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[+1 / -1]    #676 27/12/2019 11h04

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Loophey, pour faire simple. Vous êtes dans une zone particulière mais où vous êtes plus pauvre que la moyenne (8k€ c’est pas terrible pour un frontalier). Il ne sert à rien de vous comparer avec la moyenne française, ca changera rien. Vous ne pouvez pas comparer une smicard à Paris et un smicard dans la Creuse.
A cela s’ajoute que vous avez des goûts de luxes que vous n’avez pas les moyens de payer. Vous pouvez faire tourner toutes les moulinettes, ça ne change rien. Si vous gagniez 8k€/mois dans la Creuse, pour 450k€ vous auriez un château.

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#677 27/12/2019 11h11

Membre (2017)
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@B2K: merci pour votre réponse, comme toujours argumentée. Je souhaitais simplement exprimer ce qui m’apparait comme une évidence: tous les placements sont risqués.

Pour recoller au sujet, il me semble qu’au delà du poids des normes que vous évoquez à juste titre et de la propension des Français à préférer la pierre physique, il y a peut-être une autre explication au niveau des prix: l’émergence d’une classe moyenne supérieure mondiale qui nous met en concurrence avec un nombre croissant de personnes pour lesquelles la France est très attractive (vie culturelle, climat, géographie, infrastructures, etc).

Je ne suis pas en mesure de quantifier le phénomène, mais il me semble qu’il a toutes les chances de s’amplifier.

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#678 27/12/2019 11h32

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LoopHey a écrit :

Croyez moi ou non, par chez moi, une maison à 450 K€, c’est très moyen. D’ou mon interrogation sur la vrai valeur immobilière.

Il y a une grosse différence entre affirmer qu’une maison à 450k, c’est médiocre et "par chez moi", une maison à 450k , c’est médiocre.

Je ne peux que confirmer que pour 450kE dans certaines communes, il n’y a pas de maison ou alors "médiocres", ie totalement à refaire, voire à raser pour reconstruire.
Normal quand le prix moyen du m2 dépasse les 6000 E.

La bulle immobilière, si elle est flagrante dans certaines "régions" géographiques, n’est pas évidente partout.

J’ai vendu il y a un 1 an une très belle maison situées dans les Yvelines, à la limite de la campagne dans un village.
175 m2 + sous sol total, 1000 m2 de terrain, bien isolée (2005) => 470000 E net vendeur , soit 2700E/m2
Nous avons tenté de vendre à 520 000E considérant la surface et la qualité de construction, bien supérieure au standard environnant. Un échec. Au bout de 8 mois, nous avons cédé à un prix beaucoup plus faible.
Les prix sur cette commune stagnent depuis des années.

La conclusion de l’agence : seule la situation compte, la surface habitable a peu d’importance, la qualité de construction a peu d’importance ; les acheteurs sont très exigeants sur des "détails".
En l’occurrence, les premiers commerces étaient à 2 km, les écoles à 1,5 km, le train à 5 km
.
Je me suis légèrement rapproché de Paris, dans une commune avec transports à profusion, commerces de proximité etc … Les appartements corrects sont à 4700 E/m2, en neuf 5200 E/m2
+3% sur la dernière année passée.

Et pour connaitre beaucoup de personnes habitant au sud/sud ouest de Paris, le 6000 E/m2 est devenu la norme.

Il existe donc une divergence manifeste entre les zones d’habitation avec des acheteurs qui regardent essentiellement la situation géogaphique .

J’ai des amis qui ont acheté à Porchefontaine une maison de 600000 E dans laquelle ils ont fait 200-300k de travaux. La maison était "médiocre".

Tant qu’il y aura des personnes ayant les moyens de payer de telles fortunes pour des biens immobiliers bien situés, les prix grimperont.

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#679 27/12/2019 12h36

Membre (2019)
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Bonjour michaelstaudi,

Je suis assez d’accord avec les nuances que vous apportez à mon propos.

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#680 27/12/2019 13h01

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LoopHey a écrit :

Il y a tout de même pas mal de choses que j’ai du mal à comprendre.

La courbe de Friggit évoque quand même un problème fondamentale : riggit[/url]

Ne parlons pas vraiment des prix en zones rurales, la plupart des Français habitent dans les zones ou il y a du travail.

