#551 05/04/2024 11h33
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On apprend ici le départ de Stéphanie Lacroix
[EXCLUSIF] Stéphanie Lacroix quitte Primonial REIM - Business Immo
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SCPI Primovie : analyse d'un investissement immobilier dans la santé
Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, porte sur la SCPI Primovie, un fonds d'investissement immobilier spécialisé dans le secteur de la santé et de l'éducation. Les membres partagent leurs expériences, analyses et inquiétudes concernant la performance et la stratégie d'investissement de la SCPI. Des questions centrales émergent autour de la diversification du portefeuille, du rendement, et de la gestion du risque.
Initialement présentée comme un investissement défensif et prometteur grâce à son orientation vers le secteur de la santé, la SCPI Primovie a connu une forte collecte de fonds. Cependant, les participants soulignent que cette collecte massive a conduit la société de gestion à investir dans des actifs hors de son secteur de prédilection (bureaux), suscitant des interrogations sur la cohérence de sa stratégie. Les membres expriment des préoccupations quant à la capacité de la société de gestion à gérer efficacement un afflux important de capitaux et à réaliser des investissements rentables et alignés sur l'objectif initial.
La discussion met en lumière une difficulté croissante de la SCPI à maintenir son rendement face à la forte collecte et à la fluctuation des marchés immobiliers. Des débats importants ont lieu sur la transparence des informations fournies par la société de gestion, notamment concernant l'endettement (effet de levier), le taux d'occupation (TOF), et le rendement des actifs acquis. L'augmentation du prix des parts, souvent annoncée préalablement par la société de gestion aux conseillers financiers, est un point controversé, soulevant des questions d'équité et de transparence.
Au fil des années, des tendances notables apparaissent : des difficultés d'investissement dans le secteur de la santé, des acquisitions importantes d'actifs de bureaux, une forte collecte de capitaux et une baisse du rendement. La discussion révèle également un manque de cohérence dans la communication de la société de gestion, ainsi que des préoccupations quant à la gestion du risque et la protection des intérêts des associés. L'augmentation de la limite d'endettement de la SCPI est aussi un sujet de discorde entre les membres.
Enfin, la discussion aborde des questions plus techniques relatives à la fiscalité, aux délais de jouissance, ainsi qu'aux modalités de retrait des parts. L'impact de l'investissement via les contrats d'assurance-vie est également évoqué, soulignant les avantages et inconvénients de cette méthode d'acquisition.
Synthèse des avis :
Recommanderiez-vous la SCPI Primovie à un proche ?
Oui, complètement (avis positif) | 20% - 9 | |||||
Oui, avec des réserves (avis assez positif) | 17% - 8 | |||||
Je ne sais pas (avis neutre) | 6% - 3 | |||||
Non, probablement pas (avis assez négatif) | 28% - 13 | |||||
Non, certainement pas (avis négatif) | 26% - 12 | |||||
Nombre de recommandations : 45 Recommandation moyenne : 1,8/4 |
On apprend ici le départ de Stéphanie Lacroix
[EXCLUSIF] Stéphanie Lacroix quitte Primonial REIM - Business Immo
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Sur un contrat AV, la fiscalité se déclenche lors des retraits (et pas sur les arbitrages), et donc je vois mal quelle optimisation fiscale serait possible lors d’un arbitrage.
L’optimisation (non fiscale) reste de céder une UC quand elle vaut beaucoup et de l’acquérir quand elle vaut peu… mais c’est plus facile à dire qu’à faire, d’autant qu’on passe les ordres sans connaitre la valeur de l’UC lors de son exécution.
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Sur ce cas particulier, la valeur de la part ayant baissée récemment en février et dans la mesure où une nouvelle réévaluation de la part à baisse semble improbable à court terme (= comprendre dans les 2/3 mois qui viennent), la seule optimisation que je vois serait d’arbitrer début mai une fois les loyers du T1 2024 versés fin avril 2024 sur le contrat AV.
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Merci pour vos réponses.
@GoodbyLenine
Ma question portait entre autres sur le fait de clôturer la SCPI sans avoir touché le dernier loyer pour quelques semaines de décalage par exemple. Je crois que l’on peut avoir ce probleme si on cloture un fond euro sans laisser courir jusqu’à la fin de l’année.
