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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

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#1 01/10/2015 10h39

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Bonjour,
pour faire écho à un autre sujet "pouquoi devenir rentier", je me pose régulièrement la question de "pourquoi en voulons nous toujours plus"?

Les investisseurs boursiers sont pour la plupart obsédés par la Croissance. Croissance des revenus, des parts de marché, encore encore et toujours plus.
De même les rentiers en devenir ont du mal à raccrocher car il en faut toujours plus. Encore quelques années de travail et puis une fois l’objectif atteint, encore un peu plus ne ferait pas de mal.
On peut multiplier les exemples à l’infini. L’envie d’une maison plus grande, d’une voiture plus grosse, de revenus plus gros alors qu’ils sont déjà très satisfaisants.

Comment expliquer ce désir chez l’humain et comment s’en affranchir pour vivre mieux?

Message édité par l’équipe de modération (01/10/2015 12h29) :
- modification du titre ou de(s) mot(s)-clé(s)

Mots-clés : envie, frugalité, être humain

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#2 01/10/2015 10h49

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swantonbomb a écrit :

L’envie d’une maison plus grande, d’une voiture plus grosse, (…) alors qu’ils sont déjà très satisfaisants.

Bonjour,
Etes-vous marié ? Ma femme me demande cela toutes les semaines ;-)

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#3 01/10/2015 10h52

Membre (2014)
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En ce qui concerne le côté purement financier quand on est en passe de devenir rentier (ou que l’on a suffisamment assez pour l’être et que l’on en veut toujours plus), je pense que c’est le côté sécuritaire qui rassure. Enfin ce n’est que mon avis.

Pour le reste, c’est la société de consommation et le bling bling qui veut ça.

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#4 01/10/2015 10h53

Membre (2014)
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Bonjour,

La peur de manquer?
L’herbe plus verte à coté?
L’envie d’avoir un peu mieux?
Le peur de l’inconnu ?

Il y a plein de raison mais je pense que le ’socialement correct’ joue aussi beaucoup en France.
A t’on déjà vu quelqu’un se présenter en tant que ’rentier’?
Donc on se trouve des excuses à l’être en plus ! Et on cherche des prétextes pour éviter de partir !

Moi je ne demande que ça mais ça traine, j’ai effectivement repoussé plein de fois en disant, bon un immeuble de plus puis un autre et … bon un gros immeuble et c’est fini … bon il n’était pas assez grand …. bref on repousse

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#5 01/10/2015 11h02

Membre (2011)
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ISTJ

On est pas tous comme cela

swantonbomb a écrit :

L’envie d’une maison plus grande, d’une voiture plus grosse, de revenus plus gros alors qu’ils sont déjà très satisfaisants.

J’ai un appartement, je ne veux surtout pas de maison qui coute cher en frais d’entretien
J’ai une petite Opel Corsa, je ne veux surtout pas d’une grosse voiture, pour les mêmes raisons.
Je travaille à 80% (par choix) et mon salaire me convient, j’ai pas envie de l’augmenter.

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#6 01/10/2015 11h03

Membre (2015)
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Bonjour,

Un sujet intéressant mais tellement vaste !

Pour corriger un peu le titre, je dirais que ce n’est pas "l’être humain" dans sa nature propre qui en veut toujours plus mais que c’est plutôt l’ego plus ou moins développé de certains être humains qui en veut toujours plus.

Sinon quelques idées en vrac :
- Parce que l’on croit que le toujours plus fera notre bonheur et qu’on passe peut-être à coté de l’essentiel.
- Parce que la société nous laisse penser qu’accumuler les richesses matérielles est la voie à suivre.

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#7 01/10/2015 11h08

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swantonbomb a écrit :

Comment expliquer ce désir chez l’humain

Une interprétation Darwiniste de comptoir donne un bon indice:
Prenons deux populations en compétition sur un même territoire. L’une qui amasse tant qu’elle peut et l’autre qui vit avec ce dont elle dispose.
- laquelle tiendra le mieux l’hiver ?
- laquelle se préparera le mieux à l’affrontement ?
- laquelle supportera mieux les aléas ?

C’est sans doute moins valable de nos jours, mais nous avons des millénaires d’expérience nous poussant à accumuler plus que de raison (même si cette accumulation est parfois l’origine de nos problèmes: guerres, krach, et même paradoxalement famine)

et comment s’en affranchir pour vivre mieux?