Depuis 2000, la déccorélation entre prix de l’immobilier et revenu a commencé. Je pense que c’est lié par 1) la descente aux enfers des taux à partir de 2000 et 2) la hausse des normes pour la construction

En attendant, dans les zones attrayantes, comme la ou j’habite par exemple, une simple maison s’échange 450 K€. Et pour ce prix, rien d’extraordinaire, c’est basique.

Avec ma conjointe, à 27 ans chacun, nous émargeons environ à 8K€ net par mois (avant impots). Ce qui nous amène à 6,4K€ après impôts. Nous nous considérons pas riches, mais nous ne sommes pas à plaindre non plus. Pourtant, d’après l’insee, nous sommes à la limite haute des catégories aisées. 

Bref, avec les taux actuels, qui sont pourtant "bons", un revenus du ménage dans les 10% des FR, on pourrait théoriquement même pas se payer une maison à 450 K€, avec apport de notre part de 34 K€.

Alors oui, je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe.

Pour appréhender correctement la notion de richesse qui vous turlupine tant, plutôt que de vous baser sur celle de revenu - vous devriez regarder du côté de la Parité de Pouvoir d’Achat.

Sur cette base, un couple d’employés de banque à Roanne - bénéficiant de sa famille à proximité - et de l’entraide familiale gratuite - peut vivre mieux en PPA que beaucoup de frontaliers suisses ayant des revenus monétaires nettement plus importants.


Gare aux gourous

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2    #681 27/12/2019 13h48

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(aparté un peu hors-sujet, mes excuses)

@Loophey :

Votre problématique illustre seulement que le niveau de salaire n’est de loin pas le point le plus déterminant : vous pouvez faire 20k par mois à New York et avoir du mal à boucler les fins de mois. Et 2k en province française et ne pas vraiment regarder à la dépense au quotidien. Qui se sent le plus à l’aise, à votre avis ?

Ce qui compte bien d’avantage pour déterminer son degré de liberté, c’est le reste à vivre (lourdement influencé par la cherté de l’environnement dans lequel on vit) et le patrimoine. Et la phase de constitution du patrimoine peut-être longue et frustrante si on est plus cigale que fourmi. 

Nous avons souvent parlé, notre hôte en tout cas dans son livre, d’un montant de 600k de patrimoine comme seuil au-delà duquel on peut prétendre à une forme d’indépendance financière (c’est un débat sans fin, évidemment). Selon l’INSEE, en 2018, le 9eme décile de patrimoine est précisément à 607 700 euros.



Cela permet de remettre de la perspective dans le débat : Surin a bien raison de dire que les exemples qui reviennent souvent concernent une minorité de la population. Et j’ajoute d’expérience que le reste ne vit pas forcément moins bien.

Dans votre cas, demandez-vous vraiment si vous êtes au meilleur endroit pour atteindre vos objectifs de long terme. C’est une chose de rentrer 8k bruts, c’est est une autre si c’est parfaitement insuffisant pour constituer un patrimoine ou devenir indépendant du salariat à terme.

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#682 27/12/2019 14h41

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Chacun ici comprend qu’à revenus égaux on vit mieux Saint-Etienne qu’à Manhattan, ce qui n’empêche pas de constater, parfois avec un peu d’amertume, qu’en certains endroits de France le prix des logements a évolué sans commune mesure avec les revenus de la population.

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2    #683 27/12/2019 14h52

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J’ai assisté il y a peu à une réunion - en présence d’un député local - où les habitants du coin se plaignaient du prix de l’immobilier - qui "ne permettaient plus à leurs enfants, malgré un salaire très correct, de se loger en achetant le type de bien que possédait un revenu moyen d’il y a 30 ans" (dit autrement, le leur)

Le député leur a alors rappelé que ce sont eux qui ont vendu à prix d’or leur masure.(ou leurs terrains)
Cette remarque, quoique exacte, n’a été que modérément appréciée.


Gare aux gourous

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1    #684 27/12/2019 15h07

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@Yonz :

Mais le fond du propos était justement de dire qu’à revenus non pas égaux mais moins élevés, on peut vivre mieux ailleurs, construire un patrimoine plus rapidement, que dans les grands centres urbains hors de prix.

Je vous accorde volontiers qu’il y a eu un découplage problématique entre revenus et prix de l’immobilier dans certaines zones : pas seulement en France, c’est vrai de Paris à Berlin en passant par San Francisco. Hong Kong et ses révoltes, c’est aussi une question d’immobilier (pas seulement, mais ça fait partie de l’équation étouffante que le système propose à sa jeunesse).

