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J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse | 2% - 35 | |||||
Je suis liquide, je suis serein | 12% - 204 | |||||
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche | 2% - 42 | |||||
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack | 3% - 67 | |||||
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam | 14% - 242 | |||||
1 #1051 10/04/2014 11h33
- Fructif
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Oui mais ca baissera quand les gens vendront ces actifs.
Si les gens vendent leur immobilier, ils mettent leur argent quelque part … ce qui va faire monter les prix de ce quelque part.
Après est ce que le cash peut être surévalué, je ne sais pas.
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#1052 10/04/2014 12h12
- SerialTrader
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Au niveau d’un marche d’actions pays ou regional, le P/e 10 de Shiller a quelques vertus. Un point a regarder parmi d’autres. En gros, il s’agit de mesurer le prix des actions par rapport a leurs profits moyens historiques sur 10 ans (ajustes de l’inflation). Ca permet de lisser l’effet des cycles economiques. Pas un instrument de trading a court terme, mais utile pour faire des choix d’allocation long terme (10-20 ans), a fortiori si votre strategie est relativement indicielle / passive.
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1 #1053 11/04/2014 04h11
- Wawawoum
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Fructif a écrit :
Si les gens vendent leur immobilier, ils mettent leur argent quelque part … ce qui va faire monter les prix de ce quelque part.
Ceci peut-être vrai pour un cas particulier, mais pas dans son ensemble, la plupart des intervenants ne vendent pas au "bon"moment, car la valeur des biens diminue au fur et à mesure qu’une crise se déroule; les vendeurs vendent à perte aussi bien sur le marchés immobiliers qu’actions en anticipant une continuation de la baisse. Pour eux, ils gagnent en vendant maintenant, même un peu moins cher, car ils pensent que dans 6 mois, cela vaudra 10% de moins. Ce qui fait que les baisses sont forcément plus rapides que les hausses, il faut absolument vendre maintenant, à n’importe quel prix.
Donc la masse monétaire diminue, l’argent qui n’aurait jamais du être créé revient là où il aurait toujours du être, dans le futur, et n’est plus sur votre compte en banque. Contrairement à ce que votre commentaire laisse entendre, la masse monétaire n’est pas stable. Son accroissement nous a d’ailleurs permis de maintenir un semblant de croissance sur les 40 dernières années par le biais de l’endettement. Mais là aussi la musique doit s’arrêter à un moment.
Quand la masse monétaire diminue, cela devient saignant, c’est bien pour cela que les mesures d’austérité qui ont pour petit désavantage d’être destructrices de masse monétaire ne sont pas la panacée. En gros, quand la masse monétaire diminue, le nombre de chaises diminue dans notre grand jeu de chaises musicales planétaire. Et çà n’est drôle pour personne.
Ensuite vient la défaillance de ceux qui s’étaient endettés pour acheter leur bien immobilier ou leurs actions et ils prennent de plein fouet la crise qui se déroule; parmi eux se trouvent les champions toutes catégories de l’endettement et du leverage, les banques. Non seulement ils n’ont plus leur chaise mais en plus, ils ont perdu celles des autres, qui veulent les récupérer. Il en va ainsi des dettes, elles doivent être effacées à un moment ou à un autre, de gré ou de force, les intervenants préférant visiblement la seconde méthode.
Et quand s’effacent les dettes s’efface aussi l’argent, qui ne va se reloger nulle part. Si ce n’est 10 ans plus tard, dans un nouvel instrument financier révolutionnaire…
Dernière modification par Wawawoum (11/04/2014 05h39)
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#1054 11/04/2014 07h03
- Fructif
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Oui effectivement, mon commentaire laisse entendre que la masse monétaire reste plus ou moins stable.
Ca me paraissait évident, mais ce n’est effectivement pas évident. Au delà du cas d’une déflation lente que j’appréhende (relativement) bien, une très rapide recherche ce matin me montre qu’effectivement pendant la crise de 1929 la masse monétaire a perdu 25% (il faut que je vérifie).
Il va falloir que j’enquête sur le sujet, pour comprendre le pourquoi et les impacts.
