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#101 27/04/2017 19h13

Membre (2015)
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Bonjour,

je m’interroge sur le coût réel mensuel moyen d’être propriétaire de ma résidence principale dans l’optique par exemple de le comparer à la location.

J’ai fait un excel dont la démarche est la suivante :

- j’achète un appartement au moyen d’un prêt immobilier 110% sans apport
- chaque mois je paie des mensualités, acquérant ainsi chaque mois une petite part de capital
- je calcule chaque année la plus/moins-value dans le cas où je vends l’appartement (augmentation du prix de vente = 1% par an). Cette plus/moins-value se calcule en faisant la différence entre mon net vendeur (l’argent que je vais toucher) et le remboursement anticipé du prêt sur la base du capital restant dû.
- je regarde combien j’ai payé de mensualités depuis l’acquisition, j’ajoute la plus/moins-value issue de la vente. Cela me donne un montant global qui correspond à ce que m’a coûté l’appartement sur la période complète.
- je divise ce montant par le nombre de mois correspondant à la période complète, ce qui me donne un coût moyen mensuel.

Ce calcul me donne les résultats suivants :
1 an           -2 693 €
2 ans         -1 414 €
3 ans         -979 €
4 ans         -756 €
5 ans         -618 €
6 ans         -522 €
7 ans         -449 €
8 ans         -392 €
9 ans         -345 €
10 ans       -304 €

Pour info, la mensualité s’élève à 1893 € dans cet exemple. Le loyer mensuel pour un tel appartement est d’environ 1700€. Cela signifie donc que dès la deuxième année, j’ai intérêt à être propriétaire de ma RP plutôt que locataire.

Ce calcul est à nuancer dans la mesure où il ne prend pas en compte les charges annexes : charges de copropriété, taxe foncière, taxe d’habitation, taxe d’OM.

Que pensez-vous de cette démarche et du résultat ? wink

Dernière modification par alanbzh (27/04/2017 19h41)

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#102 27/04/2017 19h56

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Remarque : la majeure partie des charges de copropriété, et la totalité de la taxe foncière et de la  taxe d’EOM sont identiques, que l’on soit propriétaire ou locataire. La différence porte surtout sur la taxe foncière (hors TEOM) et quelques charges de copro (travaux par ex).

Votre calcul suppose que la valeur du bien ne change pas. (Si la valeur augmente, être propriétaire permet de gagner la plus-value).

Votre démarche semble oubliez qu’il y a des IRA si on souhaite revendre le bien (ce qui arrive le plus souvent bien avant 20 ans)

Le résultat dépendra du ratio prix du bien/montant du loyer (bien souvent, si le prix < 200 mois de loyer, ou du loyer - Taxe foncière, mieux vaut acheter), des taux d’intérêts (plus ils sont bas, plus acheter devient avantageux), et des perspectives de revalorisation du bien.


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#103 27/04/2017 20h10

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GoodbyLenine a écrit :

Votre calcul suppose que la valeur du bien ne change pas. (Si la valeur augmente, être propriétaire permet de gagner la plus-value).

Pour être exhaustif, et si sa valeur baisse vous faites de la moins-value…

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#104 27/04/2017 20h18

Membre (2011)
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Bonjour,

Pour quelles raisons ce critère de 200 x le loyer, GBL, pour motiver l’achat de sa RP?

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#105 27/04/2017 20h37

Membre (2015)
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Merci pour votre réponse Goodbylenine.
j’ai refait le calcul en prenant en compte l’IRA et la taxe foncière.

Les chiffres sont légèrement impactés :
1 ans    -3 088 €
2 ans    -1 680 €
3 ans    -1 203 €
4 ans    -958 €
5 ans    -807 €
6 ans    -702 €
7 ans    -624 €
8 ans    -562 €
9 ans    -511 €
10 ans    -467 €

Si je considère que le prix de vente de l’appartement reste identique au prix d’acquisition (hors frais), les chiffres deviennent :
1 ans    -3 437 €
2 ans    -2 031 €
3 ans    -1 555 €
4 ans    -1 313 €
5 ans    -1 163 €
6 ans    -1 060 €
7 ans    -983 €
8 ans    -923 €
9 ans    -874 €
10 ans    -833 €

Cette hypothèse n’est pas optimiste car le bien se situe en Île de France à proximité de Paris..