Mais chacun peut jouer de cette situation, faire de l’arbitrage. C’est une chose que j’ai le plus grand mal à faire comprendre à mes amis salariés parisiens mais la province est aussi très vivable et plus rentable. Si vous êtes entrepreneur, vous n’avez pas accès à moins de clients depuis la province que depuis Paris : avec l’e-commerce, ma boite fait 85% de son CA à l’étranger. Et on a des charges fixes qui sont celles de la province : autrement dit, la rentabilité en est augmentée d’autant.

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#685 27/12/2019 15h19

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Votre solution fonctionne très bien pour un développeur freelance célibataire sans enfants qui n’est pas attaché à sa région.

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1    #686 27/12/2019 15h56

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INTJ

Bonjour,
je ne parlerais que de ma petite ville de moins de 10 000 habitants.
30 km nord ouest de Marseille 25 km au sud ouest d’Aix en Provence.
15 km gare TGV.
L’immobilier ( maisons, appartements et terrains) ont prix de la valeur à l’arrivée du TGV sur sa propre voie donc 3 h 30 de Paris il me semble , le TGV arrive à Marseille depuis 85 environ via les anciennes voies.
Déjà en 2003, 2000 mettre carrée de terrain constructible valaient 130 000 € ( changement de pos, on passe de 4000 à 2000 m2 et bizarrement plus c’est petit plus c’est cher.
Grosse tranche de construction , une centaine de maison deux immeubles de 3 étages, d’un lotissement ou 80% des acheteurs sont hors département, constaté à l’époque par les voiture devant les maisons nouvellement immatriculées.
Depuis donc le début 2000 beaucoup d’arrivant hors bouches du Rhônes.
On a fait la remarque l’année dernière à ma fille quelle avait l’accent marseillais, c’est bien que dans ça classe pas beaucoup d’enfants d’origine du département, majoritairement du blond au yeux clair. ! pas de racisme dans mes propos hein juste la réalité.
2015 le PLU passe en open bar plus de surface minimum pour construire.
Cela m’as permis de diviser en trois mon 2000 m2.
Un 531 m2 vendue 233 000 hors P-V ( 185 502 NET)
UN 684 m2 vendue 235 000 hors P-V ( 190 000 NET)
Les deux vendues en moins de 12 mois.
Un 800 m2 viabilise lui surement autours de 300 000 hors P-V.

Y a plus de terrain en vente donc demande plus forte que l’offre.
Le peu en vente sont soit des grosses parcelles ( 2000 m2 ou plus)
Soit des détachements de parcelles de maison particulières ou la plus-values explose donc on en tiens compte dans le prix de ventes.

Perso je vais pas vendre moins cher pour faire plaisir au acheteurs éventuels.


https://mes-bio-objets.fr Parrainage : Corum, BoursoBank JEMA6381UK, linxea

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2    #687 29/12/2019 10h13

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Effectivement, aujourd’hui en achetant à credit avec un apport "classique" de 15%, les personnes percevant une rémunération située dans le 9ème décile français, ne peuvent s’acheter que quelque chose de très moyen dans le top 10 des métropoles Francaises.

Pour moi la raison est simple: l’héritage.
Sur la génération précédente, ce dernier était bien plus divisé (souvent entre 5 enfants ou plus par foyer), ce qui évitait la concentration des patrimoines.
De nos jour (grâce à la montée des prix des 20 dernières années-voir Friggit), il suffit que vos parents vivent dans un appartement en centre ville ou une villa en banlieue pour que les enfants se retrouvent à la tête d’un capital de 200 000 ou 300 000 euros… qu’ils vont réinvestir lors de leur achat immobilier. 
Ce qui leur permet de mettre 500 ou 600k euros dans leur projet.

D’ailleurs, il me semble que Picketti étudie en détail le poids de l’apport salarial vs. celui de l’héritage dans son livre, la part de ce dernier étant devenue historiquement prépondérante.

Enfin pour revenir sur les courbes de Friggit et la fameuse sortie du tunnel, je suis persuadé que nous sommes dans un nouveau paradigme et que nous ne reviendront jamais aux niveaux précédents: nous avons de tout a profusion et pour pas cher. Le surplus de pouvoir d’achat va donc forcément dans la résidence principale, ce qui, couplé à l’augmentation de la durée d’emprunt possible (35 ans de nos jours vs. 15 ans il y a pas si longtemps) fait que la part de revenus consacré aux logements n’est plus la même qu’il y a 30 ou 50 ans.

