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6    #1 26/08/2019 17h30

Membre (2014)
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Historique :
Marcel Bloch (diplômé de SupAéro en 1913) crée sa première société en 1916 (hélices Eclair). En 1917, il conçoit avec ses associés son premier avion SEA IV issu de la Société d’Etudes Aéronautiques dont la production prend fin après l’armistice. Après une parenthèse de 11 ans, Marcel fonde en 1929 la Société des Avions Marcel Bloch nationalisée en 1936. Environ 2000 avions de divers types MB sont construits avant l’été 1940. Refusant la collaboration, Marcel Bloch est emprisonné puis déporté en Allemagne. Il prend le nom de Dassault en 1947 (inspiré du pseudo de son frère dans la Résistance) et sa société devient Avions Marcel Dassault (AMD).
En 1962, le département électronique devient une société anonyme : Électronique Marcel Dassault puis Électronique Serge Dassault (ESD) en 1982. Fusionnée en 1998 avec Thomson CSF qui devient … Thales en 2000. D’où les liens capitalistiques que nous verrons plus loin.
Revenons aux avions, en 1971 AMD achète Breguet Aviation à la demande de l’Etat et devient AMD-BA. En 1978 puis 1981, l’Etat acquiert jusqu’à 45% du capital. Ces parts sont ensuite cédées à Aérospatiale (devenue EADS puis Airbus en 2014) après l’abandon du projet de fusion entre les 2 entités. N’ayant pas de contrôle de cette l’activité, Airbus cède ses parts en plusieurs fois entre 2014 et 2016 sauf une part résiduelle de moins de 10%.
Marcel Dassault décède en 1986 et son fils Serge (SupAéro 1951, décédé en 2018) prend la suite. La société devient Dassault Aviation en 1990. Charles Edelstenne (en 2000) puis Eric Trappier (en 2013) en assure la présidence.

Répartition du capital à fin 2018 : Holding GIMD (Groupe Industriel Marcel Dassault) 62,2%; Airbus 9,9%; Autocontrôle 0,5%; Flottant 27,4%

Participations consolidées : Thales 25%, Dassault Falcon Jet (USA), Dassault Falcon Service, Sogitec (activités de soutien et formation) 100%.

Domaine d’activité :
Constructions d’avions d’affaire (gamme Falcon) et d’avion de combat (seul le Rafale est en production) : 75% du CA 2018
Services liés aux avions en opérations (MRO Maintenance Repair and Overhaul) soit 2100 Falcon et 1000 avions de combat de divers types : 25 % du CA.
11500 employés dont 80% en France. 18 sites industriels dont 13 en France.

Gamme Falcon actuelle :


Résultats 2018 :
CA 2018 : 5,084 milliards d’euros dont 51% pour les activités Falcon et 49% pour les activités Défense. La répartition était respectivement 61% / 39% en 2017.
Hors exceptionnel (indemnités reçue de Safran), la marge opérationnelle (MOP) est à 9,2 % et la nette à 10,8% avec la prise en compte de la contribution de Thales (294 millions).
Le résultat net est à 681 millions.
Le rendement sur dividende est à 1,75% avec un payout stable à 26%.
La capitalisation actuelle à 9,9 Mds est inférieure à la somme de la trésorerie nette (5,2 Mds) et des 25% dans Thales (soit 11Mds).

Activités 2018 :
Falcon : 41 livraisons et un CA 2,6 Mds yc activités Services
Défense : 12 livraisons (Rafale) et CA 2,5 Mds yc  activités Services
Carnet de commandes à fin décembre : 53 Falcon et 101 Rafale pour un total de 19,4 Mds.

Rapport Annuel 2018: https://www.dassault-aviation.com/wp-co … _VF_BD.pdf

Perspectives 2019 :
Le CA devrait être en croissance pour l’activité Falcon (45 livraisons prévues vs 41 et hausse de l’activité Services avec le rachat début 2019 de plusieurs sociétés spécialisées en MRO : RUAG, TAG et Execujet) et en forte croissance (x2) pour la part Défense (26 Rafale prévus vs 12 + démarrage d’autres programmes dont retrofits Mirage 2000D et Bréguet Atlantique).

