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#26 16/04/2021 13h24
- gustou
- Exclu définitivement
- Réputation : 87
Je serais curieux de connaître l’article du CGI ou les éléments de jurisprudence fiscale corroborant votre affirmation selon laquelle le revenu foncier imposable doit être la résultante du loyer inscrit au bail et non celui réellement perçu.
Je n’augmente nullement ma créance vis-à-vis du locataire en place : la remise n’est pas récupérable quand bien même nos relations se détérioreraient et elle reste valable jusqu’au départ du locataire. C’est un abandon de loyer décidé ex-cathedra par le bailleur. En revanche cette remise n’est pas transmissible aux futurs locataires.
Pour le reste, je préfère en effet passer pour un "bon proprio" que pour un grippe-sous maladif.
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#27 16/04/2021 13h32
- Bernard2K
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La jurisprudence est donnée et commentée ici : Peut-on être imposé sur un loyer impayé (et donc non encaissé) ?
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#28 16/04/2021 13h46
- gustou
- Exclu définitivement
- Réputation : 87
J’ai lu cet arrêt du CE et il ne m’inquiète pas :
Conseild’Etat a écrit :
2. Considérant qu’en jugeant que la SCI Titou devait être regardée, du fait de sa renonciation à percevoir les loyers dus à compter de l’année 2004, comme ayant consenti une libéralité à sa locataire, aux motifs que les difficultés financières de cette dernière avaient débuté au plus tôt au printemps 2005 et qu’il n’était pas établi que le bailleur ait accompli, en vue du recouvrement de sa créance, d’autres diligences que l’inscription de celle-ci au titre de la procédure de surendettement dont faisait l’objet cette locataire, la cour administrative d’appel de Nantes a porté sur les faits qui lui étaient soumis une appréciation souveraine exempte de dénaturation ;
Dans les circonstances de l’espèce, nous avons affaire à un bailleur qui renonce à la totalité de son loyer et n’accomplit aucune diligence pour le recouvrer.
Si jamais l’administration entame un redressement à mon encontre, ce dont je doute, la perte fiscale annuelle étant inférieure à 100€, je n’aurai aucun mal à plaider les circonstances exceptionnelles de l’année 2020 et à faire litière de toute accusation de libéralité excessive.
Cet arrêt me conforte dans ma position.
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#29 16/04/2021 15h02
- carignan99
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gustou a écrit :
Je serais curieux de connaître l’article du CGI ou les éléments de jurisprudence fiscale corroborant votre affirmation selon laquelle le revenu foncier imposable doit être la résultante du loyer inscrit au bail et non celui réellement perçu.
La doctrine fiscale est me semble t-il assez claire sur ce point :
[url=https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/5809-PGP.html/identifiant%3DBOI-RFPI-BASE-10-10-20140214# a écrit :
Bofip[/url]]
70
Les loyers que le bailleur a renoncé à encaisser doivent, en principe, être compris dans les recettes brutes, pour la détermination de son revenu foncier, dès lors qu’ils peuvent être regardés comme constitutifs d’un acte de disposition ou d’une libéralité au bénéfice du preneur.
Vous y trouverez également quelques éléments de jurisprudence, à l’appui de cette doctrine.
Bref = loyer prévu = loyer imposé. Peut être existe t-il des circonstances particulières (ou exceptionnelles) qui permettraient de déroger à ce principe, je l’ignore.
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2 #30 16/04/2021 15h12
- Tchouikov
- Membre (2015)
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Bonjour,
La jurisprudence vient toutefois tempérer la rigueur de la doctrine administrative et admet, dans certaines circonstances, que des loyers auxquels le bailleur renonce ne fassent pas l’objet d’une imposition :
Le Conseil d’État a écrit :
Un abandon de loyer n’a pas le caractère d’une libéralité procédant d’un acte de disposition, et justifiant dès lors d’un redressement dans la catégorie des revenus fonciers, lorsqu’il existe un intérêt à renoncer à titre temporaire à la perception du loyer convenu pour ne pas accroître les importantes difficultés de trésorerie du preneur plutôt que de supporter immédiatement les charges inhérentes à son éviction et à une nouvelle affectation des locaux (CE 29-5-1991 n° 75021, 7e et 8e s.-s., Winter et CE 29-5-1991 n° 75022, 7e et 8e s.-s., Kauffmann : RJF 7/91 n° 956).
