largement positive (20M€). Au cours actuel, l’entreprise à une capitalisation boursière de 40M€ environ. Sur les 20 Millions d’euros je considère que 15 pourrait être rendu aux actionnaires sans compromettre la santé financière du groupe. Nous avons donc aujourd’hui l’entreprise pour 25M€.

Cette année l’entreprise a dégagé 4,4M€ de ses activité et utilisé 6,8M€ pour ses investissements.
Je considère que seul 3M€ sont des investissements de maintenance. Il vient donc un solde positif de 1,4M€ soit un rendement locatif d’environ 6%. (Dans les faits le rendement locatif est plus faible car la trésorerie est dormante et ne produit donc pas de rendement, hors retraitement de la trésorerie nous obtenons 3,5%). C’est assez faible mais cette année a été particulièrement difficile.
Je considère que l’effort sur la marge brute est pérenne et que le niveau me parait tenable dans le futur. Pour une raison importante, l’entreprise n’a pas sacrifié ses marges au profit de son CA cette année, elle aurait pu abaisser son prix de vente afin de conclure plus de contrat, mais visiblement elle a préférée maintenir le niveau de marge ;

L’écueil sur le CA cette année doit pouvoir être résolu, mais à ce stade je n’en tiendrais pas compte. D’autre part cette baisse d’activité permet de réduire les effectifs et donc la charge de personnel (même si ce n’est pas visible cette année car il faut bien payer quelques indemnités) Je pense que les charges de personnel apparaissent plus grosses que ce qu’elles seraient en régime nominal (En 2016 il reste 336 personnes dans l’entreprise contre 505 en 2015 et 406 en 2011) soit un niveau de rémunération moyen sur les précédentes années :
2015 : 53k€
2014 : 39k€
2013 : 36k€
2012 : 37k€
2011 : 34k€

Si on prend une rémunération moyenne de 40k€ et un effectif constant sur 2016 par rapport à 2015 nous serions à environ 14M€.
Toute chose égale par ailleurs, cela dégage plus de 3,5m€. (17,7M€-14M€)
Il vient donc à CA égal un solde de trésorerie retraité de 5M€ (1,4+3,5) soit un rendement locatif de 20% en retraitant la trésorerie et 12,5% sans retraité la trésorerie.
Vous conviendrez que cela est intéressant, et que toute hausse du CA à marge constante rendrait l’action encore plus attractive. Je considère que nous ne payons pas cher sous ses hypothèses l’entreprise.

Coté actionnariat :
Mise à jour suivant post de Stanny je m’étais basé sur Boursorama…
Le PDG M. Courtin possède 77% de la société
Amiral Gestion possèdent 7,6%
Axxion 4,14%
Il reste donc 11,26% de flottant soit 420 900 titres négociables
Il n’y a pas de plan de stock-options ;
Je suis actionnaire de cette entreprise pour 1000 titres. L’action est très peu liquide et cote au fixing de 15H30.

Dernière modification par Pryx (02/08/2016 12h23)

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#8 02/08/2016 11h49

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L’actionnariat d’après Morningstar



@+
Bons trades
Stan


stock picker de small et micro caps - France -

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1    #9 03/08/2016 10h34

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Hello Pryx et Stanny,
Personnellement, la détention du brevet par l’actionnaire majoritaire qui est refacturée à l’entreprise est un red flag important pour moi. Les intérêts du management ne sont pas alignés avec l’actionnaire minoritaire.
Pour la trésorerie nette de 20 MEUR, je suis un peu plus conservateur (peut-être à tort !) et je ne pense qu’elle soit rendue à ses actionnaires. Elle favorise la VE de l’entreprise mais historiquement, aucun cash n’a été rendu aux actionnaires (dividendes ou rachat d’actions).
Cheers
Jeremy
Pas d’actions Trilogiq.

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#10 09/09/2016 12h38

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Bonjour à tous,

Y-a-t-il parmi vous des actionnaires qui comptent se rendre à l’AG. ?
Pour infos les documents sont disponibles ici :

Publications

En complément des points évoqués plus haut nous avons le rapport de gestion du président sur le groupe (jusqu’à lors nous n’avions que le rapport de gestion sur les comptes sociaux).

Nous apprenons :
Que le carnet de commande du T1 (Avril à Juin) est de 9436k€ contre 17749k€ au T1 N-1.
Cette baisse est le corollaire de la baisse du CA constatée sur l’exercice et dont nous avons déjà discuté, mais c’est également le signe que la baisse du CA n’est peut être pas finie.
Malgré le retour à l’acier sur Avril 2016 suite à la négociation avec de nouveau fournisseur.

