Diversification et choix d'obligations d'entreprises : stratégies et enveloppes fiscales
La discussion s'initie par une demande de conseils concernant la diversification d'un portefeuille d'investissement, avec un intérêt particulier pour les obligations d'entreprises. L'un des participants souhaite privilégier la sécurité, tout en évitant les obligations d'états et celles d'entreprises financières, jugées plus risquées. La question des fonds obligataires comme alternative à l'achat direct d'obligations est soulevée, ainsi que la difficulté de sélectionner les bons fonds, notamment en raison du manque de transparence sur leur composition.
Les membres proposent ensuite des solutions concrètes. Un fonds obligataire spécifique, Pergam Obligations 2017, est suggéré, soulignant sa composition majoritairement d'emprunts privés européens bien notés, avec un objectif de rendement annuel net de 4 %. L'importance de loger ces placements dans une enveloppe fiscale avantageuse, comme l'assurance-vie, est mise en avant, afin de minimiser l'impact de la fiscalité. Cependant, un membre note qu'une telle enveloppe pourrait limiter la possibilité de choisir spécifiquement d'éviter les obligations d'entreprises bancaires.
Un participant interroge le fondement de l'intérêt pour les obligations, amenant ainsi à une réflexion sur la stratégie d'investissement. Il est alors précisé que l'intérêt pour les obligations d'entreprises découle d'un souci de diversification du portefeuille, principalement composé d'actions en direct et de fonds actions. La faible rentabilité des fonds en € des assurances vie est également évoquée comme motivation à rechercher d'autres solutions plus performantes.
La discussion s'oriente vers le choix des plateformes d'assurance vie en ligne, avec une comparaison entre Bourse Direct et Linxea. L'enjeu principal est la recherche de l'assureur proposant le meilleur rendement sur le fonds en euros et la possibilité d'investir dans des obligations d'entreprises. Une autre plateforme, Altaprofits, est également mentionnée pour son offre de fonds en obligations d'entreprises, y compris sur les pays émergents.
Enfin, la question de l'intérêt d'avoir des actions en direct dans une assurance vie est abordée. L'un des participants souligne que, hors avantage successoral, cela peut être intéressant pour ceux ayant un PEA plein et souhaitant bénéficier de la fiscalité avantageuse de l'assurance-vie sur les plus-values, en acceptant les frais de gestion du contrat. L'exemple des foncières françaises est donné, car celles-ci ne sont plus éligibles au PEA.