Sur Wikipedia on peut voir l’évolution depuis 1959 aux USA
File:Components of the United States money supply2.svg - Wikimedia Commons
Et là au Japon depuis 1998
» 0316 La masse monétaire du Japon
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#1055 11/04/2014 09h04
- Wawawoum
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Je ne suis pas expert en la matière mais il me semble que par définition, une crise est une rétraction brutale de la masse monétaire, ou plutôt un ralentissement de sa croissance quand on voit à quelle vitesse on imprime des "billets". Si du jour au lendemain, vos actifs passent de 10 à 5, vous avez perdu 50% de la valeur de vos actifs sans que personne ne les récupèrent, ils ont purement et simplement disparu.
J.K. Galbraith, dont je conseille la lecture pour son acuité et son style très vif et amusant, stipule que toute crise est générée par l’abondance du crédit, que l’excès de dette est à la source de toutes les crises. La création de la dette étant pratiquement assimilable à de la création monétaire, donc de son accroissement, on peut en déduire que toutes les crises sont une purge de dettes avec décroissance monétaire. Je ne vois pas trop comment une crise pourrait générer de la masse monétaire, sauf après coup, comme c’est le cas aujourd’hui de la BoJ et de la FED qui essaient de contrer les effets de 2007-2008 en recréant ce qui a été détruit.
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#1056 11/04/2014 10h23
- SerialTrader
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Les 2 dernieres crises, explosion de la bulle dot com 2000-02 et GFC 2008-09, ne se sont pas accompagnees par une reduction de la masse monetaire M1 ou meme M2, car les investisseurs augmentent leur cash en vendant des actifs risques; mais par un ralentissement de la velocite de la monnaie, causant ralentissement / contraction du PIB. Si une crise peut se declencher de multiples facons (correction boursiere, immobiliere, du prix des tulipes ou autre), vous avez raison de pointer que c’est souvent par le circuit du credit qu’une crise se propage a l’ensemble de l’economie… et aussi par la qu’on la resoud.
S.T.
Dernière modification par SerialTrader (11/04/2014 12h33)
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1 #1057 11/04/2014 10h52
- Q2000
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pour la masse crée par les banques etc.. (aggrégat M3) il y a baisse pourtant lors des pics de crises (normal on prete moins, il y a des defaults etc..)
lien: http://4.bp.blogspot.com/-VkOendwkE8w/T … egates.png
cet article est interressant on voit un graphe similaire pour l’eurozone en 2011 avec baisse M3
http://www.princeton.edu/~hsshin/www/mo … egates.pdf
article de blog: Contraction in Eurozone’s repo markets is driving M3 decline
http://soberlook.com/2012/01/contractio … rkets.html
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#1058 11/04/2014 11h40
- bet
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La création monétaire par les banques, au sens strict, c’est M2-M1, qui retrace le crédit bancaire.
M3-M2 représente la monnaie créée par la titrisation. Elle s’est effondrée lors de la crise de 2008, ce qui montre au demeurant que la crise d’octobre 2008 a été une crise de liquidité et pas de solvabilité bancaire (qui suivait rapidement car pour une banque la solvabilité résulte de l’accès à la liquidité). Gordon Brown (ou ses équipes) est le premier à l’avoir vu, suivi par Musca. D’où la réponse appropriée des états se substituant aux marchés de titrisation paralysés (société de financement, garantie pour permettre le financement) puis l’augmentatation de M1 par les banques centrales pour se substituer à l’écrasement de M3-M2.
Doù l’absence d’inflation suite aux émissions des banques centrales, car la masse monétaire n’a pas augmenté.
Tout le jeu aujourd’hui est de maintenir les taux bas pour assurer le financement soutenable des états.
Et rappelons nous que des taux de 2% ont été une norme séculaire au XIXème, rien ne dit que nous n’y revenons pas. Ma convistion forte dès octobre 2008 était que nous entrions dans une longue période taux bas et d’inflation faible, avec un risque déflationiste. D’où mon achat d’obligations perpétuelles alors décotées: la rente est de retour.
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#1059 11/04/2014 11h46
- bet
- Membre (2012)
- Réputation : 73
Pour Wawawoum, il me semble que vous confondez masse monétaire et richesse (ou effet de richesse). Une politique d’austérité qui fait baisser le prix des actifs (si elle le fait, cela ne va pas de soi du tout) provoque un effet de richesse négatif qui réduit la demande, mais n’impacte pas en tant que telle la masse monétaire.
Ce qui provoque l’effondrement de la masse monétaire lors d’une crise, c’est la diminution du crédit.
