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1    #201 09/07/2021 14h40

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Et je vois partir en vacances seul avec mon enfant pendant un mois et demi. Pas sûr si ça va aider ou avoir l’effet contraire…

Voilà une merveilleuse occasion de:

1/ Passer du bon temps avec votre enfant.

2/ Booker une baby-sitter pour un verre avec un copain ou un rendez-vous Tinder qui vous fera du bien.

3/ Faire enrager madame qui constatera que vous vous êtes éclatés sans elle sera plus à votre avantage que vous être morfondu en son absence.

Concernant l’avocat et l’anticipation, par exemple, je lui demanderais comment "noter pour plus tard" que madame se barre un mois et demi sans voir son enfant. Simplement au cas où elle vienne faire pleurer un éventuel juge sur le rôle indispensable de la maman qui devrait avoir la garde exclusive et la pension qui va avec.

Vous voyez, je ne vous dis pas d’attaquer, je vous dis d’affûter vos armes, juste au cas où.


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#202 09/07/2021 14h42

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Rastignac, je n’ai peut être pas été clair sur ma situation

Sur les deux premiers points, c’est bon.
Par contre pour le 3ème pas du tout. Nous vivons dans un appartement en location qui ne nous appartient pas. C’est moi qui veut acheter une RP assez rapidement pour pouvoir garder mon enfant quand on ne vivra plus dans cet appartement car j’ai l’impression que notre séparation officielle va bien limiter mes capacités d’endettement par rapport à ma situation actuelle.

L’idée est que l’emprunt me couterait autant que ce je paie actuellement en loyer, donc ça ne ne parait pas spécialement risqué.

Pour son coté indépendant, elle a des revenus moindres (pas tant que ça), et moins réguliers que moi, mais la grosse différence est qu’elle a toute sa famille ici, donc elle peut loger assez facilement chez quelqu’un, faire garder l’enfant facilement à la différence de moi qui suis complètement seul pour les gardes et le déménagement.

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#203 09/07/2021 14h50

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Compris. Cependant, je crois que c’est une très mauvaise idée d’acheter la résidence principale aux deux noms alors qu’une séparation est en cours. Je crois qu’il vaut mieux d’abord liquider la résidence secondaire, officialiser la séparation (ou la réconciliation) puis acheter la résidence principale, à deux si vous êtes en couple, seul autrement. En achetant alors que votre couple est "au milieu du gué", vous prenez le risque que le juge décide que votre ex puisse demeurer dans votre résidence principale, pour "le bien de l’enfant", moyennant un petit loyer.
D’un strict point de vue patrimonial, à moins d’un attachement fort à votre résidence secondaire, je crois qu’il vaut mieux vendre ce bien pour éviter un contentieux au moment de la séparation. De plus, cette vente améliore votre situation bancaire au moment de solliciter un nouvel emprunt pour la résidence principale. Les emprunts immobiliers sont plus difficilement accordés depuis dix-huit mois.
D’un point de vue psychologique, et même si c’est votre idée d’acheter votre logement je trouve très curieux qu’une femme au bord de la séparation soit intéressée par l’achat d’une résidence principale à deux. Surtout quand elle gagne moins que son compagnon et que ses revenus sont moins sûrs…
A vous de voir…

Rastignac

Dernière modification par Rastignac (09/07/2021 17h30)


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1    #204 09/07/2021 19h21

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Je vous lis et je prend peur, vous n’avez absolument aucune conscience qu’un juge a tout pouvoir pour décider, dans l’intérêt de l’enfant, des attributions d’usage qui peuvent semble incohérentes à des personnes qui traitent de patrimoine mais rarement de séparation ou de divorce.

Que la RP soit votre propre n’empeche pas le juge d’attribuer le droit d’habitation à Mme en cas de séparation.

Demain, si vous avez un crédit à payer, avec Mme occupante, et que vous devez vous reloger, vous faites comment ? Certes l’attribution du logement à Mme limite la pension alimentaire, surtout si vous assumez le crédit, mais pour vous reloger, avoir un crédit sans loyer, c’est une vraie épine dans votre pied, avec comme conséquence probable l’impossibilité de louer un logement permettant d’attribuer une chambre à l’enfant quitte à dormir dans le salon, ce qui va contrevenir à la notion de garde partagée, qui deviendrait garde renforcée (l’année scolaire chez mme, 2 WE et la moitié des vacances chez vous).

Je vous décris une situation qui n’a rien d’hypothétique et correspond malheureusement encore à plus de la moitié des divorces, n’en déplaise à nos sinistres successifs qui ne cessent de dire, depuis Hollande, que la garde alternée est de droit et la plus courante. Dans les faits, avoir après séparation réellement la possibilité d’offrir un cadre de vie aux enfants reste un point complexe, pire, même quand le père peut garantir une chambre chacun quand la mère doit forcer 2 enfants à partager une chambre, elle reste "privilégiée" dans le choix du mode de garde principal.

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#205 10/07/2021 00h24

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Je ne comprends pas bien. Vous êtes en train de me dire que si j’achète un bien immobilier à mon nom avec mon argent et un crédit à mon nom, elle pourrait y habiter à ma place? J’ai quand même des doutes là dessus. Nous sommes en union libre. En êtes vous sûr?

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2    #206 10/07/2021 01h20

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Article 373-2-2 du Code civil :
I. - En cas de séparation entre les parents, ou entre ceux-ci et l’enfant, la contribution à son entretien et à son éducation prend la forme d’une pension alimentaire versée, selon le cas, par l’un des parents à l’autre, ou à la personne à laquelle l’enfant a été confié.

Les modalités et les garanties de cette pension alimentaire sont fixées par :
1° Une décision judiciaire ;
(…)

Cette pension peut (…) être, en tout ou partie, servie sous forme d’un droit d’usage et d’habitation.


Article 373-2-3 du Code civil :
Lorsque la consistance des biens du débiteur s’y prête, la pension alimentaire peut être remplacée, en tout ou partie, par (…) l’abandon de biens en usufruit (…), sous les modalités et garanties prévues par la décision, l’acte ou la convention mentionnés aux 1° à 5° du I de l’article 373-2-2.

