Amazon : analyse d'une action et de son modèle économique
Cette discussion porte sur l'action Amazon et son modèle économique, analysée sous différents angles par les membres. Les participants débattent de la valorisation boursière élevée du titre, de sa rentabilité, et de la solidité de son activité à long terme. Des arguments pour et contre l'investissement dans l'action sont présentés, soulignant la complexité de l'évaluation d'une entreprise aussi diversifiée et en constante évolution.
Un point central du débat concerne la stratégie de croissance d'Amazon, qui repose sur des investissements massifs dans différents secteurs. Les participants examinent le rôle crucial d'Amazon Web Services (AWS), une activité hautement rentable et en forte croissance, qui compense les pertes dans d'autres secteurs. La discussion explore les avantages concurrentiels d'Amazon, notamment en matière de logistique, de service client et de gestion des données, tout en soulignant les critiques concernant les pratiques fiscales et le potentiel risque de monopole.
La place de marché d'Amazon est également un sujet majeur de discussion. Les membres soulignent à la fois son potentiel de génération de revenus grâce aux commissions sur les ventes de tiers et la complexité qu'elle engendre, notamment en matière de contrôle de la qualité des produits et de concurrence exacerbée entre vendeurs. La discussion aborde le phénomène de dynamic pricing, une pratique d'optimisation des prix en temps réel, et son impact sur les consommateurs et les concurrents.
Enfin, la discussion évoque les diversifications d'Amazon dans des secteurs tels que la distribution alimentaire (Amazon Go, rachat de Whole Foods), le streaming vidéo et la publicité en ligne. L'impact de ces initiatives sur la rentabilité, la stratégie de croissance et la valorisation boursière est débattu, ainsi que les risques potentiels liés à cette diversification intensive.
Les participants mettent également en avant l'importance de la culture d'entreprise et de la vision à long terme de Jeff Bezos dans le succès d'Amazon, tout en soulignant l'absence de dividendes et les conditions de travail controversées dans certains entrepôts.
Bonjour,
Juste une astuce pour s’adapter au yield management d’amazon: il suffit d’utiliser un amazon tracker avec son navigateur et là magique pour un grande nombre d’articles vous verrez si vous êtes un pigeon ou un bon acheteur Amazon
Voici celui que j’utilise
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bibike a écrit :
Classique et propre au service de livraison, pas au distributeur. Cela m’est aussi arrivé sur des commandes Amazon…
Bezos ne m’a jamais livré personnellement… Toujours un prestataire, La Poste ou autre messagerie.
Cette situation est en train d’evoluer, même en France:
http://toulouse.latribune.fr/entreprise … 55634.html
Pour rappel Amazon demande à Chronopost de livrer le dimanche (sur des zones tests) et cherche donc à se libérer des prestataires (d’où les tests aussi en drones).
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Kabal a écrit :
Amazon a un service client au top. C’est juste de la mauvaise foi caractérisée que de dire le contraire. Les problèmes sont réglés facilement sans prise de tête et les retours sont encadrés. De plus, ils sont réguliers dans leur bonne performance.
Je commande régulièrement sur internet et franchement, le service client de la FNAC ou de CD Discount sont vraiment pas à la hauteur en comparaison et je parle même pas des spams de CD Discount pour lesquels il faut une ténacité hors pair pour s’en désabonner.
On peut déplorer qu’Amazon ponctionne allègrement sur la market place les entrepreneurs et que les prix ne soient pas les moins cher. Mais franchement, pour le client, c’est top.
Au final, le client est perdant. Le cas de Baen (un éditeur de livres SF) est édifiant. Ils vendaient en direct depuis des années, à la fois en papier et en e-book, ces derniers étant dès la sortie au prix des brochés et non des reliés, pour tenir compte du coût marginal nul d’une vente e-book. Quand, sous la pression des lecteurs et pour améliorer leur ventes ils sont passés sur Amazon, le prix des e-books est passé au prix des reliés et comme Amazon interdit par contrat de vendre en direct moins cher que leur bulk price+15%, ils ont du augmenter leur prix sur leur propre site. Résultat, 30% de hausse sur les e-books à la sortie du bouquin. Le pire, est qu’ensuite Amazon peut vendre en dessous du prix de revient.
Mais le plus gros problème de mon point de vue est la contrefaçon. Sur certains articles notamment électroniques, il y a 10 contrefaçons pour un article original et Amazon fait tout pour entretenir la confusion.
