AB InBev : analyse d'un géant de la bière et de ses performances boursières
Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, porte sur l'analyse de la performance boursière d'Anheuser-Busch InBev (AB InBev), géant mondial de la production de bière. Les membres débattent de la pertinence d'investir dans cette action, en tenant compte de différents facteurs, notamment sa valorisation, son rendement et sa gestion du risque. Les premiers messages analysent les performances passées d'AB InBev, soulignant sa croissance significative depuis la fusion avec Anheuser-Busch et son potentiel de croissance à long terme grâce à une stratégie de diversification géographique et de rachat d'entreprises.
Une partie importante de la discussion est consacrée à l'évaluation de la valeur intrinsèque de l'action. Les participants utilisent différentes méthodes d'évaluation, comparant AB InBev à ses concurrents et tenant compte de sa croissance future estimée. Des estimations de la valeur intrinsèque, variant selon les hypothèses, sont proposées. L'impact de la fiscalité sur le rendement des dividendes, notamment dans le cadre d'un Plan d'Épargne en Actions (PEA), est également abordé.
La discussion couvre ensuite l'acquisition de Grupo Modelo et de SABMiller, deux événements majeurs ayant un impact significatif sur la valorisation et la structure financière d'AB InBev. Les membres analysent les implications de ces acquisitions, notamment en termes de gestion de la dette et de diversification du portefeuille. Le débat porte également sur la liquidité nécessaire pour profiter des opportunités d'investissement et les stratégies de gestion de portefeuille, incluant l'utilisation potentielle d'un crédit Lombard.
Enfin, la discussion aborde les incertitudes liées à la situation économique mondiale et les décisions de la direction d'AB InBev (changement de CEO, réduction des dividendes, IPO de la filiale asiatique). L'impact de facteurs externes comme le Brexit, la crise sanitaire liée au COVID-19, et des controverses marketing sur la performance d'AB InBev et la confiance des investisseurs sont analysés. Les membres partagent leurs opinions et analyses sur l'évolution de la société et sur la pertinence d'investir ou non dans son action, en soulignant l'importance de considérer les risques liés à son fort endettement et aux fluctuations des monnaies émergentes. L'importance de la discipline et de l'analyse approfondie avant toute décision d'investissement est également mise en avant.
Des éléments cruciaux comme le rendement du dividende, la gestion des coûts, le niveau d'endettement et l'impact des stratégies de croissance externe (acquisitions) sur la performance boursière d'AB InBev sont constamment réévalués tout au long de la discussion.
Et si la solution était d’avoir accès à un crédit Lombard comme chez Degiro?
Crédit qui ne serait utilisé que pour les bonnes occasions.
On évite ainsi de laisser végéter du cash sur le compte titre, on rembourse le crédit Lombard via les prochains investissements mensuels.
Bon, on dévie…
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pvbe a écrit :
AB INBEV a déjà racheté bien des sociétés dans le passé avec beaucoup de succès et est devenue le 1er brasseur mondial.
Il y a quelques mois on parlait de SAB Miller, mais ils ne veulent pas être repris.
Maintenant on évoque dans les Softdrink Pepsi-Cola, il y a quelque temps on parlait de Coca-Cola.
N’oublions pas que les actionnaires brésiliens ont investi au côté de Warren Buffett dans Burger-King et Heinz.
Chez AB INBEV nous avons d’excellents allocateur de capital qui ont déjà repris et intégré maintes entreprises de toute taille et ils continueront à grandir.
Ces actionnaire brésiliens comme vous les avez appelés sont les meilleurs lorsqu’il s’agit de réduire les coûts .
Jorge Paulo Lemann est exceptionnel investir à ses cotés est un privilège.
Tout les dirigeants cherchent à réduire les coûts mais seul l’équipe de 3g capital y arrive avec une efficacité aussi redoutable .
En réalité il y’a 2 façons pour une entreprise de doper ses profits : augmenter son chiffre d’affaire ou augmenter ses marges en réduisant les coûts par exemple.
Lorsque 3g capital rachète une entreprise ils sabrent tellement dans les dépenses que même un prix d’achat élevé et un fort PER ne semblent pas très inquiétant .
