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#201 18/03/2015 06h24

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ca monte, ca monte…mais pas jusqu’au ciel. voici les prédictions du fondateur du hedge fund Bridgewater : il tire des comparaisons entre ces dernières années et celles précédant 1937. Dans les deux périodes , les taux d’intérêt étaient tombés à zéro , la politique monétaire expansionniste a alimenté une reprise des prix des actifs et l’économie américaine a rebondi. Lorsque la Fed a commencé à resserrer sa politique monétaire en plusieurs étapes, les obligations ont fondu et le marché boursier a chuté de plus de 50 pour cent d’un pic en 1937 à Mars 1938 , incitant la Fed à inverser le cours.

lien original en anglais : Hedge Funder Dalio Thinks the Fed Can Repeat 1937 All Over Again


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#202 18/03/2015 16h43

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Il y a quelques années, j’étais tenté d’examiner la suite de crises de 2000 et 2008 sous le prisme de la crise de 29 et ses suites.

Aujourd’hui, je me dis que la pensée économique a tout de même bien progressé sur ces questions (je me trompe peut-être), à la fois du point de vue théorique et du point de vue des outils, et que les BC sont toutes puissantes.

Ce dernier point (administration par les BC) est-il favorable à l’investisseur financier, je n’en sais rien.

Ray Dalio (que nous avons souvent évoqué ici) m’a beaucoup fait réfléchir sur la nature et la circulation des flux (et des reflux…) de crédit. Mais je me demande si cette toute puissance actuelle des BC ne nous éloigne pas un peu de la vision "jeu de Monopoly" développée par Dalio.

Le débat est ouvert.

Dernière modification par placementapapa31 (19/03/2015 13h19)

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#203 18/03/2015 19h25

sergio8000
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Ce que vous vous dîtes est précisément ce que ce sont dit nos ancêtres à la sortie de chaque crise économique. Les banques centrales ne contrôlent que ce qu’elles peuvent contrôler, comme la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a…

Bref, "It’s déjà vu all over again" (citation attribuée à Yogi Berra).

 

#204 18/03/2015 20h47

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Sergio
votre dernier message est un peu énigmatique pour moi,
à vous lire je comprends entre les lignes que pour vous il y a une vraie sortie de crise qui s’annonce et que la BCE ne fait que la provoquer ou l’accompagner, puissiez vous avoir raison (désolé si je comprends de travers)
moi ce que je vois a priori de mon modeste strapontin c’est plus de dettes qu’on ne pourra jamais rembourser (heureusement je n’ai pas d’enfant débiteur à vie), plus de chômage qu’on ne pourra jamais résorber par une reprise même de 3% (ouf j’ai pas d’enfant à caser à l’age adulte chez mon cousin), la baisse de l’euro renchérit le prix du pétrole à nouveau (il n’y a qu’à aller à la pompe on a prix 10 centime en un mois), les électeurs de tous les pays se tournent vers des défouloirs et on peut comprendre certaines exaspérations etc… bref au mieux une faible reprise qui cache des problèmes structurels lourds.
reste à espérer autre chose que de la monnaie faussaire de la BCE.
C’est comme quand on remplit un verre d’eau : au bout d’un moment, si on ne s’arrete pas, elle finit par déborder…on a baissé notre monnaie pour voler une peu de croissance aux autres, ca ne fait pas de la zone euro une personne en bonne santé.
(désolé ca m’est venu comme ca, mauvaise journée les amis…rien à voir avec les marchés…)


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#205 18/03/2015 21h20

sergio8000
Invité

Je dis simplement qu’il est illusoire de penser qu’une banque centrale (peu importe laquelle) contrôle l’économie et/ou les marchés financiers à long terme. Ce n’est pas la première fois qu’on ne pense, ce ne sera pas la dernière, mais cela n’en fait pas une vérité pour autant.
Une banque centrale ne peut jouer que sur une masse monétaire et des taux - ni plus, ni moins : voilà qui ne peut que donner des stimuli à court terme mais qui ne résout aucun problème de fond à long terme (bien que cela puisse aider ceux qui résoudront ces problèmes - et je reste convaincu que la FED n’avait pas d’autre choix que de faire ce qu’elle a fait, et que la BCE aurait dû agir bien plus tôt, non pas parce que cela résoudra le problème de fond, certainement pas, mais parce que c’est tout ce qu’on peut faire pour aider tous ceux susceptibles d’apporter une solution - les entrepreneurs, les Etats et les banques notamment).