Je pense aussi qu’Amazon est un colosse aux pieds d’argile. Ils utilisent leur force de frappe pour se créer une part de marchés sur de nouveaux domaines quite à vendre à perte en utilisant la marge des secteurs matures, mais c’est une course en avant pour ne pas tomber, parce qu’on voit bien que les dit secteurs matures sont de moins en moins rentables. Sur la petite électronique, Amazon était il y a 4-5 ans nettement moins cher que les autres, ou au minimum au même prix. Aujourd’hui je trouve souvent (même par rapport à Amazon.de qui est mieux placé) les mêmes article 15% moins cher ailleurs.
pour ma part, je ne commande plus sur Amazon que ce que je ne trouve pas ailleurs moins cher, et cette année, j’ai du faire 5-6 commandes au plus, dont des bouquins en Anglais qui étaient disponibles ailleurs, mais avec un délai de livraison supérieur.
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Hall of Fame Gaspode a écrit :
pour ma part, je ne commande plus sur Amazon que ce que je ne trouve pas ailleurs moins cher
Sur certaines références, oui.
En passant, vous venez de donner le critère différenciant : le prix, le prix, le prix, le prix et encore le prix.
Mais bon c’est sûr que c’est moins glamour comme explication et ça fait pas vendre des livres de management ou de stratégies d’entreprises…
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1 #130 26/10/2017 11h45 Hall of Fame Pour illustrer le yield management d’Amazon avec le tracker évoqué par Junior et Corsaire00, voici un casque audio que j’ai acheté le 23/11/2016 sur Amazon, au prix le plus bas (58.90€).
A l’époque, j’avais cru à un bug car j’ai vu le prix changer du jour au lendemain (j’avais déjà acheté le casque 100€ un an avant), et j’avais sauté sur l’occasion pour l’offrir (c’était prévu, coup de bol). Aujourd’hui il est 170€, quelle blague.
Je ne sais pas comment fonctionne l’algorithme qui calcule ces prix, c’est d’une volatilité digne d’un krach boursier. ^^
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Très bons résultats Q3 annoncés après la clôture, le titre est attendu à +7.5%.
Les marges générées sur AWS compensent les pertes des autres secteurs. Wholefood représente 4% de hausse du CA sur le trimestre.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #132 29/10/2017 00h26J’ai du mal m’exprimer Bibike, pardonnez moi ! ou vous avez voulu mal lire :p
J’ai bien conscience qu’Amazon n’est ni fabricant, ni livreur… (quand même)…
Mais en tant que vendeurs, c’est a eux et eux seul de gérer les problèmes produits et livraisons. Ainsi, les problème de produits défectueux seront à traiter entre le client et Amazon d’une part, et entre Amazon et leur fournisseur d’autre part. Ce qui est le cadre légal hein, rien de foufou.
Justement, leur service client, a mon sens, est efficace.
Un article qui à un problème : défaut ou défoncé dans la boite aux lettre: Amazon en renvoi un autre et souvent ne demande même pas l’article défectueux (ils doivent surement avec une notion de prix mini ou de % de demande de retour mais pour ~70€ je n’ai jamais eu à renvoyer un article que j’annonçais comme défectueux). Voici ce que j’appelle la confiance client.
Un papier "vous n’étiez pas la" : Soit Amazon demande à leur prestataire d’aller le récupérer au point relais pour assurer une seconde livraison soit nous renvoi l’article en demandant au prestataire le retour de l’article déposé au point de livraison. Encore une fois, au top non? Autour de moi, les gens vont chercher leur articles et pestent car ils étaient la, ça ne m’arrive pas avec Amazon.
Je n’ai pas à me redéplacer, si je dois renvoyer un article suite à un défaut, Amazon demande à un de leur prestataire de faire l’enlèvement. Je suppose que cela est différent si je demande un renvoi car l’article ne me plait finalement pas, je n’ai pas rencontré cette situation.