Mon pronostic est un CA 2019 à 8 Mds (+60% vs 2018). Sur la base d’une marge en légère hausse à 11% (contre 10,8%), nous aurions un RN d’environ 900 millions d’euros. Ceci en considérant l’impact de Thales stable alors qu’il est attendu en hausse de 10% pour 2019 par le consensus.
Le PER serait de 10/11 au cours actuel contre 17 en 2018.
Le consensus reste par contre très pessimiste à mon avis avec un CA attendu à 6,6 milliards et un RN à 670 millions d’euros (source Binck).

Perspectives 2020+ :
Pour l’activité Défense, il restera 75 Rafale en commande ferme à livrer (Inde/Qatar/France) soit environ 3 ans d’activité au rythme de 2019 de 26 par an (le minimum viable industriellement étant de 11 par an). La France doit aussi commander 30 exemplaires en 2023 (tranche 5). Il faut y ajouter 48 avions en option (Égypte 12 + Qatar 36).
Avec les appels d’offres et les prospects en cours, il reste un potentiel important de chiffre d’affaire pour la prochaine décennie :
Probabilité élevée : Inde (110 + 57 pour la marine, sans doute en assemblage local), les 12 options de l’Egypte et 30 pour la France ;
Probabilité moyenne : Suisse (30 à 40), EAU (60) et Malaisie (18) plus les 36 options du Qatar;
Probabilité faible : Finlande (60).
Nota : classement personnel.

Pour l’activité Falcon, le marché se stabilise après la baisse amorcée en 2008. Les prévisions donnent une croissance de 4% par an entre 2019 et 2023.  Dassault développe sa gamme vers le segment plus profitable des jets Ultra Long Range (20% du volume pour 45% du CA), mais avec du retard par rapport à la concurrence. Le Falcon 8X est sorti en 2016 et le Falcon 6X est prévu seulement en 2022.
J’estime la marge actuelle à 7/8% seulement alors que celle du leader Gulfstream est publiée à 10 points de plus (18%). Même si la part de marché de Dassault reste stable, la profitabilité de la branche Falcon devrait donc croître à l’avenir. Voir le panorama de la concurrence ci-dessous.
La MOP de Bombardier est à 8% et Cessna à 9%.

Globalement, je m’attends donc pour Dassault Aviation à une forte croissance des revenus en 2019 puis un retour à une croissance plus modérée qui sera alimentée notamment par des gains de compétitivité (programme en cours de spécialisation des sites et redistribution géographique des activités en France).

Evolution du marché des jets d’affaire et revenus par segment (source Embraer) :


Part de marché de Dassault vs concurrents (source Embraer) :

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Dernière modification par Tahure (27/08/2019 09h22)

Mots-clés : airbus, aéronautique, bombardier, cessna, dassault, embraer, falcon, general dynamics, lockheed martin, pea, rafale, saab, textron, thales

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#2 26/08/2019 20h41

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Belle présentation!

Pour compléter la liste des participations, j’ajoute que Dassault possède de mémoire 96% de la Sabca.

Étant donné qu’ils ont mis en vente leur participation, nous pouvons nous attendre à un apport de cash conséquent (autour de 100M€?) si/quand cette vente a lieu.

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#3 27/08/2019 09h46

Membre (2014)
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Bonjour,
En fait pas exactement.
SABCA n’a pas de lien capitalistique avec Dassault Aviation.
C’est une filiale à 100% de la holding familiale GIMD (ou Groupe Dassault), non cotée, qui possède entre autres 40% de Dassault Systèmes, Immobilière Dassault, Artcurial, etc.

Source Investir 2018 :


Groupe Dassault, une galaxie diversifiée et séduisante - Investir-Les Echos Bourse

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Dernière modification par Tahure (27/08/2019 10h01)

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#4 27/08/2019 13h07

Membre (2017)
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Tout à fait, vous avez raison j’ai confondu avec groupe Dassault.
Par contre la part de la Sabca que le groupe possède a, depuis la publication de cette infographie, augmenté.