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2    #688 29/12/2019 10h48

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Sauf que si (un jour dans 5-10-15-20 ans) les taux remontent le niveau d’emprunt est revu à la baisse pour tout le monde.

Le nouveau paradigme dont vous parlez est une course en avant TANT que les taux restent bas. Sans inflation des salaires, chacun étant calle sur son endettement maximal (pour des biens médiocres), le jour où le coût de la dette augmente le château de cartes s’effondre.

Le truc c’est que les états feront tout pour empêcher la hausse des taux. Partant de là….


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#689 29/12/2019 11h34

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J’ai lu récemment un article sur les prochaines directives aux banques leur imposant de rester dans les 33% sur une durée Max de 25 ans. L’article disait que 15% du volume d’une banque pourrait déroger à ce principe, notamment sur les durées pour les primo accédants.

Pour ma part, je vois un nouveau frein à la montée en gamme des biens avec PV : pour avoir pratiqué un peu l’achat revente de RP, belle niche fiscale, on avait historiquement des aides sous forme de crédit d’impôt pour à peu près tout : fenêtres, cheminée flamme verte, chaudière, pompe à chaleur, on arrivait même à passer des climatisations en étant border line ….une forme de subvention de son effort de rénovation qui donnait de beaux arguments.

J’ai un peu perdu le fil des aides à la rénovation, mais il semble que la rigueur budgétaire soit passée par la !

En phase d’acquisition de une résidence secondaire à l’étranger (mon premier bien  hors de l’hexagone) : le rapport qualité prix me bluffe, et le prix du terrain n’explique pas tout. Je suis beaucoup plus serein sur la revente de ce bien que ma RP le jour venu (peut-être aussi parce que je maitrise beaucoup moins le marché la bas que dans mon pré carré ).


Profiter de ne rien foutre….

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#690 29/12/2019 12h07

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Vincecarter30 a écrit :

Effectivement, aujourd’hui en achetant à credit avec un apport "classique" de 15%, les personnes percevant une rémunération située dans le 9ème décile français, ne peuvent s’acheter que quelque chose de très moyen dans le top 10 des métropoles Francaises.

Pour moi la raison est simple: l’héritage.
Sur la génération précédente, ce dernier était bien plus divisé (souvent entre 5 enfants ou plus par foyer), ce qui évitait la concentration des patrimoines.
De nos jour (grâce à la montée des prix des 20 dernières années-voir Friggit), il suffit que vos parents vivent dans un appartement en centre ville ou une villa en banlieue pour que les enfants se retrouvent à la tête d’un capital de 200 000 ou 300 000 euros… qu’ils vont réinvestir lors de leur achat immobilier. 
Ce qui leur permet de mettre 500 ou 600k euros dans leur projet.

D’ailleurs, il me semble que Picketti étudie en détail le poids de l’apport salarial vs. celui de l’héritage dans son livre, la part de ce dernier étant devenue historiquement prépondérante.

Les figures suivantes, extraites de l’ouvrage de Piketty (Le Capital au 20è siècle) éclairent ceci :
     http://piketty.pse.ens.fr/files/capital … /G11.7.pdf
     http://piketty.pse.ens.fr/files/capital … G11.11.pdf

@MisterVix : Il me semble erroné d’affirmer que chacun serait "callé sur son endettement maximal (pour des biens médiocres)", car il y a pas mal de personnes qui ont complètement remboursé leurs emprunts (lire par ex l’étude INSEE sur l’endettement des ménages). Mais bien sur, ceci ne signifie pas qu’une remontée des taux serait sans impact. Par ailleurs, il n’y a pas que les états qui peuvent avoir une influence sur le niveau des taux : la démographie et la croissance (et sa forme) ont sans doute bien plus d’influence que les états sur les taux !


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#691 29/12/2019 12h55

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INTJ

@GBL

Merci pour vos précisions.

Je ne parlais pas des gens qui possèdent leur maison, mais des acheteurs (actuels et futurs). Bien sûr ceux qui ont leur maison se fichent comme d’une guigne des variations de taux (assuamant que les prêts à taux variables sont rares en France). Mais quand on veut vendre (mobilité professionnelle, héritages, retraite, divorces etc etc), il faut avoir en face des acheteurs avec un pouvoir d’achat suffisant. Si les taux montent, le pouvoir d’achat de l’acheteur baisse (je parle de l’acheteur lambda, pas de celui qui paye cash).

