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2    #76 06/01/2022 21h19

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L’augmentation de la VAD de novembre était liée à la sortie d’ATOS des indices MSCI Global Standard afin de permettre aux gestionnaires de fonds indiciels de pouvoir sortir ATOS de leurs ETF le 30/11/21 au soir (volume de près de 9m de titre à la clôture sans que le cours s’effondre)

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#77 10/01/2022 07h58

Exclu définitivement
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Histoire de bien débuter la semaine, profit warning matinal d’Atos ce lundi matin :

Atos avertit qu’il n’atteindra pas ses objectifs 2021 - 10/01/2022 à 07:47 - Boursorama


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1    #78 10/01/2022 08h19

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Voici les chiffres et les explications.

Atos: annone des chiffres 2021 inférieurs aux objectifs
information fournie par CERCLE FINANCE

•10/01/2022 à 08:05

(CercleFinance.com) - Le groupe annonce un chiffre d’affaires de l’ordre 10,8 milliards d’euros en 2021, en décroissance d’environ -2,4% à taux de change constants. Le groupe visait un objectif annuel ’ stable ’.

La différence vient d’une réévaluation non prévue des coûts restant nécessaires pour la transformation, la création d’une nouvelle plateforme et la gestion dans le cadre d’un contrat de services financiers, des décalages de projets de fin 2021 à 2022 en Big Data/HPCs et Unified Communications & Collaboration, des reports sur 2022 d’accords finaux prévus avec plusieurs grands clients et la réduction des activités à faible marge de revente de matériels et de logiciels en décembre 2021.

Le taux de marge opérationnelle ressort à environ 4% du chiffre d’affaires en 2021. L’objectif annuel était de l’ordre de 6%.

Le flux de trésorerie disponible est de l’ordre de -420 millions d’euros. L’écart avec l’objectif annuel de ’ positif ’ est essentiellement dû à la variation du besoin en fond de roulement.

La Dette Nette à fin décembre 2021 est estimée de l’ordre de -1,2 milliards d’euros. En tenant compte des actions Worldline détenues pour couvrir l’Obligation Echangeable en Actions, le ratio Dette Nette sur EBO est estimé à environ 0,8.

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#79 10/01/2022 09h36

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La sanction est particulièrement sévère.
Cela ressemble à un nettoyage de bilan de la part du nouveau DG pour repartir sur des bases plus saines.

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#80 13/01/2022 01h12

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REUTERS | LE 12/01/22 À 19:15 | MIS À JOUR LE 12/01/22 À 19:21 a écrit :

Sopra Steria change de DG, relève ses prévisions pour l’année 2021

Sopra Steria a annoncé mercredi que Vincent Paris avait souhaité être "déchargé" de ses fonctions de directeur général pour raisons familiales et que le conseil d’administration du groupe avait choisi Cyril Malargé, actuel chef des opérations, pour lui succéder à compter du 1er mars prochain.

Dans un communiqué, l’entreprise de services numériques et d’édition de logiciels a par ailleurs indiqué qu’elle relevait ses prévisions pour l’année 2021, en amont de la publication détaillée de ses résultats, le 24 février.

"Les estimations actuelles confirment le net rebond de la performance opérationnelle en 2021 avec des objectifs annuels largement atteints", est-il écrit.

La croissance organique du chiffre d’affaires annuel est désormais attendue entre 6,3% et 6,4%, contre égale ou supérieure à 6% auparavant, tandis que le taux de marge opérationnelle d’activité devrait s’établir à 8,1% alors que l’estimation précédente ressortait entre 7,7% et 8,0%.

Pas mal pour une société qui a une activité importante dans l’infogérance, concurrencée par le "cloud", mais va aussi sur des marchés porteurs :

CERCLE FINANCE•22/12/2021 à 08:00 a écrit :

Sopra Steria: acquisition d’EVA Group finalisée

Sopra Steria indique avoir finalisé l’acquisition d’EVA Group, société spécialisée en cybersécurité. Ce projet d’acquisition avait été annoncé le 12 octobre et EVA Group entre au périmètre de consolidation de Sopra Steria au 21 décembre.