Luce m’a confimé que la SCPI verse une part du loyer tous les trimestres. Il faudrait donc que j’envisage un arbitrage une fois un trimestre échu.
@Luce
Merci pour la précision des échéances de paiement des loyers.
Il est vrai qu’elle vient de baisser et qu’une prochaine baisse rapide semble peu probable. Mais je n’ai plus confiance en Primonial, j’avais hésité à la vendre avant la baisse et j’aurai du passer à l’action.
Mon autre SCPI, PF grand Paris s’est pris aussi un sacré coup de bambou mais cette SCPI semble plus solide et elle annonce un loyer haussier. Je serai plus enclin à les croire que Primonial et ses prévisions futures.
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Bonjour à tous,
Me voila rendu à partager mon cas sur ce post afin de ne pas alourdir inutilement le nombre de sujet sur le forum.
Voici la situation, j’ai signé un pret il y a près de quatre ans maintenant pour 50% de primovie et 50% de primopierre, ceci car un pret ne m’etait accordé seulement si je me dirigeais vers les solution de chez REIM (et je peux vous dire que j’ai bien cherché).
Mon choix a été precipité par l’envie d’utiliser ma capacitié d’endettement au plus vite et jouer sur l’effet de levier.
Quoi qu’il en soit me voila avec des parts qui ont perdu plus de 10% ces derniers mois.,
ainsi qu’un faible rendement comparé à d’autres SCPI.
Quelle echapatoire ai-je pour changer mes parts contre des parts d’une société moins "enraciné" ?
Revendre mes parts maintenant pour acheter avec ce meme credit une autre scpi est-ce possible ?
D’après moi, le seul scénario possible serait d’attendre encore 5/10 ans afin que les parts reprennent au moins leur valeur initiale puis de revendre contre d’autres SCPI plus compétitives.
Est ce ma seule alternative ?
Bonne fin de journée,
P1GOU1
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Revendre vos parts maintenant pour acheter avec ce même crédit une autre scpi sera très compliqué, sans doute couteux, voire impossible, car
1) la banque devra l’accepter, et sans doute facturera des frais;
2) le marché secondaire de ces SCPI est actuellement bloqué.
Je vois comme scénario possible : prendre votre perte dès à présent, ou plutôt dès que ce sera possible (le marché secondaire des parts de ces SCPI étant bloqué, il faudra attendre que votre ordre de vente soit exécuté, sans doute de nombreux mois voire années, ou trouver un acheteur en gré à gré, à prix sans doute cassé), en soldant le tout, à savoir vendre les parts de SCPI et solder le crédit. Mais vous y laisserez assurément des plumes… C’est ce qui arrive quand on fait un mauvais investissement, sur un produit pas terrible ou carrément mauvais, et avec un mauvais timing par rapport au marché (vous avez investi quand l’immobilier était au plus haut, sur un produit dont la rentabilité dépendait de l’évolution des taux qui on évolué dans le mauvais sens pour vous, de plus peu liquide, etc.)
L’alternative est la suivante : attendre "un certain temps", par exemple 5/10 ans (voire plus), en espérant que d’ici là les parts auront repris de la valeur (et que le marché secondaire se sera débloqué) pour, par exemple, retrouver un prix similaire à celui auquel vous les avez achetées (mais ça n’arrivera peut-être jamais), pour alors les revendre, en soldant le crédit, mais pas forcément "contre d’autres SCPI plus compétitives" (rien ne dit qu’investir dans des SCPI, même "meilleures", sera alors un choix avisé, et adapté à votre situation).
Les paramètres du crédit, comparé au rendement que vos SCPI généreront dans l’intervalle, permet de mesurer si cette attente sera plus ou moins pénalisante (financièrement) pour vous…
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Bonsoir,
Un investissement en SCPI se fait sur un investissement à 10 ans minimum pour amortir les frais.
Il faut s’y tenir. Donc oui cela a baissé de 10% mais était ce si imprévisible ?
Si les taux d’intérêt baissent, les fonds vont petit à petit quitter le monétaire et revenir vers l’immobilier et l’obligataire, pas les actions. Pour caricaturer "il y a des vieux à ne plus savoir où les loger, ceux qui travaillent en entreprise savent que le télétravail se réduit petit à petit légitimant à nouveau les bureaux modernes, et les bureaux les plus vieux peuvent être convertis en logement pour étudiants ou logement social", donc il ne manque plus qu’une bonne baisse des taux pour redorer le blason des SCPI.