Lors d’un renvoi je n’ai pas à prouver par A+B que non, je n’ai pas cassé l’article juste après l’avoir déballé etc… Je ne me suis jamais retrouver face a "ouvert c’est trop tard" que j’ai eu il y a peu chez Cdiscount (qui a après coup, pour être honnête, a accepté le retour, m’a imposé un bon d’achat et non un remboursement, refus du bon d’achat… mail…obtention du remboursement)
(Et en parlant de lui, jamais suite à une commande chez Amazon je n’ai été spammé par des tiers voulant me vendre, assurance, un abonnement Free, un aspirateur, etc etc par mail ET sur mon téléphone)
La seule expérience qui m’est arrivé est celle d’un PC ASUS chez Carrefour, il m’aura fallut une lettre recommandée leur expliquant que le contrat de vente était passé avec eux et non ASUS et que c’était donc a eux d’assurer le SAV, puis trois semaine sans PC, puis un nouveau courrier recommandé afin de leur signifier leur devoir de remboursement, et que c’était a eux de se retourner contre Asus et non moi…
Pour les livres mal imprimés, cela arrive toujours en librairie, pour ma part j’ai toujours eu de la chance, il en restait en stock est un échange était possible, ce n’est pas le cas pour tous, évidement, et une commande c’est entre 1 et 2 semaines dans beaucoup de librairies…
Vous mentionnez Verbaudet (bon E-verbaudet j’admet… 
), il y a moins d’un mois, j’achète un ensemble avec l’aide de la vendeuse (elle m’aide pour assortir le tout), à la maison un des vêtements n’est pas de la bonne taille (dans ceux de la vendeuse), j’y retourne le lendemain : pas de ticket, elle ne trouve pas mon nom en recherche de carte… La galère.
Finalement j’y retourne un 3ième fois avec la carte, elle retrouve l’achat, me permet de changer en m’indiquant : "vous avez de la chance, si cela avec était en promotion tout échange aurait été impossible"
Oui, c’est évidement pas Verbaudet le problème, peut être même pas le franchisé de ma ville mais seulement LA personne qui part deux fois m’a posé problème. Un bon service client c’est un service qui n’est pas personne-dépendant, le moins possible du moins et qui à dans ces process des règles qui facilite la vie au client.
Quand au 49€/ans soyons honnête, cela comprend plus que la livraison : il y a un cloud illimité, un service de streaming (netflix like), une possibilité de commander de l’épicerie à des tarifs pour le moment extrêmement compétitif (pantries), des abonnements Twich, un service de musique (spotify like), un service de prêt gratuit d’Ebook… je dois en oublier
Alors oui par contre, on peut critiquer la qualité de ces services, surtout si on les comparent aux leaders de ces services…
Loin de moi de dire qu’Amazon c’est le rêve, il y a les plus grosse variation de prix possible, il y a de la contrefaçon avec des marques trop proche des vraies et qui parfois même utilisent le nom des vraies lorsque celle-ci sont absente (j’ai eu le cas de rubiks cube Dayan qui n’étaient pas Dayan du tout), il faut être prudent entre les vendeurs etc…
Je réagissais juste sur le service client qui est rapide, efficaces et tient son rôle : régler les manquement des fournisseurs et prestataires d’Amazon.
Disclamer : oui je suis client Amazon, mais aussi, comme beaucoup de chasseur de prix, d’autre acteur du E-commerce… de beaucoup beaucoup beaucoup trop d’acteurs.
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FirstDayHere a écrit :
Loin de moi de dire qu’Amazon c’est le rêve, il y a les plus grosse variation de prix possible, il y a de la contrefaçon avec des marques trop proche des vraies et qui parfois même utilisent le nom des vraies lorsque celle-ci sont absente (j’ai eu le cas de rubiks cube Dayan qui n’étaient pas Dayan du tout), il faut être prudent entre les vendeurs etc…
Personne de censé ne s’amuserait à vendre de la contrefaçon avec son gagne-pain, un compte vendeur solide. Amazon inspecte et dégomme à vue tout vendeur suspecté de contrefaçon, c’est une de leurs bêtes noires.
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3 #134 29/10/2017 11h38chlorate a écrit :
Très bons résultats Q3 annoncés après la clôture, le titre est attendu à +7.5%.
Les marges générées sur AWS compensent les pertes des autres secteurs. Wholefood représente 4% de hausse du CA sur le trimestre.