La solution la plus simple à mon avis: ne pas avoir de responsabilités.
En tant que jeune père, je ressens beaucoup plus le besoin d’accumuler que par le passé. Actuellement 1 personne, voir 2, dépendent de moi et de mes choix. Le risque que j’accepte de courir pour moi-même n’est plus acceptable s’il affecte ma famille.

Si on a déjà une famille, ou qu’on souhaite quand même en fonder une, alors je pense que rendre à chacun sa responsabilité peut être une solution.
Ex: constituer une épargne de 100K€ pour la majorité de son enfant, plus une poche parfaitement sécurisée pour sa vie jusque là => ainsi, même si vous avez des problèmes, cela affecte moins son avenir (en lui laissant de bonnes bases pour se lancer)

Une fois que l’on n’a plus de responsabilité, c’est à chacun de se connaitre suffisamment pour ne plus avoir besoin d’accumuler.
Mais c’est un long travail à faire sur soi: introspection, méditation, philosophie, etc sont des outils qui peuvent aider mais je ne pense pas que ce soit un réflexe qui se "force": il doit venir de lui-même pour être sincère et efficace.


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#8 01/10/2015 11h20

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La question est biaisée à mon avis.

Vous titrez sur l’être humain, puis vous parlez des investisseurs boursiers et des aspirants rentiers. Un peu réducteur non ?

C’est comme si vous vous demandiez "Pourquoi l’être humain veut-il aller toujours plus vite ?" en prenant comme exemple les pilotes de formule 1 ou les cyclistes professionnels !

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#9 01/10/2015 11h21

sergio8000
Invité

Question intéressante. Avez-vous remarqué comme les petits enfants sont possessifs vis à vis de leurs jouets et en veulent toujours plus ? Sur ces observations, il m’a toujours semblé que c’est le minimalisme qui n’était pas naturel et demandait un effort de rationalisation.

 

#10 01/10/2015 11h32

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Une réponse de Jean Michel HARRIBEY

Mais pourquoi suis-je atteint par cette boulimie d’avoir(s) ? Pourquoi cette soif inextinguible d’accumulation de capital qui agite l’humanité, surtout ceux qui ont déjà le plus accumulé ? La volonté de pouvoir ? Mais pourquoi ?

L’hypothèse freudienne : l’angoisse de la mort. Posséder, jusqu’à satiété, biens matériels et symboles qui y sont associés rassure en procurant un ersatz d’éternité. Mais le leurre ne trompe pas longtemps les assoiffés. Aussi ne peut-il fonctionner que si la possession de capital est réservée à une frange minoritaire maintenant à distance la plèbe majoritaire. Si j’ai et que t* n’as pas, je suis (ou, du moins, je crois que je suis) plus que toi. Cette soif de capital exprime la tentative désespérée de l’homme de fuir sa condition ou de lui trouver un exutoire. Le spectre de la mort est éloigné et exorcisé par la passion de la richesse assouvie grâce à l’argent. Comme ils sont tous promis au même sort, les angoissés se détendent en prenant la substance de l’autre.

La monnaie est le reflet des antagonismes sociaux et en même temps le moyen de canaliser la violence présente dans les sociétés humaines à l’intérieur de rails à peu près supportables, c’est-à-dire vers cette soif de richesse, exutoire à l’angoisse morbide le plus accessible, et susceptible de dégénérer de façon un peu moins violente que le fanatisme religieux ou la conquête du pouvoir : la monnaie comme substitut aux rites sacrificiels, l’exploitation de l’homme par l’homme comme vestige de l’anthropophagie.

