SCPI Patrimmo Commerce : Analyse d'une situation de liquidité difficile
Cette discussion porte sur la SCPI Patrimmo Commerce de Primonial REIM, et plus précisément sur les difficultés de liquidité rencontrées par les associés depuis 2020. Les membres partagent leurs expériences et analysent les informations fournies dans les bulletins trimestriels et le rapport annuel de la SCPI. Un élément central de la discussion est la forte augmentation du nombre de parts en attente de retrait, illustrant un problème de liquidité croissant.
Les participants analysent les données financières, notamment le taux d'occupation (TOF), la valeur de reconstitution et la valeur de réalisation des parts. Ils constatent une baisse significative du rendement, attribuée en partie à la forte proportion de parts en attente de retrait. L'endettement de la SCPI est également évoqué comme facteur potentiel d'inquiétude. La baisse du TOF, passant sous la barre des 90%, est un sujet récurrent de préoccupation parmi les membres, soulignant le risque lié aux investissements commerciaux.
Une tendance notable est la forte différence entre la valeur de retrait et la valeur de réalisation, amplifiant les pertes pour les associés souhaitant céder leurs parts. La mise en place d'un fonds de remboursement est analysée comme une tentative de résolution de la crise de liquidité, bien que son efficacité soit débattue, notamment en raison du prix de remboursement décoté. Les divergences d'informations entre les bulletins trimestriels et les communications de la société de gestion, ainsi que l'opacité sur le prix de remboursement via ce fonds, nourrissent le questionnement des participants. Enfin, la gestion des arbitrages par les assurances vie est également abordée, soulignant des différences de traitement selon les contrats.
De nombreux liens vers les bulletins trimestriels et rapports annuels de la SCPI Patrimmo Commerce, ainsi que d'autres sources d'informations, sont fournis par les membres tout au long de la discussion. Cette abondance d'informations contextuelles permet une analyse approfondie de la situation.
L'évolution du nombre de parts en attente de retrait, passant de quelques milliers en 2021 à plus de 65 000 en 2022, puis un doublement en septembre 2023, constitue un indicateur clé de la dégradation de la situation. Le débat se concentre sur les implications de cette illiquidité pour les investisseurs, ainsi que sur la transparence et la communication de la société de gestion.