’Cette acquisition va augmenter significativement la force de frappe dans le domaine très porteur et critique de la cybersécurité et renforcera l’offre de services en sécurité des systèmes d’information auprès des grands clients du groupe’, souligne-t-il.

Le groupe de services informatiques considère ainsi que cette opération constituera un levier d’accélération pour lui permettre de se positionner comme un des trois leaders du marché de la cybersécurité en France.


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#81 13/01/2022 08h57

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CERCLE FINANCE•22/12/2021 à 08:00 a écrit :

Le groupe de services informatiques considère ainsi que cette opération constituera un levier d’accélération pour lui permettre de se positionner comme un des trois leaders du marché de la cybersécurité en France.

"Les trois leaders de la cyber en France" est plutôt vague, et juste marketing comme terme… Il n’y a pas un marché de la cyber mais pleins : le conseil, la régie, l’édition de solution, l’intégration, les services managés, la réponse à incident…

A part sur la régie et l’intégration, qui ne sont pas à mon avis les activités les plus rentables de la cyber, Sopra Steria ne me parait pas bien placé pour le reste.
Ils n’ont pas l’image et le nombre de OCD ou Wavestone à ma connaissance, ils n’ont pas le niveau stratégique des Big 4 et autres cabinets de conseil, ils n’ont pas l’expertise ultra pointu des petites boites spécialisées en cyber… Du coup ils se vendent la majorité du temps avec des TJM faibles

Je ne dis pas qu’ils n’ont pas leur part du gâteau à prendre, mais là on est surtout sur de l’annonce marketing.

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#82 02/02/2022 23h55

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Le feuilleton continue …

REUTERS | LE 02/02/22 À 15:52 | MIS À JOUR LE 02/02/22 À 18:48 a écrit :

EXCLUSIF-Thales envisage un rachat de la branche cybersécurité d’Atos-sources

LONDRES, 2 février (Reuters) - Thales travaille à un projet de rachat des activités de cybersécurité d’Atos dont le montant pourrait avoisiner 2,7 milliards d’euros, même s’il risque de se heurter à l’opposition du gouvernement français, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Réagissant à cette information qui a fait bondir le titre d’Atos (+8,16%) et chuter celui de Thales (-3,09%) à la Bourse de Paris, Thales a dit mercredi ne pas être en discussion avec Atos à ce sujet.

Il a toutefois ajouté dans un communiqué qu’il était "potentiellement intéressé par tout actif de cybersécurité qui serait disponible à la vente".

Les sources ont déclaré à Reuters que Thales et son conseil Centerview Partners avaient approché plusieurs fonds de capital-investissement, dont Bain Capital, en vue d’étudier la possibilité d’une offre commune sur Atos préalable à la scission de ses activités.

Le groupe de défense, sécurité, aéronautique et services de hautes technologies souhaiterait racheter Big Data & Cybersecurity (BDS), la division de cybersécurité d’Atos, ont ajouté les sources, qui ont requis l’anonymat.

La chute de la valorisation boursière d’Atos, tombée le mois dernier à son plus bas niveau depuis la mi-2012 après deux avertissements sur résultats en sept mois, a fait du groupe une cible potentielle pour des investisseurs financiers.

Mais le succès d’une tentative de rachat par Thales et des alliés n’est pas acquis d’avance car le gouvernement français est réticent à l’idée de voir des "champions nationaux" comme Atos passer sous le contrôle d’investisseurs étrangers, a fortiori à l’approche de l’élection présidentielle d’avril.