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#207 10/07/2021 09h42

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Un achat immobilier n’a jamais réconcilié un couple en crise. Le problème vient d’ailleurs. En revanche, la volonté d’acheter une résidence principale alors qu’il y a "de l’eau dans le gaz" dans le couple semble curieuse… Surtout quand l’épouse gagne moins et que le confinement n’a pas dû améliorer les choses… Plusieurs intervenants vous signalent des évidences, et vous continuez de garder les mains sur les yeux pour ne pas voir…
Après tout, c’est votre vie…
Rastignac


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2    #208 10/07/2021 10h33

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Je me permets d’ajouter que ce n’est pas sur un forum public dont la compagne connait l’existence qu’on élabore au mieux sa stratégie future.

Cité de votre présentation a écrit :

J’utilise ce pseudo pour parler séparation car ma compagne connait l’autre.

Habile subterfuge mais si votre compagne tombe sur ce sujet, j’imagine qu’elle saurait tout de même faire le lien. Vous ne pouvez donc rien dire de précis ici et donc d’utile vous concernant et nous ne pourrons pas vous donner de conseil ciblé, surtout qu’en expliquant que "attention, elle pourrait faire cela", on peut être fournisseur d’idées…

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#209 10/12/2021 17h34

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Je n’ai pas lu toutes les réponses concernant ce sujet intéressant et malheureusement terriblement d’actualité.

Pour moi, c’est clairement non. Il n’est pas possible de préserver son patrimoine (en tout cas la totalité) en cas de séparation. D’autant plus que plusieurs plusieurs facteurs entrent en jeu.
Et pour cela, il faut pouvoir répondre à ces questions si on veut analyser un peu plus finement la situation: sous quel régime êtes-vous mariés (communauté ou séparation de biens ou pacs…)? avez-vous des enfants et combien ? y-a-t-il une inégalité salariale dans le couple ? La séparation se fera t-elle à l’amiable ou non ? y-aura-t-il une prestation compensatoire à verser et/ou une pension alimentaire à verser ?
De ces réponses découleront des situations différentes et un patrimoine peu ou très fortement impacté.

J’ai moi-même divorcé en 2011. Mais au-delà de ça, j’ai rencontré beaucoup situations différentes de divorce et de séparation dans mes métiers de banquier et de courtier.
Je constate d’ailleurs une proportion bien plus importante de demande de rachat de soulte dans le cadre d’une séparation ces 2 dernières années (effet COVID ?).
Le constat que je fais, c’est que cette situation engendre un appauvrissement du couple. L’un des deux essaient de racheter la maison mais souvent un couple avec un revenu moyen (1800-2200 / mois) est obligé de revendre leur bien immobilier pour s’en sortir car le dossier ne passe pas en taux d’endettement avec un seul revenu.
L’autre constat que je fais, c’est que c’est souvent la femme qui s’appauvrit beaucoup plus que l’homme en cas de séparation et a bien plus de difficulté pour s’en sortir.

Dernière modification par Flairsou (11/12/2021 11h58)

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#210 10/12/2021 18h09

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Flairsou a écrit :

L’autre constat que je fais, c’est que c’est souvent la femme qui s’appauvrit beaucoup plus que l’homme en cas de séparation et a bien plus de difficulté pour s’en sortir.

En tenant compte des pensions alimentaires (quand elles sont versées) et des prestations compensatoires parfois abusives (quand l’homme ne se met pas au chômage) etc. etc ?


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1    #211 11/12/2021 11h49

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Non si vous vous appelez Melinda Gates ou MacKenzie Scott ou que les séparations sont concentrés à Paris 8 ou Paris 16. Vous aurez compris que je caricature.

Malheureusement dans la majorité des cas, je  vous répondrais oui car les séparations touchent toutes les catégories socio-professionnelles et la majorité des gens qui se séparent ne roulent pas forcément sur l’or.

Il y a plus souvent de séparation sans prestation compensatoire qu’on ne le pense.
Et les pensions alimentaires ne sont pas d’un montant extraordinaire non plus lorsqu’elles sont versées de manière générale. (150 à 200 euros en moyenne / enfant à ce que j’ai pu voir)

Pourquoi j’affirme que ce sont les femmes qui s’appauvrissent plus ?
Souvent, c’est la femme qui obtient la garde des enfants même si c’est de moins en moins vrai car je constate de plus en plus de garde alternée en cas de séparation.
La pension alimentaire et les éventuelles prestations compensatoires sont déterminés à l’instant de la séparation.
L’homme aura plus de facilité d’augmenter ses revenus suite à la séparation car il pourra se concentrer exclusivement sur sa carrière que la femme qui en plus de devoir travailler doit gérer l’éducation de ses enfants, ce qui peut constituer un frein pour son évolution salariale.

Il y aura toujours des contres exemples , c’est pour cette raison que j’ai employé le mot "souvent".

Les séparations concernent tout le monde . J’ai des couples qui se séparent à leur retraite ou au bout de 5 ou 15 ou 20 ans de mariage  comme des couples qui se sont mariés en début d’année 2021 et qui se séparent le 20 décembre 2021 (j’ai un cas actuellement dans mon agence).

Personnellement, je trouve ça triste ( je suis aussi personnellement concerné)  que le mariage ne représente plus aucune valeur et qu’on doit malheureusement se prémunir de la séparation avant même de s’unir. Je me demande à quel moment les traditions et les valeurs de l’union sont partis en éclat (mai 68 ?)
Des fois, lorsque je vois un couple de personne très âgé se tenir la main dans la rue, je trouve ça extrêmement beau et je les envie. Mais bon peut-être que ce couple que j’idéalise est déjà un couple recomposé.

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1    #212 27/07/2022 10h31

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Pour l’avoir vécu, l’aspect financier de la séparation est désagréable mais au final moins que la séparation en elle même cumulée aux souffrances des enfants et des amis qui sont bien en peine de faire un choix et oublient les deux ex.

Je pense qu’il est préférable d’éviter la séparation mais pour cela il faut être vigilant bien en amont de l’annonce de la séparation car cette décision est souvent prise des mois avant et un fait nouveau (rencontre par exemple) va juste être le déclencheur physique de la séparation.
Penser que ce déclencheur est la cause est une erreur et ne vous permet pas de sauver les choses si elles peuvent encore l’être.

Il y a aujourd’hui dans la plupart des couples une grosse différence de  charge mentale pour le fonctionnement du foyer et bien souvent c’est Madame qui porte le plus lourd en plus de son travail.
Même si c’est souvent en silence, il n’en reste pas moins que c’est lourd pour elle et un jour ça craque.

Ma séparation m’a amené à rencontrer des femmes séparées et c’est la raison principale de rupture  (ce n’est que ma modeste expérience mais c’est vraiment répétitif).

