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#476 02/06/2022 20h25
Comme toutes les entreprises du secteur qui dont le cœur de métier est la gestion des infrastructures.
Atos n’est pas seul …. un exemple emblématique est le naufrage de la branche services d’infrastructure de HPE donnée à CSC pour former DXC et qui est en perdition. Et que dire de l’activité du même type d’IBM ?
Bref, l’informatique, c’est vaste, et la gestion des infrastructures, est une activité clairement en déclin.
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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1 #477 02/06/2022 21h29
Pour en revenir à Orpea et à son secteur d’activité, depuis le début des "affaires", dans les discussions ce qui m’a souvent surpris c’est cette envie récurrente, que je comprends pour un investisseur, d’en revenir à des arguments strictement de valorisation. Or cette approche me semble avoir de sérieuses limites, qui sont celles du réel des faits et de l’activité qui s’imposent face à une réalité uniquement comptable.
J’ai pu lire des discours critiquant une sorte "d’idéologisme" de la part de l’auteur du livre "les fossoyeurs", qui pourtant dénonçait clairement des collusions d’interêt entre les ARS et Orpea (les uns prévenant les autres de ses investigations, ce qui peut interroger une certaine neutralité lorsque les ARS refusent de lui fournir des informations au nom du secret des affaires mais préviennent ORPEA qu’il en demande- certains conseils départementaux l’ont appuyé, trouvant légitime que les ARS rendent des comptes sur l’allocation d’argent public à des entreprises privées).
Les faits montrent bien que la situation est immensément au-delà des éléments qu’il a mis en évidence.
Pourtant lorsque, l’ayant vécu de l’intérieur puisque j’ai travaillé chez Orpea, je dénonçais l’éthique plus que discutable d’un établissement où ce n’est pas l’économie qui est au service des personnes âgées, mais les personnes âgées (et les contribuables via l’argent public), sans parler du personnel qui n’est mieux traité, au service de l’enrichissement d’un management, j’ai pu ressentir que ce genre d’argument était comme soumis à une forme de déni, avec tout de suite la question: "est-ce que maintenant c’est pas cher pour acheter?", et vite parlons d’autre chose que les sujets qui fâchent.
Pourtant, pour revenir au coeur du sujet du forum, l’investissement, mes différentes lectures en investissement dans la valeur, notamment un petit ouvrage que j’apprécie beaucoup appelé "Better Value Investing" de Andrew Hunt, cite comme critère de sélection d’un titre, le fait qu’un management soit intègre. Sinon il faut s’en écarter à tous prix.
Comme l’ont souligné Carignan99 et Emilienlar, le sujet est éminemment politique. D’ailleurs notre nouvelle ministre de la santé était responsable ces dernières années du sujet des Ehpad. Où rien n’a changé en mieux, ce qui était déjà le cas avant la crise covid.
Je suis quand même assez sidéré de voir que malgré la multiplication, pour ne pas dire la surmultiplication, des couches de procédure de contrôles, d’organismes et commissions de contrôle diverses et variées, qu’elles concernent l’aspect sanitaire, médical, ou financier, et bien rien, personne n’a rien vu, ni remarqué, ni dépisté.
Bref on dépense un pognon de dingue pour que les choses soient bien gérées, et l’argent part on ne sait où, en plus pour échapper au fisc français, on se demande pourquoi on paie des impôts!
Alors je veux bien que le modèle soit rentable de façon pérenne grâce à un vivier croissant de personnes âgées dépendantes.
Reste que la question reste: peut-on créer de la rentabilité à n’importe quel prix?
Et que le rapport entre profitabilité et éthique reste une question centrale que pose ce cas d’école qui nous saute à la figure.
Je pense qu’on peut parfaitement allier profit et éthique, mais qu’il faut asseoir une gestion éthique, puis avoir la patience que vienne la profitabilité, car si on fait l’inverse, on inverse les moyens et le but, et on corrompt le but premier de sa mission qui est le soin de l’autre.
Bien sûr dit ainsi cela semble idéaliste, pourtant il me semble que c’est quand même la meilleure voie à emprunter.
En tous cas les évènements nous montrent qu’au final, tout excès d’hubris se heurte à ses propres limites, et je pense que la pérennité et la rentabilité de ce modèle est sérieusement mise en question.