Chez SABMiller , ça va être un carnage beaucoup de gens vont perdre leurs emplois et il va surement falloir que la société se sépare de quelques avions d’affaires …
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Voir ici un article intéressant du Monde sur cette fusion :
Le brasseur AB InBev met 112 milliards d?euros sur la table pour s?emparer de SABMiller
J’observe que l’on côte toujours sous les 40£ pour un prix d’OPA de 44£. J’hésite à me renforcer….mais je n’ai pas de liquidités ! J’ai bien envie de solder mes EDF qui n’en finissent plus de décevoir pour racheter du SAB Miller et empocher 4£/action sans grand risque. C’est du gagne-petit mais c’est mieux que rien.
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Je ne trouve pas cela gagne petit et il y a toujours des risques
La finalisation de la transaction est probablement prévue entre 6 et 9 mois en fonction des complications
Des autorisations D’AG ainsi qu’une multitudes d’autorisations antitrust, qui peuvent être soumises à des cessions, ce qui pourrait rallonger le délai, seront nécessaires
Sans oublier le risque de guerre nucléaire :-)
Si le deal va au bout, ce que je pense, votre rémunération aura été méritée
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1 #31 16/11/2015 10h41J’ai regardé les documents de l’offre
Du fait de la complexité de l’opération, le closing de l’opération est prévue au S2 2016, soit entre 7 et 13 mois à partir de maintenant et il est peu probable que l’offre est lieu pendant l’été, soit au mieux le 1er septembre 2016
Outre les 44 GBP cash par titre, vous êtes éligible au dividende intérimaire de 0,2825 USD (soit 18,6251 pence avec un ex date le 26/11/15 pour le LSE) et au dividende final ordinaire (exercice clôture le 31/03/16) qui ne pourra être supérieur à 0,9375 USD par titre (record date maximale le 5/08/16)
Un dividende intérimaire et final pour l’exercice 2016/2017 sont aussi prévus le cas échéant
Donc pour une offre probable dans 10 mois, vous toucherez environ 44,8 GBP par actions, ce qui fait 12% de retour sur pratiquement un an (avec un risque de non réalisation de la transaction)
Je pense en faire à un moment, sans me presser, en visant un creux sous 40 GBP, car le chemin à parcourir est encore long
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Bonjour,
Merci pour ces infos.
Encore faut-il que le cours de Sab Miller repasse sous les 40£, ce qui n’est pas évident. A mon sens, le titre va désormais se comporter comme une obligation dont le cours se rapproche du pair à mesure que l’on va vers le remboursement.
Le risque de non réalisation de l’opération me semble infime car l’activité "bière" est très facilement sécable pour répondre aux éventuelles objections des autorités antitrust. Ainsi, le nouveau groupe pourra facilement céder telle marque de bière dans tel pays sans que cela remette en cause l’économie de la fusion.
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J’ai renforcé ce jour à 40,19£.
Le plus gros risque serait un effondrement du sterling d’ici la date de l’opération.
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Que ça traine…
Suspension de la cotation d’AB Inbev - La Libre.be
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1 #35 30/06/2016 14h43
Bonjour à tous,
Il ne me semble pas en avoir vu mention sur ce fil : Dream Big - How the Brazilian Trio behind 3G Capital - Jorge Paulo Lemann, Marcel Telles and Beto Sicupira - acquired Anheuser-Busch, Burger King and Heinz, le livre traitant de l’ascension fulgurante du Trio derrière 3G Capital, est sorti en 2014. Pas de traduction française actuellement.
Le livre retrace bien l’histoire des différentes acquisitions faites et leurs difficultés. On reste cependant sur sa faim sur les points qui font la différence de ce genre d’entreprise : réduction des coûts et la méritocratie. Globalement un bouquin divertissant qui pourrait intéresser les actionnaires actuels ou futurs.
A+
Sylvain
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stokes a écrit :
J’ai renforcé ce jour à 40,19£.
Le plus gros risque serait un effondrement du sterling d’ici la date de l’opération.