Pour tous ceux qui sont en couple épanoui, je vous invite à analyser froidement la charge respective de chaque membre de votre couple et le temps passé respectivement (ça peut très vite surprendre), communiquer sur les changements à apporter ou mieux prendre des initiatives pour rééquilibrer de façon pérenne les charges.

Dans une époque où le célibat mal vécu est très présent, prendre soin de son couple par une analyse régulière de la situation me paraît du bon sens comme pour une analyse de son patrimoine, les deux sont très liés bien souvent.

Je ne sais plus où j’ai lu cette statistique mais aujourd’hui 50% des couples se séparent, 30% restent ensemble sans être heureux et 20% sont heureux ensemble.
A vous de choisir votre catégorie parce qu’on a toujours le choix tant que l’on ne commet pas d’erreur d’appréciation.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#213 27/07/2022 12h22

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carpediem a écrit :

Il y a aujourd’hui dans la plupart des couples une grosse différence de  charge mentale pour le fonctionnement du foyer et bien souvent c’est Madame qui porte le plus lourd en plus de son travail.

Même si c’est souvent en silence, il n’en reste pas moins que c’est lourd pour elle et un jour ça craque.

Ma séparation m’a amené à rencontrer des femmes séparées et c’est la raison principale de rupture  (ce n’est que ma modeste expérience mais c’est vraiment répétitif).

C’est tout à fait ça. J’ai beaucoup d’exemples, et bien souvent c’est l’homme qui est à ramasser à la petite cuillère et qui finit chez le psy !

Car lui n’a rien vu arriver.

Il pensait tout faire bien, travailler pour nourrir le foyer, qu’ils étaient ensemble depuis très longtemps, avec une routine bien plan-plan qui convenait aux deux, des enfants qui "solidifiaient" le couple, etc.

En réalité, il était nul au lit (c’est cru à dire, mais bien des hommes à partir de la quarantaine n’arrivent même plus à ban### tant ils sont en méforme), il ne foutait rien à la maison à part un peu de bricolage, il n’écoutait pas les signaux de sa femme qui lui faisait comprendre qu’il fallait se bouger le c##, il ne passait pas assez de temps avec ses enfants/adolescents, etc.

Première étape, la femme prend un amant(e). Eh oui, c’est pas comme les générations d’avant où les hommes multipliaient les conquêtes ! Maintenant, les dames ne se privent plus quand elles sont insatisfaites, et c’est fréquent.

Deuxième étape elle se barre. Parfois la deuxième étape arrive avant la première. :-)

Et là, l’homme espère qu’elle va revenir, pour les enfants/adolescents, etc., car il n’a toujours pas compris pourquoi sa femme était partie !

Évidemment, elle ne revient jamais.

On va dire que j’exagère, mais j’ai une dizaine d’exemples directs et indirects, et ces dames se confient entre elles (donc celui qui sait écouter sa femme a droit à quelques anecdotes !).

Je pourrais être intarissable sur le sujet tant j’en ai à raconter…

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4    #214 27/07/2022 12h46

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Peu convaincu. La charge mentale est juste une manière d’excuser le fait que l’on regrette la vie de jeune fille et que la vie de femme n’est pas ce qu’on imaginait. bien sur qu’il y a des choses a gerer 24/7 pour des enfants et cela reste toujours assez galere.

Si la femme est sur ce chemin, il n’y a rien a faire a part devenir millionnaire et vivre la vie de Jet set avec elle et qu’elle n’ait rien a gérer, la vie de femme avec enfants n’est pas le glamour et elle ne se satisfera pas. C’est juste une inadéquation entre rêve et réalité de la vie de routine. Peut etre que la publicité idealise trop le mode de vie de couple avec enfants et que la realité est pas du fun tous les jours.

Mais c’est vrai qu’il faut equilibrer les taches et les charges.

edit: ce n’est pas un jugement sur les femmes, nous avons le meme phenomene, peut etre plus souvent, du pere de famille qui se barre avec une petite jeune pour retrouver une jeunesse car vivre sans s’occuper d’enfants est plus facile, permet de voyager plus etc.
c’est de l’immaturité, du refus de réalité.

Dernière modification par BulleBier (27/07/2022 14h48)

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#215 27/07/2022 13h03

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Si je peux apporter ma pierre à l’édifice. Les hommes ont souvent tendance à se la jouer grand prince pendant la relation et lors de la séparation.
C’est ancré chez la plupart, prendre soin de sa femme y compris via l’argent.
Il arrive aussi très fréquemment chez les investisseurs, que toute la charge de la gestion des investissements immobiliers soit géré par l’homme.

Et lors de la séparation, il s’avère que tout à coup, la femme s’y intéresse beaucoup plus qu’auparavant et c’est à ce moment là que les hommes peuvent se faire plumer.

Même si c’est compliqué, il faut essayer de faire les choses les plus documentées possibles et si possible en votre faveur, parce que sinon cela risque d’être très compliqué et sans que vous ne l’ayez vu venir vous vous retrouvez lésé.

Je vous donne un exemple simple, dans une ville où le moindre appartement coûte 500 000€, votre ancienne femme veut absolument garder l’appartement (attachement émotionnel ou que sais-je?), vous lui laissez, vous faites intervenir un expert pour évaluer le bien et elle vous rachète votre part (avec possiblement certains rabais car elle a payé ceci ou cela dans l’appartement).
Et quand vous voulez racheter, de un les prix ont augmenté, de deux les taux également (si c’est en ce moment) et de 3 vous vous prenez les frais de notaire à 8% sans parler des frais d’agence éventuellement. Même si tout était correct et à 50/50 au départ vous venez de perdre 50kEUR.

L’exemple inverse est probablement possible également.

Dans tous les cas, une séparation c’est beaucoup de souffrance et d’euros qui s’envolent.


Mon podcast Byebyepatron: Immobilier, liberté, gros billets => www.grosbillets.com

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1    #216 27/07/2022 13h27

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InvestisseurHeureux a écrit :

C’est tout à fait ça. J’ai beaucoup d’exemples, et bien souvent c’est l’homme qui est à ramasser à la petite cuillère et qui finit chez le psy !