Pour ma part, ayant été professionnel de santé et confronté aux problématiques de gestion financière des établissements, j’ai toujours pensé que la santé est un modèle structurellement non gagnant, voire à perte, financièrement, mais que si on tente une approche économique destinée à dépenser au minimum voire à tenter de gagner plus, les conséquences sociétales, sociales et sanitaires sont à terme encore plus coûteuses pour la société toute entière en terme de dépenses de santé et de souffrances induites (et de dépenses collatérales non directement liées à la santé, comme des déplacements pour aller voir son parent malade ou âgé etc…).
Mais je pense qu’on est loin d’avoir une volonté de recul, et qu’on va rester encore longtemps enlisé dans des problématiques de gestion liées à des visions strictement économiques de la situation qui ne prendront pas en compte la diversité des facteurs en cause.
Et que le mieux pour bien vieillir est encore d’investir jeune dans sa santé et d’avoir suffisamment de ressources our ses vieux jours, et aussi de prendre soin de ses relations familiales et amicales pour pouvoir avoir de l’aide quand nécessaire.
Après, si certains pensent que c’est encore investissable, soit, mais pour ma part, on est dans de la pure spéculation et non dans de l’investissement.
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#478 03/06/2022 11h49
- emilienlar
- Membre (2020)
- Réputation : 206
“INTJ”
carignan99, le 01/06/2022 a écrit :
Sur l’intéressement, c’est quand même surprenant qu’il s’agisse d’un non versement sans autre forme de procès / sous-entendu d’une décision arbitraire de la Direction. Un accord d’intéressement, c’est super rigide et enregistré à la Direccte. Les critères pour son déclenchement / non déclenchement doivent y être clairement définis. Orpéa n’a peut-être simplement pas atteint les objectifs qui conditionnent le déclenchement de cette prime? Auquel cas l’entreprise ne peux simplement pas la verser (ce serait interdit).
.
Le Canard d’avant-hier évoque le sujet : la direction a opportunément passé une provision de 83M€ pour couvrir les poursuites judiciaires à venir, qui permet de faire sauter l’intéressement au motif des critères que vous citez.
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#479 03/06/2022 14h56
- loulou75015
- Membre (2011)
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 109
ZoneBourse a écrit :
Orpea : Exane BNP Paribas sabre son objectif de cours
Exane BNP Paribas a nettement réduit son objectif de cours de 115 à 30 euros sur le titre Orpea. Le broker affiche une opinion Neutre sur la valeur.
Comment peut on encore accorder du crédit aux analyses des sociétés cotés par ce genre de compagnie…
Parrain Amex // Parrain Fortuneo : 12428190
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1 #480 03/06/2022 15h42
- outoftheratrace
- Membre (2020)
- Réputation : 35
Lausm a écrit :
Alors je veux bien que le modèle soit rentable de façon pérenne grâce à un vivier croissant de personnes âgées dépendantes.
Reste que la question reste: peut-on créer de la rentabilité à n’importe quel prix?
Pour moi il ne faut pas oublier que toute entreprise est tiraillée entre 3 forces contradictoires :
- Les actionnaires qui veulent maximiser les profits dégagés par l’entreprise.
- Les clients qui veulent bénéficier du meilleur produit ou service pour le prix payé.
- Les salariés qui veulent maximiser leurs avantages, leurs rémunérations, l’intérêt de leurs travail et avoir les meilleures conditions de travail possibles.
Pour Orpea se rajoute dans l’équation:
- Les pouvoirs publics qui veulent contrôler au mieux l’utilisation de l’argent public.
- Une partie du top management qui souhaite utiliser l’entreprise à ses fins personnelles.
Mais ce que vous évoquez se retrouve dans bien d’autres secteurs :
-Nestlé n’a-t-il pas intérêt à rendre ses consommateurs totalement addict aux barres chocolatées, au détriment de leurs santé ?
-Martin lockeed n’a-t-il pas intérêt à vendre le plus d’armement possible, au détriment des populations ?
-Les groupes pharmaceutiques n’ont-ils pas intérêt à vendre le plus de médicaments possible, peu importe les effets secondaires ?
Et la liste peu continuer avec le pétrole, le tabac, l’alcool etc …
La gestion de la dépendance des personnes âgées n’est qu’un secteur parmi d’autres.
Je considère donc que lorsque l’on investi, il faut mettre son éthique de coté. D’où une approche d’investissement value/recovery avec un regard comptable.