Certes, ce n’est pas gai… Nous sommes tous de grands malades…Au moins en sommes nous conscients…


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#11 01/10/2015 11h45

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Pour ma part :

1 - besoin de sécurité : je suis plus tranquille d’esprit si j’ai de l’argent en réserve qu’avec plein de crédits et dettes partout

2 - pouvoir aider financièrement mes enfants lorsqu’ils seront en âge de démarrer leur propre vie

3 - ne pas laisser mon épouse dans le besoin en cas de décès prématuré

4 - avoir quelque chose à léguer à mes enfants lors de mon décès

Accessoirement : quand j’aurai assez accumulé, diminuer mon temps de travail, pouvoir me permettre de prendre des congés sans soldes pour profiter plus.
-> le jour ou mes dividendes me paierons des congés, j’en serai particulièrement satisfait

Cela nécessite que je bosse beaucoup en ce moment pour pouvoir mettre de coté chaque mois, mais on a rien sans rien…

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#12 01/10/2015 11h57

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Ce n’est pas tellement la volonté d’avoir toujours plus, mais surtout la peur du manque.

Nos ancêtres avaient peur de manquer de nourriture, c’est pourquoi quand, ils en avaient, il l’accumulait

Cette peur du manque, est la peur de ne pas pouvoir assuré son avenir et celui de ses proches, de sa famille de son clan et pour cela il ne faut pas seulement accumuler, mais aussi éliminé ses concurrents.

Un moyen d’effrayer ses concurrents c’est en montrant sa force son statut.

Pour séduire une femme et ainsi assurer sa reproduction, il faut démontrer que nous possédons assez pour assurer un avenir à elle et à  ses enfants.

Certains accumulent des biens au-delà du raisonnable, nous connaissons tous un collectionneur, c’est tout simplement un comportement engendré par la peur du manque poussé à son paroxysme.

Un autre comportement très humain pour éviter le manque est de dominer son environnement par l’usage d’outils, du feu, de l’élevage, de la culture, mais aussi de collaboré au sein de son groupe et de faire preuve d’altruisme, un homme seul est incapable de survivre.

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#13 01/10/2015 12h22

Exclu définitivement
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Les besoins des enfants sont énormes. Si en première voiture votre fille doit choisir entre :

Une peugeot 205 non entretenue et non révisée qu’elle aura acheté 500 euros sur LeBoncoin et une citroen C1 neuve à 9000 euros.
Entre un doctorat de sociologie à 0 euros et une école de commerce à 15000 euros l’année (inflation comprise dans 20 ans).
Entre des vacances dans une tour HLM et des vacances aux States.

On accumule pour le bien-être et la survie de nos enfants.  Pour leur donner le plus de chances d’être heureux et rentiers plus tard.

Par contre moi j’y vois aussi pleins d’angoisses sur l’actualité telles que les décisions gouvernementales, l’inflation, les krachs boursiers, le ralentissement économique, la robotisation de la société, le vieillissement de notre génération ; etc…

Edit : La peur du manque comme le dit pvbe ci-dessus.

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#14 01/10/2015 14h28

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Bonjour,
Pour moi, la question est fausse.
L’erreur se situe dans la généralisation.
Vous partez de quelques cas spécifiques et en tirez une généralité.

Typiquement, je trouve déjà que ma maison est trop grande (80m² aménagé, et environ 60 aménageable), que ma voiture est trop grosse  (mais le break nécessaire pour le transport du bordel des travaux).
Quand à mes revenus, le montant me convient parfaitement. Le problème est que ce sont des revenus salariés.
Mon but étant de les remplacer par des revenus déconnectés de mon travail (et donc d’éviter de me taper 200km/jours).
Donc ma course s’apparente au toujours plus mais concrètement correspond plutôt à un transfert du type de revenu. (qui mettra pas mal de temps)

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#15 01/10/2015 14h33

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Sauf erreur, c’est JF Closets qui avait écrit "toujours plus" et qui en remet une couche avec "plus encore"
je crois que c’est tjrs d’actualité !


Ericsson…!  Qu'il entre !

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1    #16 01/10/2015 15h28

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Bonjour,

A mon avis il y a quand même une majorité de gens qui ne cherchent pas a avoir toujours plus mais qui cherchent juste a en avoir assez.Personne ne m’a jamais dit j’en ai trop.

Les désirs que vous citez ne seraient pas par hasard :

-La cupidité (argent)
-L’envie (pouvoir)
-L’orgueil (honneur)

Ce sont sans doute des désirs primitifs inscrit au fond de chacun de nous plus ou moins fortement.
Les divers intervenants expriment des besoins plutôt que des désirs,mais ce sont des IH ils ont forcement les pieds sur terre.La pyramide des besoins est sympa et tout le monde a besoin de sécurité non?