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#5 05/09/2019 11h04

Membre (2014)
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Le résultat du S1 2019 est en ligne avec mes attentes. Le CA dépasse 3Mds avec 10 livraisons de Rafale et 17 de Falcon vs 1,7 Mds au S1 2018.
A surveiller les prises de commande Falcon qui ont connu un trou d’air un premier semestre (seulement 7) mais qui restent en ligne à fin août avec 26 unités.

La MOP à 8,2% est supérieure au S1 2018 (6,5%). Elle devrait encore progresser au S2 pour atteindre au moins celle de 2018.
Le résultat net ajusté est à 286 millions d’euros avec la contribution de Thales à hauteur de 143 millions.
La trésorerie disponible baisse de 455 millions avec la hausse significative des investissements.

Je maintiens mes prévisions 2019 avec un CA à 8 Mds et un RN à 900 millions d’euros pour l’ensemble de l’année.

https://www.dassault-aviation.com/wp-co … 040919.pdf

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#6 11/01/2020 17h46

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Les chiffres des livraisons 2019 ont été en deçà des prévisions pour la gamme Falcon (40 vs 45) et en ligne pour la gamme Rafale (26). Le carnet de commande Falcon reste stable à 53 unités.
https://www.dassault-aviation.com/wp-co … r-2020.pdf
J’ai profité de la petite déception pour renforcer ma ligne.
En complément, deux contrats de modernisations de Mirage 2000 ont été signés fin 2019 : EAU et Grèce.

Prochain RdV le 27 février avec les résultats annuels 2019.

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1    #7 11/01/2020 19h39

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Avis boursier.com

Boursier.com a écrit :

Dassault Aviation : toujours des soucis dans les jets d’affaires

Livraisons.
En 2019, Dassault Aviation a livré le nombre de Rafale prévu tandis que les estimations initiales pour les Falcon n’ont pas été respectées. Le marché des jets civils est demeuré difficile avec les tensions géopolitiques, la guerre commerciale, les incertitudes liées au Brexit… De surcroît, beaucoup d’avions sont disponibles en occasion ce qui détourne certains clients du neuf. En haut de gamme, Dassault a subi les déconvenues du moteur Silvercrest développé par Safran et l’avionneur s’est résolu à abandonner le programme Falcon 5X qui devait être équipé de ce propulseur. Doté pour sa part d’un moteur Pratt & Whitney, un nouveau long courrier appelé Falcon 6X est en cours de développement mais il ne sera pas disponible avant 2022.

Résultats. Pour le Rafale, la société de la famille Dassault bénéficie d’une bonne visibilité avec un carnet de commandes qui représente l’équivalent de 3 années de production. La situation est moins favorable dans les jets d’affaires… Dans la lignée des bons chiffres présentés à fin juin, Dassault Aviation devrait néanmoins afficher un exercice 2019 satisfaisant avec une solide progression des ventes et du résultat opérationnel. Une certaine incertitude prévaut pour 2020 compte tenu de la faiblesse de la demande en jets civils… Du côté de la situation financière, l’avionneur n’a aucun problème de fin de mois avec une trésorerie nette de l’ordre de 3 Milliards d’Euros. Ce trésor de guerre couvre le tiers de la capitalisation boursière…

Thalès. Par ailleurs, Dassault Aviation possède 24,6% de Thalès qui a tangué en Bourse de Paris à la suite d’un avertissement sur ses ventes annuelles. Après un parcours sans faute, l’électronicien de défense connaît sa première alerte. La situation est tout de même loin d’être inquiétante dans la mesure où Thalès maintient sa prévision de résultat opérationnel 2019 autour de 2 Milliards d’Euros. La participation de Dassault Aviation dans le groupe de Patrice Caine représente 5 MdsE. Si l’on enlève le cash et la valeur de la ligne Thalès, Dassault Aviation vaut seulement 1 MdE ce qui semble bien faible étant donné les fondamentaux de l’entreprise et son free cash-flow. On n’hésitera donc pas à se placer sur ce titre dans les cours actuels… La faiblesse des cours permet d’acquérir des titres Dassault Aviation à bon prix.

-

Avis perso :
Je pense qu’il faut retraiter les avances sur contrats qui ont un impact très important sur la valorisation (en gros, cela "annule" toute la trésorerie).