D’autre part je pense que vous êtes biaisé par le fait d’avoir travaillé pour le secteur et pour l’entreprise. J’ai toujours constaté que j’avais tendance à critiquer et à voir les faiblesses des entreprises pour lesquelles j’ai travaillé. Lorsque l’on travaille dans une société, on a parfois du mal à adopter un point de vue d’investisseur, soit parce que
-La recherche de rentabilité des actionnaires affecte nos conditions de travail.
-On ne se sent pas en phase avec les dirigeants. Ce qui semble être votre cas pour Orpea.
-Les failles de l’entreprise ou ses torts nous semblent trop importants.
-On trouve que les clients se font arnaquer/maltraiter. Ce qui semble être votre cas pour Orpea.
Mais en prenant un peu de recul, il se peut que l’entreprise soit un bon investissement. J’ai par exemple eu l’occasion de travailler pour une petite filiale d’un grand groupe dans le digital. Toutes les semaines on nous bassinait avec la GOP (gross operation profit) et le taux journalier moyen par projet. En tant que salarié c’était insupportable, en tant qu’actionnaire c’était tout à fait louable.
J’ai du mal dans vos propos à discerner l’investisseur du professionnel de santé.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par outoftheratrace (03/06/2022 17h14)
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie
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4 #481 03/06/2022 19h21
Que dire?
Le biais est-il seulement de mon côté?
Quand je lis des gens ici avoir écrit que les critiques concernant la gestion Orpea ou les Ehpad est biaisée, et voir l’évolution de la situation depuis deux mois et plus, j’ai juste le sentiment que les évènements ont parlé de façon largement plus criante que mes dires.
Orpea est le seul établissement qui m’a contacté en direct par téléphone pour m’embaucher pas plus tard qu’en Février, alors que je suis sans emploi depuis mars 2021. Ca en dit long sur l’état patent de manque criant de volonté des soignants d’aller y travailler (ce qui au passage en dit aussi beaucoup sur les conditions de rémunérations et la qualité du milieu de travail).
Après, biais pour biais, quand on sait ce qu’il se passe de l’intérieur, on peut aussi se faire une idée de la qualité du travail, du management, etc…Après tout, des gens comme Peter Lynch prônaient une approche basée sur la rumeur au sujet des boîtes dans lesquels on investit. Elles ne sont pas toujours mensongères.
Pour ma part, éthiquement je n’ai jamais réussi à investir dans une telle entreprise, ayant vu comment on traite le personnel, et les résidents (c’est le seul endroit où j’ai fui le poste de travail sur un arrêt maladie face aux menaces de harcèlement du directeur)…D’ailleurs, lorsque j’en suis parti, ils étaient face à des procès dans de multiples établissements, car le harcèlement moral sur le personnel était légion dans plusieurs établissements.
J’aurais pu pourtant m’enrichir facilement, ayant lorgné le titre en 2005.
Mais je maintiens mon point de vue, biais pour biais.
N’est-ce pas un biais que de ne vouloir considérer que l’aspect brutalement et uniquement comptable?
La grande différence entre Orpea et Nestlé et Lockheed, c’est que Nestlé et Lockheed, vendent des produits concrets, mesurables, quantifiables.
Orpea vend une prestation concernant à la fois un hébergement, l’hotellerie,et les services de soins concernant la dépendance. La dépendance ne concerne pas seulement les personnes hébergées dans les établissements, mais aussi les familles autour pour qui l’intégration dans ces établissements est souvent le signe qu’elles ont touché une limite à prendre en charge leur parent. Ces familles sont aussi dépendantes, et je peux vous dire pour l’avoir vu, que certains directeurs le savent parfaitement.
Et que la question de fond qui se pose est savoir si les résidents bénéficient d’un service convenable pour le prix qu’ils paient.
Vous parlez de l’intéressement: les salariés sont pas payés dans les grilles salariales les plus favorables, je ne crois pas qu’ils soient bénéficiaires de rémunérations en action autant que le seront les dirigeants, bref on pourrait se poser la question de la participation aux bénéfices des employés. Personne n’en parle vraiment. Certaines boîtes incluent leurs salariés dans les gains. Orpea le fait-il?
En tant qu’infirmier, Orpea a été un des employeurs (nombreux) que j’ai eux qui m’a payé le plus mal.