Tous les modèles économiques reposent sur des hypothèses et sont extraits du passé (ma pensée personnelle est qu’ils sont faux avant même d’être nés - mais c’est tellement bon de brasser du vent ne serait-ce que parce que cela créé de l’activité économique) : nul ne connaît l’avenir et chaque nouvelle crise n’a pas manqué de surprendre par sa nature.
Les crises et les reprises se suivent, l’économie est cyclique et on n’y peut rien : le cerveau humain est biaisé (les recherches de Cialdini à ce sujet sont passionnantes - en l’occurrence, les personnes qui pensent que les banques centrales contrôlent les marchés sont probablement victimes d’au moins deux biais : le biais de résultat et de celui de l’extrapolation d’un passé récent à long terme).

Par rapport à votre réaction pessimiste (que je ne juge pas, qui suis-je pour cela ? - même s’il est étrange que mon message l’ait déclenchée puisque je ne portais aucun jugement sur l’efficacité de quoi que ce soit), je reste optimiste à long terme cependant, ne serait-ce qu’en regardant l’histoire et les progrès réalisés à l’échelle de plusieurs siècles.
Bien que le sujet économique ne soit pas ma spécialité (et n’a pas vocation à le devenir), il me semble qu’une seule force drive réellement tout cela à long terme : le désir de beaucoup d’hommes (et de femmes) d’améliorer leur quotidien (et souvent de ceux qui les entourent) et de créer une richesse toujours supérieure à chaque génération, ainsi que le désir des autres de les suivre pour en bénéficier. Certaines générations sont plus chanceuses que d’autres, mais, globalement, à long terme, on avance
Si vous en doutez, observez le pauvre d’aujourd’hui qui vit (dans la plupart des cas) bien mieux que le riche d’hier.
Oui, l’Europe en général et la France en particulier ne vont pas au mieux, oui, il y a du chômage, mais tant que les hommes auront encore envie de progresser, il y aura des reprises et tout ira bien pour le monde à long terme (si ce n’est pas en Europe, ce sera ailleurs). La décadence ne peut que provenir d’un nivellement vers le bas : tant que celui-ci n’est pas assez fort, la décadence n’a aucune raison d’être. Le monde entier n’a aucune raison valide d’accepter cela : tout le monde veut une vie meilleure.

 

#206 18/03/2015 21h34

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Skywalker, un bon moyen de tempérer son penchant naturel vers le catastrophisme quand "tout va mal" (ou perçu comme tel) est d’étudier ce qui faisait l’actualité économique/financière/politique il y a dix, vingt, trente, cinquante, cent, mille ans. On découvre alors (sans surprise) que rien d’aujourd’hui n’est inédit.

Accessoirement, se référer ainsi au passé est un excellent moyen de tempérer son penchant naturel pour l’euphorie quand "tout va bien" (ou perçu comme tel).

Les banques centrales peuvent jouer un rôle décisif à court-terme (par exemple en assumant le rôle du prêteur de dernier ressort) mais, à long-terme, elles sont elles-même tributaires des grands cycles de crédit (qu’elles s’efforcent de stimuler en bas de cycle, et de refréner en haut de cycle) qui font l’économie.

It’s déjà vu all over again. Si le timing ne l’est pas, la séquence est elle parfaitement prévisible.

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#207 18/03/2015 22h50

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ENTJ

Warren Buffet, Sharholder Letters 2014 a écrit :

For good reason, too: Charlie and I have always considered a “bet” on ever-rising U.S. prosperity to be very close to a sure thing.

Indeed, who has ever benefited during the past 238 years by betting against America? If you compare our country’s present condition to that existing in 1776, you have to rub your eyes in wonder. In my lifetime alone, real per-capita U.S. output has sextupled. My parents could not have dreamed in 1930 of the world their son would see.

Though the preachers of pessimism prattle endlessly about America’s problems, I’ve never seen one who wishes to emigrate (though I can think of a few for whom I would happily buy a one-way ticket).
The dynamism embedded in our market economy will continue to work its magic. Gains won’t come in a smooth or uninterrupted manner; they never have. And we will regularly grumble about our government. But, most assuredly, America’s best days lie ahead.

