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#801 29/11/2017 11h36

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En fait concernant la pertinence ou non des produits dérivés, je trouve qu’ on ne peut pas vraiment savoir.

Si on revient à l’allégation du Bitcoin servant au blanchiment d’argent, je ne peux m’empècher de penser, pour m’intéresser de près à l’histoire italienne, que les différentes maffias ont surgi en réaction aux spoliations excessives de la noblesse sur les petits travailleurs terriens. A pouvoir, contrepouvoir….puis le remède devient une maladie quand il continue à fonctionner déconnecté de son but premier (ce qui finit toujours par arriver, la nature humaine n’étant pas forcément raisonnable par essence!).

La comparaison avec l’eau, concernant les produits dérivés est fort intéressante.
S’il est vrai que l’eau c’est très bon, mais qu’en excès c’est moins bon, l’eau avec des arômes artificiels, l’eau avec des sirops ultra sucrés, l’eau avec de l’alcool, l’eau avec des trucs comme de la taurine et autres dopes légales, l’eau avec moults produits dérivés en plus, bah déjà c’est plus tellement de l’eau, et souvent ça encore plus d’effets néfastes que trop d’eau toute seule.

Mais bon, au final il faut intégrer les produits dérivés dans la vision du système: au Japon quand furent créés les futures sur le riz, et qu’on remarqua que ça donnait lieu à de la spéculation outrancière, le pouvoir local décida de supprimer les options sur le riz: résultat, la volatilité du prix du riz explosa. La spéculation s’était reportée sur le sous-jacent.
Donc on doit faire avec ce qui est, même si c’est parfois souvent déraisonnable.

Mais je doute que le monde se construise sur la raison, quoi qu’on en pense!

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3    #802 29/11/2017 12h47

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Quelques éléments de réflexion :

1) Je trouve la comparaison des cryptos avec l’or intéressante puisque, plus que l’usage comme moyen de paiement (pour l’instant très limité), beaucoup insistent sur l’intérêt des cryptos comme réserve de valeur, à fins de thésaurisation. Plutôt intéressant donc de comparer la capitalisation des cryptos à la valorisation du stock global d’or.

2) Cela dit, j’ai de gros doutes sur la capacité des cryptos de devenir une valeur de réserve aussi largement reconnue que l’or (dont l’usage à cette fin date quand même de quelques siècles, voire quelques millénaires) :
(i) historiquement, l’or a toujours pu être utilisé comme moyen de paiement (en temps de crises, guerres, etc.), c’est douteux pour les cryptos (et il est faux à mon avis de séparer totalement les aspects moyen de paiement et réserve de valeur) ;
(ii) l’or n’a pas d’équivalent et est "éternel", alors qu’il y a des centaines de cryptos en concurrence les unes avec les autres, et dont on peut penser que l’existence sera brève (très difficile d’identifier celles qui s’imposeront sur le très long terme) ;
(iii) l’or serait-il considéré comme une bonne réserve de valeur sur un horizon de disons 5 ans, 15 ou 20% du stock d’or "disparaissaient" ? Cet extrait de l’article des Echos est un sommet d’absurdité comique :

Les Echos a écrit :

En outre, selon l’analyse de  « Chainanalysis » pour le compte  du magazine Fortune , entre 17 % et 23 % des 16,4 millions de bitcoins en circulation (2,8 à 3,8 millions) ont été perdus à tout jamais. Cela inclut le million de bitcoins qui appartient à Satoshi Nakamoto, le ou les créateurs anonymes du bitcoin. Cette disparition d’un certain nombre de bitcoins accroît encore la rareté de cet actif et favorise la hausse de son cours.

3) Il est aussi pertinent de comparer la capitalisation globale des cryptos avec les agrégats monétaires, notamment M1 (circulation fiduciaire + dépôts à vue), comme le fait par exemple la BCE ici. Actuellement M1 dans la zone euro : €7700 milliards. Calcul à la grosse louche, en faisant l’hypothèse que la zone euro représente + ou - 20% du M1 mondial : la capitalisation globale des cryptos représente + ou - 0.8% du M1 mondial. Personnellement, je trouve ça déjà beaucoup car les cryptos ont encore tout à démontrer sur leur valeur comme monnaie, c’est-à-dire (i) moyen de paiement, (ii) réserve de valeur, et (iii) unité de compte.