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#106 27/04/2017 20h49

Membre (2014)
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Pouvez-vous nous indiquer quel est le prix d’acquisition du bien ? Il serait intéressant de calculer la rentabilité locative du bien - en effet, l’écart entre loyer vs remboursement emprunt me semble particulièrement faible pour l’IdF

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#107 27/04/2017 21h12

Membre (2015)
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Je suis parti sur un prix d’acquisition  de 410 000 hors frais. Rentabilité brute = 5%

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#108 07/09/2018 20h19

Membre (2014)
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Bonsoir à tous,

Je viens de faire une vidéo sur ce sujet :-)

A voir ce que vous en pensez !


Vidéo YouTube

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#109 07/09/2018 22h48

Membre (2017)
Réputation :   61  

INTJ

Bonsoir,

J’ai regardé la vidéo et c’est tres bien expliqué.
Tout comme vous, j’en arrive au meme conclusion et je reste locataire afin d’etre ouvert a des opportunités professionnelles. Je trouve que les entreprises sont de plus en plus mobiles et les salariés ont intéret a le rester. D’apres mon expérience, les personnes ayant achetées et ayant des enfants ont plus de mal a suivre et se retrouvent un peu coincée.

Avant de connaitre votre fichier Excel, j’utilisais le simulateur du NYT que je trouve plutot bien fait (mais en anglais):
https://www.nytimes.com/interactive/201 … lator.html

Avez-vous partagé votre fichier sur votre site ? Une version Google Sheet pourrait etre intéressante pour ceux qui n’ont pas Excel.

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#110 08/09/2018 09h46

Membre (2014)
Réputation :   187  

Vous trouverez l’excel utilisé sur le lien ci-dessous :
Simulateur Achat Vs Location - Google Drive

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#111 09/01/2019 21h23

Membre (2016)
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Il semble que la réflexion de Sky n’ait pas suscité beaucoup de réactions, alors que cela me semble être de bon aloi.

Sky a écrit :

Je constate quand même que vous partez presque tous du principe de financer vous même votre acquisition de résidence principale alors qu’il est possible de l’acheter aujourd’hui, de la mettre en location quelques années et de la récupérer ensuite ; plusieurs avantages à cela :

- Vous restez en location (qui coûte moins chère qu’un achat),
- la mise en location finance une partie de votre acquisition et/ou des travaux,
- Le taux d’endettement pour du locatif est supérieur au taux pour acquisition de la RP,
- L’avantage fiscal de la déduction des travaux et des intérêts d’emprunt vous crée du déficit foncier.
- etc.

Il est même possible d’utiliser les 4 leviers mis à notre disposition pour "acheter" sa RP à moindre frais (déficit foncier + loyers perçus + vente à la découpe + amortissement)

Cela suppose dans les faits de savoir dans quelle situation on sera dans x années (marié + x enfants? ou célibataire/divorcé sans (garde d’) enfant?) pour viser juste dans le dimensionnement de l’achat, et de pouvoir anticiper son futur lieu de vie….sinon, cela peut rester un simple investissement locatif qui perdure.

Certains d’entre vous ont-ils agit de la sorte pour faire financer au moins une partie de sa RP par des locataires?

BàV,


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#112 10/01/2019 02h45

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Ca suppose aussi de pouvoir caler la fin du bail du locataire avec le moment où on souhaitera aller habiter dans cette RP… Ce qu’i n’est pas évident.


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#113 10/01/2019 07h03

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Pour ma part je pense qu’il est intéressant de faire le calcul mais l’achat de sa RP peut être une bonne affaire, tout dépend de sa situation. Pour reprendre ma présentation, 32 ans, en couple, 2 enfants. Je suis très ancré professionnellement dans ma région donc pas de besoin de mobilité. Nous avons acheté notre RP en 2016 pour 170k€ et nous y avons réalisé d’importants travaux de rénovation.

