#1 28/11/2020 15h48
- Jbgag11
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Bonjour,
nous sommes sur le point de signer un compromis (offre déjà accepté) pour un appartement sur la commune d’Aubervilliers dans le 93, dans le but de louer les chambres en colocation meublée.
Il y a quelques jours, je vois passer un article sur la candidature de Plaine Commune dont fait partie Aubervilliers pour rejoindre l’expérimentation en place à Paris, et appliquer un encadrement des loyers.
C’est donc la douche froide pour nous.
Déjà parce qu’en regardant les loyers de marché sur le site Clameur, ils sont relativement faible sur cette commune pour les grandes surfaces, et donc que cela laisse penser que ce montant (11,5 €/m²) sera la base de l’encadrement.
D’autres parts car il est très difficile de savoir à quel montant sera fixé le loyer de référence. Pourrait-il être supérieur à 11,5 € / m² ?
Alors même en se mettant au loyer majoré (+ 20 %), en ajoutant les 10 % pour location meublée, en gonflant le prix du parking ainsi que en ajoutant des compléments de loyer pour la présence d’une terrasse, de meubles de qualité et de l’électroménager, on est sera loin du compte : 1900 € au mieux contre 2 500 € espéré avec des mensualités de 1850 €.
Une question est alors apparue, qui pourrait éventuellement nous permettre d’échapper dans les premières années à l’encadrement.
En cas de bail unique, et en procédant donc par avenants successifs au fil des départs et arrivées des colocataires, et dans la mesure où le bail initial aura été signé avant la mise en place de l’encadrement, échappe-t-on de façon "permanente" à l’encadrement ?
Ou bien est-ce qu’un avenant au bail pour changement de locataire fait automatiquement basculer le bail sous l’encadrement ?
Vous remerciant pour vos conseils.
Jbgag11
Mots-clés : colocation, encadrement des loyers, investissement
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