4) A mon sens, la communauté crypto devrait s’intéresser sérieusement au sujet des usages possibles des cryptos à des fins illégales. Les libertariens fans des cryptos ne s’intéressent peut-être pas aux Etats, mais les Etats s’inquiètent des cryptos… Le sujet est notamment surveillé par le Groupe d’Action Financière (FATF, Financial Action Task Force), voir par exemple ce rapport, qui date un peu (2014) mais qui est intéressant notamment sur les précédents Liberty Reserve, Silk Road, et Western Express International. Le sujet des normes anti blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme (AML/CTF) est une priorité pour toutes les autorités publiques. A mon avis, le risque politique et régulatoire pour les cryptos est fortement sous-estimé : la réaction des Etats, s’il apparaît un jour que des cryptos ont été utilisées pour financement de terrorisme, risque d’être massive, du type Patriot Act après septembre 2001. Ce jour-là les rêveurs qui pensent qu’une économie peut fonctionner sans Etat risquent d’avoir un réveil difficile. S’agissant des usages illégaux des cryptos :

Groupe d’Action Financière (FATF) a écrit :

Convertible virtual currencies that can be exchanged for real money or other virtual currencies are potentially vulnerable  to  money  laundering  and  terrorist  financing  abuse  for  many  of  the reasons  identified in the 2013 NPPS Guidance. First, they may allow greater anonymity than traditional non-cash  payment  methods.  Virtual  currency  systems  can  be  traded  on  the  Internet,  are  generally  characterised by non-face-to-face customer relationships, and may permit anonymous funding (cash funding or third-party funding through virtual exchangers that do not properly identify the funding source).  They  may  also  permit  anonymous  transfers,  if  sender  and  recipient  are  not  adequately identified.

Decentralised  systems  are  particularly  vulnerable  to  anonymity  risks.  For  example,  by  design, Bitcoin  addresses,  which  function  as  accounts,  have  no  names  or  other  customer  identification attached, and  the  system  has  no  central  server  or  service  provider.  The  Bitcoin  protocol  does  not  require  or  provide  identification  and  verification  of  participants  or  generate  historical  records  of  transactions  that  are  necessarily  associated  with  real  world  identity.  There  is  no  central  oversight body,  and  no  AML  software  currently  available  to  monitor  and  identify  suspicious  transaction  patterns.   Law   enforcement   cannot   target   one   central   location   or   entity   (administrator)   for investigative  or  asset  seizure  purposes  (although  authorities  can  target  individual  exchangers  for client  information  that  the  exchanger  may  collect).  It  thus  offers  a  level  of  potential  anonymity  impossible with traditional credit and debit cards or older online payment systems, such as PayPal.

Virtual  currency’s  global  reach  likewise  increases  its  potential  AML/CFT  risks.  Virtual currency systems  can  be  accessed  via  the  Internet  (including  via  mobile  phones)  and  can  be  used  to  make  cross-border  payments  and  funds  transfers.  In  addition,  virtual  currencies  commonly  rely  on  complex  infrastructures  that  involve  several  entities,  often  spread  across  several  countries, to transfer  funds  or  execute  payments.  This  segmentation  of  services  means  that  responsibility  for AML/CFT  compliance  and  supervision/enforcement  may  be  unclear.  Moreover,  customer  and transaction records may be held by different entities, often in different jurisdictions, making it more difficult  for  law  enforcement  and  regulators  to  access  them.  This  problem  is  exacerbated  by  the rapidly evolving nature of decentralised virtual currency technology and business models, including the   changing   number   and   types/roles   of   participants   providing   services   in   virtual   currency  payments  systems.  And  importantly,  components  of  a  virtual  currency  system  may  be  located  in jurisdictions  that  do  not  have  adequate  AML/CFT  controls.  Centralised  virtual  currency  systems could  be  complicit  in  money  laundering  and  could  deliberately  seek  out  jurisdictions  with  weak AML/CFT  regimes.  Decentralised  convertible  virtual  currencies  allowing  anonymous  person-to-person  transactions  may  seem  to  exist  in  a  digital  universe  entirely  outside  the  reach  of  any particular country.