EXCLUSIF-Thales envisage un rachat de la branche cybersécurité d’Atos-sources

DOW JONES | LE 02/02/22 À 18:20 | MIS À JOUR LE 02/02/22 À 18:58 a écrit :

Thales est intéressé "par tout actif de cybersécurité" mais ne discute pas avec Atos

PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le groupe d’électronique industrielle et de défense Thales a confirmé mercredi dans un communiqué son intérêt pour "tout actif de cybersécurité qui serait disponible à la vente" tout en indiquant ne mener "aucune discussion avec [l’entreprise de services numériques] Atos à cet égard".

Le groupe, qui réagissait après Bourse à des informations de presse sur son éventuel intérêt pour le rachat des activités de cybersécurité d’Atos, a rappelé sa "stratégie d’acquisitions claire, focalisée sur le renforcement de ses trois grands secteurs d’activité : l’aérospatial, la défense, et la sécurité et l’identité numérique".

Par ailleurs, "Thales n’a aucune intention de se diversifier dans des marchés autres que ceux qu’il sert déjà, tels que ceux d’une ESN (entreprise de services numériques) de taille mondiale", a indiqué le groupe.

Citant des sources anonymes, l’agence de presse Reuters a rapporté mercredi que Thales avait approché des investisseurs en vue d’un potentiel rachat de la division Big Data & Cybersecurity (BDS) de l’entreprise de services numériques Atos.

L’une des sources citées par l’agence a souligné néanmoins que l’opération se heurterait à l’opposition du gouvernement français qui refuserait un "démantèlement" d’Atos.

A la Bourse de Paris, l’action Thales a perdu 3,1%, à 80,3 euros, tandis qu’Atos a bondi de 8,2%, à 35 euros.

Thales est intéressé "par tout actif de cybersécurité" mais ne discute pas avec Atos

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#83 03/02/2022 13h51

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Bon, apparemment la division cyber sécurité n’est pas à vendre et la direction du groupe a l’air de croire à un retournement positif à venir pour le groupe.

Je trouve cette info plutôt rassurante et prouve la confiance du groupe en ses perspectives futures.

Atos dit que sa division de cybersécurité n’est pas à vendre

information fournie par REUTERS•03/02/2022 à 11:28

PARIS (Reuters) - Atos a déclaré jeudi que sa division BDS de cybersécurité n’était "pas à vendre" après que des sources ont indiqué à Reuters que Thales envisageait une éventuelle offre.

"On est concentré sur notre plan de ’turnaround’ et on est convaincu du potentiel de retournement considérable du groupe", a dit un porte-parole d’Atos.

Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters que Thales travaillait à un projet de rachat des activités de cybersécurité d’Atos dont le montant pourrait avoisiner 2,7 milliards d’euros.

En réaction à cette information, Thales a déclaré mercredi être potentiellement intéressé par tout actif de cybersécurité qui serait disponible à la vente.

A la Bourse de Paris, l’action Atos reculait jeudi de 5,25% dans la matinée après avoir bondi de 10% la veille sur les informations de Reuters.

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1    #84 10/02/2022 00h01

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Le ménage continue pour faire place nette à la nouvelle direction avec un CP publié il y a quelques minutes:

- Dépréciation de goodwill et d’autres actifs non courants d’environ 1,9 milliard d’euros.

- Dépréciation d’actifs sur contrats, des provisions pour créances douteuses et des provisions pour pertes futures d’environ 0,5 milliard d’euros

- Chiffre d’affaires 2021 de l’ordre de 10,8 milliards d’euros, en décroissance d’environ -2,6% à taux de change constants et que le taux de marge opérationnelle ressortira à environ 3,5%. Le flux de trésorerie  à -420 millions d’euros.

- ATOS annonce ensuite que :

ATOS a écrit :

Cette analyse approfondie, ainsi que les dépréciations qui en résultent, constituent une étape importante pour le Groupe, qui peut maintenant se concentrer pleinement sur son plan de redressement. Ce plan sera annoncé aux investisseurs au deuxième trimestre, à l’occasion d’un capital markets day.

