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#51 13/12/2019 19h26
- AleaJactaEst
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“ENTP”
Je ne fais pas de lien de cause à effet.
Je vais en fait reformuler. Certaines personnes rapportent qu’il peut exister une différence entre la moyenne théorique de la population et la moyenne mesurée d’un échantillon de la population représentatif.
Et je pense être convaincu que ce phénomène peut exister.
Peut-être que l’erreur que je fais est de me baser sur des tests qui ont été effectué il y a souvent plus de 20 ans. Ainsi peut être que ses personnes seraient alors maintenant plutôt vers 130 que 145.
Pour le % en effet, il faut le retirer (typo).
Enfin, je n’exclus pas l’idée que tout soit biaisé, je dis juste que je trouverais ça quand même surprenant.
Dernière modification par AleaJactaEst (13/12/2019 19h55)
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#52 13/12/2019 19h33
- Gog
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Flower a écrit :
Entendu lors d’un séminaire sur les EIP l’an passé : maintenant, on doit dire phylocognitif. 😶😅😂 L’art de changer pour changer….
Donc :
- enfants précoces
- HP (Haut Potentiel)
- EIP (Enfant Intellectuellement Précoce)
- surdoué
- doué (chez les Québécois)
- gifted
- zèbre (chez Siaud-Facchin)
- phylocognitif
Vous en connaissez d’autres ?
Selon Wikipédia :
Wikipédia a écrit :
Autres termes usuels :
HP → haut potentiel ;
HPI → haut potentiel intellectuel: utilisé entre autres par C. Cuche et S. Brasseur dans leur livre Le Haut potentiel en questions [archive] ;
THPI → très haut potentiel intellectuel ;
HQI → haut quotient intellectuel ;
THQI → très haut quotient intellectuel (se dit pour des individus ayant un QI total ≥ à 145 sur l’échelle standard) ;
TTHQI → très très haut quotient intellectuel (se dit pour les individus ayant un QI total ≥ 160 sur l’échelle standard [Quoi ?] ayant une nouvelle forme d’intelligence dite ’conceptuelle’ - ex : Descartes) ;
EIP → enfant intellectuellement précoce ;
APIE → Atypique personne dans l’intelligence et l’émotion : terme utilisé par Jean-François Laurent7. Ce terme inclut deux aspects importants : les APIEs sont différentes et non pas supérieures aux autres personnes (contrairement à ce que peut faire penser le terme « surdoué »), dans l’intelligence et dans l’émotion, puisque les APIEs ont souvent du mal à contrôler leurs émotions.
zèbre → terme proposé par Jeanne Siaud-Facchin pour désigner les personnes surdouées, afin de ne pas utiliser d’autres termes trop lourdement connotés et souvent mal ou pas compris. Elle explique ce choix par le fait que le zèbre se fond dans le paysage, mais reste fondamentalement différent d’un cheval et des autres animaux de la savane. Aussi, les zèbres se reconnaissent entre eux de par leurs rayures, tout comme une personne à haut potentiel sait généralement reconnaître une autre personne à haut potentiel. Le terme peut être perçu de manière erronée, comme péjoratif car désignant un « animal ».
surefficience mentale → utilisé par l’association GAPPESM (Groupement d’aide et de protection des personnes encombrées de sur-efficience mentale)8 ;
hyperphrénie → terme de psychiatrie désignant les capacités mentales les plus élevées de la population (tombé en désuétude dans le milieu médical et récemment réactivé par le Manifeste des hyperphrènes9).
philo-cognitifs → utilisé par Fanny Nusbaum, Olivier Revol et Dominic Sappey-Marinier dans leur livre "Philo-cognitifs, ils n’aiment que penser et penser autrement [archive]".
(source)
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#53 13/12/2019 19h56
- Bernard2K
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Suppression par son auteur, pour les raisons exprimées plus amplement ici : Comment vivre avec un QI élevé ? p.5
Il faut que tout change pour que rien ne change
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[+2 / -3] #54 13/12/2019 20h50
- ChevalierdAven
- Membre (2012)
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www.intelligence-humaine.com/difference … s-ethnies/
ce lien pour illustrer les ecarts de Q.I moyen des populations indigènes à travers le globe (Amérindiens en Amérique, Aborigènes d’Australie en Australie, Esquimaux en Amérique du nord…), pour mieux situer ou la possession d’ un Haut QI est le plus vivable. Protip=eviter la frequententation des aborigenes australiens!