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#1060 11/04/2014 12h32
- SerialTrader
- Membre (2014)
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Cher Q2000, vous avez raison sur la M3, je corrige mon commentaire - mea culpa.
Pour le reste, il ne faut pas confondre ralentissement de la creation monetaire et reduction de la masse monetaire.
Excellents posts neanmoins. Merci.
Serial Trader
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#1061 11/04/2014 13h45
- Fructif
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C’est vraiment très intéressant tout ça, y a t il un livre qui soit clair sur le sujet ? (et sans parti pris)
Sinon, j’ai l’impression que M1+M2+M3 diminue quand même assez rarement.
Par ailleurs, y a t il des graphiques sur la valorisation des richesses ? (M1+M2+M3+Or+Immobilier par exemple)
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3 #1062 11/04/2014 14h04
- bet
- Membre (2012)
- Réputation : 73
Les vieux cours d’économie de Sciences po sont clairs, mais après il faut les appliquer, c’est plus dur, et rarissimes sont les étudiants qui comprennent vraiment ce qu’ils recopient et récitent.
Pour la précision, on ne peut pas écrire M1+M2+M3, car M2 inclut M1 et M3 inclut M1 et M2.
On doit plutôt écrire M1 (monnaie banque centrale, ce qui inclut les billets, les pièces et surtout les écrires de la banque centrale au profit des banques) + M2-M1 (crédits bancaires, effet du multiplicateur de crédit) + M3-M2 (titrisation des organismes bancaires).
D’un point de vue de l’économie moderne, on doit autant raisonner en variation du taux de croissance de la masse monétaire qu’en variation de la masse monétaire. Quand vous passez d’une croissance de la masse monétaire de plus de 10%/an (avant 2008) à 0, vous avez un sacré freinage économique…
Si avant 2008, il fallait une croissance de 10%/an de la masse monétaire pour maintenir ou faire progresser un peu la valeur des actifs, on comprend bien la pression déflanioniste résultant ’une croissance 0, sans parler de la catastrophe si les banques centrales n’avaient pas fait gonfler leurs bilans pour se substituer aux marchés en maintenant la masse monétaire.
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#1063 16/04/2014 13h20
- placementapapa31
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Vraiment très intéressant tout cela.
A partir de l’idée émise par un intervenant "tous les actifs ne peuvent pas être surévalués en même temps", il me vient l’idée suivante : peut-être ceci doit-il nous amener à avoir une définition plus large de ce qu’est un actif…
Ensuite, je me dis : au fond, que signifie le fait de dire "le cash est cher" ou "le cash est bon marché"?
(a priori, pour moi, le cash est cher quand le rendement des autres actifs est élevé, entraînant un coût de détention qui est ici un coût d’opportunité - et non un coût de possession strict càd le taux qu’il faudrait payer pour emprunter ce cash - mais ceci est peut-être trop basique )
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#1064 16/04/2014 20h51
- Miguel
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Compte tenu des taux d’intérêts actuels qui rémunèrent presque rien, alors que le marchés boursiers offrent de belles opportunités depuis maintenant un peu plus de cinq ans; Avoir du cash non utilisé sur le compte titre "peut" en effet être considéré "cher".
placementapap31, je vous suis entièrement.
Mais dans l’éventualité d’un retournement sur le marché des actions,
le fait d’avoir du cash peut s’avérer une opportunité,
une aubaine.
Pas évident d’exprimer ce que je ressens a ce niveau la.
La simplicité est souvent difficile a exprimer.
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#1065 16/04/2014 21h45
- sat
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¡Hola Miguel!
Cela me fait plaisir de revoir votre soleil (aztèque/mexica ou maya?)!
Une difficulté est de détenir suffisamment de cash, mais une autre est de l’utiliser au creux d’une crise. Après la Great Financial Crisis puisqu’il semble qu’on appelle ainsi la crise financière de 2008, Warren Buffett a reconnu qu’il avait investi trop vite, encore en 2008, et qu’il aurait mieux fait d’être patient.
Comme on sait il a fallu 6 mois pour que les marchés commencent à se reprendre. Pour ma part, mais la comparaison s’arrête là, j’ai fait comme W. Buffett : j’avais du cash que j’ai utilisé trop tôt.
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#1066 16/04/2014 23h30
- Miguel
- Exclu définitivement
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Hola Sat,
Content aussi de voir a nouveau votre avatar, comme quoi c’est réciproque.