Le nettoyage est sévère et on charge l’ancienne direction à fond les ballons. Reste à voir si, malgré ce nettoyage, le démembrement du groupe sera évité par la nouvelle direction ?

A suivre

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#85 10/02/2022 09h54

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En suivant les positions des vadeurs et en particulier de celui qui semble avoir les plus grandes oreilles, Gladstone, on voit que ce dernier bien qu’ayant pris une position à la vade depuis le mois de mars 2021 (+0.51% le 17/03/21) et s’étant renforcé jusqu’à 1,34% le 22/11 ne s’est toujours pas racheté à ce jour, bien qu’ayant déjà engrangé une PV très confortable ….

On pouvait donc en déduire que l’histoire n’était pas terminé et que de nouvelles mauvaises nouvelles allaient tomber.

En conséquence après avoir initié une petite ligne le 12/01 j’ai préféré la revendre très rapidement (petite PV de moins de 5%) le 18/01.

Il me semble urgent d’attendre pour acheter.

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#86 10/02/2022 11h52

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Jbpv a écrit :

On pouvait donc en déduire que l’histoire n’était pas terminé et que de nouvelles mauvaises nouvelles allaient tomber.
Il me semble urgent d’attendre pour acheter.

@Jbpv et Gladstone auriez-vous du flair ?

Atos chute en Bourse après l’annonce d’une dépréciation de 2,4 milliards d’euros

Reuters a écrit :

Atos chute en Bourse jeudi après avoir averti qu’il inscrirait dans ses comptes une dépréciation d’actifs de 2,4 milliards d’euros, dernier coup dur en date pour le groupe après une série de revers ces derniers mois.

Malgré ce t0n optimiste, il pourrait encore y avoir une réévaluation des prévisions à moyen terme", ajoutent-ils.

Un porte-parole d’Atos a indiqué jeudi que le plan de réorganisation du groupe serait présenté au deuxième trimestre et indiqué qu’une nouvelle gouvernance sera présentée en fin journée, après la clôture des marchés en Europe.

Il apparaît intéressant de suivre les oreilles de Gladstone (c’est facile vu la taille) comme vous le signalez avec justesse.


Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.

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#87 10/02/2022 12h39

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@aigri:
Je développe mon explication du #85:
Le 12/01 la chute d’Atos m’a semblé constituer un point d’entrée intéressant (achat à 31,81€).
Je me suis dit que les vadeurs et en particulier Gladstone qui avait commencé à déclarer une position en vade le 17/03/21 (passage à 0.51% du seuil des 0.50% cours à 65€ !) allait se racheter au moins partiellement ce même jour ou les prochains jours, la PV étant de plus de 100%.
Le 18/01, ne voyant toujours rien venir alors que le cours était remonté au dessus de 33€ j’ai préféré vendre.

=> Gladstone sait -trop- bien ce qu’il fait en ne se rachetant pas.

Quant aux autres vadeurs:
- ils ont des oreilles moins grandes ou qui ont sonné plus tardivement (Worldquant +0.79% le 02/11 donc bien au dessus du seuil de 0.50% donc vade brutale, cours à 45€),
- Mirabella ?
- Qube = suiveur (sans oreilles !)

PS: je ne prends jamais de position SRD (trop coûteux si on doit patienter), en conséquence j’attendrais sans doute pour me repositionner la sortie de nos amis vadeurs, quitte à rater un démentèlement hypothétique.

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#88 10/02/2022 21h44

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Pour information, WorldQuant et Qube sont des fonds quantitatifs. Ils font ce que leurs algorithme leur disent

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#89 11/02/2022 09h48

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Oui, @Bull and Bear, mais une stratégie systématique est moins efficace qu’un bon flair ou de grandes oreilles !