"He who lives by the crystal ball will eat shattered glas." Ray Dalio
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1 #55 13/12/2019 20h58
En attendant effectivement ce ne sont pas eux qui ont inventé les armes à feux !
J’ai fait des tests (comme tous les enfants à l’époque) et je préfère mille fois les aborigènes, je dois donc être le neuneu du forum.
SVP écrivez leur nom au moins correctement.
ChevalierdAven a écrit :
… Protip=eviter la frequententation des arborigenes australiens!
Un peu de lecture plus intéressante : Arborigène pour Aborigène | Académie française
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #56 13/12/2019 21h08
- Alpins
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@ChevalierdAven: je regarde en en vitesse votre lien, et j’y trouve un lien intitulé "Les races humaines, un concept scientifiquement valide ? ". Le reste m’a l’air du même acabit. Ca ressemble à du racisme déguisé en réflexion scientifique.
Par ailleurs, le terme Esqimaux est péjoratif, préférez Inuits.
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1 1 #57 13/12/2019 22h18
- cricri77700
- Membre (2014)
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“ENTJ”
Je ne sais pas trop quoi en penser !
J’ai mon neveux qui a des difficultés à l’école, intolérance à la frustration , n’arrive pas à canaliser ses émotions.
Il vient d’avoir 8 ans.
Il a passé le test chez un psychologue qu’il voit 2 fois / mois pour un résultat de 139 !
Il est dyslexique également.
Bon en mathématique mais le relationnel avec l’école est compliqué , n’est pas souvent ( jamais ) invité à des anniversaires.
Ayant fait quelques années en psychiatrie en tant que professionnel de santé et travaillant avec des psychologues, les tests de QI m’ont toujours intrigué.
Pour le Pékin moyen, avoir un QI élevé est une source d’intelligence très utile dans la vie.
Mais la réalité est tout autre :
Le plus souvent , les sources disent qu’il y a 1/3 des QI élevés qui ( sans jeux de mots ) s’en sorte plutôt bien et 1/3 ou c’est vraiment compliqué pour eux.
J’ai quelques retours professionnel mais pas sur du long terme.
Le test en lui-même est un indicateur ou sa fiabilité reste pour ma part assez limité.
Il existe d’importantes différences inter-individuelles issues notamment du milieu socio-professionnel, socioculturel ainsi que de l’éducation qui fournit des différences inter-genre.
Je ne parle même pas de la socialisation secondaire ( cf Ericsson ) qui joue un rôle majeur dans tout ça sur l’évolution de la personne.
Pour en revenir à mon neveu , il y a donc des explications sur son mal-être grâce à ce test mais l’éducation à également un rôle important la dedans que je n’etalerai pas plus pour ne pas être dans le jugement envers mon frère.
Me concernant , j’ai toujours eu une scolarité compliqué, parent sans cesse convoqué , je n’aime pas l’autorité ( sauf mes parents même si c’était souvent conflictuel ) .
Niveau professionnel c’est pareil ou je ne restait pas souvent en poste car je trouvais que ce que me demandait mes supérieurs n’étaient pas rationnel et moi qui dit cash les choses …. du coup sa clash.
Je me souvient également de mon professeur principal qui pouvait pas me voir en 1ere qui convoque mes parents pour dire que je suis en retard et que j’ai pas le niveau pour être en 1ere technologique science medico social et qu’il faut que je pense à une réorientation.
Un C.. parmi tant d’autre professeur qui me comparaît à la moyenne.
Je suis pourtant devenu infirmier après une reprise d’étude et réussi par la suite à faire quelque truc quand même.
Je me sens pas pour autant exclus comme certain du forum du à leurs intelligence.
Je me sens même en retard sur tout ce qui est écrit ( dyslexie ect ) notamment.
Mais par contre, je cerne vite les personnes fausse.
Les conversations sans arguments qui mènent à rien me saoule aussi énormément et je me retrouve également parfois comme le méchant qui pousse les autres dans leurs retranchement quand "il parle pour rien dire" car besoin d’argument et contre argument pour avancer dans la discussion.
Dans mon entourage on me prend souvent pour un extraterrestre pour ma capacité d’organisation et de compréhension quand un sujet m’intéresse + l’énergie+++ que j’ai.
