huguesvdb a écrit :
Soyons clair, vous et Thomz, vendez votre approche et votre service…
Soyons clair, cette remarque est tout à fait inélégante ou alors je l’ai mal comprise. Nous sommes impliqués de manière importante sur ce forum depuis sa création et nos diverses contributions ne devraient pas laisser penser que nous sommes ici pour "vendre" notre service. Nous étions d’ailleurs actifs sur le forum bien avant que nous ayons quoi que ce soit à vendre et nos presque 1000 points de réputations cumulés me laissent penser qu’un certain nombre lecteurs du forum nous font confiance.
huguesvdb a écrit :
Un épargnant avec un capital de 2000 euros ne peut pas diversifier
Et bien oui. Qui a parlé de diversification ?
huguesvdb a écrit :
Et encore moins supporter le coût d’un service comme le vôtre.
Et qui a parlé de s’inscrire à nos services dans cette file ?
Les exemples que Thomz a cités ont été diffusés gratuitement sur ce site ou sur d’autres. Et ceux-là sont légion.
huguesvdb a écrit :
De plus l’approche value ne protège pas d’un krach, donc vous pouvez aussi vous retrouver avec un PF en baisse de 40%, auquel cas l’épargnant typique prend peur et se met à réduire.
C’est tout à fait juste mais des études académiques ont montré que les titres value, lors d’un épisode de baisse, souffraient moins que le marché, ou que les sociétés dites de croissance.
huguesvdb a écrit :
Je crois qu’on peut dire que si une action est déprimée et s’échange avec une décote sur valeur intrinsèque c’est dans beaucoup de cas parce que le marché y voit des risques, si ce n’est celui que le titre a peu de perspectives d’appréciation dans l’environnement du moment.
Ce n’est pas parce que le marché voit des risques, que les risques sont réels.
Ces exemples de myopies déformatrices sont nombreux et depuis plus d’un siècle, c’est la même musique qui tourne en boucle.
huguesvdb a écrit :
Le marché est relativement efficient.
Et nous apprécions tout particulièrement le "relativement" qui est suffisamment relatif pour pouvoir se constituer un portefeuille d’actions.
"Si le marché était efficient, je serais un clochard." Warren Buffett
huguesvdb a écrit :
Par ex, souvent les entreprises qui remplissent les critères value opèrent dans des secteurs où il n’y a plus de croissance, leur business model est parfois menacé. L’investisseur value profite justement en prenant ce risque que d’autres ne veulent pas prendre.
En quoi est-ce plus risqué que d’investir dans Amazon qui a des profits anémiques ou bien dans l’IPO de Twitter ?
J’ai analysé récemment une société active dans le domaine des paiements électroniques, en ligne, etc…Un secteur très porteur à la croissance importante, cela va s’en dire. La société s’échange à près de 27 fois l’EBITDA ! (pour une croissance proche des 20% annuels sur les 5 dernières années).
En face nous avons une entreprise dans le secteur de l’imprimerie (un secteur présumé mort) qui s’échange à 3 fois ses cash-flows (pour le détail, je vous renvoie vers L'Investisseur Français - Investir en Bourse)
Quelle situation vous parait-elle la plus risquée (je parle l’argent de l’investisseur) ?
Personne ne veut d’Apple en 2003 qui cote sous son cash alors que tout le monde était prêt à en acheter les yeux fermés il n’y a pas si longtemps que cela.
Quelle situation vous parait-elle la plus risquée ?
huguesvdb a écrit :
Orienter quelqu’un qui a un petit capital vers un portefeuille qui se limitera forcément à 1 à 4 titres est donner un très mauvais conseil. Ce n’est certainement pas une approche d’investissement professionnelle.
C’est votre avis, n’en faites pas une généralité. Ce n’est parce que l’usage dans la gestion de portefeuille est de promouvoir la diversification que c’est nécessairement un bon conseil également.
Diversifier son portefeuille quand on a plusieurs milliards à gérer est une nécessité.
Diversifier son portefeuille quand on 2000€ est une inepsie (et je sais très bien de quoi je parle, je suis passé par là).
Et encore, on pourra débattre longtemps de ce que chacun appelle "diversification".
Enfin, dire de Warren Buffett, Lou Simpson, Bill Ruane, Phil Fischer, Bruce Berkowitz que leur approche d’investissement n’est pas professionnelle parce que leur portefeuille est concentré est un pas que je ne me permettrai pas de franchir.
Sergio8000 a écrit :
Pour ma part, je n’en ai jamais vu au cours de mon expérience
huguesvdb a écrit :
C’est peut-être que cela viendra avec plus d’expérience .
Sergio ne répondra peut-être pas sur ce point car il est de nature assez modeste mais il a peut être lu et analysé autant de rapport annuel d’entreprises que tout le reste du forum réuni. Je pense donc qu’il a une certaine expérience et que, vraisemblablement, il n’a pas eu la chance d’investir dans une vraie value trap.
Ceci dit, si vous avez un cas précis à nous exposer, nous serions ravi d’en débattre ?