A ce sujet d’ailleurs quelque chose me gène sur la raison évoquée concernant l’arrêt de la gamme Acier (Dûe à la faillite d’un fournisseur). Comme évoqué plus haut :

Pryx a écrit :

En effet, dans les annexes sur les comptes intermédiaires (publiés en Janvier 2016 soit 4 mois après la dite faillite, il n’est aucunement fait mention de ce point important dans le paragraphe « Evènements significatifs postérieurs à la fin de la période intermédiaire », il est par contre indiqué dans la présentation des comptes que le recul des commandes est dû « aux difficultés rencontrées par Trilogiq pour faire basculer d’importants clients historiques vers la nouvelle plateforme composite ».

Suis-je le seul à trouver cela bizarre ?

Si un membre se rend à l’AG qu’il me le dise car je ne pourrait pas m’y rendre et j’aimerai en discuter avec lui.

Merci à tous

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1    #11 17/10/2016 15h01

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Bonjour à tous;

La société souffre en bourse actuellement pour les raisons évoquées plus haut.

Généralement peu liquide les variations sont assez violentes.

Cependant aujourd’hui le carnet d’ordre autour de 9 est assez conséquent;

La société est à vendre pour 33M€.

Elle n’a pas de dettes financières; et possèdent 20M€ de trésorerie.

Donc pour 13M€ vous obtenez :

22M€ d’euros d’usines en net et 32 M€ en brut. Parmi les 32M€ environ 15M€ sont assez récent puisque l’investissement a eu lieu au cours des 3 dernières années. (on retiendra 15M€)

7M€ de stocks qui tourne relativement bien (on abattra 20% par prudence)

9M€ de créances client qui paient plutôt bien (50jours) ( que je ne déprécie pas)

4M€ de créances notamment envers l’état (TVA par exemple) ( que je ne compte pas)

soit 15 + 5.6 (7*0.8) + 9 = 29,6 M€

Coté passif on doit : 7M€

29.6 - 7 = 22.6m€.

L’entreprise ne perd pas d’argent, le carnet de commande est un peu triste mais c’est grâce à cela que nous avons un discount.

Bonne affaire ?

Time will tell.

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#12 18/10/2016 18h34

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Pryx a écrit :

L’entreprise ne perd pas d’argent, le carnet de commande est un peu triste mais c’est grâce à cela que nous avons un discount.

+ les royalties de Courtin… Le flottant est très faible et Amiral Gestion semble avoir perdu sa patience, ce qui est également négatif car c’étaient les seuls à tenir tête au management.

Certes la valorisation est très attractive aujourd’hui mais finalement vu la situation on a pas un mispricing énorme.

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#13 18/10/2016 20h30

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Bonjour Wift,

Qu’est-ce qui vous fait dire qu’Amiral Gestion a perdu sa patience sur ce dossier?

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#14 19/10/2016 09h41

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Wift a écrit :

Pryx a écrit :

L’entreprise ne perd pas d’argent, le carnet de commande est un peu triste mais c’est grâce à cela que nous avons un discount.

+ les royalties de Courtin… Le flottant est très faible et Amiral Gestion semble avoir perdu sa patience, ce qui est également négatif car c’étaient les seuls à tenir tête au management.

Certes la valorisation est très attractive aujourd’hui mais finalement vu la situation on a pas un mispricing énorme.

Concernant les royalties de Courtin je suis d’accord avec vous, ce n’est pas un point avec lequel je suis à l’aise. Mais ces depenses sont intégrées dans le compte de résultats et d’une certaine manière c’est une rémunération, si il n’y avait pas ces royalties sans doute qu’il augmenterait son salaire avec les charges sociales associées, donc c’est peut être une optimisation globale wink

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#15 19/10/2016 12h45

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Value a écrit :

Bonjour Wift,

Qu’est-ce qui vous fait dire qu’Amiral Gestion a perdu sa patience sur ce dossier?

Il me semble que leur part de capital a baissé (voir post de Pryx 2016 vs post de Graham 2014).

http://www.trilogiq.com/wp-content/uplo … estion.pdf : aucune politique de retour à l’actionnaire n’a été mise en place depuis. C’est quand même fou qu’aucun rachat d’actions n’ait eu lieu vu la valo actuelle. Pour moi ça montre bien que le management n’en a rien à faire de l’actionnaire et ça finit souvent mal ces histoires.

