Ca ne change pas forcément grand chose pour celui qui veut investir, mais il me semble que :
Pour une SCPI à capital variable, ce n’est pas "la maison de gestion achète ou vend les parts au prix de l’actif", mais plutôt "la SCPI émet et retire des parts, à un prix décidé par la maison de gestion, impérativement entre 90% et 110% de la valeur de l’actif -approuvé en AG-, pour des quantités de parts elles-aussi encadrées (et s’il y a trop de vendeurs, il peut aussi y avoir blocage du marché et attente de durée indéterminée avant exécution des ventes)".
Certaines SCPI à capital variable ont prévu un mécanisme qui ressemble à celui des SCPI à capital fixe, pour faciliter les cessions de parts quand il y a trop de vendeurs qui se présentent, permettant ainsi à des ventes de se faire, même à un prix inférieur, au lieu de bloquer la liquidité des parts.
Dans tous les cas, un vendeur peut vendre des parts "de gré à gré" à un acheteur qu’il aurait trouvé lui-même, à un prix négocié entre eux, moyennant des frais (enregistrement auprès du trésor public : 5%, etc.) réduit par rapport à ceux à payer lors d’une cession passant par la "maison de gestion".
En ce qui concerne "Certaines maisons de gestion dévoient complètement la SCPI à capital fixe, en faisant des augmentations de capital chaque année. Cela fait donc autant de trésorerie à réinvestir dans l’immobilier, parfois à un rendement qui pénalisent les anciens porteurs de part." il convient de rappeler que les anciens porteurs de parts ont dans tous les cas approuvé à la majorité ces augmentations de capital en AG. (Il faut croire que parfois les "majorités" sont masochistes, ne comprennent pas ce qu’elles votent, ou ont des conflits d’intérêts…)