Certains restent optimistes en tout cas.


Eureka

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#208 19/03/2015 13h09

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Sur l’idée que "la BCE aurait dû agir plus tôt", j’imagine qu’il y a une très bonne raison qui explique qu’elle ne l’ait pas fait. Il peut être intéressant de tenter de débattre là-dessus.

Sur l’effet des QE : la capacité des QE à agir sur le "structurel" est une question, et il me semble que l’influence des QE sur les choix d’allocation d’actifs des investisseurs financiers en est une autre. On pourrait normalement penser que si on agit pour l’intérêt général, on agit en même temps pour l’intérêt particulier (idée que la rentabilité d’un actif financier repose sur une création de richesse réelle). En pratique, et l’Histoire (qui toujours recommence etc.) le montre, certains choix d’intérêt général desservent les intérêts de certaines catégories d’agents.

Dernière modification par placementapapa31 (20/03/2015 11h29)

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#209 19/03/2015 14h11

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Selon moi elle ne pouvait pas agir plus tôt pour une raison simple: souvenons-nous qu’il y a peu de temps il y avait un doute sur l’avenir de l’EURO.
C’est l’action de la banque centrale à partir de l’été 2012 qui a permis de sauver la monnaie. C’était il y a moins de 3 ans…

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#210 23/03/2015 16h11

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c’est surtout que la FED n’était pas d’accord avant d’avoir des signes de redémarrage de son économie.

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#211 23/03/2015 16h46

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Vous pensez que le QE en zone Euro, s’il avait eu lieu avant (mais n’a-t-il pas eu lieu avant, en pratique? - dès les premiers doutes, liés à la Grèce, en 2009-2010), aurait pu amoindrir l’efficacité du QE aux US?

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#212 23/03/2015 18h06

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Pour moi; oui.

D’ailleurs, on note tout de même que le fait que le dollar prenne en force face à l’euro n’impacte pas positivement le marché US.

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#213 24/03/2015 11h05

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Etats-Unis: plus de 900 milliards de dollars aux actionnaires en 2014, un record

Record battu, une baisse prochaine est t’il  possible horizon 6mois/1 ans vus l’euphorie des marchés actuel?

PS: Les entreprises licencient de + en + pourtant les Sous sont la ..


Rien Ne Sert De Courir, Il Faut Partir A Point

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#214 24/03/2015 11h32

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Excusez-moi mais j’ai toujours trouvé ce genre d’articles idiots. En fait la volonté est tout simplement de faire de la provoc.

Les entreprises distribueront toujours de plus en plus. C’est lié à un phénomène simple et connu de tous : l’inflation.


"La meilleure façon de prévoir l’avenir, c’est de l’inventer", Peter Drucker | Mon portefeuille

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#215 24/03/2015 12h18

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Damsthesquirell a écrit :

Etats-Unis: plus de 900 milliards de dollars aux actionnaires en 2014, un record

Record battu, une baisse prochaine est t’il  possible horizon 6mois/1 ans vus l’euphorie des marchés actuel?

PS: Les entreprises licencient de + en + pourtant les Sous sont la ..

Vous citez Liberation, pourquoi pas l’Huma tant qu’on y est ?
Sur le fond, en 2012 on voyait déjà qu’avec le QE et les taux directeurs le marché ne pouvait que monter et l’euro ne pouvait que baisser.
Quand les politiques arretêront de saccager l’avenir de tout le monde, les actionnaires investiront dans la croissance et le social plutôt que d’entasser de l’argent.


"Most of this is common sense " T. Gayner | "If you sell, I'll buy" R. Kinder

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#216 24/03/2015 12h39

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J’ai lu l’information sur mon courtier Fortuneo à la base..

J’ai pris Liberation pour avoir un lien comme j’aurais pus prendre ’l’express’ , ’Le Point’ , ’LeMonde’ ainsi que tout autres journaux ayant fait le même titre.

Je ferais donc un peu plus attention la prochaine fois.

Ps : Les politiques n’arrêteront jamais et ma génération se retrouvera dans un contexte d’austérité ou pire de guerre.