Pour ma part j’ai quelques désirs qui s’évaporent quand je reçois ma fiche de paie en décroissance.

@Sergio N’aviez vous jamais remarqué que les enfants possessifs ont des parents possessifs?


La règle n’est pas absolue, mais il semblerait que plus le niveau de scolarité de votre lecteur est élevé, plus ce dernier accorde de l’importance à l’orthographe. Le lecteur aurait tendance à mesurer l’intelligence de son interlocuteur à son mode d’expression. Méconnaître ce réflexe vous exclura.

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#17 01/10/2015 15h41

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sergio8000 a écrit :

Question intéressante. Avez-vous remarqué comme les petits enfants sont possessifs vis à vis de leurs jouets et en veulent toujours plus ? Sur ces observations, il m’a toujours semblé que c’est le minimalisme qui n’était pas naturel et demandait un effort de rationalisation.

On voit aussi des enfants qui jouent avec un bout de bois ou un carton… ;-)

--

L’être humain semble tendre naturellement vers l’amélioration de soi, de son confort, de ses connaissances, de ses relations, etc.

Là où effectivement il y a question, c’est quand ce désir de progression s’exprime majoritairement par la possession de biens de consommation plus ou moins utiles.

Mais dieux merci, chacun peut bien choisir de travailler et dépenser son argent comme il veut ou a contrario de se la couler douce et dépenser moins !

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#18 01/10/2015 15h51

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Toute question est bonne…quelle qu’en soit sa nature c’est que, à un moment, on a un doute et besoin de réfléchir.
Je lis beaucoup en ce moment Albert JACQUARD,(mais il y en a d’autres) il donne certaines pistes de réflexion, que je ne me permettrais pas de rapporter ou synthétiser, qui pourraient vous éclairer.

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#19 01/10/2015 16h29

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En effet, de manière générale, l’homme en veut toujours plus, c’est encore plus vrai dans notre culture de consommation à résonance matérialiste et individualiste.

Même dans les sociétés moins évoluées que nos contrées européennes, on peut s’apercevoir que la plupart des hommes aspirent à la santé, à l’éducation, au progrès, au confort, à la modernité. Ainsi, peu d’entre eux vont se contenter de la même vie que leurs aïeux dans la difficulté quotidienne et on les comprend facilement.

Pourquoi ? Je pense que ce sont les gènes de l’Homme de progresser et de rêver d’une vie meilleure et c’est tant mieux ! … Là où réside le problème majeur, c’est lorsque que l’ambition personnelle empiète sur celle des autres de manière abusive et cela crée de l’inégalité, de l’injustice.

Le partage des richesses n’est pas toujours équitable et cela augmente le sentiment de frustration, malgré l’augmentation général du niveau de vie. Cela est amplifié par la médiatisation excessive et le marketing de nos objets en tout genre.

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#20 01/10/2015 17h38

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En lisant la file, cela m’a fait penser à un vieux film que j’ai vu il y a fort longtemps.
Ca s’appelle "les dieux sont tombés sur la tête".

C’est l’histoire d’une tribu qui vit au fin fond de l’Afrique. Le tribu vit en harmonie, tout se passe bien…. jusqu’au jour où un avion passe au dessus du village et que le pilote jette à terre une bouteille de coca vide en verre.

Un enfant de la tribu récupère la bouteille. Toute la tribu commence à l’utiliser car c’est très pratique. Le problème est que cette bouteille est unique, alors les membres de la tribu commence à se disputer jusqu’au jour où l’un des membres frappe un autre sur la tête et le blesse pour récupérer l’usage de la bouteille. Le tribut, si unie à la base, se déchire et se dispute à propos de cette bouteille. 
En conséquence, le sage du village décide que cette bouteille doit être emmenée au bout du monde. Le film raconte alors le périple de ce Bushman qui conduit cette bouteille au bout du monde.
C’est assez amusant comme film.

Du coup; le début du film (l’histoire de la tribu avec la bouteille de coca) m’avait donner à réfléchir à l’époque où je l’avais vu.

J’ai le sentiment qu’avoir "toujours plus" est plus une façon de combler un vide, de repousser une échéance mais pas de vivre "plus heureux".
Bien sur, ne rien n’avoir n’est pas non plus le plus sûr chemin pour arriver au bonheur.
Je crois, que, comme pour beaucoup de choses, la réponse ne peut être que personnelle.