Type : T4/5 118 m² + cave 8 m² + box garage
Prêt immobilier : 252k€ (108k€ à 1.2% et 94k€ en PTZ)
Apport : 50k€
Frais de notaires : 14k€
Mensualités après assurances : 713€ soit 8556€/an
Taxe foncière : 1354€
Charges de copropriété : environ 1600€ (ravalement en cours, dernière année de financement puis on repasse à 1200€)
Taxe d’habitation : 487€
Coût annuel : 11997€
Coût mensuel : 999.75€

Le coût d’un bien équivalent en location dans notre secteur est de 1500€ environ. Il y aura certainement des charges de remise en état au fil du temps, mais pas avant un bon bout de temps étant donné que l’appartemment a été entièrement refait à neuf. De plus, nous avons fait faire une estimation par deux agences, il est maintenant valorisé autour des 320k€, soit une plus-value quasi immédiate d’environ 70k€. Je suis d’accord sur le fait que les 50k€ d’apport auraient pu être investis mais ce n’était pas possible psychologiquement pour Madame et la différence entre ce que nous coûte le bien et le prix d’une location équivalente nous permet d’épargner tous les mois. Comme dit plus haut, tout dépend de la situation de chacun.

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#114 10/01/2019 09h43

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Dav26 a écrit :

Il semble que la réflexion de Sky n’ait pas suscité beaucoup de réactions, alors que cela me semble être de bon aloi.

Sky a écrit :

Je constate quand même que vous partez presque tous du principe de financer vous même votre acquisition de résidence principale alors qu’il est possible de l’acheter aujourd’hui, de la mettre en location quelques années et de la récupérer ensuite ; plusieurs avantages à cela :

- Vous restez en location (qui coûte moins chère qu’un achat),
- la mise en location finance une partie de votre acquisition et/ou des travaux,
- Le taux d’endettement pour du locatif est supérieur au taux pour acquisition de la RP,
- L’avantage fiscal de la déduction des travaux et des intérêts d’emprunt vous crée du déficit foncier.
- etc.

Il est même possible d’utiliser les 4 leviers mis à notre disposition pour "acheter" sa RP à moindre frais (déficit foncier + loyers perçus + vente à la découpe + amortissement)

Cela suppose dans les faits de savoir dans quelle situation on sera dans x années (marié + x enfants? ou célibataire/divorcé sans (garde d’) enfant?) pour viser juste dans le dimensionnement de l’achat, et de pouvoir anticiper son futur lieu de vie….sinon, cela peut rester un simple investissement locatif qui perdure.

Certains d’entre vous ont-ils agit de la sorte pour faire financer au moins une partie de sa RP par des locataires?

BàV,

Moi non (pas directement), mes parents oui, dans les années 80, 90 et début années 2000. Ils l’ont définitivement reprise, pour leur retraite il y a une dizaine d’années.

De cette expérience (que j’ai vécue comme enfant puis ado puis de loin, comme jeune adulte), plusieurs commentaires :

- Avoir une RP, louée quand on n’y habitait pas, ne nous a jamais empêché d’être mobiles (on déménageait tous les 2-3 ans, un coup sur deux à l’étranger, et on revenait tous les 5-6 ans dans la RP, dans le sud de la France)

- Ça a permis à mes parents d’accéder à la propriété à ’bon compte’ (en grande partie payée par les locataires),

- Ils ont toujours eu un cash flow plus ou moins équilibré (hors gros travaux),

- Jamais eu de problèmes particuliers pour caler notre retour / départ du locataire (sauf une fois : le locataire est décédé un mois avant notre retour et on a laissé 4 mois à sa veuve pour se retourner, après la fin du bail),

- Ils ont repris la maison il y a quelques années, pour leur retraite (enfin, pré retraite pour ma mère).

Maintenant, j’ignore si c’est reproductible de nos jours : peut être que l’immobilier était plus abordable il y a 20-30 ans?

Par ailleurs, je soupçonne que louer sa RP sera parfois (souvent?) une affaire à relativement faible rentabilité financière - parce qu’elle est sans doute rarement choisie avec la rentabilité locative en tête.