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#31 16/04/2021 16h10
- lachignolecorse
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Il n’y a pas d’abandon de loyer puisque il n’y a pas de mise à niveau du loyer par rapport à l’IRL
Si vous reprenez la loi alur, elle dit (voir ici :
Si une clause du bail le prévoit, le loyer peut être révisé une fois par an, à la date indiquée au bail ou, à défaut, à la date anniversaire du bail.
L’augmentation ne peut être supérieure à la variation de l’indice de référence des loyers (IRL) publié par l’INSEE. Cet indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers.
Idéalement l’indice de référence figure au bail. À défaut, le dernier indice publié à la date de signature du bail est pris en compte.
Il est à comparer, avec l’indice du même trimestre connu à la date de révision (le taux de l’augmentation du loyer est au maximum le taux de l’augmentation de l’IRL entre les deux dates (cf. Comment se calcule la révision du loyer)
Le texte n’indique pas une obligation de mise à niveau du loyer par rapport à l’IRL.C’est même pas une question de droit mais de français. Donc il n’y a aucune fraude fiscale dans la non-application de cette clause du bail.
Mais tout ceci était prévu par son auteur toujours aussi provocateur. La méthode : j’applique l’IRL mais je fais cadeau et je le dis au locataire et je m’en vante sur un forum… tout cela pour quelques dizaines d’euros par an pour se donner bonne conscience… c’est à hurler de rire quand on connait l’auteur.
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#32 16/04/2021 16h19
- carignan99
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@lachignolecorse
vpus avez raté une étape. Là, on évoquait le cas d’un bailleur qui applique l’augmentation d’IRL, en l’assortissant d’une remise exceptionnelle du même montant.
C’est de cela dont il s’agissait (la remise = libéralité = en principe imposable).
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#33 16/04/2021 16h25
- Bernard2K
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@lachignolecorse : s’il n’y avait pas d’augmentation, il n’y a aurait effectivement aucun problème fiscal.
Le problème c’est que gustou écrit à ses locataires "j’applique l’indexation, le nouveau loyer augmenté est de tant". Donc, il a appliqué l’indexation, donc, le loyer à déclarer aux impôts est le loyer augmenté.
Dans le même courrier, il indique consentir une remise exceptionnelle du même montant dans l’autre sens. C’est cela qui s’analyse, AMHA, en abandon partiel de loyer, en libéralité. Et c’est bien ce qui fait que, AMHA toujours, le loyer imposable, à l’issue de cette manœuvre, c’est le loyer augmenté.
Après, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Je le relevais juste pour mettre en garde le lecteur : "ça semble une bonne idée mais à mon avis c’est une fausse bonne idée qui créé plus de problèmes qu’elle n’en résout". Cela étant dit, si le lecteur veut appliquer la même manœuvre, libre à lui.
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#34 16/04/2021 16h30
- lachignolecorse
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carignan99 a écrit :
vpus avez raté une étape. Là, on évoquait le cas d’un bailleur qui applique l’augmentation d’IRL, en l’assortissant d’une remise exceptionnelle du même montant.
Relisez mon dernier paragraphe. Aucun bailleur ne fait comme décrit. Beaucoup de bailleurs n’appliquent pas l’IRL et n’en font pas un truc tordu pour passer pour "un bon bailleur".
Faire et laisser dire
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#35 16/04/2021 16h47
- Job
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Bonjour
j’attire aussi votre attention sur le montant de la caution à l’entrée du locataire et que l’on rend à sa sortie : s’il reste dans les lieux très longtemps, (10/15 ans ou plus) ce montant ne peut pas être revalorisé non plus, et on ne peut même pas appliquer le coefficient d’érosion monétaire pour le revaloriser, c’est niet
source INC
Le dépôt de garantie peut-il être révisé en cours de location ?
Non, le dépôt de garantie reste fixe pendant toute la durée de la location. Il ne peut donc pas être réajusté au moment de la révision annuelle, ni même lors du ou des renouvellements du contrat. Très rapidement, son montant ne sera plus égal à ce qu’il représentait au départ mais rien n’empêche le bailleur de placer cette somme afin qu’elle conserve sa valeur.