Rien Ne Sert De Courir, Il Faut Partir A Point

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1    #217 24/03/2015 13h30

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Effectivement, ça m’a l’air d’être une simple dépêche AFP, mais gageons qu’il n’en faudra pas plus au lecteur moyen de Libé pour conclure que le Piketty est un génie. Il est vrai que cette gauche oublie généralement l’étape de la création de richesse avant son partage. Pas étonnant que la rémunération des actionnaires les choque. Eux dont le lectorat est constitué majoritairement de fonctionnaires qui ne connaissent ni la crise, ni le risque. Dans ce contexte, pas étonnant non plus que le scandale des taux négatifs ne le choque pas. Grâce à ça, l’Etat dont ils dépendent est la seule personne au monde qui est rémunéré lorsqu’elle est à découvert.

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#218 24/03/2015 13h31

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Je suppose que les QE ont justement permis d’éviter ce qui s’est produit après 1929 : l’austérité (et même parfois la misère), et la guerre.

Pour en revenir au topic, les marchés actions, je crois qu’il faut se méfier de ce que je nommerais "l’obsession de la bulle". Ce n’est pas parce que l’on ne trouve plus de bonnes affaires que le marché dans son ensemble (qui est le sujet de ce cette file, sauf erreur de ma part), que l’ensemble du marché est sur-valorisé.

Ceux qui ont parlé des ti bas ont en eux-même la réponse : avec un 10 ans à 0,5% (en devise euro) et un euro bas, il reste quoi : l’immobilier, les actions, et… ?

Mais il suffit de regarder un tant soit peu précisément les différentes périodes économiques au 20ème siècle (je renvoie au livre figurant dans la bibliographie d’IH Amazon.fr - Les Placements de l'épargne à long terme - Jean-François de Laulanié - Livres) pour voir que des ti obligataires élevés ne correspondent qu’à de courtes périodes particulières (enfin, c’est ce qu’il me semble, on peut en discuter graphiques en main!).

PierreQuiroule a écrit :

le scandale des taux négatifs

Certes. Mais il faut aussi se demander : qui détient les supports ayant ces ti négatifs? (cela peut-être le débiteur lui-même… et là, ça lèse qui? alors c’est sûr ça fiche une pagaille terrible dans les primes de risque, et donc dans les incitations, et donc dans les investissements, et donc dans la croissance de demain, et c’est peut-être ça le gros problème…)

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#219 24/03/2015 13h47

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placementapapa31 bonjour!

Vous écrivez:
"Ceux qui ont parlé des ti bas ont en eux-même la réponse : avec un 10 ans à 0,5% (en devise euro) et un euro bas, il reste quoi : l’immobilier, les actions, et… ? "

Les obligations bien sur - en trading actif - sur toutes les devises! Ha!Ha! pour les expats…bien sur

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#220 24/03/2015 14h00

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Bien sûr Sissi, c’est justement ce à quoi j’ai songé avant d’écrire ce post!

Pour ma part, la structure actuelle de mon PF est en gros : 1/3 actions 2/3 fonds en euro. Il est évident qu’avec le temps (vu les ti obligataires en euro) je vais devoir trouver d’autres supports, et à part les obligations en devises, je ne vois pas quoi.

Mais, est-ce possible, MAINTENANT, avec l’euro comme il est? (je reformule naïvement : est-il encore temps de "sortir" de l’euro?… ceci étant valable pour l’achat de tout support libellé en devise, d’ailleurs, obligations ou actions)

(vous dites "pour les expats", pourquoi : fiscalité? ou pour avoir la somme initiale qu’on souhaite investir libellée dans une autre devise que l’euro?)

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#221 24/03/2015 14h08

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C’est moins juteux en euros qu’en autres devises… mais il y a toujours des fluctuations, des opportunités ex la nouvelle air france 6.5% euros - seul hic ça va probablement être du 100k

Avec la poussee a la hausse on peut se faire plus que le coupon en quelques mois en plus-value - regardez ce que les obligations orange 5% ont fait ou les mondiale 5.05%

Alors - suite a vos multiples voyages - vous ne vous etes pas expatrie?

