Les entreprises ne vont pas forcément s’arrêter pour de bon car on les paiera pour ne pas travailler (comme avec les aides covid pendant les confinements). Certes avec de l’argent magique (=> monétisation) mais ça on verra après…
Vous avez raison de souligner que l’on va vraisemblablement sortir de l’hiver 2022 à sec. Cela dit, en 2023:
- Certains fournisseurs historiques vont augmenter leurs approvisionnements par les tuyaux existants (Norvège, Algérie, Azerbaïdjan…).
Peut être de nouveaux se manifester? On entend parler de l’Egypte aussi je crois, la Lybie va peut être se stabiliser un jour, allez soyons fous l’Iran ?!?
- La demande va baisser, de gré (efficacité, chasse au gaspi) ou de force (prix du gaz).
- On va substituer certains besoins en gaz par des alternatives (charbon, biomasse, fioul - ça tombe bien le pétrole s’est calmé).
- La France aura peut être réussi à redémarrer ses réacteurs nucléaires, et on aura peut être des précipitations pour recharger le potentiel hydroélectrique, contrairement à 2022, avec un alignement des planètes bien pourri.
- Le GNL va monter en puissance, avec le déploiement de terminaux flottants qui peut aller relativement vite, et la baisse de la demande asiatique, puisque la FED va vraisemblablement mettre la planète en récession.
- si les US commencent à ralentir fortement et que la FED pivote, le $ se calmera ce qui devrait favoriser un retour vers l’Euro (donc moins d’inflation importée et plus de force de frappe pour acheter du GNL).
Donc si vous êtes capable de modéliser à combien de stockage l’Europe atterrira à l’automne 2023, vous êtes très très fort :-)
Mais comme l’a dit doubletrouble, il ne faut pas un grain de sable supplémentaire, c’est sûr, alors qu’en ce moment tous les coups semblent permis.