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#1027 25/03/2024 20h36
- Dav26
- Membre (2016)
- Réputation : 19
Sur Patrim, on a le message ’La date de début de période de recherche ne doit pas être antérieure à 01/2016.’ … Il me manque 3 / 4 ans d’historique.
Errare humanum est, perseverare diabolicum
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#1028 25/03/2024 20h54
- HasbullaWallstreet
- Membre (2023)
- Réputation : 0
“ISFJ”
Potentiellement Meilleures agents ?
Until we realize it’s just you. It’s always been you. Until the end
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#1029 25/03/2024 21h18
- Dav26
- Membre (2016)
- Réputation : 19
Non a priori ils se basent sur Etalab DVF (idem que mon lien)
meilleursagents.com a écrit :
Découvrez les prix des biens vendus qui vous intéressent
parmi les millions de ventes réalisées ces dernières années
Demande de Valeurs Foncières mises à disposition par Etalab
Bàv,
Errare humanum est, perseverare diabolicum
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#1030 22/08/2024 17h21
- p0ulp3
- Membre (2020)
- Réputation : 10
Bonjour,
Suite à un autre post Ici où je cherchais une corrélation entre loyer (et donc revenu) et prix immo au niveau macro, je me suis fait la remarque que c’était intéressant mais inutilisable pour faire un achat car trop vague.
En parallèle, je suivais les prix immos sur mon secteur (maisons au nord de Lyon) depuis quelques années à raison de 1 ou 2 nouvelles maisons ajoutées par semaine dans un tableur, avec les diverses infos nécessaires.
Je me suis donc amusé à faire des stats sur tout ca, par semestre.
Voici le résumé des différentes périodes avec environ 70 à 80 maisons par semestre, la moyenne de surface habitable, de terrain, de prix, de travaux que j’estime nécessaire pour que toutes ces maisons soient au même niveau de finition, et la mensualité en considérant 15% d’apport et 25 ans d’emprunt avec les taux suivants 2019-2020:1.8%, 2021:1.3%, S2 2022: 1.8%, S1 2023: 2.8%, S2 2023: 4%, S1 2024: 4.3%, ainsi que le loyer moyen observé sur la période pour ces maisons:
hab. Terrain Prix(k) Travaux Mensualité Loyer
S1 2024: 115 952 482 43 2490 1800
S2 2023: 110 867 484 61 2445 1750
S1 2023: 114 846 500 65 2247 1700
S2 2022: 105 684 448 59 1840 1650
2019-2022: 105 699 439 65 1675 1600
De plus, en 2015-2018, quand j’essaye de reconstruire les prix via les chiffres des notaires et de l’observatoire crédit logement, j’observe aussi un équilibre loyer=mensualité.
Mon hypothèse comme évoqué dans le post au dessus, était que dans un marché tendu (grande métropole, paris etc) avec un financement en grande partie par le crédit (donc on oublie les stations balnéaires remplies de retraités qui payent cash), alors le ménage moyen loue à un loyer moyen, et si ce ménage a un apport moyen, et souhaite acheter pour X raisons, dès que la mensualité moyenne sera proche voire égale à un loyer moyen pour le même logement, ce ménage achètera car cet achat sera quasi neutre psychologiquement (on peut remplacer un loyer par une mensualité). On a donc un plancher sous lequel on peut difficilement baisser.
Alors, dans un marché donné (le mien par exemple), dès que la mensualité est proche d’un loyer il est intéressant d’acheter.
A contrario, si l’écart est trop grand (mensualité trop élevée par rapport au loyer), le ménage ne peut acheter et reste en location, avec un marché bloqué comme actuellement. En effet, un ménage qui gagne 5400/mois peut louer une maison lambda, mais si ce ménage a de l’apport et veut acheter, il lui faut quasi 7500/mois !
On voit que la théorie se confirme bien, et semble expliquer pourquoi seuls les ménages avec beaucoup d’apport (vente ou autre) arrivent encore à acheter.
J’en déduis (et je vais surement me faire quelques ennemis :-) ) que pour avoir un marché à nouveau sain donc avec des ventes au prix en une semaine max comme en 2019-2022 ou avant, il faudra soit:
- que les loyers augmentent drastiquement de 30% (alors loyer = 2400 ~= mensualité)
- ou que les prix baissent de 20% (alors mensualité ~= 1900 = loyer)
- ou que les taux baissent vers 2% (alors mensualité ~= 1900 = loyer)
- ou un mix des 3 solutions au dessus, étalé sur X années.