Trop tôt, ou trop tard mais jamais exactement au bon moment. C’est la tout le problème.
Ensuite il y a ceux qui achètent et ne vendent jamais …
Ils voient la valeur de leur titres progresser et lorsque la tendance change, ils regardent leur portefeuille baisser, n’osant pas vendre …au cas ou ce serait une fausse alarme
Je fus l’un d’entre eux. --- Maintenant je fais --- j’achète et je vends tout le temps --- tout en gardant en portefeuille des actions sur lesquelles je sur-pondère ou sous-pondère au gré des fluctuations.
J’ai accumulé suffisamment, ce qui fait qu’aujourd’hui j’ai ce qu’il faut pour intervenir.
Le temps, si bien utilisé, permet d’ avoir l’expérience et la patience… en effet W.B. est encore jeune … moi aussi du reste.
Je pense a cela car j’ai un de mes amis qui vient de rejoindre, l’autre monde, hier.
--- 101 ans moins 1 mois et 22 jours. Décédé en jouant au golfe.
Je vends ou j’achète toujours trop tôt ou trop tard, mais mon expérience dans ce domaine me permet de dire qu’il vaut mieux être actif que passif.
Ensuite viens le niveau des frais.---Frais élevés et les impôts de bourse qui sont pratiqués sur certains marchés font que je n’investis plus sur ces marchés.
Le plus difficile est de prendre la décision de vendre.
Je suis sorti partiellement hier le 15 avril, me débarrassant d’environ 15% de mes titres --- trop tôt --- peut être…
L’avenir nous le dira.
Mais me voila avec du cash…
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1 #1067 17/04/2014 15h29
- sat
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Parler de market timing n’est pas forcément bien vu pourtant je crois que la plupart d’entre nous scrute le marché en espérant deviner où il se trouvera bientôt. Je fais bien évidemment la même chose et je garde à l’esprit que ce sont des hypothèses.
Pour ma part 15% de cash serait ce que je réserverais à l’hypothèse d’une baisse moyenne des marchés (-10 à 15%), et 30% à l’hypothèse d’une baisse plus sévère (-20% et plus). C’est un scénario idéal que je n’ai jamais eu réellement l’occasion d’appliquer.
Il y a une chose que je n’ai pas faite lors de la GFC de 2008-09 et que j’aimerais faire si une situation similaire se présente : emprunter pour acheter (après évidemment avoir brûlé tout mon cash disponible). C’est un exercice difficile, si l’on emprunte sur marge trop tôt dans un marché baissier, on s’expose à des appels de marge et donc des moins-values forcées et intempestives. Il faut donc être patient, "sit tight", et chercher à comprendre quand le marché capitule.
Il faut en effet savoir éviter la paralysie. Je sais par expérience qu’elle vous touche encore plus lors des crises, si par exemple plus du tiers de vos avoirs semble avoir fondu comme neige au soleil. Mais je prends les choses d’un coeur plus léger si mon portefeuille a bien progressé avant. Vous parlez de frais élevés et d’impôts de bourse, à quels marchés faites vous allusion ?
PS: Mes condoléances pour votre ami, mais peut-on rêver d’une fin plus belle ? A 101 ans, en plein air et encore capable de pratiquer une activité sportive !
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1 #1068 18/04/2014 18h48
- Miguel
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"Parler market timing n’est pas forcément bien vu"
Pourquoi et par qui ?
Pour pouvoir apprécier, il serait nécessaire que nous ayons tous a peu prêt la même définition du "market timing"
On peut voir que ce mot anglais "timing" est utilisé dans beaucoup de domaines différents.
Une des definitions de ”market timing” qui pourrait éventuellement s’adapter a l’activité des marchés boursiers;
“Le moment idéal, a la prise de position sur les marchés financiers.
Avoir la capacité, l’habilité, de juger, de déterminer et de décider, du bon moment pour intervenir sur les marchés financiers, soit pour vendre ou soit pour acheter.”
Si l’on ne considère que cela; autant utiliser une boule de cristal, ou lire dans le marc de café.
Par contre si l’on va plus loin dans la demarche: le market timing est different pour chacun.
Notre "investisseur heureux" constitue un portefeuille et investi chaque mois un certain montant sur le marché. Ces achats réguliers permettent de lisser le prix de revient d’une ligne d’actions achetée au fure et a mesure du temps qui passe et des disponibilités. Il s’agit la aussi d’un “market timing” dicté par les disponibilités.
