@Granite,
il y a des interactions avec les clients où il faut savoir faire preuve de psychologie.
Et pour être un bon psychologue, il faut avoir compris la nature humaine, ses aspirations, ses désirs, sa souffrance, ses peurs (notamment sa peur de l’avenir étant donné sa finitude). Et pour comprendre tout cela, il faut avoir vécu la condition humaine. Par exemple, pour connaître les peurs humaines, il faut avoir accès à l’inconscient collectif (Carl Jung). Il faut donc avoir une conscience. C’est la condition sine qua non pour faire preuve d’empathie, de compassion.
Par ailleurs pour comprendre la réalité à laquelle on est confronté, son environnement, interagir avec lui de manière responsable, comprendre la nature des êtres et les respecter, comprendre qui on est, comprendre le sens de ce qu’on dit, de ce qu’on fait, il faut au minimum savoir qu’on existe et savoir que d’autres êtres existent. Et pour cela, il faut aussi être doué de conscience.
Un réseau de neurones ne pourra jamais faire émerger la conscience d’exister dans une intelligence artificielle car la conscience n’émane pas seulement du cerveau (c’est pour cela qu’on ne sait pas de quelle région du cerveau elle émane), contrairement à ce que pensent les matérialistes. En effet, la physique quantique prouve que la conscience préexiste à la matière, donc au cerveau. C’est pourquoi les physiciens qui ont inventé la physique quantique dans les années 20 (Niels Bohr, Werner Heisenberg, Erwin Schrödinger) ont consulté des maîtres bouddhistes ou hindous pour savoir comment interpréter les enseignements de la physique quantique. Le physicien Wolfgang Pauli lui a correspondu avec le psychanalyste Carl Jung à ce sujet. Les enseignements des philosophes idéalistes (Platon, George Berkeley, David Hume, Emmanuel Kant, Johann Gottlieb Fichte, Arthur Schopenhauer) permettent également d’interpréter les enseignements de la physique quantique.
La conscience (étymologiquement « se savoir avec » autrui) est probablement pour une bonne part collective, une sorte de réseau auquel les êtres conscients sont connectés (ce qui permet d’expliquer les connaissances innées apportées par l’inconscient collectif ou les expériences de télépathie). Une Intelligence Artificielle ne sera jamais connectée à cette conscience collective. Une IA ne sera donc jamais douée de conscience.
Une IA ne sera donc jamais qu’un outil qui doit obligatoirement être utilisé et supervisé par l’Homme pour fonctionner de manière responsable. Une IA est conçue pour accomplir une tâche précise, pour répondre à une intention humaine (déterminée par la conscience de soi dans son environnement), pour mettre en œuvre automatiquement une solution imaginée par l’Homme pour modifier sa relation avec son environnement.
Si la machine sait gérer des flux d’information et modifier ses propres processus de gestion de l’information pour modifier ses prises de décision (deep learning), elle dépend largement de la capacité réflexive humaine (capacité à s’observer, à se situer dans son environnement) et de la capacité humaine à imaginer des solutions et à les rendre cohérentes avec la réalité par confrontation à celle-ci et ajustements successifs.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.