Ce que j’ai constaté depuis que j’ai connu Orpea depuis 15 ans, c’est juste un turn over permanent des salariés. On a la même chez DomusVi qui n’est pas coté, mais j’y ai vécu il y a trois ans les mêmes genre de conditions dégradées de travail: manque de personnel, personnel mal payé, donc nombreux arrêts maladies, et toutes les dégradations à l’actif de la qualité de travail qui vont avec cela. Quand on paye mal son personnel, faut pas attendre qu’il donne plus. D’ailleurs quand on bosse en sous nombre avec un turn over permanent, on ne peut juste pas bien travailler, même avec les meilleures volontés du monde. Car la plupart des personnes que j’ai vues travailler, étaient loin d’être de mauvaise volonté. Mais la pénibilité de ce travail, couplé à des conditions dégradées, usent phyquement et psychiquement ces employés. On parle peu de cela, mais c’est un vrai problème.
Alors je veux bien être biaisé, simplement j’ai pu être témoin en première place, et pas que dans cet Ehpad, mais dans de multiples autres, et avec toujours les mêmes conséquences liées aux mêmes causes, de l’impact humain que génère une gestion où les critères comptables semblent passer par dessus des critères humains: c’est toujours les personnes les plus vulnérables et dépendantes qui en souffrent.
Et là on ne vend pas des produits alimentaires, ni des armes, ni du service digital, mais une prestation dont le but premier est quand même, ainsi que dit sur leur site internet: "une offre globale de services et de soins pour prendre en charge les personnes fragiles et en perte d’autonomie."
Donc il s’agit de prendre en charge des personnes en perte d’autonomie, donc vulnérables. Pas d’en faire des clients captifs et des sources pérennes de rémunération: on peut faire du business, mais avec un échange équitable entre la rémunération et le service rendu. Ce qui est dans le cas d’Orpea, fort discutable. Et aussi difficilement mesurable en chiffres.
Dans ce modèle dont comme je disais, les familles aussi sont dépendantes à cause du manque cruel d’offre, la réaction est majoritairement de peu se plaindre des services rendus: quand le rapport de force est en votre défaveur, et bien vous vous inclinez et vous subissez, les repas non donnés aux personnes incapables de manger par elles-mêmes faute d’assez de personnel, le change fait pas très souvent, pas assez souvent, car idem (mais pas grave, les infirmières feront les pansements d’escarres, les produits de soins seront payés par la sécu), les chutes liées au manque de surveillance possible (toujours par manque de personnel), avec donc les fractures du col du fémur allant avec, la perte d’autonomie plus rapide, etc….tout ceci étant un (tout) petit échantillon des possibilités offertes par une gestion dégradée.
Que penser aussi des bricolages comptables sur le temps de présence obligatoire qu’Orpea a fait, avec le quota en temps de présence de médecins coordinateurs? On légitime clairement de la prise en charge au rabais.
On ne parlera pas des bricolages contractuels concernant le nombre de soignants. Sur ce point-là je ne leur jetterai pas la pierre: s’il n’y en a pas assez, c’est difficile d’en avoir plus. Par contre leur façon de les traiter, de les rémunérer, ne donne pas envie d’y aller. Le peu que j’y ai travaillé, le directeur, arrivé après moi, au bout de deux mois de présence, m’avait confié clairement son but de taper sur les anciennes et syndiquées. Je crois que ma réticence à suivre son "orientation" avait pesé dans sa velléité à vouloir me tomber dessus qui m’a fait fuir. Clairement c’était potentiellement fort violent. Et les anciennes et syndiquées, avec tout mes biais de professionnels, que j’assume, étaient les personnes sur qui je pouvais le plus compter au travail, car elles avaient un truc que la direction n’avait pas: l’expérience du soin au quotidien aux résidents et la connaissance du terrain et de l’outil de travail. Je comptais beaucoup sur elles.
Donc éthique de côté, pourquoi pas. Pour analyser à froid des bilans comptables, soit.
Mais quand il s’agit d’une activité concernant directement la prise en charge du soin à l’autre, donc au bien-être physique et psychique d’êtres humains sensibles, clairement il est impossible de contourner les questions éthiques, et l’actualité Orpea pointe clairement cette problématique. On peut ne pas vouloir s’emmerder avec cela, mon expérience de terrain qui est aussi mon biais (assumé), me fait penser que faire fi de ce point, c’est s’exposer à voir revenir par la fenètre les problèmes qu’on fait partir par la porte.