Puis les fondamentaux se dégradent d’années en années, on est loin maintenant des 13% de marge nette qui avait poussé Amiral Gestion à en acheter (cf déclaration publique 2010). Rien ne laisse présager d’une surprise, la compétition est très forte dans cette niche maintenant.

Pryx a écrit :

Concernant les royalties de Courtin je suis d’accord avec vous, ce n’est pas un point avec lequel je suis à l’aise. Mais ces depenses sont intégrées dans le compte de résultats et d’une certaine manière c’est une rémunération, si il n’y avait pas ces royalties sans doute qu’il augmenterait son salaire avec les charges sociales associées, donc c’est peut être une optimisation globale wink

Je suis entièrement d’accord. Mais ne pouvait-il pas plutôt se verser un dividende et respecter l’actionnaire au passage ?

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#16 19/10/2016 16h49

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Certes, mais le dividende est fiscalisé TMI + CSG.

Les royalties le sont en BNC et M. Courtin y trouve certainement un intérêt car il doit pouvoir réduire l’assiette imposable en y intégrant des "charges".

L’option dividende si elle respecte les minoritaires, générerait une sortie de cash plus importante pour l’entreprise, et limiterai le free cash flow disponible pour les investissements.

Je pense que même si la méthode est discutable, elle fait sens.

Après, comme dit plus haut je ne suis pas spécialement à l’aise avec cela car je trouve que c’est abuser des minoritaires.

Il me tarde de voir les comptes du S1. Je pense que si le carnet de commande stage ou s’améliore, que le CA est constant il va y avoir un joli cash flow disponible.

Après, avec des SI…

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1    #17 12/01/2017 12h08

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Pryx a écrit :

Wift a écrit :

Pryx a écrit :

L’entreprise ne perd pas d’argent, le carnet de commande est un peu triste mais c’est grâce à cela que nous avons un discount.

+ les royalties de Courtin… Le flottant est très faible et Amiral Gestion semble avoir perdu sa patience, ce qui est également négatif car c’étaient les seuls à tenir tête au management.

Certes la valorisation est très attractive aujourd’hui mais finalement vu la situation on a pas un mispricing énorme.

Concernant les royalties de Courtin je suis d’accord avec vous, ce n’est pas un point avec lequel je suis à l’aise. Mais ces depenses sont intégrées dans le compte de résultats et d’une certaine manière c’est une rémunération, si il n’y avait pas ces royalties sans doute qu’il augmenterait son salaire avec les charges sociales associées, donc c’est peut être une optimisation globale wink

Discussion intéressante mai… pas d’accord (du tout)! Le problème n’est pas que un problème d’argent.

C’est justement parce que Courtin avait un intérêt objectif à augmenter les ventes de tubes en composite et que, tiens en même temps il se trouve qu’il est PDG, que la boîte s’est tirée une balle dans le pied et a eu une stratégie produits complètement folle (c’est le mot) vis-à-vis de ses clients ; et a posteriori pas folle mais intéressée pour le PDG. Entre le brevet qui devrait apartenir à l’entreprise et surtout le fait qu’il a sans aucun doute été le driver du PDG dans sa stratégie (sans contacter les clients, en mettant de côté les tubes en acier, tout ce qui a fait baisser le CA de façon drastique par la suite et mécontenté les clients… mais augmenté les royalties… eh ben voyons…).

Ce n’est pas qu’une question de rémunérations, c’est bien d’abord une question de conflits d’intérêts entre : l’actionnaire et le PDG ainsi qu’entre la stratégie de la boîte et la façon dont est rémunéré le PDG.

Et je suis tout à fait d’accord avec Jeremy : c’est typiquement le genre de boîte où je veux voir sortir le cash pour moi aussi de temps en temps (dividendes, rachat d’actions). Sinon la trésorerie ne sert à rien vu que j’ai zéro confiance dans le management. La fisca reste faible et est un faux problème. Le fait de ne rien toucher en est un. En attendant, le cash qui sort ben il va uniquement dans la poche de Courtin… vous parlez d’un red flag !

Pas actionnaire. Je pourrais le devenir uniquement si changement de PDG (probabilité proche de zéro) ou action d’Amiral Gestion.