Mais tout cela , je pense que c’est une question de personnalité que d’intelligence meme si, bien sur , il peux et il y a des similitudes.
Perso je me sens bête dans certain domaine et très intelligent dans d’autre.
D’autre sont très intelligent et n’arrive pas à être épanouis dans le relationnel et donc sont en retard sur autre chose.
C’est pour cela également que je trouve ses tests assez limité.
Bernard , vous avez ouvert un sujet tellement subjectif et passionnant en même temps !
Si c’est important pour vous de mesurer votre intelligence, il faut le faire pour répondre à ses questions comprendre et avancer.
Si c’est pour vous prouver quelque chose , cela peux être néfaste par la suite.
L’intelligence est souvent perçue comme une sorte de pouvoir pour l’être humain , quand il pense avoir un pouvoir, il peux se pourrir lui-même et plutôt régresser dans sa vie.
Désolé pour les fautes et la syntaxe , j’ai un QI proche de zéro pour ça surtout quand j’écris un peu plus "technique"
Je vous rassure à l’oral je suis plutôt bon
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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#58 13/12/2019 22h36
- doubletrouble
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En lisant toutes ces plaintes, j’ai envie de citer un grand philosophe, l’oncle de Spider Man, pas forcément surdoué mais plein de bon sens paysan, qui disait qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Dans une société harmonieuse chacun est censé mettre ses dons au service des moins doués - le fort protège les faibles, les plus malins réfléchissent pour les autres, etc…
Il me semble que beaucoup des situations inconfortables évoquées dans cette file procèdent d’une incapacité à partager un don de manière constructive. Cela va de pair avec l’individualisme forcené et les rapports victimaires importés récemment des USA. Peu importe qui du jock ou du geek commet la première faute, ils restent ensuite bloqués dans un cercle vicieux où le mépris empreint de peur du geek conforte le jock dans la certitude que les "intellos" sont faibles et socialement ineptes tandis que l’agressivité "imprévisible" du jock conforte le geek dans la certitude qu’il est mieux au milieu de ses pairs dans sa tour d’ivoire loin de ces singes mal dégrossis qui les oppriment sans raison.
Dans d’autres cultures, notamment en Asie où grâce à Dieu l’influence ancienne du Confucianisme reste un antidote puissant à l’hégémonie culturelle américaine, les rapports sont plus harmonieux car ces deux parties sont éduquées pour entretenir des rapports qui, s’ils ne sont pas forcément mutuellement satisfaisants, restent tout au moins bénéfiques pour le groupe.
Evidemment si la taille du groupe est culturellement limitée à "1", soi-même, cela ne fonctionne plus.
Quant à la corrélation avec les "hautes études"… Pour un enfant des classes moyennes ou inférieures qui ne pourra pas réseauter avec les élites, le système du Bac+5 consiste à échanger presque 6% de sa vie (et probablement les meilleurs 6%, vu qu’ils correspondent à l’apogée de la santé physique et mentale pour beaucoup d’entre nous) contre un certificat permettant à un employeur de simplifier ses procédures de recrutement et optimiser son risque à l’embauche. Si l’on pense aux étudiants américains qui de surcroît hypothèquent des années de revenus futurs pour obtenir ce certificat qui ne leur bénéficie que par effet de bord, cela ressemble à un terrible piège. Le stagiaire trentenaire endetté est-il vraiment mieux lôti que l’apprenti adolescent du siècle précédent ?
Une société où les geeks méprisent les jocks et les jocks se moquent des geeks, l’un comme l’autre dilapidant leurs meilleurs années - qui en débats stériles et rêves de carrière prestigieuse, qui en exploits sportifs et mirages de carrière pro football - est toutefois une société plus facile à gouverner.
On pourra toujours se trouver des myriades de particularités et tracer de nouvelles lignes de divisions, mais ce qui nous unit malgré tout me semble plus rare, intéressant et surtout productif.
✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.
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1 #59 14/12/2019 02h30
- Palawan
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Une référence qui pourra interesser au sujet (entre autre) des test de QI:
Stephen Jay Gould: la malmesure de l’homme.
Il n’est pas inutile de revenir sur la genèse de ces tests -et certaines dérives de leurs interprétations (très bien expliqué dans cet ouvrage passionnant et très accessible).
