Calcul du taux actuariel des obligations : méthodes et exemples
Cette discussion porte sur le calcul du taux actuariel des obligations et les divergences observées entre différentes plateformes financières. Les membres partagent des exemples concrets, notamment celui de l'obligation émise par RCI Banque (FR001400E904), dont le taux actuariel varie selon les sources (2,09% sur Boursorama et 3,96% sur oblis.be). Un participant détaille le calcul du taux actuariel en tenant compte du coupon, du prix du marché et de la durée résiduelle de l'obligation, démontrant que les variations observées sont liées aux différences de données utilisées.
Un autre membre soulève des difficultés de compréhension du taux actuariel en analysant une obligation du Crédit Agricole, affichant un écart important entre le taux actuariel calculé par Boursorama (5,17%) et son propre calcul (3,1%). Il intègre dans son raisonnement la décote subie par l'obligation et se pose des questions sur le rendement total, intégrant à la fois le rendement du coupon et la plus-value à l'échéance. Les participants suivants débattent de la manière de calculer le rendement et insistent sur la différence entre le taux actuariel et le rendement total.
La discussion aborde également la question du choix des obligations. Certains membres privilégient les obligations à fort coupon, même si elles sont au-dessus du pair, pour obtenir un revenu fréquent. D'autres, au contraire, se focalisent sur le gain en capital via l'achat d'obligations sous le pair et au coupon faible. Le débat touche des questions de gestion de portefeuille, de stratégie d'investissement et de liquidité du marché des obligations. Des exemples d'obligations spécifiques, comme celles de Grenke finance et de Rabobank, sont évoqués pour illustrer les différentes stratégies.
Enfin, la discussion met en lumière l'importance de comprendre les méthodes de calcul du taux actuariel pour une gestion efficace des investissements obligataires. Elle souligne aussi la nécessité de comparer les données provenant de différentes sources et d'intégrer tous les facteurs (coupon, prix, échéance, décote) pour estimer le rendement total d'une obligation.