Mais c’est à mettre en face des autres avantages que ça procure. Le ratio gains/coûts (et sa perception) va évidemment varier en fonction des individus et des situations.

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#115 10/01/2019 09h57

Membre (2015)
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Tout dépend en effet de la situation de chacun.

Les considérations trop générales, même soutenues par des calculs d’apparence rationnelle, portent souvent à faux.
En lisant cet échange qui s’étend sur plus de huit ans, certaines tendances se dégagent, avec quand même des nuances :
-    Que considéré comme investissement, l’achat de sa RP n’est pas le meilleur plan possible, et que ce sont des raisons subjectives qui y incitent le plus souvent
-    Qu’acheter en province peut se justifier, mais bien moins à Paris
-    Qu’en tout cas, si on achète sa RP, il faut la garder longtemps, 15 ans peut-être, pour que ça en vaille la peine.
Tout cela paraît logique, mais si j’en juge par ma propre expérience, d’autres logiques peuvent fonctionner aussi.

Pour ma part, la première considération est que j’avais plus facilement accès à l’achat qu’à la location. N’ayant jamais été salarié en temps plein en CDI, je voyais mes dossiers de location rejetés. Certaines agences refusaient même de me parler. Tandis que ma ou mes banques, compte-tenu de mes feuilles d’impôts, de mes (petits) avoirs, de mon sérieux apparent (pas de découvert, de rentrées irrégulières mais suivies) étaient prêtes à me prêter.

J’ai donc dû acheter, en 25 ans, 7 de 9 RP que j’ai occupées. Soit moins de 3 ans de conservation en moyenne (coupés par deux locations).
Je savais à l’avance que je n’y resterais pas très longtemps, étant assez nomade, mais l’achat était une commodité, non un projet de stabilité.
Je calculais que tant que je revendais ma RP sans perte nette, ce n’était pas un problème.
Le calcul s’établissait comme suit (c’est une moyenne mais assez proche de chaque cas) :

Prix d’achat : 500.000 euros
Frais « de notaire » 7% : 35.000
Travaux d’entrée : 10.000
Différence entre charges loc et prop 200/mois X 36 : 7200
Taxe d’habitation -TOM 400 X 3 :  1200
Intérêts sur emprunt partiel 200 X 36 : 7200
Total : 60.600 hors PA en trois ans
Loyer net non payé 1500 X 36 :  - 54.000
Il suffisait donc de revendre ma RP 506.600 pour faire une opération blanche.
Or, j’ai toujours revendu avec un bénéfice plus marqué.

Il est vrai que les 4 villes ou régions où se sont effectués mes achats (Paris, Versailles, Haut-Rhin frontalier, Bruxelles) ont vu leur prix progresser, en tout cas durant les périodes concernées.

Je n’ai toutefois pas calculé ce que m’aurait rapporté le montant de l’apport personnel (80.000 euros la première fois, 480.000 la dernière toujours détenue) durant ces périodes découpées.  Il me semble que je n’en aurais pas tiré des bénéfices supérieurs à quelque 100.000 euros de plus-value en 3 ans.

Peut-être y a-t-il des erreurs ou des oublis dans mes calculs. En même temps, ils ne s’effectuent pas sur papier, mais dans la vie réelle. Si je m’étais appauvri dans ces transactions (7 achats, 5 reventes), je l’aurais bien constaté. Or au contraire chaque vente m’a (un peu) enrichi. Assez pour que j’ai pu payer cash ma résidence actuelle.

J’en conclus que la durée de détention est une notion relative, et que dans des marchés en expansion, compte-tenu aussi de la plus-value apportée par l’occupation elle-même (rafraîchissement, réaménagement, meubles élégants, accueil personnalisé des candidats acheteurs), le calcul PV net – PA et frais divers est le seul élément décisif.

Si un jour la plus-value sur la revente d’une RP est imposée, tout cela sera balayé, bien sûr.


Suivre sa pente, mais en montant…

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#116 10/01/2019 10h16

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ISTJ

Le choix financier est souvent à l’avantage de la location, mais encore faut-il trouver une location !