On verra dans quelques années si j’avais raison, mais gardez en tète que cette analyse ne s’applique qu’à mon marché local, et peut être biaisé par différentes choses : la taille des maisons et des terrains que je regarde a augmenté ces dernières années, mon estimation des travaux est un peu subjective, et les prix des travaux ont augmenté entre temps, les taux d’intérêt sont ceux auquel j’ai droit dans ma banque, etc.
Je serais par contre intéressé pour connaitre le ratio moyen entre mensualité et loyer pour d’autres secteurs, si d’autres personnes sont un peu geek comme moi :-)
En attendant, je vais patienter un an ou deux avant d’acheter, jusqu’à observer soit un loyer proche de la mensualité, ou bien un marché qui se réveille à nouveau avec des ventes en 48h à une semaine comme avant, signe du retour à un marché sain.
Bonne journée !
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#1031 11/11/2024 21h27
- Selden
- Membre (2019)
Top 50 Année 2022
Top 50 Portefeuille - Réputation : 215
al2020 a écrit :
les propriétaires feraient bien également de s’unir contre toutes ces mesures absurdes visant l’immobilier.
Je constate comme vous la multiplication de mesures absurdes, idéologiques et dogmatiques qui sont décourageantes pour les bailleurs que nous sommes.
Les choses auraient pu être faites de manière plus intelligentes en trouvant un bon équilibre entre la rentabilité exigible par un investisseur pour prendre le risque d’investir et son role également dans la société pour permettre à des gens de se loger grâce à son investissement..Nos politiques ne l’ont pas vu comme cela..
L’effondrement de l’offre que vous évoquez est peut être du à cela mais je vois également un autre facteur..Les locations courtes durées..Il faut quand même être objectif et le constat est que les LCD à Paris, bien plus rentables, répondant certes à une demande pour pallier le manque d’offre hotelliere, ont poussé hors de la ville de nombreux français, solvables, qui ne demandent qu’à travailler et se loger.
Le choix s’est porté sur le tourisme..très bien..je comprends mieux cette phrase que j’entendais enfant.."La France deviendra dans 30 ans le bronze cul du monde"…
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#1032 11/11/2024 22h59
- al2020
- Membre (2021)
Top 50 Année 2023
Top 50 Année 2022 - Réputation : 38
@Selden: les locations court-terme de type Airbnb peuvent jouer un rôle c’est sûr mais c’est aussi beaucoup de soucis de gestion et de frais. Je ne suis pas sûr qu’un grand appartement LMNP en colocation loué à l’année soit moins rentable et surtout avec beaucoup moins d’aléas de gestion.
Aussi un point important est qu’en LMNP Airbnb vous pouvez reprendre votre appartement rapidement, ce qui n’est pas le cas en location nue du fait des règles très strictes encadrant les locations.
Pour les propriétaires c’est l’assurance de pouvoir reprendre son bien. En location nue si un locataire ne paie pas vous pouvez attendre des années grâce aux lois pensées par nos politiciens hors sol.
Je reste convaincu que les réglementations ont tué le marché à Paris et vont le tuer en France. L’interdiction de louer via les DPE sera le coup de massue final à l’immobilier locatif: cela va créer une chute de l’offre avec à la clé soit une inflation démesurée des loyers soit un désinvestissement massif si encadrement, les propriétaires devant amortir des travaux très lourds. On assistera alors à une fuite de l’épargne vers de l’immobilier étranger ou la bourse et sans doute des actions hors UE. C’est un suicide économique programmé comme dans l’énergie ou l’automobile du à des règles bien trop idéologiques. On attend le Trump français qui jettera un coup de pied dans ce marécage de normes et réglementations…
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1 #1033 Hier 04h50
- Serrure
- Membre (2016)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 118
Il est vrai qu’il y a longtemps un seul salaire correcte semblait pouvoir suffire pour une famille avec enfants.
Les surfaces d’habitation étaient plus grandes.
Pour les maisons il y avait souvent des vrais potagers et non souvent juste des plantes d’ornements, et des élevages de poules et de lapins. Ce qui d’ailleurs serait utile pour contrer plus ou moins l’inflation.
Vous rappelez-vous de ces périodes ?
Que vous inspire cette image d’artiste ?