A vous de voir : prendre la perte ou faire le dos rond. Regardez le cours de GECINA ou du tracker AMUNDI EPRA EUROPE sur les dernières semaines, il annonce avec beaucoup d’avance l’évolution du cours des SCPI dans 12 à 18 mois à mon avis.
Bonne soirée,
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Merci pour votre temps.
Je ne regrette pas non, car c’était ma seule opportunité, et ne pas investir aurait été pire que d’etre dans cette situation. Je n’ai pas besoin de cet argent maintenant et suis capable d’encaisser le choc.
Le but de ce sujet était de voir si je loupais des alternatives viables sans le savoir, et d’optimiser cette envellope.
Oui j’ai acheté au plus haut, mais le plus haut était une mode depuis les années 90 (courbe en croissance constante).Exemple, doit on attendre un plus bas quand on desire acheter du sp500 également ? Ca risque d’etre aussi long d’attendre que de rembourser son prêt à la banque…
Allez on tient bon !
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p1gou1, le 18/05/2024 a écrit :
D’après moi, le seul scénario possible serait d’attendre encore 5/10 ans afin que les parts reprennent au moins leur valeur initiale puis de revendre contre d’autres SCPI plus compétitives.
N’y comptez pas trop, avec une valeur de réalisation à 149,70 € et une valeur de retrait de 169,74 €, espérer que ça revienne à plus de 200 € en valeur de retrait reviendrait à une sacré augmentation de la valeur du patrimoine, à laquelle je ne crois pas. Rien que pendant la période faste où tous les actifs se sont appréciés, on voit bien que le secteur de la santé a moins progressé que les autres, quand il a progressé.
Il n’empêche que ce n’est pas forcément aisé/facile ni opportun de vendre : le crédit vous en empêche probablement, le nombre de parts en attente de retrait encore plus, l’investissement est sur le long terme et vous rapporte un peu plus de 4 %, ça finira par compenser la perte de valeur.
La lecture du bulletin n’apporte pas grand chose, si ce n’est que leur blabla tente d’endormir l’associé alors qu’il est tronqué, par exemple :
"malgré une collecte brute en augmentation par rapport aux trimestres précédents, la SCPI Primovie constate toujours un stock de parts en attente de retraits."
Pourtant :
Ils disent une chose et c’est exactement le contraire qui se passe dans les faits, j’avoue ne pas comprendre qu’ils se permettent ce genre de mensonges.
Bref, espérons que la distribution prévue tienne dans les années à venir, le TOF est bon, il évolue dans le mauvais sens ce trimestre, à suivre/surveiller.
Sur la distribution, dans le tableau du dividende, ils projettent 8,5 € sur l’année 2024 tout en précisant en dessous que :
"Compte tenu de la période d’incertitude constatée sur les marchés, la Société de Gestion juge plus prudent de ne pas afficher des projections de performance alignées sur la période de placement recommandée. La projection de la performance naturelle du fonds pour 2024 est de 7,4 euros par part."
…
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Le problème de liquidité demeure.
Au 30/06/2024, 2,74% des parts en attente de retrait.
Source : bulletin trimestriel T2-2024
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D’après la communication Praemia du jour le patrimoine de Primovie a perdu encore 3,2 % sur le S1 de 2024. La valeur de reconstition est maintenant à 169,17 €, soit 9,4 % plus bas que le prix de souscription.
La barrière réglementaire des 10 % est tout proche, une baisse de prix semble donc fort probable (même si jamais certaine évidemment).
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Bonjour,
Comment pouvons-nous retrouver votre information?
De mon côté j’ai appelé la semaine dernière et on m’a indiqué qu’à la suite de l’évaluation du patrimoine de mi d’année, il n’y aurait à priori pas de baisse du prix de la part pour cette année.
A prendre avec des pincettes et à confirmer.
Jeim
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Ce qui vous a été dit n’a rien de contradictoire avec ce qu’a dit Greyna :
La barrière réglementaire des 10 % est tout proche (9,4 % / 10 %), la SCPI risque donc d’avoir à abaisser son prix, si elle ne le fait pas d’ici la fin de l’année, il est certain qu’elle aura à le faire à la moindre baisse lors des expertises de la fin de l’année.