Ericsson…! Qu'il entre !
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#36 16/04/2021 17h03
- gustou
- Exclu définitivement
- Réputation : 87
Les "libéralités" que j’ai octroyées en 2020 à mes locataires se montent à 32€/mois ; vu la tête de l’IRL en 2021, ces libéralités ne dépasseront pas 3€/mois. Je suis donc arrivé à un volume de libéralités de 35€/mois, soit 420€/an bruts ce qui représente environ 300€ de revenus fonciers. J’attends sans trop d’inquiétude l’éventuelle procédure de redressement que va entamer l’administration pour récupérer l’impôt dû sur ces 300€, que je n’ai d’ailleurs pas encaissés.
Le terme libéralité est ici impropre ; mieux vaudrait évoquer une simple extourne que le bailleur est libre ou non d’accorder.
Dès lors que cette extourne est octroyée, il est bien normal que le bailleur en fasse état auprès de ses locataires. Ce n’est certes pas un montant énorme, mais cela fait toujours plaisir au bénéficiaire dans cette période difficile.
J’estime en effet préférable d’augmenter le loyer et d’accorder une extourne équivalente à la révision : l’avantage de cette manière de procéder est de pouvoir revenir au loyer normalement dû à la 1ère vacance.
Outre cette extourne, j’ai pris l’habitude d’offrir une bricole à mes locataires (bouteille de vin ou chocolats en fin d’année, muguet le 1er mai,….) de temps à autres pour entretenir de bonnes relations, bricole hélas non déductible dans le formulaire 2044.
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#37 16/04/2021 17h21
Au vu de la modicité de la somme en jeu, je pense que même si un contrôleur zélé redressait Gustou, il conclurait par la non mise en recouvrement de la somme ainsi établie : c’est en tout cas la formulation que j’ai reçue par AR sur mon dernier contentieux foncier avec les impôts pour un tout autre sujet le mois dernier.
En terme simple, la montagne accouche d’une souris.
Profiter de ne rien foutre….
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#38 16/04/2021 17h28
- Tchouikov
- Membre (2015)
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Le risque fiscal est anecdotique.
Au-delà de l’impact en matière d’image que peut vouloir donner le bailleur à son locataire auquel il consent un avantage, l’intérêt du montage proposé par Gustov, et que Lachignolecorse qualifie de tordu (le montage hein, pas Gustov…), me semble procéder de ce qu’il permet d’appliquer le loyer révisé de l’IRL à un nouveau locataire, lorsque celui en place aura pris congé :
gustou, le 15/04/2021 a écrit :
(…) J’ai néanmoins pris le soin de leur notifier la révision en l’assortissant d’une remise exceptionnelle du même montant, remise dont le locataire ultérieur ne bénéficiera évidemment pas.
En l’absence d’une telle révision, le loyer pratiqué vis-à-vis de l’ancien locataire - qu’il faut mentionner sur le bail conclu avec le nouveau et qui sert de référence pour l’encadrement à la relocation - sera celui d’origine, et non celui révisé de l’IRL.
Vu le niveau de l’IRL, les enjeux peuvent paraître anecdotiques mais sur le très long terme, on peut avoir des loyers qui décrochent par rapport aux standards de marché et qu’il sera compliqué de réévaluer (du moins si on fait les choses proprement en respectant à la lettre la procédure de révision pour loyer manifestement sous-évalué).
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#39 16/04/2021 17h30
- GoodbyLenine
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Sans vouloir être taquin : si un lecteur de ces messages travaille dans les services concernés, et a une tournure d’esprit similaire à celle dont a déjà fait preuve un certain Stokes sur notre forum, je ne serais pas surpris qu’il mette un point d’honneur à envisager de se lancer dans un telle procédure de redressement. A malin, malin et demi… Mais ça a sans doute peu de chance de se produire (car il aurait mieux à faire).
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#40 16/04/2021 17h47
- gustou
- Exclu définitivement
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Encore faudrait-il que l’administration fiscale ait connaissance de cette extourne !
La dernière fois que la dite administration a voulu entamer une procédure de redressement sur le dénommé Stokes elle s’est cassé les dents :
Contrôle fiscal et CSG déductible : attention aux erreurs de l’administration !
