JeromeLeivrek a écrit :
Enfin, n’oubliez pas que ces "coups" sont parfois (souvent ?) des investissement basés sur beaucoup de travail, de réflexion, de recherche d’information. Exemple : Une chose est d’acheter un titre qui va faire x5 ou x10, ce n’est pas forcément rare, une autre en est de le garder jusqu’à ses x5 ou x10, cela demande une toute autre implication.
Si vous voulez en savoir plus, tout ce que je viens d’écrire a été développé par exemple sur le blog des Daubasses.
Il y a certes des gains réalisés sur la chance pure, mais ces parieurs-là ne peuvent pas avoir de la chance éternellement.
JL
La phrase que vous avez relevée sur les "coups" n’avait pas de destination particulière.
Je ne raisonne pas en termes d’investissement "chose" ou "bidule", j’essaie de mesurer ce que cela vaut, si le nombre de "conseils" (il faut y aller sur des oeufs avec ce terme, d’après ce que je lis partout), choix assumé (j’aime bien "assumé", cela rassure un peu), décision d’investissement, donnent des fruits et comment sont ses fruits.
De façon imagée.
Je prends une photo d’un portefeuille, je la projette dans le temps (acheter et conserver) et j’étudie le nombre de choix (prenons "choix") gagnants quand on les comparent à l’indice de leur marché principal (c’est une valeur américaine, je la compare au Dow Jones, etc.).
Si la photo est bonne, j’en fais une deuxième, une troisième, etc.
Au bout d’un certain nombre de photos, si elles sont jolies, je sors une liste de la totalité des personnages qui figurent sur la photo (les valeurs citées dans l’extrait de texte, la petite liste fournie, le portefeuille-témoin, le rapport annuel, etc.).
Quand j’ai fait cela (avec à chaque fois les cours des indices correspondants sur la même période en face de chaque choix de valeur), je retire la crème pour ne garder que le lait. Quel goût a le lait ?
Vous avez déjà compris que je goûte énormément de mauvais lait. Mais dans tous ces mauvais laits, certains sont vraiment non consommables, à éviter. Ne même pas acheter, sous peine de maux de ventre…
Ah oui, je retire la crème, cela veut dire concrètement que je retire les 10 meilleurs personnages sur cent quand il y en a cent, ceux qui ont le plus grossi. Juste grossi du cours, pas en prenant l’écart avec les indices comme base, mais en général, ce sont les mêmes.
Voilà. Alors je sais bien que cela n’a aucun sens (plusieurs intervenants tout à fait remarquables par ailleurs me l’ont signifié), mais personnellement, je ne suis pas de cet avis. Je suis du vôtre d’ avis : quand le pourcentage de personnages qui ont beaucoup grossi est disons de 60% minimum, ça sent bon. On se dit : voilà du bon lolo.
Une fois retirée la crème de ces sélections où il y a 60% - au moins - de matières grasses, je goûte (comprenez je compare le score moyen des valeurs avec le score moyen des indices qui correspondent sur le même laps de temps). Si - c’est très rare -, le score moyen de ce qui reste est toujours supérieur au score moyen des indices, alors là, j’achète un litron.
Fort gentiment (cela vous aura valu un bon point), je suis allée folâtrer sur le site où vous m’avez conviée : celui des Daubasses. J’en avais déjà entendu parler. Désormais j’en ai vu de mes yeux vu.
J’ai sorti mon appareil photo (j’espère que vous me suivez…) et flash, une photo ! Bon je n’ai pas eu de chance, l’éclairage n’était pas forcément très bon, les personnages avaient l’air absents (vraiment absents pour certains). Je veux dire par là qu’on en parle, mais existent-t-ils vraiment ?
Bodisen Biotech ? Avis de recherche !
Chromcraft Revington. Heu… On la photographie de dos, dans la brume ? Ah mais non, elle doit être planquée derrière ce mammouth :
Adler Real Estate ! Impressionnant, énorme, pachydermique (normal pour un mammouth).
Cette photo me rappelle d’autres photos réalisées sur le site du jeu taurin. Lait trop souvent frelaté. Ca se vend, cela a même du succès sur les têtes de gondole, mais non, c’est du glyphosaté !
D’un point de vue nettement moins laitier, mais un peu plus, disons, comptable, les résultats des Daubasses me semblent, avec toutes les pincettes à utiliser en provenance des dires d’une folâtre, assez contestables ou sujet à débat (jouons de la litote).
Déjà je doute qu’on arrive à 60 % de daubasses gagnantes - selon mon mode de calcul - sur moyen et long terme. J’avoue que je n’en sais rien, que pour une fois j’ai bâclé le truc, mais comme ça je dirais bien moins. Le mammouth Adler dissimulerait-il une ribambelle de petites vaches, probablement sacrées, certes joyeuses, mais dont on voit les os et dont on se demande si le propriétaire ne rumine pas lui aussi ? Impropres au lait de consommation courante en tout cas.
Ensuite, je me dis que j’ai déjà eu du mal à les trouver en fouinant. Certes je n’ai passé que dix minutes pour les deux du dessus, en insistant, je serais sûrement arrivée à quelque chose.
Un bon point : on peut les acheter pour pas cher, on vous les donne quasiment (moins de un dollar pour un bon tas). C’est sans doute l’effet "moins de un dollar" qui doit séduire souvent. Allez, moins de un dollar, je prends !
Plus globalement, j’ai un joli tableau qui parle de chiffres et qui semble dire : énorme année 2009, puis des scores annuels qui vont et viennent, entre assez médiocres et plutôt bons, l’ensemble donnant passable, pas folichon, insipidasse. Et j’ai bien peur qu’en enlevant la crémasse, la daubasse boive la tasse. Vous m’excuserez pour cette suite de jeux de mots un peu fadasse.
Vous me voyez bien méchante, mais je suis d’accord avec vous sur un autre point : le travail. On sent du travail chez les auteurs. Eux ont pris le temps de fouiller, moi pas. Pan, sur les doigts. Ouille, ça fait mal.
Finissons par une note laudative cependant et pour revenir au sujet. Bravo aux Daubasses pour Adler Real Estate et très probablement quelques autres. Après tout, une seule trouvaille de ce calibre peut sauver un ensemble, je le sais bien et je le constate tous les jours.