Quelle magnifique activité qu’est AWS .. Sur le dernier trimestre si je me trompe pas elle a fait 1,171 MD de résultat d’exploitation pour 4,584 MDS de chiffre d’affaire wahoo sauf que vu que l’entreprise finance ses serveurs avec des contrats de location acquisition et location financement ceux-ci n’étant pas amortit mais comptabiliser comme des charges financières n’affectant ni les le FCF ni le résultat d’exploitation , l’entreprise nous donne l’impression que l’activité est exceptionnellement rentable mais en réalité pour estimer au mieux les résultats de l’entreprise il faut prendre conscience que la société a dépensé en immobilisation corporelles acquises en vertu de contrats de location-acquisition au dernier trimestre 2,3 MDS et 6,9 MDS pour les 9 derniers mois dont comme le dit l’entreprise la majorité est destinée a soutenir la croissance d’AWS ..
Si la société avait financé elle même ses serveurs ayant une durée de vie de 3 ans et non par location acquisition(financement par le vendeur) les amortissements de ceux-ci pèseraient de façon conséquente sur le résultat d’exploitation et les résultats seraient bien moins glorieux .
De plus la société améliore son FCF car les remboursements en capital des obligations en vertu des contrats de location acquisition et location-financement ne sont pas déduits des flux de trésorerie pour obtenir le FCF de 8 MDS en 2017 , en déduisant ces remboursements qui doivent être déduits car les actifs(serveurs) reçus en contrepartie ont une faible durée de vie (3 ans) on obtient plus que 3,5 MDS de FCF ce qui est déjà pas mal mais pour une capitalisation de plus de 500 mds c’est limite .
Pour finir si la société aurait de vrai FCF pourquoi en ne payant ni dividende ni rachat d’action ses engagements financiers ne font qu’augmenter de façon spectaculaire de 20 MDS fin 2014 à 116 MDS aujourd’hui ?
Dernière modification par vbvaleur (29/10/2017 12h01)
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vbvaleur, il me semble que vous confondez la période d’amortissement comptable d’un serveur (typiquement de 3 ans) avec sa durée de vie qui, elle, peut être bien plus longue.
En d’autres terme, ce n’est pas parce qu’un serveur doit comptablement s’amortir sur 3 ans que sa durée de vie est aussi de 3 ans.
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Bonjour !
BobbyBoloss a écrit :
FirstDayHere a écrit :
Loin de moi de dire qu’Amazon c’est le rêve, il y a les plus grosse variation de prix possible, il y a de la contrefaçon avec des marques trop proche des vraies et qui parfois même utilisent le nom des vraies lorsque celle-ci sont absente (j’ai eu le cas de rubiks cube Dayan qui n’étaient pas Dayan du tout), il faut être prudent entre les vendeurs etc…
Personne de censé ne s’amuserait à vendre de la contrefaçon avec son gagne-pain, un compte vendeur solide. Amazon inspecte et dégomme à vue tout vendeur suspecté de contrefaçon, c’est une de leurs bêtes noires.
Qu’Amazon exprime le souhait de lutter contre la contrefaçon, les produits aux descriptifs trompeurs, et les avis truqués, c’est une chose.
Mais la réalité est quand même autre. Amazon est noyé, dépassé, par une offre pléthorique de produits défectueux, de qualité de fabrication très insuffisante, avec des descriptifs trompeurs, etc.
Je suis un gros acheteur/utilisateur d’Amazon (j’y achète pour un peu plus de 3 k par an). Et il devient de plus en plus difficile de savoir si ce que l’on achète est valable ou pas. J’ai acheté des batteries pour smartphones et d’autres pour ordinateurs qui n’ont jamais fonctionné (ou seulement une fois). J’ai acquis un pèse-personne qui ne s’allumait même pas. J’ai eu du matériel électrique avec une prise électrique anglaise ou US, d’autres sans prise (2 fils qui dépassaient) ; un était même en court-circuit d’origine !
J’ai eu des produits sans aucune facture (et même des "invoices en chinois"…) ; certains vendeurs ne répondent jamais. Etc. Etc.
Certes, à chaque fois le service clients d’Amazon a réagit correctement et rapidement. C’est d’ailleurs le gros point fort d’Amazon. Mais quand même, ça devient pénible.
(Il faut quand même noter que beaucoup de mes achats n’ont posé aucun problème).
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@WhiteTiger, un serveur en exploitation intensive n’a pas une durée de vie beaucoup plus longue.
Et ça ne change rien au problème fondamental qui est qu’il existe une dette cachée dans les résultats d’AWS qui sont donc moins bon qu’annoncé et que la charge de la dette augmente plus vite que la croissance de FCF d’AWS, qui est donc une activité non soutenable à terme. En plus on est toujours dans une phase de taux bas mais la situation pourrait s’inverser rapidement aux USA.
