Bonjour,
suite à ma présentation, je souhaitais poser à la communauté des questions sur les Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise (BSPCE). Après parcours du forum via les recherches web, il ne semble y avoir que deux files de discussion, une générale/théorique (lien) et une plus pratique/financière (lien, celle-ci).
Si j’ai bien compris la situation fiscale avec les BSPCE, en gros, aucun moyen d’échapper au 30% du PFU sauf à passer par une holding. Cela a deux conséquences principales :
- d’une part : on n’est plus propriétaire à titre personnel de l’argent, c’est une société qui l’est (la holding). Par ailleurs, on retrouve le 30% si on se verse un dividende pour récupérer de l’argent à titre personnel.
- d’autre part : pour éviter le PFU il faut remplir une des deux conditions données par le BOFIP, à savoir : soit ne pas vendre les part pendant 3 ans après l’apport initial, soit réinvestir 60% de l’apport si vente sous 3 ans. Le réinvestissement est bien sûr encadré par la loi et la jurisprudence.
Ai-je correctement compris et résumé d’après vous ?
Pour mon cas personnel : j’ai des BSPCEs, presque toutes "vestées", dont la vente actuelle me rapporterait théoriquement de l’ordre de 350 k€ (après le PFU de 30%). Je prévois de rester encore au moins 1 an dans l’entreprise correspondante. Je prendrai évidemment conseil auprès d’un professionnel (ex. avocat fiscaliste) le moment venu, mais j’essaie de défricher le sujet ici (et d’enrichir le contenu du forum).
Suite à discussion avec le fondateur et lecture attentive du pacte, je pense que toute BSPCE "activée" et transformée en part (action ordinaire) sera rapidement rachetée par les actionnaires majoritaires actuels (fondateurs ou investisseurs). Autrement dit, impossible pour moi d’attendre ces fameuses trois années. Il me reste donc à choisir entre :
- payer le PFU et disposer de l’argent comme bon me semble sans holding (c’est toujours un bon "Plan B")
- préparer un projet de réinvestissement (cohérent avec mes objectifs de vie) afin de faire travailler (plus) d’argent par la holding.
J’en viens à ma question : Si ce projet de réinvestissement n’est pas un investissement dans une société existante ni une acquisition d’activité existante, n’importe quelle création de vraie société avec une vraie activité économique serait-elle éligible ?
J’ai lu les articles correspondants, et c’est un peu trop dense et théorique pour moi. Est-ce vraiment aussi permissif au point d’autoriser (par exemple) le lancement d’ :
- une mini activité de consulting (unipersonnelle)
- un artisan en libéral
- une activité de LMP
- un franchisé McDo
- une boutique de jeux de société
- un fonds d’investissement
- une coopérative littéraire
- un réseau de Fab’lab’
- une chambre d’hôte
- un atelier de réparation de vélo
- une activité de Marchand de Bien
- un taxi indépendent
- une association (type 1901) pour des jardins partagés
- …
Bref, je serais preneur de vos avis sur l’étendue possible du "financement de moyens permanents d’exploitation affectés à son activité commerciale" (hors patrimoine mobilier ou immobilier propre à la holding).
M.erci beaucoup
Dernière modification par Contemplatif (18/06/2023 10h45)