5) @MisterVix : d’accord avec vous, l’introduction d’un future sur le bitcoin est une nouvelle très importante. La littérature académique ne semble pas conclusive sur l’impact de l’introduction de futures sur la volatilité du sous-jacent : il semble y avoir les 2 types de situation (accroissement ou baisse de la volatilité du sous-jacent). Difficile donc de déterminer l’effet sur la volatilité du bitcoin. Cela dit, j’ai du mal à imaginer une augmentation de la volatilité déjà extrême du bitcoin…

6) @Juillet : parler de "manipulation" des marchés par les banques centrales est très excessif : c’est leur rôle d’influencer le prix de la liquidité, et donc le taux sans risque (effectivement déterminant pour les marchés boursiers). Si j’achète ou vend aujourd’hui une action X à un prix Y, c’est moi seul qui prend cette décision, pas la BCE. Cela dit, les banques centrales ont évidemment un impact majeur sur l’appétit pour le risque.

7) Marrant de voir Ellon Musk associé au bitcoin. Sur ce forum, les discussions sur la valorisation de Tesla sont (presque) aussi passionnées que celle sur les cryptos. Mais finalement, la valorisation de Tesla ne me semble pas excessive si on regarde son cours de bourse, historiquement, exprimé en bitcoin :-)

Dernière modification par Scipion8 (29/11/2017 13h34)

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#803 29/11/2017 13h22

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Scipion8 a écrit :

Quelques éléments de réflexion :

4) A mon sens, la communauté crypto devrait s’intéresser sérieusement au sujet des usages possibles des cryptos à des fins illégales. Les libertariens fans des cryptos ne s’intéressent peut-être pas aux Etats, mais les Etats s’inquiètent des cryptos… Le sujet est notamment surveillé par le Groupe d’Action Financière (FATF, Financial Action Task Force), …. Le sujet des normes anti blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme (AML/CTF) est une priorité pour toutes les autorités publiques. A mon avis, le risque politique et régulatoire pour les cryptos est fortement sous-estimé : la réaction des Etats, s’il apparaît un jour que des cryptos ont été utilisées pour financement de terrorisme, risque d’être massive, du type Patriot Act après septembre 2001.

Alors que cela n’a absolument rien à voir, le terrorisme et les mafias existaient bien avant les cryptos, et continueront d’exister même si les cryptos étaient amenées à disparaitre ….


« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »

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#804 29/11/2017 14h00

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Bonjour Mali49,

Les banques doivent respecter des règles très strictes pour la prévention du financement du terrorisme. Ces règles se sont beaucoup durcies ces 10 dernières années avec l’accroissement des risques terroristes. Cela a des conséquences importantes pour les banques dans la sélection de leurs clients et de leurs contreparties bancaires. Ainsi, les banques de certains pays considérés (à tort ou à raison) comme "à risque" ont désormais beaucoup de mal à trouver des banques américaines désireuses de les aider à gérer leur liquidité USD.

Une banque qui apparaîtrait (consciemment ou non) en violation des règles de prévention du financement du terrorisme serait immédiatement et très fortement pénalisée par les autorités de supervision. Sans parler de la sanction du marché en cas d’un tel scandale…

Pourquoi donc exempter les cryptomonnaies des règles imposées à la finance conventionnelle ? Si certains espèrent que les cryptos deviennent des instruments acceptables pour la finance traditionnelle et les autorités publiques, il faudra bien que les normes anti blanchiment d’argent et financement du terrorisme (AML/CTF) leur soient aussi appliquées (même si ça semble techniquement complexe).

La finance, qu’elle soit conventionnelle ou non, est indissociable des autres aspects de la vie en société, y compris des aspects de sécurité, et donc des Etats…

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#805 29/11/2017 15h23

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@Scipion8

Une banque qui apparaîtrait (consciemment ou non) en violation des règles de prévention du financement du terrorisme serait immédiatement et très fortement pénalisée par les autorités de supervision. Sans parler de la sanction du marché en cas d’un tel scandale…
Pourquoi donc exempter les cryptomonnaies des règles imposées à la finance conventionnelle ?

Parce qu’une monnaie n’est pas une banque ?

parler de "manipulation" des marchés par les banques centrales est très excessif : c’est leur rôle d’influencer le prix de la liquidité, et donc le taux sans risque (effectivement déterminant pour les marchés boursiers).