Sur un ton plus sérieux… faut adapter ses stratégies a ce monde changeant!
D’ailleurs l’euro est encore fort envers le BRL ou vous trouverez des AAA a coupons de 10% et plus

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#222 24/03/2015 14h12

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Pour l’instant mon PF est toujours en euro, car ne pouvant tout faire en même temps je compte traiter la "logistique financière" dans un deuxième temps ; j’ai tout de même travaillé sur la structure de mon PF - bien obligé vu la situation en Europe - mais je ne suis pas encore capable de gérer le risque de change d’un PF obligataire en Real ou autres devises!

Dernière modification par placementapapa31 (24/03/2015 14h59)

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1    #223 24/03/2015 14h47

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Pour le BRL  trouvez une AAA "double-devise" euro- brl-euro de préférence 2018 …ainsi les intérêts seront crédites en euros. les tranches sont petites du 5 ou 10k de minimum.
Vous les trouvrez sur finanzen.net ….devise ou "wahrung" mettez BRL il y en dans les 200

risque de change ou risque d’émetteur. Le BRL  est très bas - hier 3.43 pour 1 euro.

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1    #224 24/03/2015 23h11

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placementapapa31 a écrit :

PierreQuiroule a écrit :

le scandale des taux négatifs

Certes. Mais il faut aussi se demander : qui détient les supports ayant ces ti négatifs? (cela peut-être le débiteur lui-même… et là, ça lèse qui? alors c’est sûr ça fiche une pagaille terrible dans les primes de risque, et donc dans les incitations, et donc dans les investissements, et donc dans la croissance de demain, et c’est peut-être ça le gros problème…)

Intéressant comme réflexion, mais je ne vois pas ce que vous voulez dire. J’ai peut-être une vision erronée des choses, mais je pense que les obligations à taux négatif sont détenues pour ceux qui sont "obligés" d’en avoir. Sinon, pourquoi ne pas garder ses liquidités ? Y a-t-il une raison de craindre à ce point une faillite bancaire ? Si oui, pourquoi le cours de l’or, valeur refuge par excellence, ne décolle pas ? Pourquoi est-il plus rentable de prêter à l’État américain qu’à des Etats européens en mauvaise santé économique ?

J’avoue ne pas avoir toutes les connaissances pour juger. Mais j’ai la forte impression que les dès sont pipés. La réglementation bancaire contraint de nombreux acteurs à acheter des dettes d’État européen parce que c’est la seule dette réputée sure par cette même réglementation. La BCE va aussi pouvoir racheter des obligations à taux négatif dans le cadre du QE. Si ça, ce n’est pas fausser un marché…

Et comme bénéficiaire des politiques monétaires actuelles, je ne vois guère que les Etats qui comptent aussi sur ces politiques pour rendre leur dette encore plus supportable par le jeu de l’inflation qu’elles sont censées générer. Je peux éventuellement comprendre la logique derrière un QE en période de crise, de destruction massive de valeur, afin de maintenir la masse monétaire et la circulation de la monnaie, mais en ce moment en Europe, j’ai beau réfléchir, je ne vois que la baisse de la devise comme effet concret sur l’économie. Ce n’est pas rien, mais s’il faut pour cela fausser tous les prix et tous les indicateurs de risque de tous les actifs, je pense que c’est excessivement dangereux. En tout cas, on entre dans une zone de complète inconnue.

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#225 25/03/2015 11h40

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Toutes vos réflexions me semblent fort pertinentes. Et moi non plus je ne comprends pas toute la logique du QE européen.

Pour répondre à votre question, je voulais simplement dire de manière ironique qu’avec une monétisation vraie, on peut tout, puisque le taux ne compte plus.

La limite, c’est bien sûr (vous parliez des "indicateurs de risque") de fausser les incitations. Or, le problème, et là je ne crois pas me tromper, c’est que la reprise de l’investissement des entreprises est justement l’enjeu majeur pour le futur de l’Europe, afin de réussir à faire augmenter la croissance structurelle.

Et tiens, nous nous demandions pourquoi la BCE avait attendu avant de mettre en place le QE :

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=83360

(je trouve cette explication un peu simpliste - j’aurais imaginé des "tractations" à un niveau encore plus élevé… - mais cela ne veut pas dire qu’elle soit fausse)

Dernière modification par placementapapa31 (25/03/2015 14h07)

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