Au delà des problématiques de dossier, il y a aussi le fait que dans les zones où la rentabilité locative est faible, l’offre locative est faible également et le candidat locataire soumis à énormément de concurrence. Cela mène les bailleurs à louer des biens en mauvais état et à refuser de faire la maintenance correctement (de toute façon ils trouveront un preneur en deux jours).

Il y a également la problématique des grandes surfaces : si vous cherchez 100m² ou plus en location, l’offre n’est pas très large, si en plus c’est en zone tendue on va vous proposer des maisons des années 80 dans leur jus. Au final ça revient financièrement moins cher de louer mais vous ne trouvez pas toujours un bien comparable en qualité : le surcoût financier de l’achat peut, au moins dans certains cas, se justifier par une qualité supérieure.

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#117 19/04/2019 09h54

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Pour relancer le sujet dans un contexte bien différent du contexte parisien, je vous propose de vous glisser dans ma peau. En effet, je me pose actuellement la fameuse question acheter ou louer ?

Contexte : La ville en question, anciennement fortement administrative et militaire, a subit une forte baisse de sa population suite à la délocalisation de certains services. Sa population baisse depuis 1975, lentement mais surement (-1 200 habitants depuis 2006 pour 46 000 habitants).

Je suis locataire d’un T3 à 540€/mois pour un logement que j’estime pouvoir acquérir pour environ 60 000 € avec quelques travaux. Au départ, je ne comptais pas y rester plus d’un an mais ça fait maintenant 2 ans et demi que j’y suis, et probablement pour encore quelques années (le moins possible mais disons plus de 2 ans et max 5 ans).

Hypothèse : En supposant l’achat d’une RP à 60 000 €, en y ajoutant les frais de notaire (6 000 €), d’éventuels travaux de rafraichissement et frais bancaires liés au prêt (7 000 €), une taxe foncière de 800 €/an et des charges de 1 000 €/an, j’en tire ces conclusions :

Année - Louer   - Acheter   - Différentiel cumulé
1        - 6480 € - 15 682 € - +9 202 €
2        - 6480 € - 2 682 €   - + 5 404 €
3        - 6480 € - 2 682 €   - + 1 606 €
4        - 6480 € - 2 682 €   - - 2 192 €
5        - 6480 € - 2 682 €   - - 5 990 €

A 10 ans, le différentiel est de -25 000 €, en faveur de l’achat.

Détails sur le financement : 60 000 € empruntés à 1,5% sur 20 ans (assurance comprise), sans IRA. Le reste pris de notre épargne et imputés en année 1. Intérêts d’emprunt d’environ 882 €/an (je passe sous silence la baisse annuelles des intérêts car peu d’impact sur 5 ans).

Résultats : En supposant une revente au prix d’achat, et donc 6 000 € de travaux à perte (pour couvrir le risque de moins-value dans une ville en perte de vitesse), à partir de la 4ème année de détention seulement, il parait intéressant d’acheter et l’économie réalisée ensuite serait de 3 800 € par an.

En cas de revente à 66 000 € (prix d’achat + travaux), il devient plus intéressant d’acheter au bout d’une seule année de détention.

Le bien pourrait également avoir une belle rentabilité en cas de location, le risque principal étant la vacance…

Qu’en pensez-vous ? que feriez-vous ?

Dernière modification par Dicci (19/04/2019 10h18)

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#118 19/04/2019 10h45

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Bonjour,

Pour ma part, je m’orienterai vers l’achat mais avec un pret plus court.
sur 20 ans les premieres années vous paierez beaucoup d’interet.
sur 15 ( 12? ), vous aurez capitalisé bien plus
eventuellement meme du 15 ans ( extensible +2 en cas de passage en loc )  ca devrait etre optimal.

a votre depart , quelle serait votre strategie / vos possiblités de gestion ? ( ie ca reste rentable / ca vouvre les mensualité ? )

Cela me semble une bonne maniere de commencer, a priori vos investissement vers la cote ne se sont pas concretisé cela peut etre un moyen simple d’utiliser le levier du credit .

cdt

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#119 19/04/2019 11h02

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Dicci a écrit :

Pour relancer le sujet dans un contexte bien différent du contexte parisien, je vous propose de vous glisser dans ma peau. En effet, je me pose actuellement la fameuse question acheter ou louer ?

