Facebook : valorisation de 65 $Md démesurée ?

Sur FB, je me demande si finalement le moat est si important.

Ça et là on lit des articles comme quoi les utilisateurs sont de plus en plus passifs (ils ne partagent plus leur vie dessus, comme l’avait déjà mentionné plus haut Gaspode) et 80% de l’utilisation de FB se fait via un mobile, avec un "engagement" assez faible (comme déjà dit plus haut, les gens cliquent sur "J’aime" mais ne cliquent pas sur les liens).

Les plus jeunes (- de 18 ans) délaissent FB au profit d’Instagram (qui appartient à FB), Tumblr et surtout Snapchat. Twitter j’en parle pas, c’est out.

Les motifs évoqués :
1) sur FB on se fait espionner par les parents et c’est has been.
2) comme FB conserve l’historique des messages, il faut toujours être au "top" quand on poste quelque chose (mise en scène de sa vie). Alors que comme le contenu Snapchat est éphémère, on peut se permettre de poster du live.

Semble-t-il pour le moment, ils reviendraient ensuite à FB, mais ça montre que la "forteresse" FB peut être ébranlée et que cela bouge plus vite qu’on ne l’imagine.

L’article Facebook fermera en 2024 posté en avril n’est peut-être pas si absurde.

Nos messages à relire dans dix ans ou même seulement cinq…

Facebook vote un rachat d’action de 6 milliards

FACEBOOK va racheter jusqu’à 6 milliards de dollars de ses titres

Quand les médias relaient à ce point les faits et gestes d’une entreprise et surtout promeuvent ainsi les nouveautés (ou non) qu’elles apportent, c’est la martingale.

Ouvrez n’importe quel site d’information et vous verrez des news sur Facebook, Google, Airbnb, Uber etc… Tout le temps, ils "font" l’actualité. Dommage pour les autres qui peinent à exister dans ces conditions.

Facebook devient un véritable mastodonte avec une énorme croissance.

A titre personnel, je suis sidéré par le nombre de "moutons" qui utilisent facebook et la croissance des chiffres qui résulte de ce troupeau.

Performance de l’action en 5 ans: 475%
J’ai eu tort de penser que les utilisateurs de FB seraient décourager par le niveau d’intrusion dans la vie privée.

(Boursier.com) — Facebook publie ses comptes du second trimestre. Les revenus grimpent de 45% en glissement annuel, à 9,32 Mds$. Les revenus publicitaires progressent ainsi de 47% à 9,16 Mds$. Les bénéfices s’envolent de 71% à 3,89 Mds$, faisant ressortir un bénéfice par action de 1,32$, en hausse de 69% par rapport à l’an dernier.

Les analystes anticipaient en moyenne un bpa de 1,13$, pour des revenus de 9,2 Mds$.

Le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens ressort à 1,32 milliard en moyenne sur juin 2017 (en ligne avec le consensus), en croissance de 17% en un an. En base mensuelle, cette donnée progresse également de 17% à 2,01 milliards, contre 1,9 milliard de consensus.

Les résultats sont impressionnants mais les arbres ne montent pas au ciel même avec FB.

Je vois la situation de la même manière que vous. J’avoue ne pas suivre du tout la bourse etc. mais je parierais également sur une chute de Facebook et ne mettrais pas mon doigt à couper pour que d’ici 5-10 ans le site n’existe plus ou en tout cas, finisse comme Yahoo. C’est-à-dire continuer d’exister sans savoir trop pourquoi, certainement parce que certaines régions du globe y sont toujours attaché.

La grande euphorie de Facebook où tout le monde y partageait sa vie est d’ores et déjà terminée : confidentialité négligée, publicités très ciblées, employeurs qui espionnent leurs candidats/employés et surtout, l’immense croissance des "pages Facebook" aux articles putaclic et fake news… Tout ça pousse les gens à délaisser Facebook. Les seules choses que je vois en allant sur Facebook sont désormais les articles pushés par Nice-Matin, BFM, La voix du Nord, quelques autres pages d’humour/conneries/spam et les publications de mes grands-parents.

Je pense qu’aujourd’hui une grande partie des gens sur Facebook y sont parce qu’il faut y être, et mine de rien ça permet quand même de voir quelques photos et de suivre vaguement les évolutions de personnes qu’on a perdu de vue même si perso j’ai pas posté de contenu depuis un sacré bout de temps.

Heureusement pour eux, ils ont su développer une application de chat intéressante que j’utilise beaucoup plus fréquemment que les SMS et racheter Instagram qui a le vent en poupe.