Vu de ma lunette de femme, je ne suis pas si sûre.
Certaines femmes encaissent aussi le coup durement. Et surtout physiquement (perte ou gain de poids). En surface, elles donnent le change : sourire, discours annonçant qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien…
Mais le plus troublant, pour moi, est leur volonté de se remettre en couple. Et c’est pareil chez les hommes. Leurs arguments pour une remise en couple :
- partage des coûts, en particulier sur le loyer,
- partage des tâches ménagères. Par ex : réparer la machine à laver… Je leur explique qu’elles peuvent très bien apprendre toutes seules, chose que moi j’ai faite avec un tuto sur internet, même si je suis mariée.,
- et, plus bizarre, l’aider à y voir clair quand il y a des décisions (ou des postures) à prendre pour les enfants. D’après moi, c’est au père à assurer. Le nouveau compagnon ne devrait a priori pas trop avoir son mot à dire… Visiblement, je ne comprends rien.

Mes idées telles que : " N’avais t* pas tout cela avec Jules#1 ?" ou "Chaque situation a ses avantages et ses inconvénients. C’est quand même t*i qui as choisi cette séparation. Protège t*n choix." ne m’apportent que des regards noirs et des talons qui tournent. Je ne peux rien comprendre : je suis mariée.

Les enfants morflent. Mais, comme leurs parents, ils encaissent. Une petite féerie qui se casse. Et puis, la vie avance.

À propos d’enfants, le nombre de jeunes de 15 à 25 ans que je connais (cercles autour de mes enfants mais aussi enfants d’amis ou anciens élèves) qui ne veulent pas d’enfants est tout à fait troublant. Les arguments, je les connais : ils ont été présentés sur ce forum. C’est plutôt la quantité de jeunes qui tiennent ce discours qui est étonnant, dans mon entourage.

Pour prendre soin de son couple, Gary Chapman est un basique que je recommande.

☀️☀️☀️☀️

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#217 27/07/2022 13h47

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Je partage l’avis de BulleBier du reste cet état de fait n’est pas nouveau il suffit de lire ou de relire Madame Bovary.

Quant aux jeunes de 15 à 25 ans qui ne veulent pas d’enfants je trouve qu’il n’y a rien de troublant et je dirais même encore heureux ils ont tout le temps devant eux. Nous sommes en 2022.

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#218 27/07/2022 14h07

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Flower a écrit :

À propos d’enfants, le nombre de jeunes de 15 à 25 ans que je connais (cercles autour de mes enfants mais aussi enfants d’amis ou anciens élèves) qui ne veulent pas d’enfants est tout à fait troublant. Les arguments, je les connais : ils ont été présentés sur ce forum. C’est plutôt la quantité de jeunes qui tiennent ce discours qui est étonnant, dans mon entourage.

Même ceux qui s’identifient comme conservateurs en Europe ont largement intériorisé un état d’esprit nihiliste mais aussi (paradoxalement), adverse au risque. "Ne pas finir le plus riche du cimetière", "Un enfant coûte [nombre à six chiffre de la dernière étude à la mode] euros jusqu’à sa majorité", "50% des mariages se finissent en divorce", "Je préfère profiter de la vie", etc… Je n’évoque pas les arguments millénaristes de l’autre côté du spectre politique afin de ne pas être clivant.

Aux USA c’est un cran au dessus, les parents sont parfois qualifiés avec dédain de "breeders" et il existe des communautés "childfree" (phénomène qui commence à être importé en France : «Les gens qui ont des enfants se plaignent et deviennent bêtes» : à la découverte de l’étonnante férocité des «child free» ) pour se conforter mutuellement de la validité de son choix.

Comme pour beaucoup de changements sociétaux qui traversent nos sociétés occidentales, on part de contraintes sociales ou économiques (les deux conjoints "doivent" travailler), puis lorsqu’un nouveau style de vie minoritaire émerge de ces contraintes on l’instrumentalise pour "lutter" contre le style de vie majoritaire (en le ridiculisant, en mettant en avant ses inconvénients, tout en rendant le style de moins en moins minoritaire "tendance"), puis on en arrive doucement à devoir se justifier de faire le choix "classique", choix qui à force devient presque suspect, réactionnaire, puis extrême…

Pour éviter tout propos clivant, vous pouvez voir cette mécanique à l’œuvre de façon bénigne avec la "culture geek" : on est passé d’une minorité "uncool" qui lisait le Seigneur des Anneaux, citait Star Wars par cœur, jouait à AD&D et bricolait sur Apple ][ dans les années 80 (la contrainte sociale qui a fait émerger ce groupe : Latchkey kid - Wikipedia ) aux grand-messes de Steve Jobs, les block busters de Peter Jackson, film Hitchhiker guide to the Galaxy, le rachat de Star Wars par Disney… Difficile de faire plus "mainstream" mais les "geeks" s’imaginent toujours une minorité opprimée, avec l’agressivité d’animal acculé qui va avec lorsque la "communauté" est offensée (amusez-vous à googler "toxic fandom"). L’équivalent du dédain pour les "breeders" dans ce contexte, ce serait probablement le meme "Learn to code" : Learn to Code | Know Your Meme ou la notion de "normie" : Normie | Know Your Meme

Pour être un peu plus explicite : cette mécanique est excessivement et durablement lucrative. Dans le cas des "childfree", est-ce que l’aboutissement de ce processus sera : Virtual Kids Could Be the Next Hot Metaverse Trend ?

Les jeunes dans la tranche d’âge que vous décrivez désirant par dessus tout l’appartenance à un groupe, la reconnaissance de leur pairs, et craignant par cela même tout ce qui pourrait être "uncool", il n’est pas surprenant qu’ils choisissent de s’inscrire dans la mouvance "childfree". C’est un choix sans risque puisqu’il est "cool". Regardez la réponse de @frontalier57 au dessus : "nous sommes en 2022"*.

Tant mieux, ça fera moins de compétition pour mes jumeaux big_smile

* ce n’est pas une attaque contre vous, @frontalier57, simplement votre commentaire illustre bien à quel point c’est un point de vue "cool" puisque vous le justifiez simplement par le fait d’être "au goût du jour"

Dernière modification par doubletrouble (27/07/2022 15h09)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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#219 27/07/2022 15h04

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Je serais plus nuancé que les deux posts précédents …  Modif en relecture --> j’ai commencé ce commentaire en réponse au post d’IH, mais mis en attente pour d’autres priorités.

Parce que je peux aussi citer des dizaines de séparations dans lesquelles la charge … est inverse. Sans que je puisse le considérer comme une généralité, ce que je lis dans les deux posts précédents.