A l’époque, l’enjeu du livre n’était pas la notion beaucoup plus populaire de nos jours de hauts-potentiel/HQI/surdoués/etc mais sans doute pourrait-on ajouter l’envol de ces notions dans les dérives.
Si je me souviens bien (mais lecture ancienne maintenant, et étant devenu flemmard je ne suis pas allé reparcourir le bouquin) les tests à l’origine n’ont pas été conçus pour mesurer "l’intelligence", mais pour dépister et prendre en charge les "bas-QI" = débilités, crétinisme etc… selon la terminologie d’époque.
Qu’ils soient repris et largement utilisés pour autre chose -mesurer et chiffrer une supposée faculté unique appelée "intelligence" est devenu très populaire et convaincant par le chiffrage (ça donne toujours un cachet scientifique de produire des chiffres, même s’il ne s’agit que de scientisme).
Sans doute gagnerait-on à relire S.J.Gould avant d’adhérer sans réserve à des notions telles Haut Potentiel / surdoué / douance etc etc…. et à leur interprétation -en considérant que ces notions génèrent également un business (éditorial par exemple), et des explications commodes (et affectivement plus satisfaisante) de troubles variés, notamment affectifs et relationnels.
Il serait d’ailleurs sans doute interessant de voir combien de sites ou livres sur ces notions citent La malmesure de l’homme (je parierais que fort peu!).
Bref, je vous recommande vivement ce bouquin!
Il illustre par ailleurs par un savoureux exemple la différence entre corrélation et causalité, si je me rappelle bien.
Dernière modification par Palawan (14/12/2019 02h47)
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1 #60 14/12/2019 08h58
J’ai lu avec attention les posts précédents avec mon regard de THQI dépisté il y’a plus de 40 ans …(et bien sûr THQI n’existait pas il y a 30 ans… ).
Je ne reviendrai pas sur mon parcours personnel (cf présentation) mais j’ai quelques remarques à faire qui ne sont sans doute pas des vérités , juste des observations qui rejoignent pour certaines des assertions déjà faites dans les posts.
Il y’a une course à l’élitisme récente qui n’existait pas vraiment auparavant : la réussite scolaire suffisait à prouver les capacités. J’ai appliqué à mes enfants, pas de test mais l’un des trois était/est d’évidence au dessus du lot.
Etant d’un milieu modeste, avec des copains du même milieu, dans un quartier populaire, cela m’a aidé à gérer la différence que je ressentais, confirmée à la demande d’un prof (résultats scolaires,mieux à discuter avec des adultes, jouer très correctement au bridge à 10 ans, "éponge" à connaissances, curiosité exacerbée, sentiment de ne jamais tout savoir…par bonheur internet n’existait pas !) et cela m’a permis de constater qu’au foot j’étais nul et plus doué pour l’organisation d’un tournoi ou d’une équipe que de taper dans le ballon mais j’étais valorisé par cela.
J’ai vers la trentaine été à deux rencontres Mensa sur Paris (ma carrière était déjà dessinée). Un réel bonheur , une sorte de salon intello et ce pour plusieurs raisons.
J’y ai croisé des membres très au dessus de moi et c’est bon pour l"humilité, des parcours pour certains hors du commun mais tous charmants et bien éduqués , quelques échanges intéressants où l’on sent ses limites aussi (ouf!)…mieux vaut être premier chez soi que quinzième chez les autres (avis perso).
Je n’ai pas rencontré de "personnes perturbées" (du moins visiblement) et ça m’a posé question : "qui vient aux réunions ?". Où sont les (T)HQI qui ont dérapé (on en parlait déjà à l’époque), pourquoi, milieu social , bête de cirque ou à concours ?.
La seconde réunion ne m’a rien apporté si ce n’est l’impression d’être dans un club un peu hors de la vraie vie de tous les jours.
La course à la compétition , à l’élitisme a dû enfermer certains dans un monde d’ultra performance, loin du terrain. Un de mes amis de fac a travaillé à Polytechnique Paris : très souvent les entrants (bac +2) n’avaient que 17-18 ans et il constatait une grande immaturité pour leur âge avec un taux de risque suicidaire bien au dessus de la moyenne de l’époque.