L’action des banques centrales dépasse largement leur mandat originel. Intervenir directement sur les marchés obligataires par le rachat de titres ou les marchés actions via l’achat d’ETF, j’appelle ça de la manipulation des cours… Vous pouvez l’appeler autrement si vous voulez, le résultat est le même, des cours et des taux manipulés par une autorité centrale.

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1    #806 29/11/2017 16h33

Membre (2017)
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Juillet, les cryptomonnaies sont un canal de financement, au même titre que le système bancaire et que  le cash :
1) Le système bancaire est soumis à des règles très strictes contre le financement du terrorisme.
2) La circulation internationale du cash (évidemment plus difficile à contrôler) est soumise à des limites et contrôles.
3) En revanche les opérations par cryptomonnaies ne sont actuellement soumises à aucune règle.

Techniquement, peut-on imaginer le financement d’une opération illégale (disons terrorisme) par des cryptomonnaies, contournant les règles s’appliquant aux banques et à la circulation du cash ? Oui ou non ? Pour moi, la réponse est sans ambiguïté : oui. Donc il faut trouver une solution en termes de régulation adaptée. Que l’on aime ou pas l’Etat, défendre le contraire semble une position intenable, non ?

Il est étrange de voir les fans des cryptos en même temps défendre l’absence de toute régulation et espérer l’acceptation des cryptos par les banques et investisseurs institutionnels dont toute l’activité est encadrée par la régulation…

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#807 29/11/2017 17h23

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@Scipion8
Les soi-disant "règles très strictes contre le financement du terrorisme" n’ont pas l’air très efficaces contre le terrorisme. Et comme l’a fait remarquer quelqu’un précédemment, il n’a pas fallu attendre les cryptomonnaies pour qu’il y ait des actes terroristes.
Mais vous soulevez une question intéressante et d’ordre plutôt politique, qui va au delà des cryptomonnaies puisque certains décèlent déjà une guerre contre le cash / war on cash.

Dans ces conditions, les cryptomonnaies me semblent plus indispensables que jamais.

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1    #808 29/11/2017 17h43

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C’est le jeu du chat et de la souris… Un antivirus n’a jamais permis d’éradiquer tout risque de virus, et pourtant il en faut. Imaginez un monde sans antivirus.

AMHA, si rien ne peut réellement arrêter le financement du terrorisme, instaurer des règles très strictes aux banques permet néanmoins de mettre des bâtons dans les roues des terroristes voire de limiter le risque.

Message édité par l’équipe de modération (29/11/2017 18h20) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent

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#809 29/11/2017 18h03

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@Scipion8
Vous vous obstinez à lier terrorisme et cryptomonnaies pour soutenir une régulation de ces dernières. Techniquement, comme vous dites, j’ai cité un rapport d’Europol plus haut qui montre qu’il n’y a aucune preuve établie d’un financement d’activités terroristes par ce biais là. On sait très bien qui finance le terrorisme et par quels biais, ce sont les pétro-monarchies du Golf, principalement l’Arabie Saoudite et le Qatar, et les transactions se font en dollars, par le biais d’associations caritatives, de comptes off-shore, et les circuits traditionnels du blanchiment et de l’évasion fiscale. C’est une question de volonté politique. Il y a quantité de documentation et d’essais grand public sur ce sujet, je vous laisse faire vos propres recherches. Au final, c’est le système bancaire "régulé", avec ses filiales dans les paradis fiscaux qui assure la circulation internationale et le blanchiment de l’argent issu des activités illégales.
Si j’avais l’esprit mal tourné je pourrai même penser que c’est la peur de perdre ce marché très rémunérateur qui appelle toutes ces demandes de régulation…
Concernant bitcoin, comme je l’ai déjà rappelé à plusieurs reprises, c’est un registre public, on peut donc suivre toutes les transactions, ce n’est pas du tout un outil adapté pour ce genre d’entreprise.
Pour autant, certaines crypto monnaies se positionnent précisément sur le créneau de l’anonymisation, comme Monéro ou Dash. Un secteur d’avenir, assurément…

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#810 29/11/2017 18h04

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Après l’or et le DTS, veuillez accueillir le BitCoin…

D’un point de vue théorique, j’ai cru comprendre que la famille des crypto avaient une émission totale maximale, comme l’or, donc techniquement on devrait avoir un jour le même problème qui nous a poussé à inventer la monnaie scripturale non ?