Les situations sont diverses et complexes. Dans la plupart des cas que je connais, on paye "une histoire", une structure ancienne du foyer : mr travaille, mme gère la maison. Et oui, c’est anormal, encore plus aujourd’hui lorsque Mme doit travailler tout en gérant seule la maison.

Mais si la variante "mr se repose sur le canapé une bière à la main pendant que mme cravache avec le repas, le ménage, les devoirs des enfants" existe bien voire est la plus courante, au moins dans l’imaginaire collectif, il ne faut pas nier le cas "mr se fait remettre à sa place dès qu’il sort de ce schéma ancien parce que son role, c’est de financer le couple, pas de donner son avis".

Je caricature volontairement, mais je connais au moins autant de cas 1 (le plus courant) que de cas 2, avec Mr "soumis de fait aux décisions de la Reine" (pour reprendre la terminologie qu’un psy du coin, spécialisé sur ces problèmes, utilise pour imager la situation).

Et j’insiste sur cette seconde "famille" de couple, parce que c’est une situation relativement invisible et incomprise … un homme sait se défendre, il est donc impossible, dans l’imaginaire courant, qu’il soit le soumis de la situation et non le dominant, surtout lorsque ce soumis est par ailleurs brillant professionnellement.

Un cas, un seul, mais pas le seul que j’ai croisé, et le moins problématique psychologiquement. Mme reproche à Mr son absence à la maison (taches ménagères, gestion des enfants la semaine voire le WE) dans le cadre de la séparation. Mr se défend en prétextant qu’il doit supporter financièrement le foyer, que mme a décidé de quitter son job à mi-temps, puisque de toute facon fort peu rémunérateur, mais que les dépenses contraintes et son train de vie étant maintenu, il faut bien financer le tout. Donc il travaille à temps plein et accepte des heures supp pour améliorer l’ordinaire.

Bien sur, ce n’est qu’un prétexte dans l’esprit courant … dans l’esprit courant, mme a du cesser son activité, ce n’est pas un choix, et j’admets volontiers que c’est souvent le cas. Mais pas dans ce cas précis.

Dans les premiers échanges devant le juge, le juge lui même prend la position "courante" : séparation de corps, allocation à mme pour financer sa vie + celle des enfants, résidence principale avec mme puisque mr n’est pas disponible pour la sortie d’école, tout en devant assumer la moitié des vacances (alors que le même raisonnement tient : il ne dispose pas de 2 mois de vacances par an). Mr propose de réduire son temps de travail, mais non, puisque cela ne lui permettrait pas d’assumer une pension alimentaire temporaire dont le montant dépend justement de ses revenus (donc ses horaires) et du "mode de garde", lui même justifié par ses horaires incompatibles avec une résidence alternée pure. La quadrature du cercle.

Séparation de corps actée, divorce toujours en contentieux en cours. Mr adapte sa vie à la situation, et de fait, réduit son train de vie propre, demande une adaptation de son activité à son employeur (il ne voit pas pourquoi continuer à se tuer au travail, vu qu’un juge vient de le priver de ses enfants). De facto, son activité s’adapte et permet une résidence alternée, qui est donc demandée … et obtenue, même si de nouveaux arguments pour le priver de ses enfants sont présentés (pourquoi ne pas les avoir présenter dès le départ alors ?) … et vu que résidence alternée + revenus en baisse, l’aide alimentaire prlvue pour la séparation de corps est elle aussi revue à la baisse, ce qui contraint Mme à revoir elle même son niveau de vie (scandale, chantage au niveau de vie, etc, etc, etc …)

C’est compliqué vu de l’extérieur et sans entrer dans des éléments que je ne poserai pas sur un forum. La situation peut être prise des deux cotés : mme soumise à mr, dépendante de son bon vouloir, et toujours soumise aux miettes qu’il accepte de lui donner … et de l’autre, mr élevé dans l’idée ancienne que l’époux doit subvenir aux besoins de sa famille sans rechigner, soumis aux volontés de mme et qui ne s’en sort que du fait de cette séparation qui lui permet de reprendre sa propre réalité, comment il accepte de dépenser pour sa vie et donc ce qu’il doit fournir comme effort dans son activité pour atteindre ce niveau de vie et pas celui que son ex épouse exigeait.

J’ajouterai que, par expérience, il existe une certaine contagiosité de la séparation, liée au fait que "ces dames se confient". C’est assez troublant de voir que la séparation de l’une est souvent le fruit d’une "prise de conscience après la séparation de ma meilleure amie". De mon expérience, quand la dite amie a obtenu une situation relativement intéressante suite au divorce, cette contagiosité est assez forte. Mais c’est peut être relativement local.

Au final :
- oui le cas Mme est dépendante voire soumise à Mr existe encore, et est probablement le cas le plus courant (la non parité dans de nombreux emplois se retrouvent aussi dans le différentiel de revenus courant d’un couple)
- le cas inverse existe aussi
- dans tous les cas, qu’un dans le couple prenne le pouvoir sur l’autre, le déséquilibre, la communication non efficace (le sous entendu au lieu d’une discussion claire par exemple) sont des problèmes qui mènent facilement à la séparation, en particulier dans une époque qui met en avant l’individualité. (parce qu’idem, les anciens divorcaient moins … parce que pas le choix). Le couple, ce n’est pas l’abandon de sa propre individualité, même si nécessairement des compromis sont nécessaires. Dès que l’un s’efface personnellement face à l’autre, il me semble qu’il y a danger.

Note : sur l’histoire Mr pouvait avoir des conquêtes, Mme non … c’est surtout "en affichage". Mr pouvait s’autopromouvoir d’avoir des maitresses, cela renforcait son image auprès des siens, tandis que Mme ne pouvait être qu’une trainée si elle imaginait seulement prendre un amant. Mais pour reprendre une blague récurrente dans ma famille (beaucoup de médecins) dès les années 60 : le fils du voisin l’est souvent plus sur le papier que dans son sang.

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#220 27/07/2022 22h38

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Jeune quadragénaire je ne suis absolument pas d’accord avec ce que je lis plus haut.

Bien entendu le cliché bobonne aux fourneaux monsieur bière -canapé n’est pas sorti de nulle part et correspond à la réalité de nombreux couples.

Toutefois autour de moi, ma génération d’hommes éduqués csp+ et mariés à des femmes diplômées également  est souvent très impliquée dans les tâches ménagères. S’occuper des enfants ou de la lessive est devenu très fréquent. Il suffit de faire une réunion scolaire ou une sortie au parc pour s’en rendre compte.