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#90 11/02/2022 13h17

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ATOS a encore 2,5 % du capital de Worldline, qui bondit de +8% vers 47 € : rumeur d’un projet de rachat de son activité ’terminaux de paiement’ (par Apollo Global Management) pour près de 2,3Mds$.
Ca profite à ATOS.
Ou rebond après gadin excessif d’hier ?
On se s’ennuie pas avec ATOS …


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#91 16/02/2022 17h17

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Atos vient de sortir la vidéo de préview de son nouveau supercalculateur


Vidéo YouTube

Au programme watercooling (refroidissement liquide des processeurs), architecture ouverte (on peut y placer CPU (processus classique), GPU (processeur graphique, de ceux qui font de Nvidia une société valant 24 fois son CA!) ou encore des QPU (processeur quantique, l’informatique de demain (depuis 30 ans)).

Atos en a profité pour annoncer vouloir doubler sa part de marché d’ici 2026 sur le secteur des supercalculateurs. Vouloir doubler dans un marché qui lui même va doubler dans la même période de temps, ça veut dire quadrupler son CA (qui était de 250M en 2021 sur cette activité)

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#92 16/02/2022 22h00

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Atos les promesses ils connaissent, délivrer ils ont plus de mal

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1    #93 20/02/2022 10h37

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ESFP

Je ne serais pas étonné que les projets mentionnés soient portés par des stagiaires en fin d’étude d’école et qui partiront dans six mois d’Atos 😅

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1    #94 20/02/2022 10h44

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Je ne comprend pas trop l’intérêt des deux derniers messages?!….

Casser Atos sans argumentation n’apporte rien au sujet…

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2    #95 20/02/2022 12h34

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C’est surtout faire peu de cas des 3000 salariés de Bull, filiale d’Atos spécialisée dans ces HPC, que de dire que c’est un stagiaire qui a géré le projet phare de la division présentée la semaine passée devant le secrétaire d’Etat au numérique.

Après, c’est sûr que le parcours boursier d’Atos est une catastrophe depuis quelques années, avec une direction ayant détruite la confiance du marché dans le groupe. Un ex numéro 1 mis sur la touche à juste titre et un ex numéro 2 qui va prochainement prendre la direction de Soitec. Je l’ai déjà dis mais la précédente direction a réussi un coup majeur en sous-performant un marché global en croissance tout en annihilant toute trace de confiance. Clairement cette équipe n’était pas prête aux responsabilités ou n’a pas eu les coudées franches par un héritage trop lourd ?

Mais n’est-ce pas justement ce genre de situations qui sont intéressantes pour un investisseur dans la valeur ? Voir une boite au tapis et essayer de percer, à travers l’avalanche de commentaires négatifs, la valeur cachée de la société, si tant est qu’elle existe ?

Prenons justement l’exemple de Soitec par exemple :



Le cours a réalisé un x14 entre le plus bas de 2016 et aujourd’hui. En 2016, personne n’en voulait, c’était une purge sauf que: nouvelle direction, nouvelle impulsion, et recovery extraordinaire.

Je ne dis pas que c’est ce qu’il va se passer sur Atos, je dis juste qu’il faut savoir dépasser le bruit ambiant et les raccourcis faciles sur le titre pour essayer de se projeter dans le futur et d’essayer de comprendre si les 100,000 salariés d’un groupe réalisant 11$Md de CA annuel pour 3,5$Md de capitalisation sont vraiment des zéros comme le marché le pense? Je rappelle également que les salariés possèdent 3,1% du capital.

Ou alors la sentence du marché n’est-elle pas un poil exagérée ? La nouvelle direction pourra-t-elle remettre sur les rails une de nos seules sociétés/ESN technologiques ?

Je ne prétends pas avoir les réponses à ces questions mais le débat, car il existe, mérite des arguments un peu plus étayés.

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5    #96 21/02/2022 13h03

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Oui, avec les supercalculateurs, Bull a enfin trouvé un secteur d’activités rentable.

Mais avec 3 000 salariés, la société n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été.
Bull emploie 26 000 personnes en 1983. Dans les six années suivantes, l’effectif salarié augmente de 68 %. Début 1999, les effectifs étaient encore légèrement supérieurs à 20 000 personnes, puis tombent à 10 000 personnes fin 2001.