Nous avons tous entendu ces phrases :
“Acheter au son du canon”, “vendre au son du Clairon.” --- autre sorte de “timing”.
”Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.”
"Le bruit de botte" cette formule a été utilisé sur le forum, très récemment, faisant allusion a ce qui se passe en Ukraine.
Le "market timing" que j’utilise, repose uniquement sur mes prix d’achat successifs sur une valeur, ce me permet de d’avoir un prix moyen (le PRU, Prix de Revient Unitaire).
Lorsque j’estime que ma ligne est trop importante--- et mieux encore --- si le cours de la valeur
est plus élévé que mon prix Moyen (PRU) --- je vends une partie de la ligne pour
1- Alleger le poids de la ligne dans le portefeuille. (ré-équilibrer)
2- Réaliser une plus-value,
Pour ma part 15% de cash serait ce que je réserverais à l’hypothèse d’une baisse moyenne des marchés (-10 à 15%), et 30% à l’hypothèse d’une baisse plus sévère (-20% et plus). C’est un scénario idéal que je n’ai jamais eu réellement l’occasion d’appliquer.
Ma façon de penser rejoint tout a fait la votre; j’ai illustré ceci dans la file intitulée “Portefeuille de Miguel”.
J’essaie de toujours ré-équilibrer, et de faire en sorte d’avoir une reserve de disponibilités, "des munitions pour intervenir", afin de ne pas trop dépendre des marges qui a la longue, diminuent le rendement du portefeuille.
Il est quasi impossible de prévoir quand aura lieu la baisse--- mais après cinq années de hausse --- la baisse peut arriver a tout moment, spécialement dans une situation économique telle que celle que nous vivons.
Le problème actuel c’est qu’il est difficile de rémunérer cette réserve de liquidité.
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#1069 18/04/2014 21h39
- sat
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Pas bien vu car l’investissement value / micro part du postulat, d’ailleurs juste comme vous le dites, que nous sommes tous incapables de savoir où sera le marché dans une heure ou dans un mois. La seule limite qu’on se donne, à la façon de Graham ou Buffett, survient lorsqu’on ne trouve plus d’opportunité de placement value. La conclusion qu’on doit alors en tirer est que le marché est suracheté et qu’il faut attendre de meilleurs moments.
Chacun trouve sa satisfaction où il peut, pour ma part j’aime bien investir dans les sociétés dont la valeur intrinsèque semble supérieure au prix du marché ET en ayant à l’esprit la situation mondiale. Je ne prétends pas que je réussis mieux grâce à cela mais en tout cas cela me plaît.
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1 #1070 18/04/2014 23h03
- Miguel
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sat a écrit :
…/…car ---- nous sommes tous incapables de savoir où sera le marché dans une heure ou dans un mois. La seule limite qu’on se donne, à la façon de Graham ou Buffett, survient lorsqu’on ne trouve plus d’opportunité de placement value. La conclusion qu’on doit alors en tirer est que le marché est suracheté et qu’il faut attendre de meilleurs moments.
Chacun trouve sa satisfaction où il peut, pour ma part j’aime bien investir dans les sociétés dont la valeur intrinsèque semble supérieure au prix du marché ET en ayant à l’esprit la situation mondiale. Je ne prétends pas que je réussis mieux grâce à cela mais en tout cas cela me plaît.
Tout a fait, j’ essaie de faire de même, investir, dans des sociétés solides, étant si possible peu chères par rapport a différentes évaluations.
Mes lectures, je m’inspire aussi de ModernGraham
Ce lien donne une idée
ModernGraham/2014/04/17/looking-back-at-the-djia-in-july-2008-throwback-thursday/?utm_source=ModernGraham+Email+Subscription&utm_campaign=8dd81b8fc5-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_86cbf895fd-8dd81b8fc5-140496965
Sinon j’aime aussi spéculer et de temps a autres je me donne des émotions faisant un peu de trading, toujours sur des grandes valeurs, des valeurs de qualité, celles auxquelles P.Proudon fait allusion dans cette phrase:
"Achetez seulement des actions dont vous serez heureux si le cours baisse de 50% [afin de renforcer à vil prix]." - Philippe Proudhon
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#1071 24/04/2014 10h39
- Vic
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Bonjour,
Je commence a être très inquiets avec toutes ces annonces d’OPA, la multiplication des OPA a généralement lieu en haut de cycle boursier.