Je n’imaginais pas à quel point ma remarque de novembre était prémonitoire !
Achetées à 39£, mes actions SabMiller cotent ce matin 43£, mais avec la perte de change, cette ligne s’inscrit en moins-value latente de 4% !
Cette opération d’arbitragiste qui devait me rapporter du 10% en un an sans grand risque devrait se solder par une opération blanche dans le meilleur des cas. Enfin, on verra bien à l’automne ce qu’il en est.
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1 #37 11/07/2016 16h51Stokes, vous n’avez pas emprunter des gbp pour cette opération? Je pense que pour une opération d’arbitrage, il faut locker son profit des le départ et par exemple avoir actif et passif dans la meme devise
Sinon, ce n’est effectivement pas de chance
Par contre, nous sommes déjà à 44GBP sur le titre et le potentiel est réalisé hors dividende cappé de la fin d’exercice mentionné dans mon post précédent, est ce que cela ne vaut pas le coup de sortir ?
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C’était sur mon PEA ; difficile d’emprunter en devises sur ce support….
Vendre tout de suite ? Je ne suis pas convaincu que le £ va continuer à baisser donc je conserve.
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"Megabrew" va t’il capoter suite au brexit et à la baisse de la livre ?
En tout cas, le titre trinque, 43GBP actuellement pour une offre cash rehaussée à 45 GBP
SABMiller Halts AB InBev Integration, Deal Now in Disarray - Bloomberg
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Calendrier final :
http://www.sabmiller.com/media/media-re … ombination
Opération commencée en novembre 2015, elle devrait finir en octobre 2016
En attendant, ça vaut 43,5 pour offre cash à 45
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Intéressant Tssm, pensez-vous que les 3% d’écarts sont dus à ceci (extrait de votre communiqué) ? :
The above expected dates [Oct. 2016] are subject to change and will depend on, among other things, the date on which the UK Court sanctions the UK scheme.
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Vous m’en demandez trop Sat !
J’imagine la justice britannique assez rapide à dégainer, il y a 6 semaines dans le calendrier
Mais quelques contretemps pour une transaction aussi complexe de 100 milliards sont aussi tout à fait normal. J’avais indiqué 7 à 13 mois pour la réalisation dans mon post de novembre 2015
N’étant pas partie prenante à cette transaction (pas actionnaire), je peux vous dire de loin qu’il y a encore quelques frictions sur le prix et certains actionnaires qui se plaignent de ne pas être traité comme Altria et l’autre dont le nom m’échappe. Ils ont droit à une offre subsidiaire en titres qui était moins disante au départ, et qui du fait de la dégradation du GBP et de la valorisation de ABInbev est aujourd’hui mieux disante que l’offre en cash
En équivalent IRR, je peux aussi vous proposer +3% sur du CHF sur une transaction où l’initiateur détient déjà +96% du capital et qui devrait être réglé le 1er octobre, et cela sans stamp duty ….. si cela vous dit
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Tssm a écrit :
En équivalent IRR, je peux aussi vous proposer +3% sur du CHF sur une transaction où l’initiateur détient déjà +96% du capital et qui devrait être réglé le 1er octobre, et cela sans stamp duty ….. si cela vous dit
Si votre commission n’est pas trop élevée bien volontiers Tssm 
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GATEGROUP, OPA terminée et réussie de nos amis de HNA à 53 CHF cash. ils viennent aussi de rentrer chez Servair dans le même secteur
• 95.32% of all listed gategroup shares have been tendered to HNA Group
• Settlement of offer expected at the end of the 3rd quarter/beginning of the 4th quarter 2016
http://www.gategroup.com/press-center/n … nal-result
Ils attendent encore que des conditions soient remplies pour faire le "settlement de l’offre" mais on est au bout ( voir A 7 1 du prospectus pour les conditions suspensives, la b/ n’est pas encore totalement remplie)
Là où c’est intéressant pour les neurones :
La ligne "NO BRAINER" de titres apportée à l’offre est GATEE CH0323600392, ça vaut 51,30 ce soir. Cette ligne sera réglée lors de l"exécution de l’offre à 53CHF. Donc retour sup à 3% sur 2 mois
La ligne de titres non apportée à l’offre est GATE CH0100185955. C’est l’ancienne ligne de cotation. Ca vaut 50,60 ce soir. La société a annoncé quelle allait faire une squeeze out dans la foulée
Ma comprehension du droit boursier suisse
Squeeze out au delà de 98%, c’est au prix d’offre soit 53chf
Squeeze out merger entre 90 et 98%, c’est une "compensation", un dédommagement. Ils ont annoncé qu’il le ferrait en cash et pas en titre de la nouvelle société. Donc Est ce le prix d’offre ? Je pense que ça le sera surtout dans la foulée mais à valider
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Le meilleur des IRR reste celui de ce sujet (AB Inbev) si les délais sont respectés (20% annualisés), mais il est vrai que je n’ai pas calculé le duty stamp. Rendez-vous dans deux ou trois mois pour savoir quel deal rapportera le plus … ou restera lettre morte.
