Stibbons a écrit :
Je serais pour un prélèvement de 100% au dela de 200000 euros par enfants.
Je trouve votre proposition assez amusante, sachant que dans votre présentation, certes qui remonte à quelques années, vous disiez :
Stibbons a écrit :
Vous devez le deviner, je suis un peu excédé par les impôts. En TMI 30, je paye un max, et sans aucune réduction d’impot.
Personnellement je suis pour un impôt universel sur le revenu (payé par tout le monde) mais contre les frais de succession. En effet, pour ces derniers cela revient à dire que : tout ce que je possède ne m’appartient pas réellement car si je choisis de le donner à quelqu’un, je dois dédommager en premier l’état. Néanmoins, ce n’est pas le sujet de ce topic.
Quel capital pour vivre en bourse ?
J’ai vraiment apprécié toutes les interventions cependant à l’instar du topic sur le caractère actif ou non de la résidence principale il sera impossible d’y répondre au plus juste.
Si vous êtes célibataire, marié(e) avec un conjoint qui veut/ne veut pas poursuivre son activité, avez des enfants (jeunes, en passent de faire des études, …), des petits enfants, si vous êtes soumis à la fiscalité française, si vous souhaitez consommer votre capital, votre niveau de rente et votre stratégie boursière, la réponse sera différente. En plus pour corser le tout, votre situation va certainement changer dans les années qui viennent : de célibataire à marrié, puis enfants, etc.
Pour la stratégie, celle la plus classique en bon père de famille qui consiste à passer par une PEA (pour défiscaliser) et choisir des actions à hauts dividendes avec grosses capitalisations, peut se tranformer en "bon père de famine" (l’expression n’est pas de moi). Ceux qui ont acheté du EDF et/ou du Neopost comprendront certainement de quoi je parle. Heureusement, il y a les "dividendes aristocrates" mais avec 2% de dividendes je me demande s’il faut vraiment investir en bourse.
Il y aussi l’investissement passif, mais la majorité des personnes ici n’ont pas besoin de se forcer pour épargner selon moi. C’est simple, facile, on ne réfléchit pas, mais je doute que les performances soient réellement merveilleuses. Avec les ETF au faible frais c’est toujours mieux.
Exemple pour moi en début d’année. Je voulais investir dans le secteur des boissons et j’avais sélectionné ABI et Heineken. J’ai privilégié la première société pour son dividende. J’ai eu tord la seconde avait un dividende moins bon mais a fait 20%.
C’est pourquoi, je trouve que le post de Sissi (#304 vraiment intéressant même si je n’ai pas tout compris) et ceux sur les bonus cappés, etc., nous livrent une vision moins courante de la bourse avec de réelles performances. Toutefois ces stratégies ne sont pas forcément les aisées à maîtriser et sont réservés aux boursicoteurs avisés.
Et puis c’est quoi un rentier ?
Il y a des rentiers sur ce forum mais certains ont abandonné leur vie de courses aux rats pour une autre activité, qui peut s’avérer là encore tout aussi prenante. Ne me dites pas que gérer une dizaine de locataires est facile. Par contre, ces rentiers semblent plus épanouis qu’avant et c’est cela le plus important.
Quand je vois Cricri - qui est un modèle pour tout futur rentier et j’espère qu’il ne m’en voudra pas de l’avoir pris en exemple - , ces projets se suivent. Il a quitté la "rat race" mais il courre encore. Il n’a plus sous sa responsabilité un nombre de patients mais celles d’artisans, etc. Lorsqu’il dit que, plus tard il vendra tout pour arrêter. Il vendra certainement mais il fera une autre activité à la place. Il sera certes rentier mais continuera à travailler. C’est un passionné, il a cela dans le sang.
Je ne souhaitais pas faire long mais je pense qu’il y a néanmoins une réponse à fournir à ce topic. D’ailleurs, elle est simple. Il suffisait d’y penser. Le capital nécessaire pour vivre de ses placements boursier devra être le plus élevé possible car au moment de partir le futur rentier aura peur de sauter le pas : j’ai besoin de 500 000 mais maintenant que je les ai et que les enfants veulent faire des études (ou autres raisons, elles seront toute valables) pourquoi pas 1 000 000, etc.
C’est d’ailleurs cette somme que je me suis fixé mais je lis toujours avec plaisir le topic suivant : Deux rentiers très modestes : 330 k€ de capital, à deux ! qui nous montre que l’on peut vivre avec un petit capital.
En tout cas, je continuerai à vous lire avec plaisir en attendant mon premier million.