Par contre je constate précisément que les hommes très impliqués dans les tâches ménagères n’ont pas de reconnaissance sociale ou de couple pour leur modernité. Au travail non plus, puisque l’on embauche des mecs pour pas avoir de congé mat. Dans le couple in fait mais madame demeure (ou est persuadée d’être) la maîtresse de maison qui sait et décide.

Bref, sans tomber dans le cliché inverse de l’homme parfait exploité par une péronnelle impitoyable, je trouve que les jeunes couples sont très avancés sur le partage quotidien des tâches domestiques par rapport à leurs aînés, mais qu’ils ont de fait moins de temps pour eux, étant toujours en train de préparer cartables et lessives après avoir travaillé puis couché les gremlins.

Moins de temps qualitatif, des discussions centrées sur un quotidien minuté, et des difficultés à avoir un respect mutuel dans un monde qui change. Difficile de soigner son couple


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#221 27/07/2022 23h50

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MisterVix a écrit :

Jeune quadragénaire je ne suis absolument pas d’accord avec ce que je lis plus haut.

Bien entendu le cliché bobonne aux fourneaux monsieur bière -canapé n’est pas sorti de nulle part et correspond à la réalité de nombreux couples.

Toutefois autour de moi, ma génération d’hommes éduqués csp+ et mariés à des femmes diplômées également  est souvent très impliquée dans les tâches ménagères. S’occuper des enfants ou de la lessive est devenu très fréquent. Il suffit de faire une réunion scolaire ou une sortie au parc pour s’en rendre compte.

Je ne vais pas nier votre situation. J’aurai dit la même chose que vous, concernant la plupart de ces couples qui sont assez proche de la situation que je lis sur votre présentation : des couples d’un bon niveau de ressources, entre 35 et 45 ans lors de la séparation, pour la plupart 2 enfants au moment de la séparation, aucun n’ayant terminé le collège … et, pour les cas précis d’emprise inverse (du type la Reine), souvent un différentiel de revenus qui n’est pas nécessairement lié au diplôme. Pour l’exemple précis que j’ai cité, sans entrer dans le détail, les deux ex époux ont initialement le même diplôme, pas la même carrière avant les enfants et de fait encore moins après.

On pourrait se demander si le fait que Mr ait une carrière plus brillante que Mme soit du au fait que le sexisme dans leur domaine … ou se demander si le fait que Mme qui bien avant d’avoir des enfants préférait, et personnellement ca ne me choque pas, une certaine qualité de vie vs une carrière prenante … ou la combinaison des deux dans des proportions variables selon le secteur …

Bref, que ces situations sont loin d’être aussi systématique voire systémique que ce que le post de carpediem renforcé par IH pouvait laisser penser. D’où mon commentaire rappelant que la situation complètement inverse existe aussi.

Notez au passage que ni l’un ni l’autre nous n’avons rappelé qu’il existe aussi une situation simple de séparation sans conflits, d’un commun accord, simplement parce que la vie en commun n’a plus de raison d’être et que se séparer est aussi naturel que s’être marié initialement, les questions de partage étant alors purement techniques.

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#222 01/08/2022 10h33

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MisterVix, le 27/07/2022 a écrit :

Bref, sans tomber dans le cliché inverse de l’homme parfait exploité par une péronnelle impitoyable, je trouve que les jeunes couples sont très avancés sur le partage quotidien des tâches domestiques par rapport à leurs aînés, mais qu’ils ont de fait moins de temps pour eux, étant toujours en train de préparer cartables et lessives après avoir travaillé puis couché les gremlins.

Vous avez raison sur le fait que les tâches sont mieux réparties mais souvent c’est le même conjoint qui s’occupe de trouver les vacances, prendre les rendez-vous médicaux pour la famille, coiffeur etc…
Bref, tout cet administratif invisible par rapport aux tâches classiques qui pèse aussi à la longue.

Mon propos de départ est qu’avant de préserver son patrimoine avant une séparation, il faut être très vigilant à ne pas arriver à la séparation et c’est une vigilance de tous les jours.

Parce qu’on peut être très bien tout seul mais à deux pour longtemps c’est pas mal non plus.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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Favoris 1    #223 01/08/2022 11h58

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De ma propre expérience et de mes connaissances :

des femmes peu intéressées par l’aspect financier pendant le mariage vont se révéler très proche de leurs sous pour le divorce, pour garder un bon niveau de vie. Il n’est pas rare que cela soit assortis de chantage à la garde d’enfants, ou à de fausses déclarations (violence conjugale).
Personnellement, mon salaire a été le seul revenu du foyer pendant 2 ans et le double de celui de mon ex-femme pendant plus de 5 ans. La séparation coïncide avec le moment où elle s’est mise à plus gagner que moi. L’avocate adverse a menacé de demander une garde totale si je n’acceptais pas certains compromis financier par-rapport à ce qui aurait du me revenir. Pourtant nous nous étions mis d’accord avant les avocats sur le partage (pour éviter que les avocats en profitent pour alourdir la facture en décidant d’aller devant le juge).

une femme qui divorce et en tire des avantages (beau paquet financier, nouveau copain plus riche ou séduisant) fera effectivement tâche d’huile. Certaines sont également tentées par la vision idyllique de certains comptes de réseau sociaux, ou la vision présentée dans certains magazines féminin. Au bout du compte, pas mal déchantes, car après quelques temps où l’on profite bien, on ne retrouve pas forcément chaussure à son pied (surtout avec tous les idéaux qu’on s’était mis en tête).

la charge mentale, même si existante, a quand même bon dos. Je remarque qu’un partage des tâches n’empêche pas les femmes de s’en plaindre, et que derrière certaines sont étonnées qu’une fois seule, il y a certaines tâches à faire. Bizarrement, autour de moi, les couples où la femme gère le plus de chose sont ceux qui durent le plus longtemps. Soit c’est mieux géré, soit ce sont celles qui acceptent le plus c’est charge mentale. J’ai remarqué que cela est aussi lié au niveau d’étude, et donc de salaire. Clairement plus une femme a un bon salaire, plus il est facile pour elle de divorcer.

je rejoins l’avis que le mieux, c’est d’arriver à préserver son mariage. Malheureusement, il n’y a pas forcément de signaux. Me concernant, les signaux sont arrivés trop tard. Très bonne situation, Mme avait toujours eu ce qu’elle voulait (maison, enfant, …). Femme de ménage présente pour s’occuper de la maison. Cela ne l’a pas empêché de partir, car elle avait eu tout ce qu’elle voulait, et se retrouvait sans challenge, tout en se sentant débordé par les tâches à effectuer. J’ai du faire des choix, où j’ai toujours privilégié le bien être de mes enfants, même si cela m’a fait perdre de l’argent. Les enfants sont des victimes de ces situations, et j’ai préféré les protéger au maximum.