[…]
Je suis locataire d’un T3 à 540€/mois pour un logement que j’estime pouvoir acquérir pour environ 60 000 € avec quelques travaux. […]

Vous êtes sûr du prix ? Cela donnerait une rentabilité brute de plus de 10%, a priori c’est un bien dont il vaut mieux être propriétaire que locataire.

Pour moi le plus important au moment d’acheter sa résidence principale c’est d’avoir un minimum de visibilité sur son avenir proche pour savoir si le bien sera amorti quant il sera temps de déménager. Ici vous parlez d’une période de 2 à 5 ans, c’est court mais encore une fois vu la rentabilité du bien, si vous avez la possibilité de l’acheter, en 1 an les frais de notaire sont déjà amortis via l’économie du loyer.

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#120 19/04/2019 11h19

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Bonjour Timinel,

Effectivement, sur 20 ans les mensualités du crédit sont bien inférieures aux loyers que je paie actuellement. Nous pourrions donc en raccourcir sa durée sans que cela ne nous pose de problèmes. Mais les intérêts passeraient de 4 000 € sur 5 ans à 3 600 €, une différence tout de même très négligeable d’autant plus que la différence de mensualités entre un prêt sur 20 ans et 12 ans (215 €/mois) pourrait être investie sur un support plus rentable.

Le principal avantage que je vois à raccourcir le prêt est de forcer l’épargne de 215 €/mois supplémentaires.

Après mon départ, il n’y aura que très peu de chance que j’y remette les pieds. J’aurais en plus certainement besoin de retrouver une capacité d’emprunt (déjà bien cramée par l’achat de deux studios dans le sud), donc revente pour acheter une RP définitive ou à la limite en location gérée par une agence (mais je n’en suis pas fan).

Je pense que la location couvrirait les mensualités en emprunt à 12 ans, et pourrait générer un cashflow positif si emprunt à 20 ans (moyennant peut-être quelques travaux supplémentaires) mais je n’ai pas étudié le marché locatif plus que ça, ni chiffré le taux de vacance.

@dangarcia : c’est aussi dû au fait que mon loyer n’est pas très bon marché. Je n’ai pas fait le difficile et j’ai agi dans l’urgence mais je ne sais pas s’il aurait facilement trouvé un autre locataire. Mais même loué un peu moins cher (450-500€), il est vrai que la rentabilité resterait plus que correcte. Pour le prix d’achat, le prix affiché des annonces est généralement dans la fourchette 65-75 000 €, je m’avance un peu sur les 60 000 € mais ça me semble très jouable notamment vu le nombre de biens en vente.

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#121 29/01/2020 18h34

Membre (2015)
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ESTP

Bonjour à tous, sujet passionnant s’il en est…
Les réponses sont trop orientés finances et ne tiennent pas assez en compte l’aspect psychologique et affectif.
En France, la propriété immobilière est perçue comme une valeur refuge, c’est aussi un marqueur de réussite, car le lieu d’habitation, la ville et le quartier, symbolisent l’appartenance à un groupe social.

Pour la majorité des français (mais pas des membres du forum), le fait d’acheter sa résidence principale est souvent l’achat le plus important d’une vie, l’objectif est de ne plus payer de loyers et se constituer un capital important à la fin du remboursement du crédit. L’objectif est aussi de ne pas avoir de crédit ou de loyer à payer à la retraite et de transmettre un patrimoine à ses enfants.

Et puis, être propriétaire c’est aussi épargner de façon automatique, avoir la sensation d’être chez soi, pouvoir faire ce qu’on veut, ne pas dépendre d’un propriétaire. Ne négligeons pas l’aspect psychologique ce serait une erreur. De plus, le contexte bancaire est très favorable en ce moment, les banques financent en demandant peu d’apport, parfois aucun apport sur une RP, en France le crédit est peu cher et à taux fixe, nous sommes relativement bien protégés. Pour être gagnant par rapport à une location, en comptant l’amortissement des frais de notaire, il faut rester en moyenne 3 ans et demi dans sa RP.

