PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Flèche Louve Invest (partenariat) : achetez vos SCPI avec un cashback jusqu’à 3,5% en cliquant ici.

#1 21/10/2017 16h26

Membre (2011)
Réputation :   5  

Bonjour,

Après recherche sur le forum, je n’ai, (sauf erreur), pas réussi à trouver réponse.
Je souhaite vendre à un promoteur immobilier un terrain constructible qui est en bord de route mais non viabilisé. La surface de ce terrain est variable (largeur de 70m, longueur à définir, de 50 à 150m).
Afin de préparer au mieux mes prises de contacts avec les promoteurs, j’essaye de trouver une estimation de la différence de prix entre un terrain directement vendu à un promoteur et ce même terrain découpé en plusieurs lots de 2000m² vendus unitairement (mais 2 tous les 10 ans donc).

Je n’ai pas réussi à trouver beaucoup d’informations sur le sujet à part le fait qu’une viabilisation revient en général dans les 10k€ par terrain loti.

Si quelqu’un dispose d’informations sur la différence de prix au m², je suis preneur, merci d’avance smile

Mots-clés : lotissement, promoteur, terrain, viabilisation

Hors ligne Hors ligne

 

#2 21/10/2017 19h37

Membre (2015)
Top 50 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Invest. Exotiques
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   568  

ENTJ

Bonjour,

je ne comprends pas vos ventes "unitaire mais 2 tous les 10 ans donc " svp ? Pourquoi "donc" entre autre ? 70X150 représente bien plus que 2 ventes tous les 10 ans (pourquoi 10 ans ?).

Si un lot à bâtir (on parle plus de lot à bâtir que de surface) vaut 100 viabilisé, le lotisseur va le payer maximum entre 50 et 70 suivant la pression foncière et les éventuelles négociations avec la commune et s’il faut faire un financement des réseaux (oui oui même en zone U du PLU) etc et surtout de ce que l’on peut construire sur le terrain, de son enjeu par rapport à d’autres terrains avoisinants…

Votre exposé des données du problème est donc très très insuffisant pour vous renseigner plus précisément, ce ne serait pas sérieux de ma part d’aller plus loin. Je ne vois pas comment on peut dire "10 KE" au pif. Si vous pensez que "10 ke" est une somme réaliste, soustrayez la au prix constaté dans le secteur pour un terrain viabilisé, laissez au minimum 20% pour le Lotisseur Aménageur ?

Edit : le lotisseur devra faire un permis d’aménager et prévoir des réseaux conséquent sur 150 mètres ; quel est le zonage du PLU ? Que dit le réglement ? 2000 m2 est sans cohérence avec les prescriptions du Code de l4urbanisme qui vise en ses articles fondateurs, "l’économie d’espace", vous devriez pouvoir optimiser avec la bénédiction du PLU et des élus ; êtes vous sur de ne pas être en secteur OAP ? Qui vous dit que sur 10 ans ces terrains seront toujours constructibles (ils sont en centre urbain, en dent creuse ?) ? La Mairie ou l’EPCI ne va t’elle pas préempter ?

Dernière modification par Iqce (21/10/2017 20h25)


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

Hors ligne Hors ligne

 

#3 03/07/2024 18h15

Membre (2022)
Réputation :   24  

INTP

Bonjour,

Je déterre le sujet car j’ai un lotisseur qui s’intéresse à un terrain que je possède pour construire un ensemble de 3900m² de surface plancher. Le prix moyen au m2 dans le neuf dans cette zone (en habitable est de 3700 à 4000€/m²).

J’avais par le passé été informé par un autre lotisseur qu’en général, ces derniers souhaitaient dépenser maximum 300€/m2 vendable.

Ce que je ne sais pas, c’est si les 300€ concernaient les m2 vendus (surface des appartements) où si les communs étaient compris dedans (dans notre cas les 3900m²). D’ailleurs je ne sais pas non plus si quand le promoteur parle de surface plancher il s’agit de sa surface à commercialiser où non. 

Bref, aujourd’hui même, les 300€ ne sont peut-être plus valable. Si quelqu’un s’y connaissait un peu et voulait bien m’éclairer, ça serait super. L’idée étant de savoir quels sont mes marges de négociations avec le lotisseur et combien je peux leur demander.

Hors ligne Hors ligne

 

#4 03/07/2024 18h34

Membre (2014)
Top 50 Année 2024
Top 20 Vivre rentier
Top 20 Entreprendre
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   513  

Avez-vous regardé sur dvf? Je l’ai pratiqué dernièrement pour un terrain que nous allons acheter. Vérifier les caractéristiques du terrain (emplacement,  vue, acces…) et la possibilité de raccordements futurs. Le lotisseur connaît tout cela, il connaît les prix et restera dans la "norme" hormis si votre terrain a un intérêt singulier.


Faire et laisser dire

Hors ligne Hors ligne

 

1    #5 03/07/2024 22h08

Membre (2022)
Réputation :   6  

Bonjour,

A vous lire, je comprends que vous êtes désormais en contact avec un promoteur souhaitant développer sur votre terrain un immeuble de 3 900 m2 alors que votre première marque d’intérêt l’était d’un lotisseur? Selon le type d’acquéreur, les prix ne seront pas les mêmes.

Ces intervenants formulent leurs offres en réalisant ce que l’on appelle des comptes à rebours ou des bilans promoteur/lotisseur.

Pour faire simple, ils déterminent dans un premier temps ce qu’il peuvent développer/ vendre et leurs prix de sortie puis dans un second temps, ils listent l’ensemble des coûts attachés à l’opération, soit dans les grandes lignes :
- coût d’acquisition du terrain (droits, bornage, géomètre…)
- divers taxes d’urbanisme,
- coûts de construction secs,
- honoraires techniques,
- aléas, imprévus,
- frais juridiques,
- coûts de financement (portage de l’opération),
- marge opérateur.