Pfizer sur AstraZneca
GE sur Alstom
Facebook sur Whatsapp
Idem pour les introductions
Twitter
Alibaba
Personnellement je commence à avoir très peur.
Je me rappelle une citation du maître Buffet : "Soyez craintif lorsque les autres sont avides. Soyez avides lorsque les autres sont craintifs."
Et là, j’ai clairement l’impression que tout le monde est avide.
Qu’en pensez-vous ?
Dans la tempête : cash is king
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3 #1072 26/04/2014 14h21
- maxicool
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“ISTJ”
Bonjour,
je viens de tomber sur un article à ce sujet :
Is the Stock Market Cheap? - dshort - Advisor Perspectives
Cet article utilise le ratio P/E10, déjà utilisé par Benjamin Graham (qui avait remarqué des P/E bizarres durant les krachs boursiers). Graham avait alors collaboré avec David Dodd pour trouver un moyen plus précis pour calculer la valeur du marché. Ils ont attribué les ratios P/E illogiques aux fluctuations temporaires et parfois extrêmes du cycle économique. Leur solution était de diviser le prix par une moyenne pluriannuelle des revenus (5 , 7 ou 10 ans).
Robert Shiller a récemment popularisé le concept et a choisi la moyenne sur 10 ans pour le calcul du PE (d’où le P/E10).
PE normal depuis 1871
PE10 depuis 1871
La moyenne historique du P/E10 est de 16,5.
Après avoir chuté à 13,3 en mars 2009, le ratio est monté jusque 23,5 en février 2011, puis a oscillé entre 20 à 21. Actuellement, le PE10 atteint un plus haut depuis décembre 2007 : il se trouve à environ 51 % au-dessus de sa moyenne (16,5), contre 49 % le mois dernier.
Pour comparer avec les "dernières bulles"
A méditer !
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1 #1073 26/04/2014 14h54
- Zera
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Bonjour maxicool,
Ça me rappelle une matinale de Fiorentino lu pendant Mars parlant de Seth Klarman le fameux gourou peu médiatisé.
Quand on constate les P/R de Facebook, Netflix ou encore Tesla Motor qui tirent vers le haut la moyenne de P/R.
FB:NASDAQ GS Stock Quote - Facebook Inc - Bloomberg Markets
NFLX:NASDAQ GS Stock Quote - Netflix Inc - Bloomberg Markets
TSLA:NASDAQ GS Stock Quote - Tesla Motors Inc - Bloomberg Markets
Ca donne le vertige.
L’édito en vidéo :
5 ans de hausse
Edit : j’ai retrouvé la vidéo relatant de Seth Klarman par Fiorentino :
Marc Fiorentino: Seth Klarman: un gourou américain de l’investissement - 11/03
Plutôt cheap le livre de Seth Klarman : Margin of Safety
Dernière modification par Zera (26/04/2014 19h49)
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#1074 26/04/2014 19h18
- sat
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Je tente de savoir quelle est la part de cash que Klarman aurait aujourd’hui mais ni Fiorentino ni une recherche rapide sur Google ne me donne de réponse.
Cet article de Value Walk approfondit un peu le sujet. Il aurait retourné 4Mds sur 30MDs d’AUM à ses clients, alors qu’il était liquide à environ 50% en octobre dernier.
Il aurait choisi l’or pour hedger … peut-être pas son meilleur market timing !
Mais enfin ce qu’il y a de bien avec la bourse c’est qu’on finit un jour ou l’autre par avoir raison.
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#1075 01/05/2014 17h59
- placementapapa31
- Membre (2011)
- Réputation : 48
Un document intéressant je pense, même s’il s’agit de l’éternelle question financière de l’intérêt de la diversification géographique, très étudiée notamment en économie des fonds de pension, et bien sûr souvent discutée ici :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=76554
Une croissance mondiale oui, mais plus hétérogène.
Si la croissance n’entraîne plus le commerce
international, les pays dynamiques vont croître
plus vite, les pays peu dynamiques vont croître
moins vite et la
croissance mondiale ne va pas être
affectée
Par quel(s) support(s), trackers, indices, essayer de "capter" cette croissance moyenne présente mais hétérogène, c’est la question banale qui se pose.
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