Je ne partage pas votre sévérité sur PEUG
Entre 2017 et 2022, l’ANR passe de 3,87 mds d’euros à 4,97 mds (+28%), malgré quelques événements sympathiques entretemps : covid, guerre en Ukraine, retour de l’inflation, remontée des taux.
Des mauvaises pioches, il vient d’y en avoir deux (Orpéa, Signa). Mais c’est le lot de toute société d’investissement. Et il me semble qu’il y en a eu davantage, voire beaucoup plus, chez Eurazeo et Wendel.
Le "track record" de PEUG en matière d’investissements / cessions est plutôt pas mal: Sanef, Onet, Zodiac, DKSH, Safran, etc. A chaque fois, des plus-values.
Les dividendes de Stellantis assurent des flux de trésorerie plus importants que du temps de Peugeot SA.
Si les taux longs baissent, la décote pourrait revenir à 35-40%. Mais même sans ça, l’ANR 2023 devrait remonter, avec la hausse de la valeur des participations.
A mon sens, PEUG offre plus de potentiel que Wendel ou Eurazeo, dont les décotes se creusent structurellement.