L1vestisseur a écrit :
R3dSqu4re, le 25/07/2024 a écrit :
il y a une entreprise pour laquelle le fondamental se dégrade, et une entreprise pour laquelle la valorisation se tend…
Il se trouve que c’est la même.
Je n’ai pas compris vos propos. Vous parlez de LVMH qui a sur ce semestre réduit son endettement, renforcé ses capitaux propres, tout en maintenant une marge opérationnelle supérieure à 25% dans un environnement macroéconomique difficile.
Oui, je parle de LVMH, dont la croissance des ventes est inférieure à l’inflation (c’est à dire qu’elles baissent) et dont le résultat est négatif et à deux chiffres. Presque partout où elle opère, la croissance des ventes de LVMH est inférieure aux taux de croissance du PIB observés (qui eux, sont corrigés de l’inflation), c’est dire…
Ce point étant établi, pouvez-vous indiquer où sont les signes d’environnement macroéconomique difficile ? Aucune zone géographique n’est en récession, il n’y a même pas de signe de soft landing. Pour justifier que cette boîte vaille 22 années (ou plus !) de bénéfices, encore faut-il qu’elle croisse (ce qui n’est plus le cas), et idéalement, significativement plus rapidement que la moyenne, non ?
L1vestisseur a écrit :
Et vous comparez LVMH et Alphabet, autrement dit des choux et des carottes.
Pour échanger des choux et des carottes, on se rend au marché et on utilise de la monnaie. Il se trouve que Google et LVMH sont toutes deux accessibles sur des marchés, et que la monnaie est l’unité dans laquelle sont publiés leurs comptes + le seul fruit que j’entends en tirer. Ce qui me permet de les comparer.
L1vestisseur a écrit :
Quant à la valo qui se tend, on est juste sur la moyenne basse historique en terme de ratios de valorisation, pour l’une comme pour l’autre.
Tout d’abord, j’ai déjà répondu à votre théorie d’une valorisation basse de LVMH par le partage d’une analyse neutre (pas la mienne) de l’historique de valorisation, montrant que nous sortons d’une période de valorisation exceptionnelle que vous considérez comme la norme.
Les x derniers mois de nos échanges sur ce sujet (puisque c’est bien du niveau de valorisation dont nous débattons fondamentalement) peuvent être lus par tout un chacun.
Ensuite, pour préciser le sens de ma remarque :
Si les résultats de Google augmentent de 31% et que le cours reste stable, alors la valorisation se détend. Si le cours de Google baisse également, alors la valorisation se détend encore davantage au regard du fondamental.
La situation de LVMH est différente puisqu’il faut désormais, au regard des derniers chiffres, composer avec des résultats en forte baisse. Ce n’est pas une information propice à maintenir un cours à son niveau, surtout pas lorsque l’on part d’un niveau de valorisation élevé.