2 #1 10/08/2012 10h49
- Derival
- Membre (2010)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 124
Bonjour,
Suite à la lecture de cet article paru hier, mon attention a été attirée par la phrase :
LeMondeInformatique.fr a écrit :
Ils l’accusaient d’entretenir le flou sur les conditions réelles des contrats, de fabriquer des sites à bas coût en Tunisie et de les revendre ensuite au prix fort en France, ou encore de revendre les contrats à des sociétés de crédit.
Cette pratique consiste, pour une entreprise, à signer un contrat sur une moyenne durée (3 ou 5 ans), et à revendre ces contrats à une société de leasing, pour encaisser 3 (ou 5) ans de chiffre d’affaires d’un coup, parfois avec une prime, et moyennant le paiement d’un intérêt.
C’est ensuite la société de crédit qui encaisse les règlements du client final.
Sur le papier vous avez donc une société qui affiche :
- une forte croissance de son CA ;
- un portefeuille de clients engagés sur des durées de 3 à 5 ans (donc supposés captifs) ;
- une trésorerie pléthorique.
Tout ce qu’il faut pour duper des investisseurs. Inutile de préciser que c’est un aller simple vers le Tribunal de Commerce et la ruine.
Si j’en parle ici, c’est que je sais que cela s’est pratiqué dans des sociétés cotées, et même se pratique encore, dans mon secteur notamment.
Je sais que plusieurs membres du forum investissent dans des petites capitalisations, et que parfois ce sont de nouveaux venus. J’invite donc à la plus grande prudence.
Mots-clés : petites capitalisations
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