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Changement de stratégie d'allocation d'actifs quand on devient rentier ?

Stratégies d'investissement : adaptation après l'indépendance financière

Cette discussion porte sur l'adaptation des stratégies d'investissement après l'atteinte de l'indépendance financière. Les membres partagent leurs expériences et leurs opinions divergentes quant à la nécessité de modifier une stratégie d'accumulation initialement fructueuse. Un participant pose la question centrale : pourquoi changer une stratégie gagnante en phase d'accumulation ? Les réponses mettent en lumière la complexité de la question et l'absence d'une approche universelle.

Plusieurs arguments s'opposent. Certains membres défendent le maintien d'une stratégie performante, arguant que ce qui a fonctionné par le passé devrait continuer à fonctionner. D'autres soulignent l'évolution des circonstances personnelles (changement de lieu de vie, situation familiale, etc.) et la nécessité d'optimiser l'allocation d'actifs en fonction de ces changements. L'évolution de la tolérance au risque, liée à l'âge et à la sécurité financière acquise, est aussi un facteur important. Enfin, la réduction de la contrainte temporelle liée à la gestion d'actifs est souvent évoquée comme raison de simplifier la stratégie.

L'aversion au risque est un thème récurrent, mais son interprétation varie. Certains membres considèrent qu'une réduction de l'exposition au risque est logique en phase de consommation, privilégiant la sécurisation du capital. D'autres, au contraire, voient l'indépendance financière comme une opportunité d'augmenter la prise de risque sur une partie du patrimoine, considérant que la marge de sécurité leur permet de le faire. Le débat souligne la complexité de la gestion du risque et la nécessité d'une approche personnalisée.

La discussion explore également des aspects pratiques de la gestion de patrimoine après l'indépendance financière, tels que la diversification, le choix entre capitalisation et distribution, et la simplification de la gestion (par exemple, passage à des ETF). L'importance de la réflexion personnelle et de l'adaptation à l'évolution des circonstances et des objectifs de vie est soulignée. La gestion du temps et la recherche de passivité dans la gestion du patrimoine émergent comme des priorités pour plusieurs participants.

Enfin, le débat aborde l'importance de la planification successorale et la nécessité de prendre en compte des facteurs externes comme l'inflation et les évolutions fiscales. La discussion met en évidence la variété des chemins vers l'indépendance financière et l'absence d'une solution unique pour la gestion de son patrimoine en phase de consommation.


#26 18/01/2023 14h41

Membre (2014)
Réputation :   78  

Moralité, plus on a de capital, plus on a de marge de sécurité pour synthétiser.

N’ayant pas la chance d’avoir un capital conséquent à faire travailler (que 500ke), je me suis concentré à minimiser les dépenses pour pouvoir vivre en phase de consommation de rente.

Si le bitcoin explose dans 10 ans ou BABA (ma conviction de la décennie passée), je revendrai ces positions pour les investir dans des supports distribuants.

Pour le bitcoin, on ira cash out dans un pays à fiscalité douce.

Beaucoup d’incertitudes mais dans tous les cas, c’est mieux que de bosser jusqu’à 70 ans.

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#27 18/01/2023 14h49

Membre (2014)
Réputation :   738  

ENTJ

Loophey  …. hola

Ce qui est différent avec larbinator, c’est que c’est passif dans le sens pas de besoin de tierce personne ou gestion humaine.

On en revient à la même question , pourquoi être agressif si le job est fait?

Dans mon exemple et les options ( agressif ) c’est sur 15% du pf mobilier et 5% du patrimoine brut. C’est intellectuel et je vais bientôt passer aux obligations sur 1 ou 2 % !

Je m’ettais posé la question de faire 100% option et le fait d’être agressif… mais j’ai rebroussé chemin car cela en valait pas la peine ( prise de tête sur la fiscalité, devoir externalisé plus souvent car les primes sont imposable … )

Rentier c’est avoir le temps de faire les choses par choix sans CONTRAINTE.
Quand on a l’habitude d’entreprendre c’est compliqué de rester le cerveau inactif trop longtemps.

Si les options me saoule , je mets les 15% avec les autres etf puis basta et je passe à autre chose.

Il faut réfléchir à une porte de sortie pour ne jamais être prisonnier ! Et toujours mettre de l’action pour découvrir et avoir de l’expérience.


Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!

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#28 18/01/2023 17h18

Membre (2012)
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INTJ

L’explication vous a été donnée :

- Phase d’enrichissement, la priorité est la rapidité. Exemple : immobilier locatif avec rendement entrepreneurial.
- Phase de rente, la priorité devient la passivité. On est arrivé là où on voulait. On ne veut pas se faire suer +.

C’est vraiment cette logique qu’il y a derrière plutôt qu’une aversion au risque qui bouge à mon sens. En tout cas, pour moi.

Mon allocation n’a pas vraiment changé depuis que je suis rentier.

Néanmoins je ne ferai pas d’investissement immobilier locatif supplémentaire même en cas d’opportunité. Je considère que j’ai assez de lots et ne veut pas + de gestion.

Je n’ai pas vendu de lots non plus. Car même si moins passif, je considère que l’immobilier locatif apporte un atout psychologique, avec la régularité de ses loyers, que n’apporte pas la bourse.

En pratique, mon éventuel surplus d’épargne va donc en supports financiers, principalement actions. Mon immobilier brut reste stable.
Mais comme les crédits de l’immobilier continuent de se rembourser, on peut considérer que la répartition de mon allocation en patrimoine net ne bouge presque pas.

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2    #29 18/01/2023 17h19

Membre (2015)
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Top 50 Portefeuille
Réputation :   188  

INTP

Bonjour, en première approche, ce qui ressort de ces échanges, de ces témoignages, et de ces réflexions croisées c’est que :

- Il y a une grande diversité des chemins conduisant à l’indépendance financière (mais bon, le dire c’est enfoncer une porte ouverte)

- Il y a également une grande diversité des stratégies adoptées une fois cet objectif atteint :

a) ne rien changer. Partant du principe que ce qui a réussi pour atteindre l’objectif devrait a priori permettre de le tenir dans l’avenir.

b) changer d’allocation en abandonnant ce qui est trop contraignant, chronophage, chiant, ou incompatible avec sa nouvelle vie.

c) changer d’allocation en privilégiant des actifs plus simples (ETF vs titres vifs, par exemple). On peut voir  ce choix comme une déclinaison du point b)

d) changer d’allocation en cherchant de la distribution plutôt que de la capitalisation (dividendes vs plus-value, par exemple).

e) changer d’allocation en minimisant sa prise de risque ( diminution du Bêta pour les choix de titres vifs, augmentation de la part obligataire ).

f) changer d’allocation en augmentant sa prise de risque , totalement ou la seule part de son patrimoine excédentaire par rapport à son objectif de base.


Asinus ad lapidem non bis offendit eundem

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