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#224 01/08/2022 13h13

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On parle souvent dans le contexte économique de "sociétés zombies" ou de "bois mort" mais franchement quand plusieurs participants ici évoquent un phénomène de divorce "tâche d’huile" je ne peux pas m’empêcher de penser que ces mariages qui tombent comme des dominos ne devaient plus tenir à grand’chose pour être aussi vulnérables à l’influence d’un individu extérieur : des "mariages zombies", qui sont morts mais ne le savent pas encore.

C’est douloureux pour ces individus mais au final, il vaut peut-être mieux pour eux sur le long terme que ces unions soient dissoutes rapidement plutôt que rester dans une union déjà compromise et laisser le problème et les dégâts futurs s’agraver exponentiellement.

Il me semble qu’il y a aussi en filigrane une incohérence entre l’objectif généralement idéalisé (famille nucléaire traditionnelle) et la réalité idéologique des partenaires (progressivisme, culture majoritaire). Les invidus susceptibles d’être influencés par des amis, les réseaux sociaux ou des magazines seront aussi forcément influencés par les clichés colportés par notre culture : pour les femmes : les comédies romantiques, les films de Noel américains, les séries télévisées ; pour les hommes : le mythe de la "midlife crisis" (belle excuse…) et tous les films qui y sont consacrés, les collègues célibataires qui "profitent", la "man cave", la "drinking culture" etc…

Les valeurs du progressisme (dont la contractualisation des relations fait partie) sont incompatibles avec la famille traditionnelle, qui repose sur des statuts ; il vaudrait mieux rester idéologiquement cohérent, choisir la séparation des biens et signer dès le départ un contrat de mariage - mais ce n’est pas vraiment conforme aux clichés évoqués plus haut, et beaucoup de gens sont progressistes sans le savoir, simplement parce qu’ils baignent dedans.

J’ai été surpris à quel point les media consommés et la culture pouvaient modeler la conception que les membres d’un couple ont de la façon de résoudre les problèmes qu’ils vont rencontrer, voire même la conception de ce qui est un problème ou non, et des attitudes et comportements à adopter. C’est en tout cas une des leçons que j’ai tiré de mon premier mariage, j’étais pétri d’idées "extérieures" de ce qu’était un mariage qui ont été bien mauvaises conseillères et m’ont souvent fait réagir de manière totalement contraire à mes intérêts, ou accepter des choses que je n’accepterais plus aujourd’hui.

Pour le coup, mon modeste patrimoine de l’époque (2011-2012) est passé d’environ 120k à 25k€ smile

学费, comme on dit.

Dernière modification par doubletrouble (01/08/2022 13h50)


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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4    #225 02/08/2022 10h02

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Bonjour,

Je viens de divorcer et je suis très étonnée de certains commentaires plus hauts.

Pour mon cas personnel, je vous explique :

Homme et femme fonctionnaires.
Monsieur gagnait plus que moi pour des raisons d’avancement et d’ancienneté (il est plus âgé). Monsieur : profil carriériste (vous allez comprendre après pourquoi cette précision).
Pour ma part je suis indépendante (de part ma vie personnelle, j’ai vu ma mère en difficulté après son divorce et actuellement en retraite je l’ai toujours entendu dire "heureusement que je ne me suis jamais arrêtée de travailler". Sa retraite est "faible" mais mieux que d’autres puisque aucun arrêt, cependant tout a baissé avec des périodes de chômage)

1 enfant à charge (j’ai la garde).

Monsieur faisait ce qu’il y avait à faire dans la maison quand il était là.
Je m’occupais en plus du reste dans la maison, de l’enfant H24. Cet enfant tout mignon m’a épuisé des années (problèmes de santé récurrents). On va prendre une moyenne, sur une centaine de rdv médicaux en 3 ans, il ne s’est déplacé que 2 fois. A moi donc de poser des congés pour les rdv dans les hôpitaux. 

Rapport à l’argent dans le foyer :
Monsieur ayant eu des précédentes unions, j’ai morflé pour les autres. Enfin… c’est surtout la 1ère qui a "fait du mal" à son mental.  Si on l’écoute, elle lui a tout pris quand il explique que grand seigneur il lui a donné la maison pour leur enfant commun. Donc lorsque l’on fait un choix, il ne faut pas le regretter et assumer.

2ème femme… elle le récupère avec des dettes qu’elle lui éponge en parti.

Je suis la 3ème (et d’après ses dires la dernière). Il arrive sans dette et fauché (tout est relatif, fonctionnaire il a son salaire qui tombe,  la situation n’est pas dramatique).
Cependant la base de la fondation est là et il a un rapport malsain à l’argent (je ne m’en suis rendue compte qu’au moment où j’ai vécu avec).

Salaires : au début lui 2600, moi 1700 (à la louche pour les 2). Mais presque 1000 euros d’écart

Etant indépendante (comme précisé plus haut), j’exige un contrat de mariage pour le mariage. Il a déjà des enfants et j’ai un profil investisseuse. Je prends des risques modérés mais des risques quand même.  Je ne veux pas que mon château de cartes s’effondre si séparation il y a (de nos jours malheureusement il vaut mieux être prévoyant…).

Pendant les années de vie commune.  Nous devions faire du 50/50. Je rappelle… il gagne presque 1000 euros de plus. Et lors des vacances on va dire que monsieur est plus 3/4  étoiles lorsque je me contente du formule 1 qui est plus à ma bourse. Il paye donc la majorité du budget vacances car je ne peux pas suivre. Je sors le porte-monnaie sur place pour payer des restaurants (idem il aime bien les restaurants…. le sandwich rapide entre 2 visites, très peu pour lui). Je n’aime pas me faire entretenir sauf que j’adapte mes sorties à mon niveau financier.  Il y avait donc un écart de niveau de vie.