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1 #138 01/11/2017 13h29vbvaleur a écrit :
l’entreprise finance ses serveurs avec des contrats de location acquisition et location financement ceux-ci n’étant pas amortit mais comptabiliser comme des charges financières n’affectant ni les le FCF ni le résultat d’exploitation
Je pense qu’il y a une confusion ici. Les contrats de location financement génèrent un droit d’utilisation à l’actif qui est amorti, impactant par conséquent le résultat opérationnel. Seule une partie passe en charges financières (selon le taux d’intérêt implicite du contrat de location-financement). Le résultat d’exploitation est peut être juste bon. Ce qui est dommage est que les états financiers sont assez vagues et donc on ne connait pas la charge d’amortissement liée à ces contrats.
vbvaleur a écrit :
De plus la société améliore son FCF car les remboursements en capital des obligations en vertu des contrats de location acquisition et location-financement ne sont pas déduits des flux de trésorerie pour obtenir le FCF de 8 MDS en 2017
Si on lit le rapport trimestriel, dès le debut Amazon parle d’un FCF retraité après paiement des loyers de location et des immobilisations acquises via la location financement (qui ne sont pas des sorties de cash mais Amazon offre l’information tout de même). Ce FCF retraité est de - 1 Md$.
Je ne sais pas si Amazon communique spécifiquement sur ce FCF à 8Mds, mais il est juste conforme aux normes comptables, je ne pense pas qu’il s’agisse d’une manipulation de leur part.
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M07 a écrit :
Bonjour !
BobbyBoloss a écrit :
FirstDayHere a écrit :
Loin de moi de dire qu’Amazon c’est le rêve, il y a les plus grosse variation de prix possible, il y a de la contrefaçon avec des marques trop proche des vraies et qui parfois même utilisent le nom des vraies lorsque celle-ci sont absente (j’ai eu le cas de rubiks cube Dayan qui n’étaient pas Dayan du tout), il faut être prudent entre les vendeurs etc…
Personne de censé ne s’amuserait à vendre de la contrefaçon avec son gagne-pain, un compte vendeur solide. Amazon inspecte et dégomme à vue tout vendeur suspecté de contrefaçon, c’est une de leurs bêtes noires.
Qu’Amazon exprime le souhait de lutter contre la contrefaçon, les produits aux descriptifs trompeurs, et les avis truqués, c’est une chose.
Mais la réalité est quand même autre. Amazon est noyé, dépassé, par une offre pléthorique de produits défectueux, de qualité de fabrication très insuffisante, avec des descriptifs trompeurs, etc.
Je suis un gros acheteur/utilisateur d’Amazon (j’y achète pour un peu plus de 3 k par an). Et il devient de plus en plus difficile de savoir si ce que l’on achète est valable ou pas. J’ai acheté des batteries pour smartphones et d’autres pour ordinateurs qui n’ont jamais fonctionné (ou seulement une fois). J’ai acquis un pèse-personne qui ne s’allumait même pas. J’ai eu du matériel électrique avec une prise électrique anglaise ou US, d’autres sans prise (2 fils qui dépassaient) ; un était même en court-circuit d’origine !
J’ai eu des produits sans aucune facture (et même des "invoices en chinois"…) ; certains vendeurs ne répondent jamais. Etc. Etc.
Certes, à chaque fois le service clients d’Amazon a réagit correctement et rapidement. C’est d’ailleurs le gros point fort d’Amazon. Mais quand même, ça devient pénible.
(Il faut quand même noter que beaucoup de mes achats n’ont posé aucun problème).
Je parlais de contrefaçon et non de camelote, ce n’est pas qu’un souhait de leur part.
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Toqs, pour plus d’information sur le FCF je vous invite à lire la page 30 et 31 du 10q : SEC FILING | Amazon.com Inc Form 10-Q
Si on compte les immobilisations corporelles acquises en vertu de contrat de location-acquisition , il n’y a carrément plus de FCF …
Même si une bonne partie de ces investissements sont faits pour financer la croissance , ce n’est pas reluisant .. 9 milliards d’invesstissement ( contrats de location.. ) pour 16 mds de chiffre d’affaire pour aws en 2017 ?
Lisez les petites phrases du genre : le FCF n’est la qu’a titre d’information supplémentaire etc etc , elles abondent dans les rapports et elles ont pour but de déresponsabiliser l’entreprise en cas d’erreur de l’estimation du FCF .
