1 #1 23/09/2012 19h07
- Derival
- Membre (2010)
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Bonjour.
Dans la même idée que l’article de stef, je suis en train de faire une simulation de consommation d’un capital, en prenant en compte le rendement de celui-ci ainsi que l’inflation.
L’idée est de savoir, en fonction d’un rythme de dépense donné, modifié par l’inflation, quel est l’incidence sur la capital : épuisement au bout d’un certain nombre d’années, progression, stagnation.
Par exemple, avec les données suivantes :
le capital est consommé au bout de 32 ans :
Le calcul est fait avec la suite x(n) : x(0) = capital, x(n+1)=x(n)*(1+rendement)-dépense*(1+inflation)^n.
Bien sûr le calcul est assez simpliste, car le rendement et l’inflation sont eux-mêmes très variables sur de longues périodes, et il n’est pas possible de les anticiper. Je suppose que le "capital" restant est entièrement réinvesti chaque année (en fait, qu’il fonctionne comme un fonds EUR d’assurance-vie), et que les "dépenses" comprennent la fiscalité (qui est inflationniste, comme chacun sait …)
Toutefois, en étant pessimiste, si je suppose que mon capital me rapportera toujours au moins 1 % (net d’inflation), alors que les rendements sans risque soient de 3 % avec une inflation de 2 %, ou bien de 8 % avec une inflation de 7 %, je devrais retomber sur mes pieds.
Le problème, c’est que ce n’est justement pas le cas !
Si je reprends mon exemple précédent, en mettant une inflation nulle et un rendement de 1 %, je devrais arriver au même résultat. Or il se trouve qu’en réalité, j’obtiens un résultat légèrement moins bon.
Le résultat est d’autant meilleur que les rendements sont élevés, même si l’inflation est élevée. Il aurait été plus simple d’être rentier pendant les années 1980 que maintenant.
Donc : soit j’ai fait une erreur quelque part, soit le raisonnement en "rendement net d’inflation" est tout simplement faux.
Si vous voulez faire vos propres essais, c’est ici.
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