Pour mon affirmation que tout le monde s’endette au taquet de sa capacité d’emprunt, effectivement cette affirmation n’est absolument pas étayée ni documentée. Je la retire donc et la remplace par un argument extrêmement faible, qui est que 100% des gens qui achètent autour de moi (dans diverses catégories de revenus et tranches d’âge) s’endettent à leur taux maximal. Il est exact que je suis dans une région où l’immobilier est cher. J’avais toutefois déjà fait ce constat dans une région nettement moins attractive du Nord est de la France.
Je reconnais que cette affirmation ne vaut pas grand chose puisque ma toute petite expérience personnelle, mais je me dis que si les durées d’emprunt s’allongent, c’est bien pour répondre à une demande de plus gros montants de dette non?

Pour la remontée des taux, c’est sur que si elle survient elle viednra d’un choc de défiance des banques et non des Etats qui ont tout intérêt à une inflation haute et des taux bas pour éponger leurs dettes. SUr ce point je vous rejoins à 100%. Je disais simplement que les états et donc les banques centrales pesaient de tout leur poids sur les taux. Jusqu’ici ils y parviennent.


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1    #692 29/12/2019 13h09

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Bien d’accord avec Vous MisterVix.

La plupart des acheteurs en RP achètent avant tout pour se faire plaisir et pas avec un objectif de rentabilité du capital investi.

Quand le banquier vous dit que 30% de taux d’endettement c’est 1300 € par mois, le couple va chercher un bien à 1300€ par mois. En tout cas, dans mon entourage, on fait comme ça.
Il n’y a pas de réflexion en se disant, je vais rembourser 1000€ et investir les 300€ restant.

Machinalement, les taux bas on fait augmenter cette capacité d’emprunt, et donc le prix de l’immobilier avec.

Si tout le monde regardait la rentabilité du capital investi, l’immobilier n’en serait pas là (dans les zones tendu en tout cas).

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#693 29/12/2019 13h45

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MisterVix a écrit :

Sauf que si (un jour dans 5-10-15-20 ans) les taux remontent le niveau d’emprunt est revu à la baisse pour tout le monde.

Le nouveau paradigme dont vous parlez est une course en avant TANT que les taux restent bas. Sans inflation des salaires, chacun étant calle sur son endettement maximal (pour des biens médiocres), le jour où le coût de la dette augmente le château de cartes s’effondre.

Le truc c’est que les états feront tout pour empêcher la hausse des taux. Partant de là….

Quand vous dites ’le château de cartes s’effondre’, je comprends que vous voulez signifier que hausse des taux = moins d’acheteurs (ou pour des montants moindres) = des prix de l’immobilier qui baisseront = des biens achetés à 100 aujourd’hui qui ne trouveront preneurs qu’à 90 ou 80. C’est bien ça?

Mais du coup, est-ce que votre raisonnement ne appliquerait pas, en moyenne et pour forcer le trait, qu’aux principales métropoles françaises (où les prix ont bien grimpé) et pas au reste du territoire? (je me réfère ici aux 2-3 posts de Surin, qui suggèrent de façon assez convaincante que la hausse des prix est en moyenne cantonnée aux principales agglo.).

Dans ma petite ville de province, les prix sont restés stables sur les 10 dernières années. De façon très manifeste (mon entourage, discussions avec mes banquiers et AI), la baisse des taux a surtout bénéficié aux renégociations de taux + à faire tourner plus vite les biens (effet très perceptible sur les 1-2 dernières années). Mais les prix n’ont pas augmenté. Je n’ai pas fait d’étude poussée mais je crois comprendre que ça concerne pas mal de zones.

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#694 29/12/2019 13h57

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Oui vous avez raison la hausse des prix est très concentrée sur certaines métropoles et masque de grandes disparités (je n’a Pas de lien sous la main mais c’est prouvé).

Sauf que c’est aussi dans ces villes qu’est concentrée la richesse et l’investissement. J’ai aussi de l’immobilier familial dans des villes moyennes où les prix BAISSENT depuis des années. C’est vraiment chouette d’acheter des maisons ou des appartements dans ces villes car c’est pas cher. Sauf que si les jeunes ont tendance à partir et les usines à fermer sans nouvelles venues…