Calcul de la VE de la branche Dassault Aviation seul (retraitement sur Thales, avances sur commandes et trésorerie) à partir du Rapport annuel 2018
(+)   capitalisation : + 9,2 MM€ (base cours 1120€)
(-)    25% Thales (valorisé actuellement 20Mds €) : - 5MM€.
(+/-) avances sur commandes net : -3Mds€ à l’actif +9 Mds€ au passif = + 6MM
(-)     trésorerie : -6,1MM€
(+)    dette financière (660 non courant + 340 courant) : +1MM€
Total VE Dassault aviation seul : 5,1 MM€

ROC 2018 hors safran : 669 M€ * 9,2% (marge hors safran) / 13,2% (marge avec safran) = 466M€

On a donc une VE / ROC 2018 : 5100 M€ / 466 M€ = 10,94 arrondi à 11.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce multiple…
Pour comparer, Airbus et Thales doivent coter à environ 12x ROC pour 2020.

Je pense que Dassault aviation mérite par ailleurs une décôte car :
- carnet de commande plus faible (part définitive Rafale de "seulement" 3 ans, décroissance dans les jets privés)
- décôte holding participation Thalès (au moins 10%)

Sauf à tabler sur une envolée des résultats en 2020 (si tel était le cas, quel serait les catalyseurs), je ne vois pas de décôte sensible au dossier…

Quels sont vos objectifs de ROC pour Dassault en 2020 ?

Merci

Dernière modification par oliv21 (12/01/2020 08h31)


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#8 12/01/2020 19h21

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Bonjour,
Merci pour vos commentaires.

Annuler la valeur de Thales me semble un peu fort. Une décote pourquoi pas.

Pour la trésorerie, seuls les acomptes de Rafale export sont pris en compte. Le total de ces acomptes depuis 2015 est de 3,8Mds dont environ 1Mds a été soldé en 2018 (livraisons Egypte). Il resterait donc au 1/1/2019, moins de 3Mds non soldé (i.e. non livré). Au moins un autre milliard a été livré en 2019.
Donc plus de 3Mds net hors acomptes en 2018. Pourquoi l’enlever de la valorisation ?

Sur le carnet de commandes :
Rafale : avec la commande française à venir, il y a au moins 6 années de production (3 au rythme 2019 et 3 au rythme mini de 2018). Sans compter les options en cours.
Falcon : oui le rythme de livraison est au plus bas depuis au moins 20 ans. Le renouvellement de la gamme est justement en cours avec des avions mieux adaptés à la demande (sortie du 6X en 2022). L’activité civile devrait donc se redresser.

Comme indiqué plus haut mes prévisions pour 2019 sont un CA à 8 Mds et un RN à 900 millions d’euro. Faible croissance supplémentaire attendue en 2020 vs 2019 avec l’accroissement de la part Services.

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1    #9 13/01/2020 08h33

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Bonjour,

1. Je n’ai pas indiqué qu’il faille "annuler" la participation dans Thales. J’ai indiqué que c’est un point à retraiter pour calculer la valorisation de la branche aviation seule. Ensuite, on refait la somme des parties de la holding avec une éventuelle décôte in fine selon l’appréciation de chacun.

2. J’ai vu que le traitement des comptes Rafales était différents entre le marché national et l’export. J’ai juste pris les chiffres du bilan consolidé.
Au passif (encaissement des acomptes des clients), il y a 9 MM€. Je n’ai pas creusé pour voir d’ou il provient (rafale export / import, falcon …) mais c’est bien le chiffre indiqué dans le bilan. S’il est faux, merci de m’indiquer quelle en serait la raison (je sais que les principes comptables sont parfois trompeurs).
Ensuite, j’ai déduis les avances payées par Dassault à ses fournisseurs (3 MM€ à l’actif).
En déduisant les acomptes reçus des clients (passif) et payés aux fournisseurs (actif), j’obtient le acomptes net à retraiter dans le calcul de la VE de la branche aviation.