Bientôt des emprunts en BitCoin ? De la monnaie virtuellement virtuelle ?

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#811 29/11/2017 18h18

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@ caceray : Dans ce cas on ne parlera plus en bitcoin lors des transactions mais en satoshi, c’est à dire la plus petite unité du bitcoin à savoir
0.00000001 bitcoin=1 satoshi


Parrainage: crypto.com ; curve, code d’activation de stepn à demander en MP

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#812 29/11/2017 18h33

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Nos amis des terres rares, diamants d’épargne et fx … ont déjà commencé à exploiter le filon.
Vu que tout le monde parle de Bitcoin et de sa hausse, ils ont commencé avec des spams et des pubs pour vous faire "profiter" de la hausse jusqu’au ciel du BTC.

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#813 29/11/2017 18h36

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L’évolution de la capitalisation des crypto-monnaies est vertigineuse.

Selon moi, c’est évidemment une bulle spéculative. Comment appeler sinon un phénomène où les gens achètent massivement des actifs pour thésauriser, sans que ces actifs ne gagnent en valeur intrinsèque par le développement d’usages ou la création de richesses qu’ils engendrent ?

Il y a des stats qui commencent à sortir sur la consommation électrique du minage vs le nombre de transactions possibles. C’est d’une inefficacité monstre. On ne va pas faire tourner 500 réacteurs nucléaires juste pour faire joujou avec des crypto-monnaies, si ?

De plus, comme cela a été rappelé, on peut créer des cryptomonnaies à l’infini. Donc parier sur le fait que ce sont des monnaies déflationnistes est complètement contradictoire.

La valeur de la crypto-monnaie sera in fine liée à l’usage, à l’écosystème. La blockchain du Bitcoin est vouée à l’échec, tout simplement parce que certaines limites ne sont pas dépassables. Et c’est le cas pour un certain nombre d’autres blockchain.

Donc ça va s’écrouler, c’est certain. Ce qui est inconnu, c’est quand et à quel niveau de cours cela va commencer à baisser. Est-ce que ce sera 10000, 1M, 1Mds, c’est impossible à savoir.

Je suis complètement convaincu de l’intérêt des crypto-monnaie, mais il est évident que nous assistons à la formation d’une bulle.

C’est d’ailleurs normal, les crypto-monnaies ne sont qu’une manifestation de plus de la baisse massive de valeur des monnaies banque centrale, due aux manipulations monétaires sans précédent qui ont eu cours ces dix dernières années.

Je ne crois par conséquent pas que les états et banques centrales vont laisser se développer une concurrence qui prouve leur incapacité à gérer les monnaies.

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#814 29/11/2017 19h22

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Dicci a écrit :

C’est le jeu du chat et de la souris… Un antivirus n’a jamais permis d’éradiquer tout risque de virus, et pourtant il en faut. Imaginez un monde sans antivirus.

Votre analogie avec l’antivirus ne tient pas : je ne dis pas qu’il ne faut pas lutter contre le terrorisme, j’ai juste rappelé que "Les soi-disant règles très strictes contre le financement du terrorisme n’ont pas l’air très efficaces contre le terrorisme" et que "il n’a pas fallu attendre les cryptomonnaies pour qu’il y ait des actes terroristes".

Dicci a écrit :

AMHA, si rien ne peut réellement arrêter le financement du terrorisme, instaurer des règles très strictes aux banques permet néanmoins de mettre des bâtons dans les roues des terroristes voire de limiter le risque.

Prenons des pays particulièrement touchés par le terrorisme ces dernières années, par exemple la France et dans une moindre mesure la Belgique ou le Royaume-Uni. Comparons avec des pays proches qui ne sont pas touchés par le terrorisme ces dernières années, comme les pays de l’Est. Ces derniers ont-ils des règles plus strictes pour leurs banques ? Je ne pense pas.
Bref, ce débat franco-centré sur le terrorisme a peu de chances de faire disparaître les cryptomonnaies de la surface du globe.