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#695 29/12/2019 15h37

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Je ne pense pas qu’il y ait un rapport direct entre prix Immo et taux, les taux bas et l’immo haut sont liés indirectement et non directement : il n’y a qu’à regarder les historiques d’évolution des deux pour voir que c’est un trompe l’œil. Il y a trop de variables qui entrent en compte (apport, durée du crédit, profil des acheteurs dépendants plus ou moins des revenus du travail, achats de sauvegarde de patrimoine ne tenant pas compte de rentabilité, mécanismes d’entraînement hausse entraînant la hausse et baisse entraînant la baisse, mentalités intégrant les prix hauts ou bas, marchands de biens verrouillants le marché, politiques plus ou moins accommodantes…).
Pour moi il y a un phénomène nouveau qui est l’intrication de deux causes:
- la part croissante et prépondérante  de l’immo dans le PIB mondial et donc dans l’économie de tous les jours: il faudra un changement de paradigme mondial pour que ce ne soit plus le cas donc pas pour demain hors crise majeure (et une finance qui tient sur un fil n’y changera rien ou très temporairement)
- à un niveau plus local sur les centres attractifs c’est du patrimoine qui s’investit et pas du revenu du travail ou du moins minoritaire dans le mécanisme des prix hauts (les seconds ramant pour se maintenir dans la course des premiers)
Les deux causes précédentes sont liées : l’accumulation de rente et la planche à billet doivent se ré trouver quelque part et elles se retrouvent majoritairement dans l’actif majoritaire.
La question c’est quand l’argent va t’il s’investir ailleurs ?
On en voit peut être les prémisses chez les deux seules puissances mondiales, en chine où l’immo ne suit plus que l’augmentation du PIB et où l’argent se détourne vers la production (après une incroyable flambée qui a pu faire croire à une gigantesque bulle), et aux USA où les banques et grandes entreprises se délocalisent vers les villes moyennes pour gagner en pouvoir d’achat.
La part de gâteau se rétrécissant hors Asie avec plus de parts à distribuer ceux qui en ont investissent dans ce qu’ils jugent le moins risqué l’immo et paradoxalement il est difficile de monter plus haut mais quasi impossible de descendre franchement (hors politique locale impossible dans nos « démocraties ».
Je parie donc sur la poursuite des prix hauts et l’accentuation du monde à deux vitesses avec des prix bas hors zones actives.

Dernière modification par Double6 (29/12/2019 15h53)

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1    #696 29/12/2019 15h52

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Je confirme qu’il existe deux marchés dans l’immobilier français : les grandes agglomérations et le reste. Pour avoir une vision plus objective, il vaut mieux dépasser les limites juridiques des communes et utiliser l’agglomération : officiellement, Bordeaux n’a que n’a que 250 000 habitants, mais l’agglomération en a plus de 900 000. En utilisant la liste de Wikipedia (c’est de la paresse, je le sais…) on obtient 37 unités urbaines d’environ 200 000 habitants. Voir Liste des unités urbaines de France ? Wikipédia
Je m’arrête à Chambéry, 37eme avec 189 000 habitants (Pau 36e), pour fixer ma liste des métropoles françaises d’environ 200 000 habitants et j’exclus Nîmes et Limoges, 38eme et 39eme, de manière vraiment arbitraire… On peut discuter de cette limite, il faut rajouter le rôle culturel et politique de chaque ville, sa croissance économique. Ainsi Saint-Etienne est bien classée, 16e, alors que ce n’est pas vraiment un marché de métropole (prix bas), mais une ville ouvrière et industrielle sur le déclin qui se cherche une vocation dans la proximité lyonnaise. Mais grosso modo, cette liste me semble efficace pour le choix d’investissement. Un autre limite possible serait celle des 300 000 habitants et de vingt agglomérations (Rennes, 20e avec 333 000 habitants), et elle caractérise un marché de métropoles plus marqué.
C’est dans cette liste d’une trentaine d’unités urbaines que se réalise la hausse massive de ces dernières années. Au-delà du prix, je constate avec Christophe Guilluy, dans son livre Fractures françaises, la construction de deux France (France périphérique et France des métropoles) qui se font face, avec un vote et un style de vie bien différents. Cela se confirme avec le mouvement des gilets jaunes.
Si les prix s’effondrent, ce sera surtout dans cette zone de grandes villes. Au sein de cette liste de métropoles, il faut bien sûr distinguer les quartiers centraux très recherchés des autres, puis la proche banlieue et des petites villes satellites bien reliées. Pour la France périphérique, je crois que les petites préfectures de 40 000-50000 habitants conservent un avenir, tout comme les bourgs qui sont proches, car tous les services sont assurés. En revanche, les villes de moins de 10 000 habitants, mal reliées à une préfecture ont peu d’avenir…