Le gérant dit a priori pas de baisse d’ici la fin de l’année, de toute façon baisser maintenant ou dans quelques mois, ça ne change que peu de choses, ça coûte un peu plus cher à ceux qui entrent entre temps mais ils sont peu (inspirés), et ça rapporte un peu plus aux heureux sortants.
Primovie suit et suivra Primopierre dans ses déboires, c’est le même gestionnaire, c’est la même gestion, on achète à coup de centaines de millions d’euros chaque trimestres, on voit le résultat, catastrophique pour les associés.
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Demande d’arbitrage fait le 16/01 14h sur Spirica, traité le soir même. Au 17/01 9h mon contrat indique bien les parts vendues.
Ca a quand même du bon la SCPI en AV !
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Bonjour , la part de Primovie passe à 164€ au 28 janvier 2025 (160€ valeur de retrait).
source : la société de gestion.
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On peut voir que c’est déjà effectif ce jour (par exemple sur le site de Praemia, ou encore chez Spirica).
Edit : suppression d’une phrase erronée
Dernière modification par globtrot (21/01/2025 18h29)
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Si c’est confirmé, on se retrouverait dans la situation qu’a connu Primopierre avec probablement une autre baisse de la valeur de retrait à suivre (sous réserve d’abaissement de la valeur nominale entérinée en AG).
Edit : confirmé
Dernière modification par Thortue (22/01/2025 09h29)
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ce sera confirmé, ma source est fiable. d’ailleurs je crois m’être trompé sur la date il me semble que c’est à partir d’aujourd’hui.
Je suis un peu écoeuré de la façon dont sont gérer certaines SCPI, uniquement dans l’interêt de la maison de gestion.
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LINXEA qui m’affiche ce jour une valeur de 149,24 par part au lieu de 160,00 : erreur ?
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Quand on lit le dernier avenant SCPI, la valeur de retrait AV est de 91,75% du prix de souscription.
On y lit aussi que "La valeur de retrait par part de SCPI correspond au prix de souscription par part de SCPI diminué de la commission de souscription." La commission de souscription est actuellement de 4€ (voir note d’information). Ceci est très temporaire :
Note d’information a écrit :
Il résulte de ce prix de souscription que la prime d’émission est insuffisante à couvrir l’intégralité des commissions normalement dues par la Société à la Société de gestion ainsi que les prélèvements opérés sur la prime d’émission pour couvrir notamment certains frais de la Société et la reconstitution de son report à nouveau. A titre commercial et temporaire
dans l’attente d’une décision d’assemblée générale qui réduira la valeur nominale afin de
rétablir une prime d’émission d’au moins 13,53 € à la souscription, la différence entre le
montant de la prime d’émission et les commissions et frais dus par la Société (en ce inclus la reconstitution du report à nouveau par part), habituellement financé par la prime
d’émission payée par les souscripteurs, est supportée par la Société de gestion.
Dans la situation actuelle, ces deux calculs ne donnent pas le même résultat (150,47 vs 160) ce qui pose problème. Ce qui est quasi certain c’est que la valeur de retrait ne va pas rester longtemps à 160€.
Votre chiffre correspond à une valeur de retrait AV de 91% du prix de souscription qui semble correspondre à un avenant différent de la dernière mouture et à la version du calcul qui vous est la moins favorable. Clairement Spirica se protège d’un effet d’aubaine qui vous aurait permis de sortir à 160 euros.
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Cette proactivité de Spirica semble contestable (même si compréhensible) puisque le nouveau prix de retrait n’est pas encore acté ?! Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une question d’avenant, notamment car ce prix de 149,24 est également affiché lors d’une 1ère souscription.
Spirica n’avait pas réagit de la sorte sur Primopierre.
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C’est forcément une question d’avenant car la valeur de part et les conditions de souscription ne sont a priori définies que dans l’avenant SCPI.
Spirica n’a de mon point de vue aucune base pour retenir une valeur de 149,24 € pour cette UC.
Edit : peut-être vouliez vous plutôt dire "une question de version de l’avenant" ? Dans ce cas, nous sommes d’accord.
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Dans l’avenant SCPI :
SCPI Société de gestion - Valeur de retrait(3) en % du prix de souscription(4)
Primovie Primonial REIM - 91,00%
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