C’est une ancienne société, fondée en 1930 pour exploiter un brevet de « trieuse-enregistreuse-additionneuse combinée à cartes perforées ».

Les ennuis commencent avec les ordinateurs dans les années 1960.
Pour la petite histoire, le premier krach des valeurs technologiques date de 1962 : Krach du 28 mai 1962
Entre errements stratégiques et politiques (Valéry Giscard d’Estaing), la société devient filiale de groupes US (General Electric puis Honeywell) puis européenne « Airbus de l’informatique » (CII Honeywell Bull) et accumule les pertes.

Dans les années 1970 la société a eu 2 coups de génie techniques, qu’elle n’a pas su valoriser.
En 1978 la firme fait l’acquisition de la jeune société R2E qui a inventé, breveté et commercialisé les premiers micro-ordinateurs depuis 1973. La décision du nouveau management de Bull, en 1982, de remplacer ceux-ci par une architecture compatibles PC entraînera le départ des pionniers de R2E.
Bull est aussi le premier constructeur de cartes à puce électroniques avec Bull CP8. En 2001, Bull, en grosses difficultés financières, vend sa filiale "CP8" et sa technologie à "Schlumberger Systems and Computers".

Les années 1980 commencent bien, avec une forte croissance et des interventions de l’État.
La société est nationalisée en avril 1982. L’État apporte des dotations en capital qui atteindront jusqu’à un milliard de francs par an et des contraintes politiques (imposant l’ouverture d’une usine à Villeneuve-d’Ascq, dans l’agglomération du Premier ministre Pierre Mauroy).
Dans ma carrière j’ai bien connu ce Bull sous perfusion étatique, fournisseur obligé des administrations et entreprises contrôlées par l’État.
Le logo était alors :

C’était un arbre : on disait que Bull c’est l’informatique qui se plante (humour très fin d’informaticien) …

L’erreur fatale date de 1989 : l’achat de Zenith Data Systems entraîne des pertes faramineuses.
ZDS était, après Toshiba le deuxième constructeur mondial de micro-ordinateurs portables, nouveau marché, en très forte croissance, grâce à un miraculeux contrat avec l’US Air Force, mais n’a pas déposé un seul brevet depuis sept ans. Le gouvernement américain s’adressa immédiatement à d’autres fournisseurs, en raison des lois américaines sur les marchés publics.
Bull affichera 18,4 milliards de francs de pertes en trois ans et demi (6,8 milliards en 1990, 3,3 milliards en 1991 et 4,7 milliards en 1992, puis encore 3,5 milliards au premier semestre 1993).

Les années 1994 à 1997 voient le retour à la privatisation progressive du groupe Bull, avec constitution d’un socle d’actionnaires (dont France Télécom et NEC) et l’ouverture du capital au public. Cette étape fait passer la part de l’État français à 17,3 %. Le groupe sera totalement redevenu privatisé en 2004.

À partir des années 2000, sous l’impulsion de quelques ingénieurs de Bull, avec l’appui de quelques personnes du CEA, et fort du soutien actif de son PDG Pierre Bonelli, Bull commence à investir dans les supercalculateurs. Une première tentative avait été faite alors que Guy de Panafieu était PDG, mais ce dernier l’avait rejetée. La montée en puissance va être rapide. Le premier grand supercalculateur industriel conçu par Bull a été livré au CEA sous le nom de Tera 10. Puis, et notamment sous la conduite active de Didier Lamouche, alors PDG, les supercalculateurs sont devenus le moteur du renouveau de Bull, tant sur le plan technologique que commercial et sur le plan de la communication. En 2009 était présentée pour la première fois la gamme « bullx », dont le design technologique comme esthétique a constitué une véritable révolution : pour la première fois, un constructeur européen entrait dans le peloton de tête des constructeurs mondiaux dans le domaine si stratégique qu’est devenu le supercalcul.