Message édité par l’équipe de modération (25/09/2017 15h37) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent

Dans Facebook on trouve Instagram qui explose littéralement donc il vaut mieux éviter de les enterrer…

Seldar a écrit :

Dans Facebook on trouve Instagram qui explose littéralement donc il vaut mieux éviter de les enterrer…

Instagram mais aussi Messenger, Whatsapp ainsi que les évolutions de la plateforme Facebook vers les marchés des petites annonces et surtout du contenu type "télé".
Je n’ai pas d’avis sur le fait d’être long ou short sur l’action mais il ne faut effectivement pas réduire Facebook à son fil d’actualité desktop…

Article intéressant sur la mort des réseaux sociaux.

les-reseaux-sociaux-sont-en-train-de-mourir

Après effectivement FB c’est aussi what’s app et messenger mais j’aimerais bien connaitre l’apport de ces 2 réseaux dans le chiffre d’affaires total. A noter aussi que FB essaye de s’attaquer aux entreprises mais j’ai pas l’impression que la sauce prend.

Bref je garde mes Katanga mining

Q.

Je ne parierai pas non plus sur le réseau FB : Facebook n’arrive plus à retenir les ados, passionnés par Instagram et Snapchat

Et toutes les discussions que j’ai avec d’autres webmasters convergent vers la même chose : on ne veut plus passer du temps à créer du contenu ou publier de l’actualité sur FB, il y a trop peu de retour.

Par contre, clairement Instagram a le vent en poupe, mais pour combien de temps ?

Ce que l’on observe, c’est qu’à chaque fois dans l’histoire d’internet, il y a des outils avec une montée de popularité exponentielle qui atteignent un pic, puis finalement deviennent désuets (les annuaires, les sites personnels, Myspace, les forums de discussions, les blogs…).

A contrario, Youtube de Google me semble bien établi et au-delà de l’effet de mode.

Tiens tiens on commence à voir les premières fissures dans la forteresse Facebook avec un temps passé sur FB en chute libre


Cette chute se confirme avec le nombre de sessions mensuelles : 311 en 2016 contre 173 en 2017. Par contre le temps moyen de chaque session se maintient à un peu plus de 6 minutes.

Source: zdnet.fr

Si je devais ’shorter’ une entrerprise en 2018 je pense que Facebook serait mon premier choix !

Q

Et pourtant les annonceurs continuent à utiliser en masse FB, comme on a pu le voir lors de la publication de ses derniers résultats.

Pour moi c’est incompréhensible : la publicité sur FB ne fonctionne pas, le ROI est quasi-nul et l’engagement des utilisateurs sur FB semble de plus en plus faible.

Je vois les gens autour de moi utiliser FB sur leur smartphone, ils défilent avec leur pouce trois actualités à la seconde, ne cliquent pas sur les liens, mais parfois cliquent sur "J’aime" (preuve que même le "J’aime" ne signifie pas grand chose).

Et ceux qui cliquent sur les liens de toute façon ne sont pas dans dans un contexte "d’achat".

Quant à Instagram ou Snapchat, ça a le vent en poupe, mais c’est difficilement monétisable, comme Twitter.

Je pense que les gens en reviendront de tous ces réseaux sociaux (les vidéos du "chat qui pète" ou du gâteau de la belle sœur, ça va bien cinq minutes) et qu’au final, c’est peut-être bien LinkedIn qui aura le plus de pérennité.

Sur votre tableau, c’est l’anachronique reddit (une forme de forum de discussions) qui monterait le plus ?

La valeur de FB est probablement trop élevée mais pas dénuée de fondement (contrairement à Snapchat par exemple, voire même Uber). FB, comme Google, est parvenu à remplir un rôle de gatekeeper de l’internet moderne : pour beaucoup de gens, Facebook "est" internet un peu comme le fut un temps l’interface d’AoL ; et c’est donc via Facebook qu’ils sont redirigés vers des news, articles etc…, susceptibles d’influencer leurs opinions. Une bonne visibilité sur Facebook peut compenser une mauvaise visibilité sur Google, et vice versa. Les publicités Facebook ne sont que la partie émergée de l’iceberg ; il est devenu très difficile de générer du traffic organique sans payer, et toutes les corporations/mouvements politiques/entités qui veulent influencer la foule payent donc pour des campagnes complexes dont Facebook représente une partie non négligeable du budget. Au delà de ça, les données collectées directement (utilisation de Facebook) et indirectement (l’insidieux petit bouton Like, les commentaires Facebook sur quasiment tous les sites visités) sont aussi vendables.

Pour aller un peu plus loin encore, je pense que Google et Facebook occupent une telle position centrale d’accès à l’information et de collecte de données intimes qu’ils font désormais partie du complexe militaro-industriel américain, de leur réseau de surveillance et d’influence. Ce n’est pas anodin si la Chine a bloqué ces sites très tôt et n’a pas cédé par la suite aux tentatives de séduction de Zuckerberg.