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Moi a écrit :
La terrible année magnifique 2018.
L’annonce d’hier par le groupe de grande distribution britannique Tesco de la suppression de 800 emplois précédée par l’annonce d’Amazon de l’ouverture de supermarchés sans caissière, suivie en ce jour de l’annonce de la suppression 2400 emplois par Carrefour aujourd’hui est le signe que l’année 2018 va être terrible pour les uns et magnifiques pour les autres.
Dire que nous entrons dans une nouvelle dimension serait exagéré, les livres sur la crise de la classe moyenne ont déjà été écrits (je pense notamment au livre de David Boyle, "Broke who killed the middle classes?"). Simplement, quand on songe que Tesco emploie 310 000 personnes au Royaume-Uni, qu’il est le premier employeur privé du pays, que nous sommes là devant un phénomène dont les conséquences vont être graves et osons le dire, dramatiques en considérant que les autres groupes de distribution vont adopter les mêmes décisions.
Les conditions de travail des caissières de supermarché sont difficiles. Etre assis à manutentionner des centaines de kg de marchandises par jour dans un environnement de supermarché avec des clients parfois grochons ou méprisants, ça n’est pas très épanouissant. Leur fonction de surveillance fait aussi qu’elles ont peu de temps pour réfléchir. Ce sont donc pas des emplois dont la disparition est regrettable en eux-mêmes. Mais ils permettent à des gens de vivre et d’élever leurs enfants.
Alors, pourquoi ne pas leur donner un coup de pouce en les invitant à se couvrir contre ce risque économique majeur auxquelles elles font face : Caissières de tous les pays du monde, devenez actionnaire d’Amazon et faites de ce poison l’antidote!
Tant de succès et tant de ruines! Souhaitons pour cette année 2018 ne pas faire parti des vaincus sur lequel se dressent les tristes vainqueurs tout en avançant vers le succès!
Pline l’Ancien
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Bonjour,
Amazon publie ses résultats Q4, excellents avec 38% de croissance.
Action en hausse sur ses plus hauts historiques et pas de nuages à l’horizon.
http://phx.corporate-ir.net/External.Fi … ==&t=1
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Amazon s’allie à Monoprix pour la distribution alimentaire.
Le Monde a écrit :
L’enseigne française y proposera entre 5 000 et 10 000 produits, allant des grandes marques nationales et internationales, à ses marques de distributeur (Monoprix, Monoprix Gourmet, Monoprix Bio, La Beauté Monoprix), en passant par les produits frais, et des exclusivités. Les prix seront fixés par Monoprix. Les commandes seront préparées dans les magasins de l’enseigne, et Amazon assurera la livraison express.
Source : Distribution : Monoprix s’allie avec Amazon
Pour rappel Monoprix fait partie du groupe Casino qui possède aussi cdiscount, concurrent d’Amazon.
J’ai l’impression que Amazon cherche à devenir un portail de services qui bénéficient aux membres Amazon prime.
Aujourd’hui la distribution alimentaire et non alimentaire, l’espace de stockage, le Streaming vidéo façon Netflix. Demain peut être d’autres services comme les réparations, ou les services à la personne.
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1 #144 27/03/2018 20h33Bonsoir !
Amazon a connu de nombreux échecs, à cause de sa politique d’innovations audacieuses.
Quelques exemples :
- Amazon Auctions - les ventes aux enchères
- Askville - le réseau social
- Amazon Web Pay - devait être un concurrent de Paypal
- Les smartphones Fire - ça a coûté très cher à Amazon
- Pantrie - (avis personnel, après avoir testé à deux reprises) tentative d’épicerie en ligne. Compliqué, peu de produits éligibles, de moins en moins de marques.
- Amazon Destinations - vente de voyages
- …
En fait, ce qui rapporte le plus, c’est AWS (Amazon-Web-Service), ouvert presque par hasard alors qu’Amazon n’était encore qu’une librairie en ligne. Et ça représente maintenant les deux tiers du marché mondial du Cloud.
Pour en revenir aux échecs, rappelons-nous que c’est dans la culture interne d’Amazon. D’ailleurs, Jeff Bezos a dit :
"J’ai eu des échecs qui ont coûté des milliards de dollars chez amazon.com".
"Amazon est le meilleur endroit pour échouer".