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#41 12/05/2021 23h53
- JMeuret
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Edit: je crois que j’ai eu mes réponses en relisant un peu mieux ce topic.
Dernière modification par JBeurer (13/05/2021 00h31)
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#42 13/05/2021 14h50
- gustou
- Exclu définitivement
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Un locataire vient de m’annoncer qu’il allait me donner congé dans les prochains jours.
C’est là où le principe de la remise prend tout son sens : son successeur ne bénéficiera pas des 21€ que je lui extournais chaque mois.
De plus, si la période de vacance se prolonge au-delà d’un trimestre, j’appliquerai à l’ancien loyer la révision de l’indice INSEE.
Pour info, le bien est en zone tendue et les loyers sont bloqués.
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#43 13/05/2021 15h15
- JMeuret
- Membre (2015)
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Une petite question: comment est prouvé votre ristourne en cas de vérification.
Concrètement j’imagine que quelqu’un qui augmente le loyer chaque année en suivant l’IRL, ça se voit sur la déclaration de revenu et sur les relevés bancaires.
Mais si vous avez simplement signifier une ristourne à l’oral ou même l’écrit, ça me parait difficile.
Je m’interroge car je n’ai pas envie d’augmenter le loyer de mon locataire une fois qu’il est en place et en même temps ça me chagrine de me dire qu’on ne peut pas augmenter les loyers entre deux ne serait ce que de 10 euros.
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#44 13/05/2021 18h14
- gustou
- Exclu définitivement
- Réputation : 87
La remise est mentionnée chaque mois sur la quittance.
De toute façon, s’agissant de montants infinitésimaux, je doute que le fisc perde son temps à faire ce genre de vérification : le redressement éventuel ne paierait pas le temps passé !
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#45 25/06/2022 19h30
- Alpins
- Membre (2013)
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Le Monde a écrit :
Malgré l’inflation, le gouvernement renonce à geler les loyers […] le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5 %, qui fera l’objet d’un article dans le projet de loi de finances rectificative prévu en juillet, s’appliquerait jusqu’en juillet 2023. Les aides personnalisées au logement devraient, elles, être revalorisées dès le 1er juillet, et non le 1er octobre comme c’est l’habitude, de 3,5 %
Source
Pour mémoire, l’Insee s’attend à une inflation entre 6,5% et 7% à la fin de l’année.
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#47 26/06/2022 00h52
- igor79
- Membre (2019)
- Réputation : 3
Bonsoir Jaylis, pourriez-vous développer votre remarque s’il vous plaît car je ne suis pas sûr de bien comprendre.
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#48 26/06/2022 09h00
- investisseur36
- Membre (2016)
- Réputation : 21
En fait il y a un plafonnement a 3,5% mais cela aura des conséquences sur les prochains mois, l’irl étant en décalage de 6 mois sur l’ipc. Il ne faut pas oublier que les impôts des collectivités territoriales sont indexés sur la base de la valeur locative. En bloquant les loyers, on serait sur une réaction en chaîne. Ajouter à cela une augmentation des taux et nous serions dans une crise immobilière.
Avec une inflation a 7%, 3,5% d’augmentation c’est 50% de trop pour certains ou 50% de réduction pour d’autres.
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2 #49 26/06/2022 11h07
Je ne suis ni pour un blocage des loyers, ni pour la distribution de chèque énergie ou réduction essence/gazoil, ni de chèque nourriture, ni autre chèque anti-inflation.
La majorité des gens ayant besoin de ces aides sont locataires (les autres devraient d’ailleurs assumé un peu + comme des grands le fait d’avoir fait un crédit pour une maison et de se retrouver en difficulté financière)
En général , 1/3 de leur revenu part dans le loyer, 1/3 dans le transport, 1/3 dans la nourriture.
Si vous ne bloquez pas l’augmentation des loyers, les aides données vont dans les poches du propriétaire (et une partie revient donc aussi logiquement à cet état obèse)
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#50 27/06/2022 19h34
- GoodbyLenine
- Modérateur (2010)
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Si 1/3 des revenus va dans le transport, je pense qu’il y a un souci…. Ça devrait être bien moins qui est consacré au transport, et il devrait rester de quoi payer tout le reste (s’habiller par exemple, le téléphone, la culture et les loisirs, les impôts aussi, etc.)
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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