2b. En approche plus optimiste, on pourrait considérer que le chiffre d’affaire ET les avances sur commandes sont totalement récurrentes ce qui impliquerait que la société travaille avec un BFR négatif. C’est une hypothèse que certaines font sur Gevelot mais que je n’applique pas dans la démarche d’analyse conservative (car si le CA diminue ou si la politique d’acomptes baisse, alors la trésorerie se décaissé pour rembourser ces acomptes).

3. Carnet de commande
Rafale : je pense que l’activité devrait être stable dans le temps. Si les commandes export sont plus faibles, la France devrait compenser pour assurer une certaine stabilité du programme qui reste stratégique pour la défense nationale.
Falcon : il risque d’y avoir un mou d’ici le nouveau falcon. 2 ans, c’est long pour les intervenants boursiers… A MT, la situation pourrait s’améliorer (mais rien n’est jamais acquis car la concurrence aussi innovera).
Le marché de l’aviation général est clairement en croissance avec l’essor des compagnies low cost. Je ne sais pas ce qu’il en est concernant la niche des jets privés !? si vous avez quelques chiffres se faire une idée …

4. Il ne faut pas raisonner en RN car cela prend en compte la participation dans Thales. Il faut prendre le ROP de la branche aviation seul pour déterminer la valeur de cette branche (et ensuite ajouter la quote par dans Thales).


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#10 13/01/2020 10h36

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oliv21 a écrit :

Bonjour,
(…)
3.(…)
Le marché de l’aviation général est clairement en croissance avec l’essor des compagnies low cost. Je ne sais pas ce qu’il en est concernant la niche des jets privés !? si vous avez quelques chiffres se faire une idée …

4. Il ne faut pas raisonner en RN car cela prend en compte la participation dans Thales. Il faut prendre le ROP de la branche aviation seul pour déterminer la valeur de cette branche (et ensuite ajouter la quote par dans Thales).

Bonjour,
Vous êtes sans doute mieux calé que moi en analyse financière. Il y a sans doute un point à creuser car la gestion des contrats export est différente des autres contrats.
A ma connaissance, pour l’export, Dassault est "maître d’oeuvre" du contrat et rétribue ensuite les principaux intervenants (Thales, Safran, MBDA). Pour la France, la DGA notifie les commandes à chacun d’entre eux.

Pour vos points 3 et 4 :
J’ai indiqué plus haut (message initial) la vision du marché des jets privés d’ici 2027 d’après un concurrent.
Pour mes prévisions (qui n’engagent que moi), j’ai considéré un impact Thales identique à 2018.

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#11 27/02/2020 10h00

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Les résultats 2019 sont disponibles : https://www.dassault-aviation.com/wp-co … s-2019.pdf
Je ne suis pas tombé très loin dans mes prévisions de CA et de RN :

Dassault Aviation a écrit :

Le chiffre d’affaires 2019, porté par une livraison record de Rafale, s’élève à 7 341 millions d’euros en hausse de 44% par rapport à 2018.
La marge opérationnelle ajustée est de 10,4% (13,2% en 2018 y compris l’indemnisation Safran au titre du Silvercrest). Cette marge opérationnelle de 10,4% se compare à une marge
opérationnelle 2018 de 9,2% hors indemnisation Safran : l’amélioration de la marge
opérationnelle s’explique principalement par la forte hausse du chiffre d’affaires.
Les frais de Recherche et Développement autofinancés sont en forte hausse (527 millions
d’euros en 2019 contre 392 millions d’euros en 2018), en raison du développement simultané de
2 programmes Falcon.
Le résultat net ajusté 2019 est de 814 millions d’euros en hausse de 20%, (681 millions d’euros en 2018), soit une marge nette de 11,1% du chiffre d’affaires.

Le dividende est en hausse de 20% à 25,4 euros.

Par contre, les livraisons de Rafale seront réduites en 2020 pour répondre aux demandes des clients (13 ald 26) mais la cadence de production de 2 par mois reste inchangée. Le CA va donc baisser en 2020 mais va repartir à la hausse en 2021 dans l’attente de nouvelles commandes de Rafale. Cette baisse en 2020 risque d’affecter la valeur à court terme (ou alors cela sera le virus).
A mon avis, le cours actuel est un bon point d’entrée dans une optique LT.

