1. On voit bien que vous n’avez jamais vécu une baisse telle que celle de 2009 (division par 2 des multiples de valorisation, avec baisse concomitante du fondamental), sans quoi vous sauriez qu’il n’est évident de déterminer les plus bas en bourse que pour celui qui regarde le graphique à posteriori. Ou alors, on attend que vous nous disiez à quel niveau de PE Shiller interviendrait votre all-in, pour vous retourner votre question :-)
Au contraire, c’est assez simple. Pour savoir si vous êtes en 2009, vous trouvez le plus haut sur le S&P500. Jusque là ça va? Ensuite vous enlevez 50%. Divisez par 2 sinon. Voilà, vous êtes au plus bas de 2009.
ça fonctionne avec d’autres chiffres aussi. à -25% vous êtes en 2022, à -30 % en 2020 (un tout petit aller et retour… lol, quel pognon on pouvait se faire, c’était tellement beau cette journée de mars à -10% que j’en tremblais de bonheur derrière mon écran). à -9% vous êtes le 5 août 2024 à 10h du matin, à moins 40% vous êtes en 2000, à -45% en 1974
Pour moi, l’investissement de l’intégralité des liquidités c’est à -40%, et au delà c’est le levier, vous choisissez le chiffre qui vous plait. Vous pouvez aussi convertir en équivalent Schiller si c’est mieux.
2. Comme Ares, je me suis également demandé avec quelles liquidités viendriez-vous faire all-in.
Les miennes, quelles questions? Vous pouvez ajouter la marge du broker, et basculer sur des produits à effet de levier pour amplifier l’effet des soldes.
3. Si le meilleur moment pour investir en bourse est "maintenant à n’importe quelle valorisation", pourquoi n’êtes vous pas déjà all-in ?
cf mon message précédent, les 2 raisons de ne pas être full actions. Moi c’est plutôt la 2: les foies.
4. Vous confondez un buy the dip de -5% en 24h avec la capacité à placer de l’argent en bourse plusieurs mois après avoir vu la valeur de son portefeuille (forcément 100% investi) baisser de 40% ou 50%
Pas compris.
5. Prêts conso et lombard (sur des valeurs en bourse à la casse) ne vous permettront probablement pas de devenir rentier (sauf à ce que votre portefeuille de départ soit énorme / que vous le soyez déja).
Hypothèse intéressante, merci pour ce partage.
Beaucoup de commentaires ne semblent pas intégrer la dimension "risque" face à la recherche de performance. Ne vous en déplaise, le risque sur les multiples de valorisation des actions que vous détenez est très supérieur à ce qu’il était en 2009 (thèse que vous validez vous-même en disant vouloir faire all-in dans des moments tels que celui-ci), et supérieur à presque tous les moments entre 2009 et maintenant.
Vous voulez dire qu’il y avait plus de pognon à se faire en 2009? Mais alors on en revient au point 1): Comment détecter des soldes à -50%!
La vrai question que se pose le lecteur indécis à ce point, c’est: comme on est pas en 2009, et qu’on y sera peut être jamais avant ma mort, je fais quoi de mon pognon depuis 2010 jusqu’à aujourd’hui?
La réponse est simple: DCA. Ou la lecture de marc de café, ou Schiller, ou autre.