Cela dit, j’ai effectivement des scrupules moraux, qui me mènent à ne pas être capable d’investir ni dans l’armement, ni dans le tabac, ni dans les pharmaceutiques (dont je pense que l’approche voulant de la rentabilité crée beaucoup de problématiques dans l’approvisionnement en médicaments dans nombres d’établissements, qui se trouvent en rupture régulières de stocks des médicaments considérés non rentables, de plus en plus), ni dans les boîtes dont le management pense plus à ses profits qu’au bien-être de ses salariés. Mon portefeuille ne s’en porte pas mal du tout d’ailleurs. Je persiste à croire qu’on peut être éthique et gagnant à l’être, mais je conçois que ma vision ne soit pas à la mode du tout.
Après concernant le (non-)alignement des intérêts de la direction avec celui des employés, effectivement on est loin d’être sur un modèle où le management partage ses intérêts avec ses employés. Et c’est fort dommage en fait. Ca pourrait faire aller beaucoup mieux ce genre d’établissement.
D’ailleurs, je viens de voir que de nombreuses grèves sont en cours aujourd’hui dans plusieurs établissements. On se demandera pourquoi!
Et Orpea vient de se découvrir une vocation en ouvrant des candidatures à son comité éthique. Si c’est pareil que le pseudo-syndicat qui avait été créé pour squeezer la CGT, on va faire de la cosm-éthique, probablement.
Si on parle d’argent public, je réitère mes questions sur l’absence de vision, de prévention, de repérage des dysfonctionnements, alors que légalement ont fleuri nombre d’instances de contrôles, de commissions ad hoc, sur tous les tableaux, financiers, sanitaires…Vous trouvez normal que malgré cela, personne n’ait jamais rien vu, et qu’il faille qu’un journaliste fasse pèter le scandale au grand jour par un ouvrage pour que d’un coup on découvre qu’il faille règler certains problèmes?
On a un nombre incroyable d’organismes de contrôle, mais rien, nada, nitz, alors qu’en fait la situation est incroyablement frauduleuse et catastrophique depuis des années! Le tout pour un coût conséquent.
Alors c’est peut-être mon biais, mais ayant travaillé en 2004 chez Orpea, travaillant depuis 1997 (et donc insider du système de santé depuis 1994), je peux vous assurer, puisqu’ayant été mobile tout au long de ma carrière, rien des conditions de travail ne se sont améliorées structurellement. Nulle part. Les mêmes problématiques perdurent, elles sont juste noyéees sous des flots croissants de procédures administratives de contrôles destinées à montrer qu’on fait semblant de bien travailler, sachant que le temps passé devant l’ordi pour coter ses actes, c’est du temps en moins face aux patients, et que cette charge administrative augmente en temps sans moyen alloué en plus. Le turn over des soignants et des résidents permet que rien ne change, au final, les uns et les autres finissant toujours par partir, les problématiques elles, restant.
Et ayant travaillé en Suisse, pays où l’on donne les moyens de faire ce que l’on dit, je peux effectivement avoir pu voir ce qu’était un système de soin qui fonctionne. En France, on n’a pas les moyens de faire ce que l’on dit, mais on doit faire semblant pour maintenir le mythe et l’image de notre prestige passé, du temps où l’on était censé être le meilleur système de santé du monde. Sauf que c’était avant.
Donc biais pour biais, ce que je vois c’est que mon intuition d’un modèle pourri, en 2005, s’est juste avérée vraie 18 ans après. J’aurais pu gagner de l’argent avec, mais je préfère largement en gagner autrement.
Et peut-être aussi que ce qu’on appelle biais, est aussi une expérience, et une vision d’éléments qu’un rapport comptable ne fera jamais apparaître.
Et cela ne retire rien mon opinion conclusive de mon dernier post, qu’acheter Orpea au vu du tableau entier de cette entreprise, c’est de la spéculation, et pas de l’investissement. A moins d’aimer la surprise de sensations fortes.
Acheter des actifs bradés quand la structure est pourrie partout autour, est-ce vraiment de l’investissement dans la valeur?
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1 #482 03/06/2022 22h03
- toto27
- Membre (2021)
- Réputation : 52
outoftheratrace a écrit :
Je considère donc que lorsque l’on investi, il faut mettre son éthique de coté. D’où une approche d’investissement value/recovery avec un regard comptable.