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Dernière modification par Tahure (27/02/2020 17h57)

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#12 27/07/2020 21h34

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Les résultats du S1 ne sont évidemment pas bons comme pour tout le secteur aéronautique :
Le chiffre d’affaires du 1er semestre 2020 est de 2.641 ME contre 3.058 ME au 1er semestre 2019 en baisse de 15% mais le résultat opérationnel ajusté du 1er semestre 2020 baisse de presque 80% :  55 ME contre 250 ME au 1er semestre 2019.
La marge opérationnelle s’établit à 2,1% contre 8,2% au 1er semestre l’an passé.

Le résultat net ajusté du 1er semestre 2020 est de 87 ME contre 286 ME au 1er semestre 2019. La contribution de Thales dans le résultat net du Groupe est de 58 ME contre 141 ME au 1er semestre 2019. La marge nette ajustée s’établit ainsi à 3,3% au 1er semestre 2020 contre 9,3% au 1er semestre 2019.

Une partie de cette baisse était toutefois annoncée car il est prévu moins de livraisons de Rafale cette année (13) que l’année passée (26).
https://www.dassault-aviation.com/wp-co … e-2020.pdf

Il y a quand même quelques bonnes tendances pour la suite :
- Le marché d’aviation d’affaires semblent repartir fort comme étant une alternative aux vols réguliers plus rares et moins "safe" d’un point de vue distanciation sociale. Il n’y a pas eu d’annulation sur cette gamme civile, seulement des reports de livraison.
- Plusieurs Falcon de "missions" devraient être commandés cette année par la France (10) et la Corée (4).
- Le Falcon 6X est confirmé dans son planning pour mi-2022, c’est un relai de croissance.
- Le Rafale est attendu comme le "Messie" en Inde du fait de la montée des tensions avec ses voisins (Pakistan et surtout Chine) : convoyage des 5 premiers exemplaires en direct à la TV locale, etc. Ce qui pourrait conduire à de nouvelles commandes à terme.
- Une autre tranche Rafale (Tranche 5) pourrait être commandée par la France dans le cadre du plan de relance post-Covid.

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#13 14/09/2020 11h54

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Profitons du coup de projecteur sur Dassault Aviation pour une petite mise à jour du marché de l’entreprise.

En premier lieu sur la gamme civile, le trafic d’affaires reprend bien depuis cet été, plus en Europe qu’ailleurs (cf graphe ci-dessous pour cette dernière). En moyenne mondiale, on reste encore entre 20 et 30% sous le trafic de 2019 dans la gamme des jets. Le nouveau Falcon 6X semble arriver au bon moment, l’impact sur le carnet de commande Falcon ne sera pas connu avant janvier.



Sur la gamme militaire, la commande de 18 Rafale par la Grèce va permettre de conforter le plan de charge jusqu’en 2024 (entre 15 et 22 avions livrés par an) mais la baisse d’activité à partir de 2025 demeure. Il y a quand même bon espoir de nouvelles commandes en 2021.
Petite mise à jour de la liste de prospects :
Commande à venir : 30 pour la France à partir de 2025 au plus tard
Probabilité élevée : Inde (seconde tranche de 36 signée 2021 ?);
Probabilité moyenne : Inde (110 + 57 pour la marine, sans doute en assemblage local, décision en 2023 ?), Suisse (30 à 40, choix en 2021), Malaisie (18), Grèce (18 supplémentaires après 2023) plus les 36 options du Qatar (2022 ?) et les 12 options de l’Égypte (2021 ?);
Probabilité faible : Finlande (60), Émirats arabes unis (60 mais intérêt pour le F-35 également), Colombie (12), Croatie (12), Indonésie (12 à 18).

DA est devenue l’une de mes premières lignes après un renforcement fin août, 2021 sera sans doute une bien meilleure année que 2020, assez proche du niveau de 2019 à mon humble avis.

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#14 14/09/2020 12h13

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Tahure a écrit :

Sur la gamme militaire, la commande de 18 Rafale par la Grèce va permettre de conforter le plan de charge jusqu’en 2024

Il faut sans doute préciser que sur les 18 Rafale, entre 6 et 10 seraient neuf et entre 8 et 10 d’occasion.