La différence entre les recettes et les coûts précités est égale à là valeur de votre terrain. Comprenez qu’il sera difficile de vous donner une estimation sur ce forum car il y a énormément d’inconnues et la sensibilité de chaque paramètre est importante sur la valeur finale du terrain.

Il est vrai que les promoteurs peuvent parler parfois simplement de prix en m2 de charge foncière (cad en prix en m2 construit, la surface de plancher qui est supérieure à la surface habitable vendue, cette dernière étant en général égale à 0,92/0,93 de la SDP) surtout si un terrain visant le développement d’un immeuble semblable à celui qu’il projette de construire sur le votre à été vendu récemment.

Difficile également de vous donner une idée sur l’ampleur des marges de négociation (5/10%?) mais il est certain qu’ils taperont d’abord en dessous de ce qu’ils peuvent raisonnablement payer, ils font leur marge à l’achat.

Comme l’indiquait le précédent commentaire, tentez de rechercher des transactions récentes de terrains sur DVF ou Pappers immobilier puis diviser ce prix par la surface de l’immeuble construit pour vous donner une idée grossière du prix de la charge foncière par m2 bâti. Vous avez certainement connaissance d’une construction en cours ou récemment livrée sur votre secteur ?

Hors ligne Hors ligne

 

#6 03/07/2024 23h12

Membre (2020)
Réputation :   11  

Bonjour,

En principe la surface de plancher évoquée par le promoteur correspond plus ou moins à sa surface à commercialiser.

Pour calculer la surface de plancher, vous pouvez vous aider de la fiche de calcul disponible en ligne :
https://www.formulaires.service-public. … aire=88065

Grosso modo, il faut partir de la surface totale à laquelle on déduit plusieurs types de surfaces (vides et trémies, surfaces avec une hauteur inférieure à 1,80 mètre, surfaces dédiées au stationnement, combles non aménageables, surfaces des locaux techniques, surfaces des caves desservies par des parties communes…).
Puis il faut soustraire à ce résultat une surface forfaitaire égale à 10% des surfaces de plancher affectées à l’habitation (si les logements sont desservis par des parties communes intérieures).

Ce montant forfaitaire de 10% permet en quelque sorte de déduire les surfaces des parties communes.

Exemple : imaginons qu’un promoteur souhaite construire un immeuble d’habitation de 1000m² et que les surfaces déductibles sont égales à 100m². Dans ce cas, il appliquera la déduction de 10% sur les 900m² restants. La surface de plancher de l’immeuble est donc de 810m².

Hors ligne Hors ligne

 

#7 03/07/2024 23h35

Membre (2022)
Réputation :   24  

INTP

Thanks pour vos réponses.

J’avais déjà regardé pappers, mais sur les immeubles je n’ai pas trouvé la surface totale. Je vais essayer dvf, parfois il peut y avoir plus de détail.

Il est certain que le calcul de charges de ce type de projet est extrêmement variable.

C’est loin d’être gagné cependant, pour l’instant le promoteur discute avec la mairie de ses plans, je vous tiendrais informé lorsque j’en saurais plus.

Hors ligne Hors ligne

 

#8 04/07/2024 07h35

Membre (2022)
Réputation :   6  

L’idée est de trouver une transaction de terrain sur lequel a été construit un immeuble.

Pour déterminer sa surface, vous pouvez employer cette vieille technique :

Allez sur geoportail.fr ou cadastre.gouv.fr et utilisez l’outil de mesure de surface afin d’estimer la surface de l’empreinte au sol des constructions. Multipliez cette surface par le nombre de niveaux que trouverez en visitant l’immeuble ou sur google.streetwiew, pondérez éventuellement les surfaces des étages partiels et appliquez à la surface globale obtenue un coefficient de rendement de plan de ~0,9 afin d’arriver à la surface purement habitable.

Évidemment, c’est très très loin d’être parfait, mais ce calcul vous permettra de savoir si vous êtes plutôt à 300 €/m2 ou à 600 €/m2 ce qui peut être un bon début.

Hors ligne Hors ligne

 

#9 04/07/2024 15h10

Membre (2019)
Réputation :   4  

Bonjour à tous,

Pour ma part, avec autant d’argent en jeu, je ne me poserais pas la question une seule seconde : trouver une connaissance / un pro qui sait sortir un bilan de promotion digne de ce nom et prendre le temps de faire tous les calculs proprement afin d’avoir une base fiable. Idem pour la constructibilité, le prix d’un terrain est fonction de ce qu’on peut y construire (au maximum), donc analyse digne de ce nom du PLU et calcul capacitaire. Pas raisonnable de croire un promoteur sur parole sur la Smax qu’il veut bâtir.

Je suis moi-même dans ce métier (mais pas dans le logement), ce n’est pas très compliqué, globalement tous les postes de coûts principaux ont été listés par Aspis. Un simple tableau XL avec quelques formules et le tour est joué. Contrairement à ce qui a été dit les éléments de coût ne sont pas si variables que ça d’une opération à une autre.

C’est surement une déformation professionnelle mais je n’aurai absolument aucune confiance en une proposition de prix d’un promoteur, en tout cas sans ce qui précède savoir si la marge de négociation est 5%, 10% ou 25% est selon moi.

A contrario - même si par les temps qui courent cela devient rare - il faut savoir si la proposition est conditionnée à l’obtention de permis purgés, le temps c’est de l’argent.

Hors ligne Hors ligne

 

Pied de page des forums