Dernière modification par Balthazar (29/11/2017 19h40)

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#815 29/11/2017 19h47

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Igorgonzola a écrit :

C’est d’ailleurs normal, les crypto-monnaies ne sont qu’une manifestation de plus de la baisse massive de valeur des monnaies banque centrale, due aux manipulations monétaires sans précédent qui ont eu cours ces dix dernières années.

Je ne suis pas expert financier et je ne suis pas certain de comprendre ces deux notions :

1) Baisse massive de valeur des monnaies banque centrale
- Les devises étant indexées les unes par rapport aux autres (ou par rapport aux DTS), voulez-vous dire que, globalement, elles sont toutes dépréciées par rapport à une valeur tierce, comme une matière première par exemple ? Or, argent, pétrole, etc ?

- Ou bien voulez-vous dire par là que les réserves des banques centrales diminuent inexorablement ?

2) Manipulations monétaires qui ont eu cours ces dix dernières années
- Faites vous référence à une utilisation massive de la monnaie scripturale (90%) ?
- Aux tentatives de régulation des taux de change par l’achat/vente d’autres devises ?
- L’utilisation (à la baisse) du taux directeur d’emprunt ?
- Le quantitative easing ?

Igorgonzola a écrit :

Je ne crois par conséquent pas que les états et banques centrales vont laisser se développer une concurrence qui prouve leur incapacité à gérer les monnaies.

Pour moi les banques sont avant tout des gestionnaires et la devise est une reconnaissance de dette de l’Etat ou de l’entité émettrice. En effet, les banques classiques ont pour mission essentielle de "stocker" votre argent et de vous accorder des emprunts, qu’ils soient en euros, en dollar ou en BitCoin.

J’en arriverai à la conclusion que ce sont les Etats qui auraient tendance à vouloir stopper le développement de cette concurrence, si tant est que l’on puisse la qualifier ainsi.

D’ailleurs pourquoi parlez-vous de concurrence ?

Aujourd’hui une société A considérerait qu’une société B exerce la même activité, lui privant ainsi de parts de marché et générant potentiellement un manque à gagner.

La société Union Européenne (ou tout autre pays/union) n’aurait de manque à gagner que si elle perd le contrôle des transactions et donc des taxes qui leurs sont appliquées ; si la législation fait son travail, ne peut-on pas surmonter cette difficulté ?

Comme vous, je ne crois pas à l’avenir du BitCoin.

En revanche, je ne pense pas que la cause en soit les difficultés techniques ou concurrentielles du système existant, mais avant tout de la réalité intrinsèque de ce produit.

Un jour, les gens se rendront compte qu’il s’agit avant tout d’un bout de code, très difficile à cracker mais au delà ?

Historiquement, l’Homme a accordé une grande important à l’or, car ce métal était rare, physiquement stable, beau, brillant, et qu’il était possible de le fondre. Donc un parfait support de "valeur".
Le développement de l’Homme, grâce aux progrès de l’industrialisation, a rendu la richesse mondiale supérieure aux stock existant en or (cf. Nixon en 1971) et on s’est mis d’accord pour considérer que le remplaçant en serait le dollar et finalement les DTS.

Pourquoi me direz-vous ? Parce que ces devises sont émises par des pays qui ont une richesse intrinsèque : culture, technologie, qualité de vie, potentiel de développement… Ils inspirent une confiance suffisante pour croire (au sens de la foi) dans la valeur d’un bout de papier émis par leur banque centrale.

Quid du BitCoin ? La valeur intrinsèque de cette chose, est le "crypto-travail" nécessaire à créer le code qui formera le bloc suivant de la blockchain. Il me paraît difficile d’avoir la même foi dans cette unité de mesure, aussi pratique soit-elle.

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#816 29/11/2017 19h51

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Dommage d’avoir fait un post sur les cryptomonnaies sans vraiment évoquer l’intérêt de chaque support. N’étant pas spécialiste, je ne vais pas m’y risquer mais ce qui est sûr c’est que le dollar et autres devises ne pourront pas lutter.