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“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…

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#697 29/12/2019 16h14

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A propos de Bordeaux par exemple l’argent s’est détourné sur Toulouse qui n’avait pas trop bougé, c’est stable à Bordeaux et çà monte à Toulouse, pas parce que Toulouse a senti un retard mais parce que l’argent a bougé c’est donc vraiment un hausse due à l’investissement dans un premier temps, puis quand ça a beaucoup monté la rentabilité disparaît et le hausse est entretenue par le patrimoine qui s’investit la où l’argent est allé précédemment.
Un excellent exemple est Dubai c’est la caricature du paradigme qui est peut être en passe de réussir sa mutation: construite de rien sur l’argent du pétrole l’ensemble n’était que de l’immo : en même temps que l’immo grimpait la part du pétrole baissait (dépendance à moins de 10% du pétrole actuellement), puis le poids de l’immo artificiel a mécaniquement attiré les investisseurs jusqu’à ce que la masse critique soit dépassée et qu’il y ait assez d’argent pour investir dans les infrastructures productives (port aéroport notamment) puis avec suffisamment d’infrastructures on attire les événements mondiaux jusqu’à devenir incontournable. C’est un concentré d’évolution.
Les achats Immo attirent les achats Immo parce qu’ils sont de l’investissement monétaire (d’où la de corrélation de ceux qui achètent pour se loger) sinon on loue.
C’est le cas à Bordeaux et Toulouse ce n’est pas parce que ce n’était pas cher que çà monte c’est parce que c’est la que l’investissement se fait et dans notre monde Français sans perspectives il est probable qu’il y reste un moment.

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Favoris 2    10    #698 12/06/2021 08h11

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Plusieurs fils traitent d’évolution à long terme du prix de l’immobilier. J’utilise celui-ci pour vous livrer quelques réflexions :
- les taux directeurs ont baissé progressivement, l’inflation a baissé également (0,5 % en France en 2020, dit l’Insee).
- dans leur sillage, le rendement de la plupart des placements a baissé. Notamment les placements très peu risqués : livrets (livret A : 0,5 %), assurance-vie (taux moyen des fonds euros 2020 1,1 %)…
- du coup, les épargnants cherchent des placements plus rémunérateurs que ces 0,5 % et 1,1 %
- du coup, les épargnants se tournent massivement vers la bourse et l’immobilier.

Or, pourquoi un épargnant avide de faire mieux que les 1,1 % de l’assurance-vie et 0,5 % du livret A, et qui se dirige vers l’immobilier physique, exigerait-il des rendements de 10 % ou 15 % ? 3 % c’est déjà énorme par les temps qui courent !

Voilà donc ma réflexion du moment : du fait que les taux de rendement de tous les placements sont en baisse, le rendement acceptable par l’investisseur en immobilier est en baisse aussi. Vu que les loyers n’augmentent que très peu, cette partie de l’équation est stable ; donc le rendement acceptable en baisse veut dire des prix acceptables en hausse.

Donc, la hausse que l’on constate depuis un an n’est pas due à la Covid, et c’est pour ça que je n’ai pas posté dans le fil sur l’impact de la Covid sur les prix. La Covid a seulement accéléré le phénomène, en fournissant de nombreux investisseurs disponibles pour l’immobilier (ils avaient du temps pour visiter, ils avaient la motivation [peur de la covid donc on investit dans la pierre qui rassure], et ils avaient la disponibilité bancaire [les banques n’ont quasiment pas resserré l’accès au crédit + taux restant très bas]).

Mais le phénomène de moyen à long terme me semble être : vu la baisse généralisée des taux et des rendements, l’investisseur lambda en immobilier accepte des rendements beaucoup plus bas qu’avant,  et il y a beaucoup plus d’investisseurs lambda qu’avant. Vous pensez qu’il pouvait y avoir une poche d’investissement offrant des rendements élevés, mais que les gens n’allaient pas se ruer dessus ? On peut l’exprimer de deux façons différentes : "la nature a horreur du vide" ou bien "on revient toujours à l’équilibre offre/demande : s’il y a un secteur de forte attractivité, cela provoque une demande pléthorique, donc les prix vont monter, jusqu’à ce que cette demande soit équilibrée avec l’offre". Ces investisseurs lambda viennent "encombrer" le marché, assurant une demande pléthorique, assurant que même les "rougnes" se vendent cher.