Un ami "précoce" était un bon élève, sans plus. Un test passé le classait à 115 ,de mémoire (même prof que moi très branché évaluation). Nous en parlions entre nous car même quartier mais bien sûr à l’écart des autres pour ne pas être encore + étiquetté. Une cata pour lui, marqué au fer rouge…. Nous avons toujours gardé contact (ah les copains d’enfance!) et finalement il a fait centrale brillamment et a une formidable carrière à l’international dans un grand groupe…. Son explication : le coup de pied au C.. il a travaillé comme un fou : et oui le travail paye et il est le plus heureux des hommes que je connaisse , fier d’avoir été contre la "nature".
Alors pour le QI, les tests (discutables) sont limitatifs . Ils permettent de jauger mais manque le mode d’emploi pour l’utilisation correcte de ce potentiel "dormant" et surtout n’explorent qu’une partie de ce qui est le plus important : être heureux , fier, sensible à des choses communes.
Malheureusement la recherche permanente de la performance tue souvent le côté humain de l’être.
Parfois il est bon de ne pas savoir et de simplement constater dans la vie nos différences et de s’adapter.
ps : je suis admiratif de tous les artisans d’art, des musiciens, des boulangers, etc.. qui ont un savoir faire même basique qu’il m’aurait été incapable d’avoir. Chacun ses limites.
Think Happy, Dream Big, Do your Best !
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1 #61 14/12/2019 09h43
- koldoun
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Je trouve cette médiatisation plutôt malsaine de la part des parents…
Laurent Simons, surdoué de 9 ans, change d’université: "Si votre enfant joue à Anderlecht et reçoit une offre de Barcelone, vous y allez, non?" - La Libre
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3 #62 14/12/2019 11h42
- traz
- Membre (2017)
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J’ai l’impression, à lire les posts, que le QI serait la mesure d’un état objectif et constant, comme une température qui est mesurée par un thermomètre ou l’image d’un squelette qui est captée par une radiographie.
Je tiens à préciser que le WAIS mesure une performance à un temps donné dans un contexte particulier. Le résultat de cette performance est comparé à un groupe du même âge et d’une même culture puis étalonné. La mesure de la performance d’un individu dépend énormément du contexte de passation, il ne s’agit absolument pas d’une mesure objective et il faut être conscient de ses biais.
Je n’utilise pas le WAIS dans mon travail mais je fais des bilans neuropsychologiques auprès de personnes âgées. Je peux vous dire que si je ne tempère pas le résultat chiffré par les facteurs extérieurs : anxiété, tristesse, état de forme, enjeu du test, désir de plaire, évènements intercurrents, relation au praticien, présence de la famille, niveau socio-culturel, études… mon chiffre pur n’a souvent aucun sens. Je pense qu’il en est de même pour le WAIS, si votre enfant est anxieux et inhibé lors de la passation, je n’arriverais pas à lui trouver son 140.
D’autre part, la comparaison des QI à une population d’une autre culture n’a pas lieu d’être car l’étalonnage ne correspond pas à la population de celle-ci, cela conduit aux thèses racistes d’infériorité des populations noires notamment.
Le WAIS mesure une performance à partir d’épreuves particulières. Le choix de celles-ci n’est pas neutre. Ces épreuves mesurent les types d’intelligence valorisés par la société occidentale et la classe dominante. Le milieu dans lequel se trouve votre enfant aura une influence évidente sur sa réussite. Comme pour la comparaison du QI à des populations noires, ne pas considérer la manière dont a été construit le test conduit à penser que les pauvres sont pauvres car ils sont stupides, et leurs enfants restent pauvres car ils ont hérité de cette stupidité.
Enfin, si vous avez été mesuré haut potentiel et que votre enfant l’est aussi, il est un peu court de déclarer tout bonnement que cela est génétique. On ne démontre pas quelque chose au travers de son cas personnel. Par ailleurs, votre enfant est évidemment influencé par votre mode de fonctionnement. Il développe son intelligence au travers des supports que vous lui présentez et du type d’interactions que vous avez lui.
Dernière modification par traz (14/12/2019 17h12)
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#63 19/12/2019 18h28
- jmdel00
- Membre (2019)
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Bonjour Bernard2k,
J’ai été très intéressé par ce que vous avez écrit le 12 décembre dernier. J’y ai relevé la phrase suivante : "il a quand même failli foirer sa scolarité et se retrouver dans un métier manuel".
A votre avis, est-ce une preuve d’intelligence que d’écrire ou de penser cela ?