Peut être, il n’empeche, que pour avoir pratiqué le milieu de la maison de retraite à but lucratif, il s’agit d’un des business les plus "sale" qui soit . Je ne crois pas qu’on en ait conscience si on ne l’a pas vécu de l’"interieur"
oui, "investir, c’est se salir", mais à titre personnel, il y a des limites que ma conscience me fixe. La maison de retraite en est un. Je crois bien que c’est le seul, je serai moins réticent sur les armes, l’alcool, le jeu, le sexe, voir limite même la drogue .
voilà, simple avis du quidam, qui n’a d’interet de vous montrer que le désamour pour le titre peut etre très fort, et que le cours risque d’avoir du mal à remonter la pente.
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1 #483 03/06/2022 22h08
- emilienlar
- Membre (2020)
- Réputation : 206
“INTJ”
Il y a quand même une sacrée différence : en ce moment, les actionnaires du tabac, des armes et du charbon s’en mettent plein les poches, pas comme les actionnaires d’Orpea.
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1 #484 08/06/2022 16h16
- Oblible
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“INTJ”
Il y a du nouveau :
Korian à -10% suit à des plaintes de familles de résidents
Perquisitions chez Opera
Audition de l’ancien DG pour délit d’initié …
Korian visé par des plaintes de familles de résidents, le titre chute - 08/06/2022 à 10:04 - Boursorama
Le gestionnaire de maisons de retraite médicalisées (Ehpad) Korian dévisse mercredi à la Bourse de Paris après que le journal Le Parisien a rapporté mardi soir que 30 plaintes ont été déposées par des familles de résidents contre le groupe.
Scandale Orpéa : une vingtaine de perquisitions en cours, 200 gendarmes mobilisés - Le Parisien
Le géant des maisons de retraites est visé ce mercredi dans son siège et au sein d’une vingtaine de directions régionales par une opération de grande ampleur menée dans le cadre des enquêtes ouvertes pour la gestion chaotique de ses établissements.
Dans un tout autre volet, l’ancien directeur général d’Orpea, Yves Le Masne, a été entendu mardi en audition libre à la section de recherches de Paris pour des faits de délit d’initié, dans le cadre d’une troisième enquête distincte ouverte par le parquet national financier. L’ancien patron des maisons de retraite est soupçonné d’avoir vendu pour plus de 900 000 euros d’action en apprenant la sortie du livre enquête sur la gestion chaotique de son groupe. Il a été limogé depuis.
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#485 09/06/2022 09h13
- outoftheratrace
- Membre (2020)
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Bonjour, news d’Orpea:
ORPEA publie la synthèse du rapport de la mission d’évaluation externe sur les usages de fonds publics et les relations commerciales avec des tiers
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #486 10/06/2022 09h43
- outoftheratrace
- Membre (2020)
- Réputation : 35
Bonjour, voici la lettre ouverte adressée par un collectif de 110 institutions totalisant 3,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion ou sous conseil:
Déclaration des investisseurs - Attentes à l’égard du secteur des maisons de retraite
Cela ne va-t-il pas dans le bon sens par rapport aux échanges dans cette file ?
Il y aurait-il un chemin vers un modèle de soins aux personnes âgées plus durable sur le plan social et financier ?
La réponse d’Orpea :
Réponse d’Orpea
Un peu lapidaire…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #487 14/06/2022 10h35
- maxlille
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Pour info, un des éléments d’incertitude mentionné dans la publication des résultats 2021 est levé.
En effet, la conciliation avec ses créanciers a été homologuée par le tribunal de commerce.
A court terme => pas de problème de liquidité immédiate
A moyen terme => urgent de céder des actifs, le coût de la dette devient très chère (euribor +3.9% pour les nouvelles facilitée).
Lancement d’un programme de cessions d’actifs pour un montant d’au moins 3 Mds€ d’ici fin 2025, dont 1 Md€ de cessions
d’actifs d’ici fin 2023
A suivre…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse
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#488 16/06/2022 11h27
Ce jour dans les Echos, un article qui rappelle que la problématique concerne beaucoup d’acteurs au-delà d’Orpea et au-delà de nos frontières.
Aux USA, le private equity est accusé par l’administration Biden d’accroître la mortalité dans les maisons de retraite.