Même l’investissement dans la RP est concerné par ce phénomène : la RP, c’est un loyer évité, c’est donc un rendement virtuel. Si le rendement qui semble acceptable a baissé en même temps qu’ont baissé tous les autres rendements des autres placements, le prix acceptable pour une RP augmente, forcément.

Concernant les SCPI, le site meilleure SCPI dit, graphique à l’appui que le rendement moyen est en baisse :
"Cette rentabilité s’effrite toutefois régulièrement depuis 20 ans, pour passer de plus de 8% par an en 1999 à près de 4% en 2020". Notez que la moyenne indiquée sur le graphique, 6,1 %, est une moyenne sur toute la durée du graphique, ce qui ne veut pas dire grand chose. Ce que je retiens plutôt est "Depuis 20 ans, le rendement des SCPI n’a cessé de baisser, de 8 % en 1999, pour passer sous les 4 % en 2020, soit une division par deux en 20 ans".


Si les investisseurs avisés dans les SCPI acceptent un rendement divisé par deux en 20 ans, c’est bien qu’il s’agit d’une tendance de fond, n’est-ce pas ? Et la baisse va continuer, car 4% c’est encore un rendement élevé à comparer des autres placements, donc les gens vont accepter de payer les parts encore plus cher.

Conclusion : l’immobilier à haut rendement, c’était une survivance anachronique. C’était un retard dans l’équilibre du marché. C’était bien, c’était chouette, mais c’est fini ! Sauf "coup de fusil" tout à fait exceptionnel et extraordinaire et qui est donc par définition extrêmement rare et le sera de plus en plus, c’est fini ! Désormais, les acquéreurs accepteront des rendements de quelques % seulement, par comparaison avec les autres placements qui ne proposent pas mieux.

Dans les coins pauvres et/ou perdus, on trouvait encore quelques affaires. Mais, grâce aux gourous, youtubeurs, et forums (dont le présent forum), l’info a circulé. Il y a 20 ans, on disait "’"l’investissement dans les parkings offre des rendements élevés". Quelques années plus tard, les prix des parkings avaient monté et les rendements avaient baissé d’autant. Depuis quelques années, on entend "l’investissement à la campagne et dans des villes peu attractives offre des rendements élevés". Désormais, les environs de Lille, Roubaix, Limoges, Saint-Etienne, Carcassonne, Cahors, etc., les coins où l’on pouvait encore dégotter des biens immobiliers pas chers, sont encombrés de candidats à l’investissement locatif, venant notamment des métropoles même situées à 2-3 heures de route pour déverser leur pouvoir d’achat dans ces cambrousses !

Non, vraiment, c’était bien, mais c’est fini. Il va falloir intégrer le nouveau paradigme : des rendements en forte baisse, des prix en forte hausse, des investisseurs débutants qui achètent n’importe quoi très cher : c’est devenu la nouvelle norme.

Dernière modification par Bernard2K (12/06/2021 09h25)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#699 12/06/2021 09h32

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Avidité me semble le bon terme.
Les rendements baissent. Si le risque ne baisse pas autant, le rapport rendement/risque évolue défavorablement.

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Favoris 2    #700 12/06/2021 09h44

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ENTJ

Dans les généralités c’est vrai , je rajouterai également les travaux et les artisans qui subissent une hausse des prix des matières premières !

Mais il y a encore quelques opportunités ou la personne lambda n’ira pas :

- Bien avec énormément de travaux ( à ce jour je parle du bien vraiment pourri ).
- Maison de ville bien desservie pour en faire 2 ou 3 appartements.
- Visite au premier jour et offre rapide ( le vendeur se dit qu’il a une chance d’avoir une offre sur son bien qui a beaucoup de travaux ? ) donc multiplier les visites!

Il faut chercher le bien avec du potentiel que personne ne veux ! Les gens cherchent la facilité de manière générale, avec un savoir être différent c’est encore possible!

Concernant les scpi : c’est une moyenne il est vrai mais en prenant quelques indicateurs comme un tof supérieur à 95%, un historique de 5 ans minimum sans baisse ( ou très légère baisse ) pas de scpi bancaire ( qu’elles sont nuls en général ) et d’optimiser la fiscalité en fonction du profil ( une sci permet l’amortissement de l’usufruit et le TRI augmentent et permet de différer l’impôt) on peux avoir un jolie portefeuille ( personnellement le mien a vraiment très peu baisser avec le covid) et l’effet de levier est présent à des taux très bas!

A chaque crise c’est pareil : les français et la pierre !


Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!

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