Ensuite… arrive les biens communs… enfin… vous allez voir l’entourloupe.
Achat d’une voiture commune… crédit et assurance divisés par 2.
Il choisit la voiture, s’occupe de l’achat.
Surprise à l’arrivée de la carte grise… au nom uniquement de monsieur… (n’oubliez pas le contrat de mariage cité plus haut). Je suis assez en colère car je paye la moitié malgré tout. Il ne veut pas changer la carte grise car il faut "sortir 300 euros" et il m’assure que la voiture c’est la mienne, que lui préfère les grosses voitures. Oui mais… la réalité est tout autre.

Cette (petite) voiture correspond à l’arrivée de notre enfant et des frais de garde. L’enfant arrive malade et je suis en congé maternité prolongé. Je dépense sans compter pour les frais médicaux (dont ceux non remboursé), il ne me donne rien.
Je précise ces points pour la suite, vous allez comprendre.  Lors de ma reprise de poste, les frais de nourrice commence… équivalent à peut-être 50 euros près des frais voiture/assurance. 
Quelle n’a pas été ma surprise lorsque je me suis vue payer 100% des frais se nourrice et 50% de la voiture ! Je n’y arrivais plus, j’ai supprimé la voiture et je lui ai dit que par cette action il n’avait rien à me donner pour la nourrice (enfin ça ne l’a pas dérangé car il n’avait jamais commencé). Ce cinéma a duré 1 an et demi.
J’ai eu plusieurs années après la remarque que la voiture je n’avais jamais terminé de la payer (toujours son rapport sain à l’argent qui ressort).

Au niveau professionnel. Monsieur en veut toujours plus, il travaille, fait un max d’heures supplémentaires (alors que chez nous elles ne sont pas rémunérées) pour se faire bien voir (ce que je prenais pour des actions passionnées n’étaient qu’en fait un homme qui prenait ses collègues pour des bons à rien, il me les critiquait tous, y compris les chefs). Il cherche également à partir à l’étranger pour "gagner plus et notre confort de vie". Je rappelle que je suis indépendante donc comme je lui explique que son argent est son argent et le mien… le mien. Justement je ne veux pas qu’on (qu’il) me reproche quoique ce soit sur ce terrain. Il décide de partir malgré mon désaccord (ce n’est pas ma conception du couple). Il est parti 4 ans, en ne revenant que pendant d’hypothetiques vacances qu’il prenait parfois quand l’enfant était… à l’école.
Salaire initial doublé par 4. A cette période il paye la nourrice entièrement et a l’impression de me faire un cadeau. En parallèle de son choix de vie, j’ai toutes les charges de l’appartement dans lequel il ne vit plus (il a ses frais de son côté à l’étranger) et j’ai toujours tous les frais médicaux et sorties pour la petite de mon côté. Bref… je ne dis rien, j’arrive à m’en sortir un minimum. 
Il est parti en me disant "c’est pour nous, notre confort de vie".
Il revient avec 3 voitures de collection (c’est sa passion) et il a gardé "ma" voiture comme il aimait le dire au moment du divorce. Pour ses voitures de collection il a fait quelques crédits conso (à son nom). 

Pourquoi je suis partie :
Je vous donne quelques explications financières car le forum est basé sur cette thématique.
Il s’avère qu’il n’aidait pas à la maison comme je l’indique plus haut. Il faisait des tâches car je ne les réalisais pas suivant ses directives. Il revenait en congés et j’avais remarques sur remarques. Sympa les retours. Surtout qu’un départ si long, chacun reprend des habitudes.
Donc en plus de la charge mentale, de l’enfant malade (moins mais toujours), j’avais les remarques en prime.
Je ne l’ai pas suivi pour son déplacement car il était dans un pays pas du tout stable et je voulais continuer de travailler à minima pour payer mes crédits immo et ne pas dépendre de quelqu’un (ma hantise… car justement dans les statistiques données par des membres plus haut, j’ai des femmes de mon entourage qui restent et subissent pour le confort de vie et les enfants).

Donc oui la charge mentale est terrible et bien que j’ai donné des détails sur la partie finance, c’est bien l’accumulation qui a fait que je suis partie. Il avait eu des alertes, je parlais de divorce depuis plusieurs mois.  Il me disait que je lui faisais des menaces. Ce n’en étaient pas… je lui expliquais que nous devions voir pour le divorce. J’ai attendu mais sans retour de sa part, j’ai été voir un avocat directement.  C’est ce qu’il attendait car il a dit à notre enfant aux dernières vacances "que je le chassais de la maison"  plusieurs fois. Il peut donc désormais me faire passer pour la méchante aux yeux de tous (il a déjà commencé mais ce n’est pas du tout mon problème).

Retex après divorce : je galère un peu financièrement car l’avocat ne coûtait pas que 2 reins, 1 fois et 1 estomac mais la liberté n’a (presque) pas de prix. Nous étions en location donc pas de problème de vente et de séparation de patrimoine.  Je vais me refaire côté finance et je revis de l’absence de remarque (il y en a toujours car j’élève mal l’enfant… mais j’échappe à une partie me concernant directement). J’ai une pension alimentaire calculée sur sa future pension de retraite et j’avais une prestation compensatoire minime par rapport à ce que je pouvais prétendre.  J’ai en plus divisé par 0,5 le montant sur la fin pour l’arranger suite à la perte de salaire en revenant en France. Je n’étais pas là pour le mettre en difficulté non plus. L’argent je lui laisse, c’était uniquement pour me retourner un minimum et ne pas me retrouver à la rue avec l’enfant (changer d’appart, déménager, il y a quelques frais et détail de mes dépenses oblige chez les avocats, j’avais du mal à économiser pour palier à la suite).

Donc le côté des femmes qui se réveillent sur les finances au moment du divorce non ce n’est pas tout à fait exact. Nous ne le voyons pas comme ça (j’ai d’autres divorces dans mon entourage en cours). C’est plus une compensation pour toutes ces années sacrifiées au profit de monsieur qui eux avancent professionnellement pendant que nous nous stagnons avec les enfants (qui sont quand même fait à 2 au départ). Ce n’est pas tout prendre, l’homme ne comprend pas que l’argent va être utilisé pour le confort de l’enfant et non pour partir en vacances à Ibiza avec les copines. Car une fois que la mère a la garde… les ennuis commencent (surtout si les enfants sont jeunes). Personnellement j’ai la chance d’être fonctionnaire mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Et quoiqu’on en dise, les femmes se couvrent pour se retourner.
Toutes les femmes ne sont pas vénales, tout comme des hommes donnent sans compter. Il faut trouver un bon équilibre mais ce n’est malheureusement pas toujours facile.

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