Quand je vois la position:
- Du Japon (plus grand marché du Bitcoin)
- De l’Afrique (la diffusion est limitée par l’inaccessibilité d’internet)
- De l’Allemagne via Kraken qui est conforme à Bafin (Régulateur des banques, assurances et marchés financiers)
- Des États Unis. Dernières news en date c’est la position du FMI qui pense que c’est l’avenir.
- La Chine. Le plus bel exemple est ce pays "communiste". Ils les ont interdis car ça leur échappe pour l’instant. Mais une fois qu’elle en aura le contrôle……

Imaginer pour un état la possibilité de tracer toutes transactions d’un citoyen du monde entier……..
Ça devient une monnaie Internationale en écartant pas mal d’intermédiaire au passage.

Là on va pouvoir savoir qui finance qui et quoi! Plus difficile de faire du terrorisme d’Etat.

Forcément ça à de l’avenir. Faut juste bien assurer la sécurité de la blockchain.

Par contre, étant donné que le bitcoin est  une ressource limitée de part sa conception. Je le vois mal résister dans le temps. D’ailleurs au point de vu sécurité, l’Ether et EOS (par exemple) sont plus abouties.

C’est un pure produit spéculatif qui permet d’enrichir les plus "malins" du moment. D’ailleurs c’est presque la seule crypto monnaie qui a vu son cours s’envolé…… Les autres évolues moins rapidement (or introduction sur le marché évidemment). Ça dépend des projets qu’il y a en face.

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#817 29/11/2017 21h04

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J’ai un peu le même sentiment que vous à propos du bitcoin. Réserve de valeur, cela va de soi, mais il me paraît compliquer qu’il devienne la monnaie de référence pour les échanges courants.
A ce propos j’aimerai avoir l’opinion des autres membres sur le Litecoin. Pourra t-il selon vous remplir ce rôle ?

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#818 29/11/2017 22h03

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Comme dis plus haut, je ne suis pas spécialiste mais il me semble que Litecoin est la seconde cryptomonnaie crée après le bitcoin. Elle est basée sur le principe du bitcoin et a pour principale avantage de réduire le temps de création d’un bloc (4 fois plus rapide environ).
Mais :
- Étant basée sur le bitcoin, elle doit avoir les mêmes failles sécuritaires.
- Elle est aussi limitée à 84 millions d’unité (contre 21 millions pour le bitcoin).

Pour ces 2 points là (y en a surement d’autres), ça ne peut pas être une monnaie de référence.

Dernière modification par Seb78 (29/11/2017 22h28)

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#819 29/11/2017 22h11

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Lausm a écrit :

Mais pour ma part je serais plutôt acheteur de quelques actions d’entreprises liées aux blockhain (Hive et consorts), pour une part très minime de mes avoirs, que de m’embarquer dans la création d’un wallet pour laquelle je ne me sens pas prèt ni disponible (tout comme je ne me sens pas de détenir d’or physique chez moi).

Idem.

Si on fait l’analogie avec la bulle internet des années 1998-2000, le marché a confondu à l’époque l’outil (internet) qui s’est effectivement avéré être une révolution, et les premières applications de cet outil (les fameuses sociétés ".com" au business model souvent fumeux et bancal) dont le cours explosait pourtant dès leur introduction sur le marché.
Certains ont fait fortune en achetant et revendant au bon moment des ".com" dont la plupart ont mis la clé sous la porte quelques mois plus tard. Beaucoup y ont perdu de l’argent en revendant trop tard.
Les grands gagnants sont ceux qui permettaient à tout un chacun d’acheter ou vendre ces sociétés. Et ceux qui ont su identifier les pépites, soit les ".com" avec un business model qui tient la route.

Aujourd’hui on a un outil (la blockchain), qui s’avérera peut être comme une nouvelle révolution (ou pas), et les premières applications de cet outil, les cryptomonnaies.
Certains ont fait fortune en achetant et revendant au bon moment des bitcoins et autres. Beaucoup croient pouvoir les imiter en revendant bientôt…
Alors aujourd’hui si j’investissais dans le bitcoin ce serait d’abord pour acheter des parts de ’la maison du bitcoin’ wink

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#820 30/11/2017 00h08

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J’étais rentré en 2014 à ~400€/btc, je viens de tout vendre à ~8 500€/btc. Sur un montant faible certes, mais il faut savoir prendre ses gains: x20.