P.S.: je ne comprends pas qu’Amiral Gestion n’attaque pas en justice. Sur le plan du droit des brevets, il leur serait très facile de démontrer que l’idée n’a pu être trouvé par "un homme de l’art" qui n’aurait pas eu accès aussi aux informations de Trilogiq. Bon en même temps si ça se comprend, ça ferait encore plus baisser le cours. Résultats : les seuls qui ont les moyens et l’énergie de lancer une action en justice n’ont pas non plus un intérêt massif à le faire…


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#18 12/01/2017 13h38

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Bonjour PoliticalAnimal, Bonjour à tous;

Ce que vous dites est intéressant, et serez très pertinent si Monsieur Courtin n’était pas le PDG de la boite.

Cependant, il est également l’actionnaire majoritaire avec 76% des parts.

Je ne vois en conséquence pas l’intérêt pour lui de détériorer le business de son entreprise, et de fâcher ses clients et donc de compromettre la pérennité de l’entreprise pour ’juste’ gratter 400k€ de royalities.

Franchement, avant le virage vers le composite (et si je vous suis un choix motivé pour des raisons personnelles plus qu’industrielle) la boite cotait autour de 20€ soit une capi d’environ 75M€. Aujourd’hui (2-3ans après) la capitalisation est 35M€.

L’actif de Courtin à ’fondu’ de (75-35)*0.75=30 Millions d’euros.

Tout ca pour gagner quelques milliers d’euros en royalties.

Ce n’est pas rationnel vous en conviendrez;

Mais sur le fond, je suis d’accord avec vous, je n’aime pas cette façon de faire, mais je maintiens ma position je considère ces royalties comme un dividende pour le majoritaire.

Je considère en quelques sorte que ses actions sont des préférentielles à dividende et les miennes des classiques sans dividende.

Que voulez-vous que Amiral fasse ? C’est une convention règlementée portée à la connaissance des actionnaires qui sont libre de voter contre.

Ce n’est pas illégal, si pour certains c’est un RED flag je le comprends, et les gens votent avec le carnet d’ordre.

Ce que je vois c’est que actuellement c’est une entreprise rentable, avec un carnet de commande faible mais qui sur l’exercice passée a menée des actions pour diminuer les coûts fixes avec des licenciements massifs, sans que cela n’engendre de déficit sur l’année.

Je pense que des coûts ponctuels (frais de licenciements) sont intégrés sur N-1 et ne se retrouveront pas sur N. Je me base sur le coût moyen par salarié qui à fortement augmentée sur le dernier exercice.

Je pense que la structure de coût est maintenant adaptée au niveau actuel de CA
Je pense que si le CA se maintient ou que la baisse reste contenue, la bottom line devrait être sympathique.
Je constate une belle amélioration de la marge sur les dernières années et si le composite trouve son marché à marge constante la bottom line pourrait exploser.

La phase d’investissement est terminée (selon la communication) le cash va pouvoir à nouveau augmenter et pourra peut être un jour être distribué.

Je trouve la valorisation très attractive à ce jour.

Pour info j’ai contacté le DAF pour la publication du S1 :
Ci dessous sa réponse :

DAF de TRILOGIQ a écrit :

Bonjour Monsieur,

Tout d’abord, permettez-moi de vous remercier pour vos vœux et de vous présenter les miens en retour pour cette nouvelle année.

Pour répondre à votre question, mon objectif est de publier les comptes semestriels de TRILOGIQ avant le 20 janvier prochain.
Cordialement,

Olivier Langrand - Directeur Administratif et Financier Groupe

Ce sera l’occasion pour moi de faire un point sur cet investissement.

Je suis propriétaire de 1080 Actions avec un PRU de 13.2€.

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4    #19 16/01/2017 10h27

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Sachez bien que dans les grandes lignes, nous sommes d’accord et c’est une discussion très intéressante permettant d’affiner les arguments. Je persiste sur le red flag et j’ajoute un détail qui change tout : capital versus trésorerie.

Il y a tout de même une énorme différence entre du vrai cash sonnant et trébuchant et un capital fictif ! Et on parle de centaines de k€ avoisinant le million si la tendance de royalties persiste en 2016, on verra avec le rapport de l’année 2016, pas de milliers d’euros comme vous l’avez indiqué Trilogiq : Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées | Zone bourse

Savez-vous pourquoi le milliardaire T. Boone Pickens a dû vendre en vitesse des millions d’actions CLNE ? (et là on parle d’une autre échelle, même en échelle logarithmique, il n’apparaît pas sur le même graphe que Courtin wink). Parce qu’il devait des millions d’euros d’un prêt et que tout milliardaire qu’il était, tous ces autres placements étaient moins liquides ou vendre d’autres placements lui faisait perdre le contrôle de certaines entités. Alors si T. Boone Pickens a besoin de trésorerie, de vrai cash… on peut tout à fait faire le parallèle avec M. Courtin.