Par curiosité Tssm vous trouvez ce genre d’affaires en faisant des recherches vous même ou grâce à votre banque ou d’autres intermédiaires ?
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1 #46 05/08/2016 07h36Les 2 iront au bout, avec un suspens un peu plus "fort" pour megabrew
Sur les maths, je vous laisse calculer. Mais sur le fond, un portage (ie coût de l’emprunt) GBP coute plus cher qu’une portage CHF et à rendement facial comparable, le spread CHF sera bien plus elevé que le spread GBP. Quand j’utilise le terme spread, c’est la différence entre taux de rendement et placement sur un même horizon dans la même monnaie
Sur le large caps CHF, vous avez l’offre sur Syngenta en cash qui décote de 20%, mais le risque de retoquage US est élevé. Une file existe sur le forum
Pour les offres de rachat, je regarde tous les jours sur internet (news économique) les nouvelles offres cash only qui tombent, et je les mets dans ma watchlist. J’en fais pas mal chaque année
Dernière modification par Tssm (05/08/2016 14h44)
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Depuis que le deal est terminé, le titre plonge et revient sur des niveaux de début 2015 avant l’ouverture des robinets de la BCE.
La principale raison avancée est la continuation du ralentissement de vente de bière au Brésil. Je ne suis pas inquiet sur ce sujet, le retour de la consommation reviendra et désormais, AB Inbev est plus diversifié pour passer le creux.
Opportunité de rentrer? Je pense que oui.
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Cher IH, savez-vous pourquoi aucune donnée financière concernant AB Inbev n’est présente dans la rubrique "Investir" de nos forums ?
La faute à Bloomberg ?
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Hall of Fame Les données financières d’AB Inbev ne sont pas présentes sur le Wall Street Journal, en effet.
En tout cas, votre remarque montre que cette rubrique est utilisée et je vous en remercie !
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Au-delà des fondamentaux du titre, et des analyses techniques qui le caractérisent, est-ce stupide de penser que le titre va "nécessairement" s’apprécier au regard des éléments suivants :
- La croissance devrait revenir au 2nd semestre 2018 (communiqué issu de la direction) ;
- Nous sommes sur des valorisations historiquement basses, alors même que le CA et les marges semblent progresser ;
- SURTOUT, nous nous situons à l’aube du mondial de foot, qui devrait générer de juteuses recettes pour l’univers général de la brasserie : alors oui, la Russie tend à durcir sa politique de limitation de la consommation d’alcool, mais le foot est un sport mondial, et la compétition devrait être vécue à l’international, tant en Europe, qu’en Asie, qu’en Amérique du Sud ;
- A plus long terme (échéance 18 mois), se profile également le mondial de rugby au Japon ;
Ces deux derniers arguments constituent à mon sens des catalyseurs de croissance.
Je serais honoré de recueillir vos avis sur ces arguments, ainsi que votre position vis-à-vis de ce titre qui me fait de l’œil (actuellement non actionnaire, ordre placé aux alentours de 86 € si le titre venait à diminuer au cours de la semaine, sur fond de crise Sino-Américaine).
Au plaisir de vous lire,
Despe44
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