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#1034 Hier 07h35
Oui enfin les surface étaient plus grande parce que les salles de bains étaient peu courantes, les toilettes dans le jardin ou sur le palier et l’isolation c’était fait à l’amiante. La France avait des bidons villes jusque dans les années 70.
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1 #1035 Hier 10h55
- al2020
- Membre (2021)
Top 50 Année 2023
Top 50 Année 2022 - Réputation : 38
Sur ce graphique on constate qu’alors que les prix de l’immobilier suivaient le revenu median disponible des ménages cela n’est plus le cas depuis l’arrivée de l’Euro même si le pouvoir d’achat immobilier calculé en mètre carré a augmenté du fait des taux d’intérêts peu élevés et du recours bien plus important à l’emprunt. Ainsi le pourcentage acheté via emprunt est plus important que dans les années 60 ce qui profite avant tout aux banques.
« Cette situation s’explique par un environnement des taux d’emprunt immobilier à des niveaux historiquement bas depuis quelques années (inférieur à 2 % depuis 2017). Ce qui a suffi pour neutraliser la hausse de prix (+ 14,5 %) plus importante que celle de revenus (+ 11,2 %) pendant la période. » explique Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez MeilleursAgents.com.
Les particuliers achètent donc principalement via des crédits long-terme.
On va voir ce que cela donne d’ici 4-5 ans avec les réglementations vertes et les obligations de rénovations. Je pense de ce fait que l’indice des prix de l’ancien va grimper encore plus rapidement dans les prochaines années.
Cela va dans la logique d’avoir des propriétaires endettés sur des périodes toujours plus longues.
L’encours global de la dette immobilière des ménages a très fortement augmenté en Allemagne et surtout en France entre 2010 et 2021 (respectivement + 53% et+ 68 %) note la banque de France.
En France, l’endettement immobilier s’est en effet accru de 5,4 % (de 92 000 à 97 000 euros,
cf. tableau). Ainsi, en 2021, l’endettement immobilier médian est le plus élevé en France parmi les 4 grandes économies européennes. La France est le seul pays où le ratio « dettes/revenus »a augmenté, et fortement. La valeur médiane est ainsi passée de 0,64 à 0,83 entre 2017 et 2021, et cette évolution a surtout concerné les 25 % supérieurs de la distribution des revenus, soit les ménages qui ont connu les plus fortes hausses de l’endettement.
Dernière modification par al2020 (Hier 23h43)
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#1036 Hier 17h14
- carignan99
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Serrure a écrit :
Les surfaces d’habitation étaient plus grandes.
Pour les maisons il y avait souvent des vrais potagers et non souvent juste des plantes d’ornements, et des élevages de poules et de lapins. Ce qui d’ailleurs serait utile pour contrer plus ou moins l’inflation.
Vous rappelez-vous de ces périodes ?
Que vous inspire cette image d’artiste ?
Ça m’inspire que cet artiste a une vision pour le moins personnelle (fantasmée?) de l’histoire de l’urbanisme.
Sur le nombre d’enfants, il tape juste (on en a de moins en moins ; on réfèrera parfois avoir un chien ou un chat).
Des logements plus vastes dans les années 60? En 1968, la majorité (59%) des RP avaient au mieux trois pièces. En 2018, la majorité (60%) a au moins quatre pièces et la part des 5 pièces ou plus a doublé. Par ailleurs, le phénomène de décohabitation a été élevé sur les 50 dernières années : la taille des ménages s’est réduite.
Je n’ai pas de stats sur les surfaces. Mais tout ça (plus de pièces, moins d’habitants par RP) laisse à penser qu’en moyenne les RP sont plus grandes de nos jours qu’elles ne l’étaient dans les années 60. D’où le titre de la source dont sont issus les chiffres ci-dessus : Insee : 50 ans d’évolution des résidences principales : des logements plus grands et moins peuplés.
Sur les potagers, poules et lapins que vous évoquez (avec nostalgie et vous avez bien raison) : dans les années 60, la population française était déjà très largement urbanisée. Je doute qu’il y avait tant de potagers et de poules que ça dans ces zones "urbaines"
Dernière modification par carignan99 (Hier 17h39)
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#1040 Hier 18h26
Non, par logement (cf intitulé) ; par contre à voir si l’on confonds le neuf et l’ancien ou uniquement la production de neuf. J’imagine que cela concerne plus le neuf, l’ancien plomberait trop l’évolution. Cela me semble d’ailleurs bien dans l’esprit de l’article au complet : La taille des logements ne progresse plus - Centre d’observation de la société
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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