Mais ces échecs, et la faible rentabilité d’Amazon (hors AWS) n’émeuvent pas les actionnaires, qui ont l’air d’être intoxiqués avec un biais du survivant.
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Amazon baisse, le groupe ciblé par Trump selon la presse - Boursorama
En quelques mots, Donald Trump fait perdre 50 milliards de dollars à Amazon
Trump and Amazon may be on a ?collision course? but investors shouldn?t panic, analyst says
Allez trump
Il s’attaquera peut être à amazon
Info à prendre avec des pincettes
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Hall of Fame Gaspode a écrit :
Avec BestBuy qui fait des miracles, Amazon sera le prochain ?
La valorisation d’Amazon est tendue, mais à l’instar de Google, les fondamentaux de l’entreprise sont solides avec des sources de revenus multiples (abonnements Prime, "cloud", annonceurs, logistique pour le compte de tiers, commissions sur les ventes de tiers…).
Des GAFA, c’est vraiment Facebook le maillon faible à mon sens.
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Il y a quand même de belles bombes à retardement dans les comptes (pour rappel Amazon ne communique que le minimum en GAAP), notamment les leasings sur AWS. Si on réintègre ceux-ci, l’activité est en fait non rentable, et c’est présenté comme le joyau.
Si ils se retrouvent obligés de faire le ménage sur les contrefaçons dans la marketplace (il y avait un procès en cours en Californie, je ne sais pas comment ça avance), ça pourrait faire mal.
Le modèle de croissance infinie va aussi se heurter assez vite à des limites à mon avis, et WS n’est pas près à cela.
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Amazon atteint le trillion!
Et certains gourous la voit à 2.5 trillions en 2024.
Terms of Service Violation
Amazon could be worth more than $2 trillion in 2024, MKM says
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@M07
Pour comprendre en quoi les « échecs » d’Amazon sont sa force, je vous propose un petit livre que je viens de finir (avec un lien Amazon 😉). Il se dévore et change des livres de développement personnel habituels :
Les vertus de l’échec: Amazon.fr: Charles Pepin: Livres
L’auteur parle d’amazon, de de Gaulle, et de biens d’autres. Avec ses anecdotes, on comprend bien en quoi les échecs font partie du processus d’une réussite. Essayer, s’adapter, essayer encore : toujours agir pour y arriver. On comprend beaucoup mieux la pensée anglo-saxonne. Le livre est vraiment très riche!
Ce n’est pas un livre de mathématique financière ou d’economie.. En ce qui concerne le niveau de valorisation de cette société, je ne maîtrise pas le sujet…
Bien à vous,
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5 #150 20/09/2018 11h22 Hall of Fame Enfin, il était temps :
Amazon dans le viseur de Bruxelles
Amazon bénéficie-t-il d’un avantage commercial indu ? La Commission européenne a annoncé ce mercredi avoir lancé une enquête informelle sur les pratiques du géant de l’e-commerce concernant la collecte de données qu’il réalise grâce aux commerçants présents sur sa plateforme.
Source : Amazon dans le viseur de Bruxelles
"J’aime" bien :
Les Echos a écrit :
Et pour la première fois l’année dernière, plus de la moitié des ventes d’Amazon provenaient de cette « market place ». Ce service est très rentable. Les marchands tiers acquittent une redevance pouvant aller jusqu’à 8% du prix de vente, disent les spécialistes, en échange de l’audience dont Amazon les fait bénéficier.
Ce n’est pas 8%, mais 15%. Ils sont spécialistes de quoi, ces spécialistes ?
Quant à la concurrence déloyale, c’est parfaitement avéré. Amazon repère les produits qui se vende le mieux sur sa marketplace et éventuellement se met à les vendre en propre s’il en a la possibilité.
Pire : Amazon utilise les noms de marque qui se vendent le mieux sur sa marketplace, pour faire de la publicité Google avec lesdits noms de marque et rediriger vers sa plateforme. C’est une infraction au droit des marques, mais aussi bien Amazon que Google s’en lavent les mains.
Et je passe également sur les produits interdits à la vente en France, qui sont vendus en toute impunité via la marketplace d’Amazon (j’ai des exemples à la pelle).
Amazon en tant que client, c’est génial : une offre pléthorique, des frais de port réduits et un SAV irréprochable.
En coulisse, c’est une société qui abuse de sa position dominante, avec des salariés aux conditions de travail douteuses, et jusqu’ici la bienveillance complète des instances régulatrices.
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