Bonjour,
je comprends que vous avez dû "réinitialiser" votre pseudo. Néanmoins, ça serait utile d’avoir un ordre de grandeur de votre patrimoine et de sa répartition. Le fil est sur le patrimoine, mais vous ne parlez pas de patrimoine…
En tout cas, ce qui semble évident dans votre cas, c’est que la séparation n’est pas actée. Vous annonciez il y a déjà un mois et demi être séparé ; et puis vous dites maintenant que vous venez de passer ce temps à "croire à un miracle et une réconciliation". Si ce n’est plus possible, il serait grand temps de l’accepter. Dites-vous bien que c’est comme se casser une jambe : ça arrive à plein de monde, ça fait très mal sur le coup et les conséquences sont très pénibles pour quelques temps, mais heureusement, ça se répare. Il faut désormais mettre vraiment les choses en place :
1) a minima, faire chambre à part. Il peut certes y avoir de bonnes raisons de ne pas quitter le "domicile conjugal", mais ce n’est pas une raison de s’imposer le supplice de dormir ensemble quand on n’est plus ensemble.
2) définir les termes de la séparation. Comme l’a très bien expliqué xazh il y a un mois et demi, cela doit faire l’objet d’un accord conventionnel entre vous, c’est à dire que vous devez vous mettre d’accord. Vous êtes-vous renseigné sur la séparation conventionnelle entre concubins ? Où en êtes-vous de vos discussions à ce sujet ? Il faut avancer, il faut décider, sous peine de remuer sans fin le couteau dans la plaie. Dans un mariage, le partage des biens, du patrimoine peut être un gros sujet ; entre concubins, chacun restant propriétaire de ses biens, le sujet est en principe beaucoup plus simple.
Il y devrait donc y avoir deux sujets importants : le mode de garde de l’enfant, et le montant d’une éventuelle pension alimentaire. Ca va un peu ensemble, puisque si un parent a une garde plus importante il a aussi plus de frais. Que souhaitez-vous ? Faites gaffe, abattu comme je vous sens, vous risquez de vous retrouver à voir peu votre fille et à payer une maxi pension. Conventionnel ne veut pas dire "céder sur tout". Si vous voyez qu’il n’y aura pas d’accord, ou que l’accord ne sera pas respecté, il faut aller directement à la case avocat puis juge.
3) l’annoncer : la famille, les amis, l’enfant. Arrêtez les faux semblants, ce n’est bon pour personne.
4) commencer à vivre autrement. Je vais vous donner quelques conseils, vous en ferez ce que vous voudrez. Avant tout, pour traverser la tempête, il faut s’imposer une hygiène de vie : bien vous alimenter, pas de drogues (c’est si tentant pour se consoler), pas d’alcool ou avec beaucoup de modération (quoique qu’une cuite ponctuelle entre mecs, ça peut aider aussi, tout est dans le "ponctuel"), faire une activité physique quasiment tous les jours (très important à tous points de vue ; ça aide notamment à bien dormir ce qui est souvent difficile dans ce genre de période), rencontrer du monde. Vous inscrire dans un club de sport où l’on rencontre du monde (un sport collectif ?), et où il y ait si possible une bonne proportion de femmes, serait une bonne idée. Ce n’est pas parce qu’on va pas bien qu’il faut se laisser sombrer. Certains pensent qu’il faut d’abord descendre et toucher le fond pour remonter, mais ils oublient juste un truc : il n’y a pas de fond. Donc ça ne sert à rien de descendre, si on peut l’éviter. Pour autant, il ne s’agit pas de nier non plus ce qui vous arrive. Informez-vous sur les conséquences d’une séparation. Lisez les phases d’un deuil pour comprendre le processus. Faites-vous aider si nécessaire.