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#15 14/09/2020 12h18

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Oui mais cela ne change rien pour Dassault, les appareils d’occasion cédés seront remplacés par des appareils neufs pour l’armée de l’air française.

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#16 14/09/2020 13h09

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@Tahure

Certes mais il n’est pas dit que ces 12 remplacements (avions vendus d’occasion, à remplacer par des neufs) constituent quelque chose de nouveau.

Avant ce contrat, il était plus ou moins acquis (ou fortement probable) que l’État français allait passer commande de rafales bientôt, ne serait-ce que pour maintenir la chaîne de production (absolu minimum de 11 produits par an), jugée être un enjeu majeur de souveraineté nationale (source : commission de la défense Nationale de l’Assemblée Nationale).

La DGA envisageait plusieurs options de commandes en 2020 pour des livraisons en 2025 (11 avions) ou 2025/26 (18 avions au total) ou carrément 30 avions dés 2027 (source : ibid).

Ces points étaient sans doute déjà contenus dans le cours de Dassault.

Maintenant arrive ce contrat. Dont 12 avions d’occas qui devraient faire l’objet d’un remplacement pour nos forces aériennes. Mais il n’est pas exclut que ces 12 remplacements se substituent à ceux qu’il était déjà +/- prévu de commander.

En termes industriels : le point vraiment nouveau du contrat avec la Grèce est de 6 rafales à produire
. On ne sait pas si les 12 remplacements potentiels viendront s’ajouter ou se substituer au plan de charge qui était déjà +/- sur la table.

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#17 14/09/2020 13h23

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Il n’a jamais été question de diminuer le nombre d’appareil de l’armée de l’air française dont le nombre total est prévu dans la loi de programmation militaire 2019-2025 votée au parlement.
Il reste 28 Rafale pour la France à produire entre 2022 et 2024 (reliquat de la Tranche 4 déjà commandée) et 30 (Tranche 5) à commander pour livraison après 2027.

OPEX360 a écrit :

Pour Dassault Aviation, ce mélange de Rafale neufs et d’occasion ne changera rien : l’industriel et ses sous-traitants auront 18 avions à produire pour la bonne raison qu’il faudra remplacer les appareils prélevés sur la flotte française.

La Grèce voudrait disposer de ses premiers avions de combat Rafale dès 2021 | Zone Militaire

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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1    #18 14/09/2020 13h46

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Tahure,

ce que vous indiquez est parfaitement exact. Mais je n’ai pas dit que l’idée était de réduire le nombre d’appareils prévus à terme. Je n’ai pas du être clair, donc je vais essayer (mais l’industrie de la défene, c’est particulièrement tordu…) :

Vous mentionnez à juste titre les tranches 4 et 5.

Mais vous oubliez la tranche 4T+, très fortement envisagée cette année = 18 appareils supplémentaires non prévus initialement, pour livraison en 2025 (relisez bien le doc de l’AN que je cite, en pages 10-11).

Une sorte de mesure d’urgence pour maintenir l’intégrité de la chaîne industrielle, en l’absence de résultats probants à l’export (rapport écrit avant que le contrat avec la Grèce ne soit connu).

Ces informations sont sans doute contenues dans les cours.

Et il n’est pas absurde de penser que les 12 avions d’occasion à remplacer par des neufs + les 6 neufs ne viennent se substituer à une partie de la 4T+. En d’autres termes, on avait une bonne probabilité de 18 avions à produire (tranche 4T+), on a maintenant une quasi-certitude d’en avoir 18 à produire (contrat avec la Grèce). Ça peut jouer notamment sur le plan boursier (mieux vaut une bonne certitude qu’une bonne probabilité) mais ça ne change pas non plus radicalement la donne.

Tout ça est évidemment AMHA (et ce que j’en comprend). Je ne suis pas dans les petits papiers du Ministère ou des Chefs d’État major hein. Il se peut que ces 18 aéronefs viennent s’ajouter à la tranche 4T+…. ou pas (et comme je suis d’un naturel prudent, je vais faire l’hypothèse que non).

