Bon, en gros, l’essentiel de la thèse repose sur la différence de perception du terme "organic growth" / "same store growth". Le shorter cherche à démontrer que la croissance à périmètre constant est négative en incluant les manques de loyer relatifs aux surfaces vendues vides sur l’exercice en cours (cette phrase est à relire plusieurs fois).
Pour le reste, il n’y a rien de nouveaux : normalisation des taux, échéance de fin de baux qui se rapproche, critique capillotractée du management et du comité d’audit, etc.
Il cherche probablement à provoquer la même spirale infernale que celle qui avait envoyé Kinder Morgan à la cave : comme la boîte se finance notamment grâce à l’émission d’actions nouvelles, plus le cours de l’action baisse, plus le coût de financement s’élève, donc moins le spread est élevé sur les nouvelles acquisitions, donc moins il y a de croissance, donc plus le cours baisse. Dans un tel schéma, en parallèle, les actionnaires existant sont dilués et la notation de crédit baisse.
C’est une attaque en règle (mais sournoise car reposant sur une interprétation) qui explique les +/- 2% de sous-performance de O par rapport à l’indice aujourd’hui. La réponse de Brad Thomas, analyse REIT chez Forbes, devrait être virulente et remettre les pendules à l’heure ; même pas sûr que la compagnie elle-même ait besoin de communiquer.
Je suis actionnaire O de longue date (1200 titres) et je ne vois là aucune raison de paniquer.