Je voudrai apporter ma pierre à l’édifice et tenter de vous présenter le sujet sous un nouvel angle.

La principale critique concernant l’achat de sa résidence principale concerne l’augmentation du niveau d’endettement et les prix d’acquisition prohibitifs dans le Grand Paris et quelques grandes villes.

En effet, en devenant propriétaire votre taux d’endettement va très vite arriver à 33%, parfois même le dépasser. Vous aurez alors moins de capacité d’épargne, et plus de difficultés à vous faire financer d’autres prêts (investissements immobiliers par exemple).

Pour autant, soyons honnêtes, peu de gens sont dans cette situation. Soit, ils n’ont pas d’autres projets, soit ils vivent dans des zones abordables.

Il existe beaucoup de villes où les prix sont encore abordables, quelques exemples dans cet article (Marseille, Toulon, Montpellier, Metz, Reims…) Quelle surface acheter avec 760 euros de crédits par mois?

La clef lorsque vous achetez votre RP, est de ne pas s’endetter au delà de vos besoins. Ce n’est pas parce que la banque vous autorise à 33% d’endettement que vous devez le faire. Gardez une marge de manœuvre.

Je me fais un peu de publicité, j’ai publié la deuxième édition de mon ouvrage, une méthode pour acheter sa résidence principale:  "Maitriser l’achat immobilier"

Pour être transparent sur ma propre situation, j’alterne entre propriétaire et locataire, sous forme d’achat, de travaux, puis de revente, c’était amusant à 25 ans, lorsque j’étais célibataire, sans enfants… Désormais c’est plus compliqué big_smile

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#122 08/07/2021 23h18

Membre (2020)
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Bonjour à tous.
Je suis en train de faire des simulations pour savoir à partir de combien d’année revendre un appartement sans établir de pertes. Je fais plusieurs simulation avec comme prix de vente celui de l’achat initial, avec une perte de 10% de la valeur et avec une hausse de 2% de la valeur.

Pour ce faire, j’utilise la formule suivante :

Prix de vente - capital restant due - IRA - frais d’agences  - frais de notaires lors de l’achat - travaux - impot/ plue value

Et j’obtiens la somme réel qu’il me reste après l’opération. Je parle simplement de l’opération de revendre un appartement et de rembourser la banque.

Je ne prend donc pas en compte les TF, les travaux éventuelles et TOM.

Avec ce calcul, il se trouve que même après 3 ou 4 ans, on peut revendre en ayant réellement acquis du capital. Dans mon cas il s’agit d’une RP mais j’ai toujours entendu et lu qu’il ne faut pas vendre avant 6-8 ans pour ne pas etre en négatif.

D’ou ma question, y’a t’il d’autres frais à ajouter ?

Merci à vous

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#123 08/07/2021 23h28

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Oui, ceux que vous avez volontairement écartés.


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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#124 08/07/2021 23h57

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L’emprunt est gratuit (caution/hypothèque, assurance emprunteur, intérêt) ?

Sinon, comme avec à minima 8% de frais d’acte notarié, arrivez vous en 4 ans à être "rentable" ?

Et surtout à quoi vous comparez l’équation ?
A un loyer identique ?

Au passage, pourquoi ne pas inclure la TF dans le calcul ?

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#125 09/07/2021 02h07

Membre (2014)
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bonjour

une formule est liée a interpretation ( rien que pour l’impot je dirai que c’est faux mais cela depend des calculs intermediaire et vous etes en RP ) , le mieux est de donné votre exemple illustré.

parce que SI : vous n’avez pas emprunté 100% , avez des grosses mensualités sur un emprunt cours, sans IRA  et en achetant entre particulier …
et si vous avez acheté neuf avec FDN reduit dans un marché qui a tres fortement monte ( pour vous retrouver flat ) …

effectivement presque sur , mais peu replicable..

a la louche vous devrez etre a peu pres a l’equilibre si vous avez remboursé 17- 20% du capital ( avec une TF ) donc en 4 ans c’est tres tres juste.

cdt

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