J’avoue que j’ai du mal à comprendre le schéma avec plein de périodes !
Il faut être réaliste, à moins d’être dans un métier à forte demande (e.g. infirmier, plombier…), si on est cadre dans une grande entreprise, le fait de quitter son emploi après 50 ans est presque toujours définitif.
On peut au mieux trouver des petits emplois d’intérim pour des remplacements type maladie/maternité dans une entreprise où on serait immédiatement opérationnel, donc un fournisseur, concurrent ou client du même segment de marché précis. Et encore, le salaire proposé sera souvent inférieur à ce qu’on touche en Assedic !
Il faut donc faire ses calculs avec un départ DEFINITIF du marché du travail, et ce jusqu’à la retraite (environ 63 ans, selon votre classe d’âge). Vous n’avez pas donné votre âge, je prend l’exemple de 55 ans :
-Vous touchez l’indemnité conventionnelle de licenciement (12 à 24 mois selon votre convention collective)
- vous touchez les congés payés non pris (mais décalent d’autant votre carence Assedic au delà des 6 mois)
- vous avez un an couvert par votre ancienne mutuelle, ensuite soit vous en prenez une au prix fort (il n’y a plus de subvention employeur), soit vous avez la mutuelle de votre épouse, soit vous faites comme moi, sans mutuelle car pour ma femme et moi ça coûterait plus de 3000€ par an, et on a moins que ça en tickets modérateurs et les gros actes chirurgicaux sont couverts à 100% sécu.
- au delà des 3 ans d’assédic + 6 à 9 mois de carence, on peut valider des trimestres SS même sans indemnisation à condition de rester inscrit à Pole Emploi qui essaiera de vous convaincre de vous désinscrire, erreur à ne pas commettre.
- vous partez en retraite à l’âge légal avec une décote pour les trimestres manquants.
Ce sont des calculs complexes et qui dépendent de la situation de chacun, célibataire ou épouse travaillant encore.
On gagne en ne payant plus de jardinier, employé de ménage, plombier ou maçon, bref ce qu’on peut faire soit même.
On compense un petit peu les faibles revenus par diverses exemptions (livret d’épargne populaire, médiathèque gratuite, pas de taxe d’habitation, …)
On peut utiliser son reliquat de CPF pour la formation de son choix (j’ai pris des cours de russe, en disant à Pole emploi que ça améliorerait mon employabilité, car dans mon métier tout le monde parle anglais). Le crédit CPF est définitivement perdu quand on prend sa retraite.
Bref, à vous le tableur Excel, et n’oubliez pas que le but n’est pas d’être le plus riche du cimetière, mais d’avoir assez pour vivre à sa guise pendant les années où on est suffisamment valide pour en profiter. C’était l’épitaphe philosophique :-) .