Ce sujet m’inspire les commentaires suivants :
1 -
Asn a écrit :
A date la performance des SCI viagères est totalement spéculative puisqu’elle se base sur la
différence entre le prix payé pour l’acquisition des biens (discounté par le viager) et le prix de vente. Mais le prix de vente n’est pas connu car la vente n’aura lieu que dans 10 ou 15 ans.
A mon sens, on est dans la même situation pour un achat de la pleine propriété ou de la nu-propriété.
On espère que le prix du bien restera constant pour que les hypothèses de rendement soient vérifiées infine.
Dans le cas du viager, une décote a été consentie par rapport au prix de vente du bien au temps T (PT).
Au moment de la vente, si le prix est égal à PT, on vérifie l’hypothèse de rendement, s’il est supérieur le produit a sur performé, s’il est inférieur le rendement est moindre qu’espéré voir négatif…
Le caractère spéculatif me semble identique à celui d’un achat classique ou en démembrement de propriété.
2 -
Franckielestore a écrit :
Ces seniors conservent le Droit d’Usage d’Habitation ou l’Usufruit viager de leur bien.
Le droit d’usge fait l’objet des articles 625 à 636 du code civil qui sont issus de la la loi du 30 janvier 1804 (ou plutôt du 8 pluviose an XII…).
Ce droit est plus restreint que l’usufruit. Il est personnel et ne peut être exercé que par le titulaire ou un membre de sa famille proche. La location du bien est interdite. Il est incessible (sauf au propriétaire du bien grevé moyennant une rente viagère)
Il convient de bien distinguer les 2 cas :
- en cas de droit d’usage, seul le crédit rentier peut occuper le logement… et ne peut donc pas le louer.
Il conviendrait d’interroger Viagénérations pour connaître les modalités de gestion dans un tel cas : location au bénéfice de Viagénértions, versement complémentaire au créditrentier, cession au débitrentier (ce qui permet d’éviter une inoccupation du bien)…
- en cas d’usufruit, le crédit rentier peut occuper le logement, le louer et toucher les fruits, loger une personne de son choix à titre gratuit
Via générations ne devrait donc pas toucher de loyer, les biens libérés dans le cadre du droit d’usage étant vendables comme tout bien détenu en viager par le débitrentier, moyennant des garanties pour le créditrentier (le débitrentier continue d’assurer le service de la rente, s’en libère en souscrivant une AV au profit du créditrentier)
3 - Sur la liquidité : on se situe dans le même cadre qu’une SCPI : rachat des parts que si des acheteurs sont présents.
En revanche, possibilité de rachat semble t’il s’il y a des liquidités sans acheteur à la différence des SCPI…
Si les parts de SCI sont logées dans un contrat AV ou un PER, c’est l’assureur qui assume le risque de liquidité…
Canyonneur
Dernière modification par Canyonneur75 (27/03/2021 16h48)