En août 2014, Atos réussit une OPA amicale sur Bull pour 620 millions d’euros et détient 84,25 % du capital.


Dif tor heh smusma

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#97 01/03/2022 10h44

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J’ai bien connu le "Honeywell Bull" des années 80, déjà en grande difficulté.
A l’époque la société devait gérer "la convergence" d’héritages d’architectures d’ordinateurs complètement incompatibles les uns avec les autres:
- les IRIS 50 et 80 de l’ex CII, le plan calcul initié sous de Gaulle ou un peu avant (pour les calculs nécessaires de la bombe A puis H),
- la série des Honeywell 2000,
- les machines de General Electric, de 4 types différents 61, 62, 63 et 64,
- ….

Bref un casse tête plus difficile que le mariage d’une carpe et d’un lapin.

Dans ce contexte, pensez-vous que les meilleurs jeunes ingénieurs et dirigeants se précipitaient pour faire acte de candidature dans une société qui de plus était plus ou moins dans les mains de politiques qui ne comprenaient rien à l’informatique ?

Je me rappelle avoir été sollicité plusieurs fois par des cabinets de recrutement pour un poste chez BULL, je me suis bien gardé d’y donner suite (et rétrospectivement je ne le regrette pas).

D’où la déconfiture de BULL qui a duré plusieurs décennies, malgré l’injection de milliards.

Dans le cas d’ATOS, actuellement en difficultés, je pense qu’il ne faut pas également négliger le facteur HUMAIN, c’est à dire le manque potentiel d’attractivité d’une société en difficulté, dans un cadre général où les concurrents s’arrachent entre eux les meilleurs éléments.

Je reste donc extrêmement circonspect vis à vis des perspectives de l’action ATOS.

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#98 01/03/2022 18h29

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Atos publication de mauvais résultats + Ukraine + vadeurs = -20% avec un cours en clôture à 25,43€ soit un PB de 10 ans et en gros le 1/4 de son PH historique, bravo !

Comme déjà dit je ne suis pas positif sur cette valeur, mais si on arrive "à sentir" le moment où les vadeurs se rachèteront il y aura sans doute un coup de fusil à faire, mais pas facile dans le contexte actuel.

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#99 01/03/2022 19h37

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Il faut dire que la direction n’a pas fait dans la dentelle : 2,5Mds€ de dépréciations de créances douteuses et d’actifs de contrats !
C’est quasiment incroyable dans cette activité.

La VAD, au moins celle qui est déclarée, N’est pourtant pas si importante sur Atos: elle a fortement diminué début décembre (elle était à 6%) arrivant à 2%, Gladstone détenant une part majoritaire de cette VAD avec une position depuis quasiment 1 an.

Ce qui est inquiétant, c’est le cashflow prévu entre -150 et 200M€ pour 2022, ce n’est pas brillant.

Il va falloir être patient et attendre l’annonce du plan de redressement 2023-2025

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#100 17/03/2022 08h12

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ISTJ

Après Thales, c’est Airbus qui s’intéresse à la branche cybersécurité d’Atos.

PARIS, 17 mars (Reuters) - Airbus AIR.PA s’intéresse à division de cybersécurité d’Atos ATOS.PA , rapporte jeudi BFM Business sur son site internet citant plusieurs sources.

BFM Business explique que, selon plusieurs sources, le constructeur aéronautique européen aurait "étudié le dossier", sa direction ayant "des ambitions dans le digital".

Airbus ne devrait toutefois pas viser un rachat du groupe français de conseil informatique, ne souhaitant pas conserver l’ensemble du groupe, selon BFM Business.

Thales avait indiqué en février réfléchir à un projet de rachat des activités de cybersécurité d’Atos; ce dernier avait alors déclaré que sa division BDS de cybersécurité n’était "pas à vendre". nP6N2TY00A

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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