Code parrainage assurancevie.com : SYPO40294
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#489 16/06/2022 18h46
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Le document universel des comptes 2021 est sorti : https://www.orpea-corp.com/images/orpea … _a6a44.pdf
A priori les comptes sont certifiés. Cela ne signifie pas que la purge est terminée, et encore moins que le rebond va commencer, dans tous les cas les dommages réputationnels sont immenses, et les abus de biens sociaux semblent avérés au vu de la plainte d’Orpea. Mais au moins on évite la configuration Solutions 30, il reste donc de l’espoir.
Je reste scotché à ma forte moins value (j’ai été joueur à tort, on ne rattrape pas un tel couteau qui tombe quand le flot de news est aussi négatif), mais je ne renforce pas et hors de question que je vende à ce prix.
Sur les chiffres 2021 regardés très rapidement (erreurs possibles), on a une capi à 1,4B€, un immobilier à 8B€, une dette à 9,5B€ (j’ai enlevé les 3B€ d’engagements locatifs IFRS 16), un FCF de 200M€ (j’ai enlevé les 300M de charges locatives IFRS 16 du OCF et les 250M€ de charges financières).
On divise par 2 le FCF pour prendre en compte l’inflation à venir, les marges impactés, les taux d’emprunt qui sont remontés, les 3B€ de cession-bail d’actifs imposés, les procès, etc. On applique un yield de 10% par sécurité (je price 0 croissance vu le manque de visibilité), ça nous donne 1B€ de capi, soit un cours de 15€.
Clairement entrer à plus de 50€ était une grossière erreur, ça m’apprendra à spéculer au feeling. Mes hypothèses sont pessimistes, mais je ne la vois pas revenir à 100€ avant beaucoup d’années, si elle y revient un jour.
EDIT :
En revanche, j’avoue ne pas comprendre comment l’écart entre EBITDAR et EBITDA est de 1070,2-1040,7 = 29,5 M€, ce qui est censé correspondre donc aux loyers, alors que les charges locatives sont de 294 M€ dans le rapport.
Si quelqu’un peut gentiment m’apporter ses lumières de compta.
Il n’en reste pas moins que le dossier est pourri.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par Evariste (16/06/2022 19h06)
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#490 16/06/2022 19h17
- Oblible
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L’affaire date de 2017 mais la condamnation vient juste de tomber.
Orpea condamné pour négligence après le décès d?une résidente en 2017
Orpea condamné pour négligence après le décès d’une résidente en 2017
La société a été condamnée à verser plus de 65 000 euros de dommages et intérêts au fils de cette résidente. « Le lien direct entre les manquements de la SA Orpea et le décès » de la patiente est « établi », peut-on lire dans les motivations du jugement.
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1 #491 16/06/2022 22h44
Evariste a écrit :
EDIT :
En revanche, j’avoue ne pas comprendre comment l’écart entre EBITDAR et EBITDA est de 1070,2-1040,7 = 29,5 M€, ce qui est censé correspondre donc aux loyers, alors que les charges locatives sont de 294 M€ dans le rapport.
Si quelqu’un peut gentiment m’apporter ses lumières de compta.
Merci pour avoir relevé la publication.
Concernant votre question, vous avez la réponse en page 264 : "En application d’IFRS 16 à partir du 1er janvier 2019, les loyers sont désormais
uniquement constitués de baux renouvelables dont la durée est inférieure
à une année ou sur des actifs de faible valeur."
Les baux d’une durée supérieure à un an sont immobilisés en droits d’utilisation, qui sont amortis.
La charge d’amortissement n’est pas reconnue comme loyer.
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#492 17/06/2022 09h40
Une fois n’est pas coutume, l’ancien dirigeant d’Orpea se fait sanctionner par le CA. Il ne touchera que le minimum prévu dans son contrat.
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1 #495 17/06/2022 14h18
- maxlille
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Oui, 760000 euros de fixe, c’est pas vraiment une sanction !
Difficile de priver un employé de son salaire fixe… en tout cas en France c’est juste interdit.
Il a été "sanctionné" par un licenciement. A priori pour faute grave ou lourde (car le licenciement était avec effet immédiat).
Le droit du travail va jouer en sa faveur, car pour licencier quelqu’un avec effet "immédiat", la faute doit être tellement énorme qu’il n’est pas possible de conserver physiquement le salarié dans l’entreprise (sabotage, dégradations volontaires, séquestration, divulgation de secrets professionnels, vol de clientèle etc).