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#19 14/09/2020 14h30

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Le trou de livraison française entre 2025 et 2027 est un risque assumé pour laisser la place à l’export et soulager le budget de l’État.
La pari avait été également tenté (avec succès) entre 2019 et 2021 avec zéro avion pour la France.
Avec la commande grecque, le risque d’une commande "forcée" type Tranche 4+ pour maintenir la ligne ouverte diminue mais je pense qu’une commande indienne viendra l’année prochaine pour éviter ce cas de figure.

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#20 15/09/2020 11h49

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En plus d’une éventuelle commande complémentaire de l’Inde, il y a aussi des négociations en cours avec la Suisse et la Finlande pour leur en vendre.

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1    #21 07/05/2021 09h58

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Pour rappel, les résultats annuels 2020 n’étaient évidemment pas formidables avec d’une part des livraisons de Rafale divisés par 2 par rapport à 2019 (13 mais cela était prévu) et d’autres part des reports de livraisons de Falcon (34 vs 40) avec très peu de nouvelles commandes (15 vs 40 en 2019) :
Résultat net ajusté : 396 M€, soit 47,6 €/action (814 M€ en 2019, soit 97,9 €/action)
Marge nette ajustée : 7,2% (11,1 % en 2019)
Trésorerie disponible au 31 décembre : 3,4 Mds€ (4,6 Mds€ au 31/12/2019)
R&D autofinancés : 538 M€ (527 M€ en 2019)

Mais le début de 2021 et surtout ce mois de mai ont été riches en évènements pour Dassault Aviation :
- Commandes de 6 Rafale par la Grèce, 12 par la France et 30 par l’Égypte. Cela assure le plan de charge de la ligne d’assemblage jusqu’en 2030.
- Premier vol du Falcon 6X, le second exemplaire a pris l’air il y a quelques jours. Premières livraisons l’année prochaine.
- Lancement du gros et très innovant Falcon 10X qui va aller directement concurrencer les jets haut de gamme de Gulfstream et Bombardier. Un segment très rentable qui représente la moitié du marché en valeur (voir le 1er message du fil) sur lequel DA était absent. Mise en service en 2025.

Dassault Aviation lance le Falcon 10X, le plus avancé et le plus spacieux des avions d?affaires  -  Press kits de Dassault Aviation

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#22 03/06/2021 13h43

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Un avis que j’ai trouvé intéressant ici  …

Mais noyé dans bien d’autres choses !


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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1    #23 14/06/2021 09h14

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Pour info, plusieurs articles récents concernant DA sur Seeking Alpha. L’auteur, très bullish avec 40% de son PF sur la valeur, a un objectif entre 1310 et 1905 euros selon les hypothèses de reprise économique considérées.

Valkyrie Trading Society a écrit :

Dassault Aviation (OTCPK:DUAVF) is a company that we’ve been following for a while now. We think it is emblematic of superior European risk/reward in the current market environment, and probably one of the best upsides in the market today.

Dassault’s Thales Ties Prove Exceptionally Valuable (OTCMKTS:DUAVF) | Seeking Alpha

Dassault Aviation Is A High Conviction Buy As Profitable And Secularly Growing Core Business Is Valued At Zero (OTCMKTS:DUAVF) | Seeking Alpha

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#24 03/12/2021 11h49

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Plus gros contrat d’armement à l’export pour la France avec la commande de 80 Rafale par les EAU : environ 16Mds d’euros avec livraisons entre 2026 et 2031.
Le plan de charge est donc assuré jusqu’en 2031 à la cadence max de la ligne d’assemblage actuelle soit environ 30 avions par an.

https://www.dassault-aviation.com/fr/gr … abes-unis/

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#25 08/12/2021 08h06

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Le cours se traine.
Une âme charitable veut bien résumer?

Partie militaire : pleine charge pour 10ans. Echec du futur chasseur européen commun avec Airbus. La France veut conserver son outil industriel indépendant.

Partie Jets : croissance régulière du nombre de plutocrates (+7% par an), lesquels veulent ces jets. Dassault sur la gamme moyenne haute, celle qui progresse le plus.

J’imagine que la foule ESG ne doit pas apprécier ce dossier.
Un peu comme Thales qui se paye à plus de 10% de FCF Yield.


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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