Trois ans après, je constate que le Bitcoin n’est toujours pas devenu ce que l’on espérait: quasiment aucun commerce ne les accepte, ce n’est connu du grand public que pour sa volatilité et son utilisation pour des transactions illégales, et on en achète que pour les revendre plus chers. Un peu comme l’or finalement: qui voudrait régler sa baguette de pain à 80 centimes en or (qui sait, demain ça vaudra peut-être plus!)?

Concernant le financement du terrorisme "etc…", le Bitcoin ne fait que :

- émettre de la monnaie selon des règles figées pour le prochain siècle
- valider, certifier et publier les transactions
- rémunérer les intermédiaires qui valident les transactions

rien à voir avec des banques donc, qui ont d’autres fonctions comme, prêter, "conseiller"… et réaliser des bénéfices (donc investir, spéculer). Dire que la régulation doit se faire au niveau de la Crypto-monnaie n’a pas de sens. Dire que l’utilisation du Bitcoin n’est pas régulée non plus: les plateformes d’échanges sont ou peuvent être réglementées.

Le Bitcoin est entièrement traçable: si le fameux Satoshi Nakamoto se mettait à dépenser le moindre centime de son trésor, il serait vite retrouvé, et pas seulement par un état ou une banque à l’abri de tout regard: n’importe qui peut consulter l’ensemble des transactions réalisées sur le réseau. Ce n’est pas vraiment le genre de "feature" qu’affectionnent les réseaux terroristes.
Pour l’anonymat, rien ne vaut le bon vieux cash. (Je parle pour le Bitcoin, c’est faux avec d’autres monnaies comme le ZCash).

Alors est-ce que demain le Bitcoin ne sera pas à 85 000€? Peut-être, mais comme dit précédemment, c’était une super opportunité de vivre une "peut-être bulle" de l’intérieur, avec toutes les hésitation / comportements irrationnels qui vont avec (si j’attends pour vendre, ça va peut-être monter! Quoique, si ça redescendait à 400?!). Je prends sagement mon x20 et m’en vais l’investir différemment.


Bonjour, je suis Dr. Minimal, et je blogue mes progrès vers l'indépendance financière en Français et en Anglais.

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#821 30/11/2017 00h53

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Je viens de voir sur le JT de France2 ce soir qu’il y a une ruée sur la maison du bitcoin à Paris, tout le monde veut sa part de la bulle BTC, il y en a qui s’attendait à ce que ça monte jusqu’à 100ke.
On dirait que la bulle s’auto alimente, le tout est de savoir où ça va s’arrêter.

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#822 30/11/2017 01h04

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Juillet a écrit :

A ce propos j’aimerai avoir l’opinion des autres membres sur le Litecoin. Pourra t-il selon vous remplir ce rôle ?

Comme l’a dit Seb78, le Litecoin est un genre de Bitcoin amélioré. Ses transactions sont bien plus rapides et bien moins coûteuses que celles du Bitcoin actuellement, mais on peut craindre que ce n’est dû qu’au faible nombre de transactions (autrement dit : problème de changement d’échelle (scalability)).

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#823 30/11/2017 04h49

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Je viens de voir un journaliste de BFM TV évoquer l’envolé du Bitcoin…….. Pathétique!

Les mêmes arguments:
- Monnaie d’échange pour la criminalité (c’est vrai que le crime existe depuis l’apparition du bitcoin)

- Pas possibilité lors d’une perquisition qu’on puisse découvrir le pactole d’un criminel comme stocké sur clé USB (contrairement au cash). C’est complètement faux, au contraire!
Faut juste pendant 2 secondes arrêter de croire qu’on est encore dans les années 80 avec l’argent planqué sous le matelas !

- Quand les États vont l’interdire, ça vaudra plus rien. Avec plus de 500 cryptomonnaies et au vu des différentes prises de position sur le sujet selon les États…… Ce "journaliste" sera à la retraite bien avant la disparition de celles-ci.

Notre très cher président nous parle tout le temps de la France de demain. Avec des champions pareils, lorsque tout sera en place, on sera comme dab les derniers du peloton! Mais on fera plein d’émission pour comprendre pourquoi la France n’a pas su prendre le virage technologique !

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#824 30/11/2017 04h54

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#825 30/11/2017 06h29

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Initialement, j’écoutais la météo. C’était un petit plus inattendu ;-)

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