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1 #64 19/12/2019 19h07
- carignan99
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olive1 a écrit :
Et j’ai souvent noté chez des personnes, qui me semblaient moins intelligentes, qu’elles avaient des capacités de raisonnement limitées.
…
Ceci étant, j’ai relevé par expérience que les personnes à QI plutôt faible avaient raison généralement par chance, malgré des raisonnements incohérents ou faibles.
Il y a quelque chose que je ne comprend pas. Vous faites comment pour détecter les personnes à QI plutôt faible?
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#65 19/12/2019 19h13
En clair Carignan () vous vous demandez s’il n’a pas raison par chance ?
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#66 19/12/2019 19h42
- JeromeLeivrek
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À lire les derniers posts, j’ai effectivement l’impression que c’est compliqué de vivre avec un QI élevé :-)
Blog : Le projet Lynch.
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1 #67 20/12/2019 22h48
- traz
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Si je me souviens bien de mes cours de psycho, le score global du QI n’est plus considéré comme utile et pertinent.
Pourquoi ? Car on ne mélange pas les choux et les carottes.
Pour l’analyse de vos capacités, on se fiche de savoir que vous faites parti des X% avec telle performance au test dans une population donnée. On s’intéresse aux sous-scores qui indiquent une performance pour un type de capacité cognitive, à un moment donné. Les additionner a peu de sens et ne rend pas compte de leur dispersion.
Par ailleurs, j’ai beaucoup de mal avec la dimension identitaire que prennent parfois ces résultats. Évidemment, il est plus plaisant de se définir au travers de ses capacités cognitives supérieures que sous le qualificatif de schizophrène par exemple, bien que certains d’entre eux tentent de définir ce qu’ils vivent comme des expériences extraordinaires (pouvant être positives et créatrices) et pas uniquement comme des symptômes déficitaires.
Je ne pense pas que les capacités cognitives définissent l’identité d’une personne. Je n’en pense pas moins des symptômes d’un schizophrène. Je sais bien que certains aiment se regrouper car ils ont des traits communs mais je trouve dommage de faire d’un chiffre ou de symptômes la marque ultime d’un individu.
S’étiqueter zèbre, schizophrène ou autiste (par exemple) me semble affreusement réducteur et terriblement aliénant. Certains y trouvent le sens de toute une vie, la clef de compréhension de toute leur existence. Je trouve que c’est bien vite cesser de penser.
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#68 20/12/2019 23h16
- Bernard2K
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Il faut que tout change pour que rien ne change
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1 #69 21/12/2019 01h15
- JeromeLeivrek
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@traz. Excusez-moi mais c’est le genre de post qui m’agace. Il attribue aux autres des pensées qui ne viennent que de votre imagination et ne reposent sur aucun fait.
traz a écrit :
Si je me souviens bien de mes cours de psycho
Ca commence bien. Vous allez affirmer quelque chose qui est assez énorme, a savoir qui remet en cause la raison d’être de cette file et l’avis de la plupart des psy, tout cela sur un souvenir éventuel de vos cours.
traz a écrit :
le score global du QI n’est plus considéré comme utile et pertinent.
Par qui ? C’est toujours aussi vague
traz a écrit :
Pourquoi ? Car on ne mélange pas les choux et les carottes.
Pas tres précis non plus.
traz a écrit :
On s’intéresse aux sous-scores qui indiquent une performance pour un type de capacité cognitive, à un moment donné. Les additionner a peu de sens et ne rend pas compte de leur dispersion.
Vous n’avez pas compris ce que représente une moyenne. Oui, par définition, la moyenne ne rend pas compte de la dispersion. Mais ca n’empêche pas la moyenne d’être quand meme informative. Si je vous dis que votre note moyenne au bac est de 10/20 ça ne représente pas la dispersion des notes, mais c’est assez différent de 2/20 ou 18/20. Je pense que vous le savez.
traz a écrit :
Je ne pense pas que les capacités cognitives définissent l’identité d’une personne.
Personne ici ni ailleurs n’a jamais dit ou meme pensé que ça définissait une personne. Dire ça, c’est prendre les autres pour des benêts. La taille, le poids, le pouls, l’age, les gouts littéraires, etc, de quelqu’un ne définissent pas son identité, pourtant cela peut être des choses intéressantes à connaitre.