Et je pourrais multiplier les exemples. La richesse d’un entrepreneur avec une nanocap en décroissance, ultra illiquide et sans rendement n’est que virtuelle : très peu de façon de sortir du cash annuellement de façon massive (i.e. des centaines de k€). Et c’est bien dommage vu tous les efforts du gars. En carnet d’ordres, c’est juste impossible. En OTC, banque d’affaires, etc. pensez-vous vraiment que le bouzin intéresserait grand monde dans l’état actuel d’une recovery non démontrée ? Ah oui ça peut toujours intéresser quelqu’un à partir d’un… certain prix mais avec une telle décote et/ou un abandon de la majorité des parts, qu’un entrepreneur/chef comme Courtin ne pourrait accepter. Eh oui, il y aurait forcément un prix à payer. Je mets donc partiellement en doute la validité de ces millions virtuels versus des centaines de k€ réels qui tombent chaque année (et qui sont non-exclusifs ! ll pourrait le proposer la licence à une autre boîte…).

Et il y a un autre angle. Nous sommes rarement rationnels et encore plus lorsqu’un de nos "bébés" est en jeu. Là encore les exemples abondent de comportements parfois même contre-productifs (contre-productif d’un point de vue argent, mais par exemple pas d’un point de vue estime de soi, etc.). L’hubris d’être vu, en plus d’un entrepreneur, comme un inventeur qui a réussi et révolutionné un domaine, peut aussi entrer en jeu. Et je répète : pourquoi licence non-exclusive de toute façon ? comment, légalement, ce brevet a pu être déposé alors qu’il a évidemment bénéficié de sa connaissance de la boîte et donc qu’il devrait appartenir aux actionnaires ? etc. etc.

Bref il y a mille façon de voir ce que peut déclencher ce conflit d’intérêts tout simplement parce qu’il y a bien… conflit d’intérêts (on peut diverger sur les conséquences de ce conflit il existe de façon indéniable). Cela étant, ça reste une nanocap décoté rentable i.e. le genre de boîte que j’aime bien et qui en général permet de faire mieux que le marché car bénéficier des primes d’illiquidité notamment (copyright Nikki).


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1    #20 16/01/2017 12h20

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Bonjour PoliticalAnimal,

Sachez également que je suis d’accord avec vous et que je partage votre point vue et votre "façon d’appréhender" cette discussion.

Concernant les royalties tout d’abord, c’est vrai j’ai un peu forcé le trait en disant "quelques milliers", on flirte le million, sur plusieurs années. Nous sommes d’accord.

Vous avez également raison qu’il existe une différence entre cash sonnant et trébuchant et capital -fictif- disont plutôt capital en valeur de marché. Je trouve que ’fictif’ c’est un peu gros wink.

Il est vrai que le capital de M. Courtin n’est pas liquide, cependant, il y a quand même quelque chose d’irrationnel à saborder le business de son entreprise et de perdre son capital ’fictif’ au profit d’une rentrée cash. Cela revient à mettre un gros gros discount d’illiquidité.

Je pense que M. Courtin est rationnel, et que son objectif n’est pas de couler sa boite, mais qu’il est ’humain’ et qu’il veut gagner des sous, mais ne voulant pas distribuer de dividende il se paie différemment.

La vérité est sans doute entre nos deux thèses smile.

Dans le fond, ce qui me gène c’est effectivement l’attribution du brevet à M. Courtin, alors que c’est certainement l’équipe de l’entreprise qui à mis au point ces nouveaux produits.
En gros les actionnaires (yc les minoritaires) payent la recherche et M. Courtin en touche les fruits. C’est plutôt cet aspect que je trouve ’malhonnête’ intellectuellement parlant.

L’autre point qui me gène c’est cette histoire de fournisseur d’acier qui fait défaut entre Septembre et Décembre 2015, dont l’entreprise ne parle pas dans son rapport Semestriel publié fin janvier 2016 sur les compte arrêtes au 30/09/2015.

Je pense que vu l’impact sur N+1 il aurait pu garnir la rubrique ’Eléments survenus entre le clôture et la publication’…

Les résultats du S1 devraient sortir bientôt, je ne doute pas qu’il y est encore quelques raté au niveau du CA ou des commandes, peut-être également quelques éléments positifs, à voir.