Il faut clairement prouver une intention de nuire, et que l’impact au détriment de l’entreprise soit élevé et mesurable.
Il ne touchera que le minimum prévu dans son contrat
J’en doute fort.
Cette histoire va se terminer aux prud’hommes, et il y a de très fortes chances qu’il y gagne un gros chèque. Montant par ailleurs vraisemblablement déjà provisionné dans les comptes (le licenciement ayant été effectué début 2022, peut-être dans les comptes 2022 et non pas 2021).
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse
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#496 17/06/2022 16h06
- carignan99
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En phase avec Maxlille sur l’idée de sanction : le CA essaye de se limiter au minimum syndical en ce qui concerne la paye de ce Monsieur Le Masne (et Orpéa n’a pas le droit de ne pas payer un salaire …). 1/2 million de variable qui passeront sans doute à l’as et pas d’actions gratuites, ce n’est pas un cadeau mais bel et bien une sanction.
Sur le reste (Prud’hommes), je ne serais pas aussi catégorique. En temps normal, pourquoi pas (en règle générale le patron est méchant, le salarié gentil).
Mais là, on parle d’une des chevilles ouvrières d’un système quasi-mafieux avec comme impact (mesurable) une catastrophe boursière (peut-être bientôt industrielle) et une réputation à la cave… Le bouquin d’où tout est parti cite M. Le Masne page après page. Je lui souhaite bon courage pour démontrer qu’il était bien sous tout rapport et que son licenciement n’avait pas de causes réelles et sérieuses. Cela étant, les voies des Prud’hommes me sont impénétrables donc on n’est pas à l’abri de surprises.
Dernière modification par carignan99 (17/06/2022 16h36)
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#497 17/06/2022 18h23
En phase avec Maxlille, si procédure il y a, il dispose de 2 ans à compter sa date de licenciement pour faire la saisine.
Concernant le motif, l’absence de préavis effectué ne s’analyse pas forcément en motif lourd ou grave : sur les postes d’encadrement, il est fréquent que les RH pratiquent une faute simple, bien moins cassé-gueule juridiquement …suivi d’une dispense de préavis (payé…) que les externes interprètent comme un lourd ou grave sans savoir, se fiant juste à la vacance du poste.
En faute lourde ou grave, lors d’un contentieux, c’est inversion de la charge de la preuve : le défendeur (employeur) conclue donc en premier contrairement aux autres cas.
A noter que la section encadrement est statistiquement celle avec le plus faible taux de réussite pour le salarié en procédure, les collèges ayant des sensibilités assez proches souvent et un niveau d’exigence attendu du salarié en corrélation avec son niveau de rémunération, même si rarement reconnu de la sorte.
Comptez 5 ans si la procédure va jusqu’en cassation sur Paris ….pour repartir ensuite sur une autre cour d’appel, avec souvent des renvois en médiation venant retarder encore l’issue.
Profiter de ne rien foutre….
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#498 17/06/2022 19h01
- loulou75015
- Membre (2011)
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Effectivement un licenciement / démission avec période de préavis à la maison payé est chose très courante dans mon secteur par exemple (Banque Privée).
Sans qu’il n’y ait faute grave ou lourde d’ailleurs.
Le non paiement du bonus est souvent même dans le contrat de travail. Dans mon cas a l’époque il était noté que pour percevoir en année N+1 le bonus au titre de l’année N il fallait être présent dans l’entreprise et ne pas être en préavis de licenciement ou démission.
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#499 17/06/2022 22h46
- boumboum26
- Membre (2019)
- Réputation : 49
serenitis a écrit :
En phase avec Maxlille, si procédure il y a, il dispose de 2 ans à compter sa date de licenciement pour faire la saisine.
.
C’est seulement 1 an pour contester
"La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent". Rita Mae Brown.
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#500 18/06/2022 07h12
@ Boumboum,
Que nenni ! 😁 le délai de saisine général est bien de 2 ans. Les 12 mois que vous citez concernent uniquement les litiges portant sur les ruptures conventionnelles. Il existe également un délai de 3 ans, mais cela concerne les demandes d’heures supplémentaires.
Délais CPH saisine
Le délai est sans doute avec la localisation le premier point contrôlé par le greffe…histoire de désengorger un peu la pile de dossiers.
Profiter de ne rien foutre….
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