Dernière modification par JeromeLeivrek (21/12/2019 08h04)
Blog : Le projet Lynch.
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4 #70 21/12/2019 03h16
- yamcha
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Pour l’anecdote, je me souviens avoir lu il y a quelques années un article scientifique très sérieux (je n’ai pas retrouvé la source) révélant qu’il existait une corrélation entre le niveau de QI et la dimension de la verge. Les sujets masculins de l’échantillon étudié étant dotés, dans une forte proportion, d’un membre de taille largement inférieure à la moyenne voire de micropénis.
Comme quoi, Dame Nature, dans un souci d’équilibre, fait souvent bien les choses.
Bien entendu, il existe toujours des exceptions alliant grosse b… et QI élevé, dont fait très certainement partie la plupart des contributeurs concernés de cette file.
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#71 21/12/2019 03h37
- colia
- Membre (2015)
Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 88
Certaines conclusions qu’on s’permait sont tres interessantes.
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#72 21/12/2019 07h20
- Carabistouilles
- Membre (2017)
- Réputation : 102
La plus haute forme de l’intelligence humaine est la capacité d’observer sans évaluer
observer sans évaluer
Je me permets de remettre cette histoire :
Lao Tseu a écrit :
Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :
- « Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre. »
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion :
- « Pauvre idiot, il était prévisible qu’on volerait cette bête. Pourquoi ne l’avez-vous pas vendue ? Quel Malheur ! »
Le paysan se montra plus circonspect :
- « N’exagérons rien dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra ? »
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit. Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s’attroupèrent de nouveau :
- « Viel homme, vous aviez raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction. »
- « Je n’irais pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un épisode. Peut-on connaître le contenu d’un livre en ne lisant qu’une phrase ? »
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
- »Pauvre ami ! Vous aviez raison, ces chevaux sauvages ne vous ont pas porté chance. Voici que votre fils unique est estropié. Qui donc vous aidera dans vos vieux jours ? Vous êtes vraiment à plaindre. »
- « Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. »
Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
- « Vieil homme, se lamentèrent les villageois, vous aviez raison, votre fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de vous tandis que nos fils vont se faire tuer. »
« Je vous en prie, » répondit le paysan, « ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal. »
Nous avons tous un cheval blanc mais veut-il nous conduire quelque part où simplement nous apprendre à voyager ?
Amour et Compassion pour 2020
Carabistouilles
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#73 21/12/2019 07h41
- tatin
- Membre (2018)
Top 50 Vivre rentier - Réputation : 13
Bonjour,
Je suis d’accord avec vous. Avec un QI élevé ne signifie pas être intelligent sauf à définir ce que l’on entend par intelligence.
Trahcoh a écrit :
A mon avis, être excellent étudiant ne signifie pas être surdoué ou avoir un QI élevé. Je pense que cette compétence se bonifie avec l’âge, et que je suis bien meilleur qu’à mes débuts en faculté (biais de sur-estimation de soi?).
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#75 21/12/2019 09h19
C’est intéressant de voir les cas personnels de chacun.
Je me retrouve dans certains commentaires sur l’intérêt ou la lenteur de certaines conversations. J’arrive à m’adapter à mon interlocuteur et à ses centres d’intérêts mais heureusement je ne le vit pas souvent au travail.
J’aime cette citation:
"on est toujours le con de quelqu’un d’autre.
Je laisse généralement la personne comprendre mon argument en faisant une pause et ça passe souvent tout seul.J’essaie d’avoir plus d’empathie et de ne pas juger la personne mais parfois un regard un peu dur ou une intonation sèche dans la voie me trahit ce qui est mal vécu par L’autre interlocuteur. C’est un long travail de ce côté là mais je progresse.
Je ne pense pas avoir un QI élevé pour autant.
On valorise souvent l’intelligence cognitive dans notre société mais je pense qu’il y a plusieurs forme d’intelligence. Je pense notamment à un proches qui a:
- des sens olfactifs surdéveloppés. J’adore échanger avec lui sur une dégustation de vin ou de mets car je n’arrive pas à détecter toutes ses saveurs.
- une autre m’impressionnent sur ses talents artistiques et ses applications à la photo et décoration d’intérieur.
Ces 2 exemples me font relativiser et je pense que les tests de QI n’arrivent à mesurer qu’une certaine forme d’intelligence humaine.
Je vous met cette image qui illustre bien ce propos.
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