Comme vous le dite, ca reste du décoté rentable, j’espère ne pas me tromper et ne pas avoir dans mon portefeuille du surcoté non rentable wink.

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#21 16/01/2017 17h24

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Pour info :

Les résultats sont publiés.
A première vue, un peu déçu. Le résultat passe négatif.

Je prends connaissance des docs et j’écrirai un bout dessus.

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#22 16/01/2017 22h23

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Hello Pryx,
voici quelques éléments suite à la lecture des résultats semestriels:
- la marge brute progresse à 65%: effet favorable du composite confirmé.
- importante réduction des effectifs (-41%), arrêt des activités en Australie.
- carnet de commandes du 3ème trimestre en baisse de 36%.

L’EBIT est négatif avec la fin du programme d’investissements pour le composite (les D&A devraient par la suite diminuer avec la fin du plan d’investissement).
Un produit exceptionnel de 0,4 MEUR suite à une régularisation de taxes d’importations  au Brésil.

Intéressant de voir que la zone Amérique voit son EBIT progresser (0,7 MEUR v 0,2 en S1 2015): sans doute lié à la bonne performance au Mexique.

Lancement en novembre 2016 de trois gammes de produits (2 graphit et 1 acier).

Cheers

Jeremy

Pas d’actions Trilogiq.

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2    #23 18/01/2017 15h28

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Il n’y a pas eu de réaction du cours à ces très mauvais résultats. On est sur les plus hauts des 3 derniers mois (tout est relatif, la performance sur plus long terme est différente…).
A force d’entendre de mauvaises nouvelles, on s’y habitue et on n’y prête plus trop attention.

En tant qu’actionnaire depuis 2008, j’ai une confiance toute relative en M. Courtin (conflit d’intérêts actionnaire/ détenteur de brevets, stratégie inadéquate de la société dans le passé avec des résultats et un carnet d’ordres en forte baisse, perspectives pas terribles avec les effectifs qui vont être fortement réduits, parole non tenue comme lorsqu’il avait été signalé vers 2009 qu’un dividende serait versé tous les 3 ans, cash qui n’est pas retourné aux actionnaires + certaines rumeurs non vérifiées que je ne vais pas colporter ici…). Et puis le marché Alternext est quand même bien moins réglementé qu’Euronext.

Au vu des informations dont on dispose actuellement, et en tenant compte d’une décote Alternext + dirigeant largement majoritaire, la valorisation ne me paraît pas particulièrement cheap.

Cependant, je reste actionnaire (2% du portefeuille) car ce serait décoté en cas de retournement. Mais on l’attend depuis longtemps ce retournement.

A suivre.

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#24 20/04/2017 13h11

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Pour le suivi, un nouveau DG a été nommé (c’était l’ancien directeur commercial et marketing de Trilogiq). Le fondateur reste président.
Cheers
Jeremy
Pas d’actions Trilogiq

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#25 21/07/2017 15h09

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Hello,
Les résultats au 31 mars 2017 ont été publiés.
Le CA recule de 38% pour s’établir à 34,9 MEUR. Le CA du S2 est en recul de 7%.
La marge brute est à 62,5% contre 64,6% en 2016. C’est au-dessus de 60% car baisse des coûts de production liée aux investissements, hausse des ventes des joints en composite et hausse des ventes de solutions modulaires.

L’EBE est très légèrement positif à 13 KEUR grâce à une baisse de 31% des autres achats et charges externes, une baisse de 6% des impôts locaux et un recule de 34% des charges de personnel (ils sont passés de 505 à 293 salariés en un an.
EBIT à 3,07 MEUR du fait de l’impact des D&A.
La position de trésorerie nette est à 15,9 MEUR versus 20,5 MEUR en 2016.

En Europe, 4 pays sur 14 ont vu une croissance de CA.
En Amérique, le Mexique progresse, aux Usa le CA recule mais la rentabilité s’améliore avec la réduction des coûts.
Construction d’un nouveau bâtiment au Royaume-Uni (3,1 MEUR investi lors de l’exercice écoulé)

Carnet de commandes : au 1er trimestre de l’exercice 2017/2018, il recul de 3%.

Ils commencent à retravailler progressivement avec certaines clients perdu auparavant.
Les équipes sont quasi réorganisées.

Cheers

Jeremy

Pas d’actions Trilogiq.

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