Faith a écrit :
Je pars du principe qu’un enfant à besoin de parents heureux pour s’épanouir. Si avoir un enfant nécessite pour les parents de sacrifier une partie de ce qui les rends heureux, mieux vaut s’abstenir de le concevoir: pour lui comme pour les parents.
Et bien je pense exactement l’inverse.
Un enfant, c’est par nature des sacrifices : physiques (pour la femme notamment + fatigue des nuits hachées dans les premiers temps etc.), financiers (faut bien le nourrir, le faire garder etc. donc moins de sous qu’avant pour le reste), émotionnels (tensions inévitables, se faire du mouron à tous âges pour différentes raisons, donc moins de sérénité d’esprit qu’avant) et sociaux (le mode de vie change souvent : moins aller au restau ou moins de sorties pour ceux qui aimaient le faire par ex.).
Bref, faire un ou des enfants, c’est sacrifier une partie des choses qui nous rendaient heureux jusque là pour d’autres satisfactions, à commencer par celle de fonder une famille. C’est justement ça qui rend intéressant tout le truc, non?
Faith a écrit :
Personnellement, j’estime qu’il est presque impossible d’être un bon parent en partant de la maison à 8h et en revenant à 18h30/19h tous les jours de la semaine.
En toute amitié forumique, cette idée semble être dénuée de sens.
Que vous pensiez qu’il vous serait presque impossible d’être un bon parent en partant de la maison à 8h00 et en revenant à 18h30/19h tous les jours de la semaine, je l’entend (c’est très perso et me garderais bien de porter un jugement là dessus, ce qui serait arrogant de ma part).
Mais généraliser ce postulat, ça revient à expliquer que 1) la quantité de temps est une condition nécessaire pour être un bon parent (pour ma part, je pense que c’est plutôt la qualité du temps passé qui est une condition nécessaire) et que 2) que les parents qui travaillent à plein temps sont pour une large part de mauvais parents…ce qui relève de l’œuvre de fiction dystopique (qui peut au demeurant être excellente : cf. Margaret Atwood, le bouquinet la série TV).