Dans mon métier (je suis gérante de tutelle), je constate aussi comme certains peuvent être happés par notre société de consommation. Souvent, on a l’impression que ceux qui ont peu de moyens voient dans la consommation/le paraître (du genre grosse voiture/ fringues de marque/ téléphone à X centaines d’euros) un moyen d’exister, de montrer/de prouver des choses. Parce que je crois aussi que notre société a changé. Aujourd’hui, l’être compte beaucoup moins que l’avoir. Posséder des choses (une grande maison, une belle voiture, des fringues de marque….) est important pour exister en société (ou croire qu’on existe dans la société).

Je crois aussi que le "conditionnement" commence très tôt. Par exemple, j’ai été effaré quand le filleul de mon conjoint nous a demandé à Noel une voiture "oui oui" lorsqu’il avait 2 ans. Je me suis dit "bon sang, il connaît déjà les marques à son âge!".
J’espère qu’à 18 ans, il ne commandera pas une voiture "ferrari" sinon on est mal :-(
C’est le même qui m’a d’ailleurs fait la remarque qu’à la maison j’ai pas beaucoup de jeux (n’ayant pas d’enfants, j’ai effectivement pas énormément de jeux, mais largement de quoi occuper un enfant toute une journée: pate à modeler, dessin, gommettes, ballon, memory, lego….). Effectivement étant enfant unique, il est pourri gaté par ses parents, la maison déborde de jouets. Est-il plus heureux pour autant? Je ne sais pas.
Aussi je crois que la possession, le fait d’en vouloir toujours plus est aussi une question d’éducation.


Le matin tu as 2 choix: soit tu retournes te coucher et tu continues de rêver soit tu te lèves et tu vas réaliser tes rêves

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#21 01/10/2015 18h07

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Depuis les temps les plus reculés, pour être il faut d’abord avoir. C’est valable pour l’immense majorité des cultures et des modèles de société dites évoluées donc cela fait partie de notre héritage culturel.

Il est bon de se souvenir que le sur-avoir n’apporte pas systématiquement le mieux-être même si c’est compliqué à accepter.

Carpediem


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#22 06/10/2015 21h06

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Bizarrement, je n’ai jamais regardé vers le haut mais plutôt vers le bas.

Je n’ai jamais envié un premier de ma classe mais plutôt fait en sorte d’avoir juste ce qu’il faut pour passer à la classe suivante.

Ayant travaillé
> Dans le dur et pas payé: restauration, chaudronnerie
> Dans le moyen: conseil
> Dans le trop payé pour le peu travail: Multinationales

J’en ai conclu que dans les boulots où il fallait bosser, j’étais peu payé. Et que dans les boulots où je bossais peu ou pas j’étais beaucoup payé.

Regardant plutôt vers le bas, j’ai de la compassion pour ceux qui travaillent dans la restauration ou la chaudronnerie et peu de considération pour ceux qui travaillent dans les multinationales.

J’avoue je suis un peu hors sujet! Mais le sujet de la file m’inspirait. En fait je déteste acheter donc c’est difficile pour moi de comprendre ceux qui en veulent toujours plus!


Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur

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#23 06/10/2015 21h17

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+1, pour moi un sou est un sou… ça fait un peu "rat" mais bon… depuis tout petit, je me contente du minimum… (je suis tombé sur ce forum en cherchant quoi faire de mon salaire.. ! aha) pour vous dire, mon seul achat en solde cette année était des caleçons (2 ans sans en acheté)… pas que je ne veuille pas, mais je n’en ai PAS BESOIN .. si quelque-chose marche ou fonctionne, je le garde. Quand je vois tous les gens qui achètent des choses qu’ils ne mettront jamais pendant cette période.. ça me tue !  Et toujours pareil, pas de voiture, tout à vélo ou à pied, je sors au bar du coin avec les copains pour boire des bières une à 2x par semaine, je fais pas mal de sport à côté, et voilà…

Personnellement, je suis encore chez ma mère, mais dés que j’ai mon studio (2016), pas de télé pour moi (tout est accessible par internet en live maintenant !), je fais mon jardin, mais je n’ai pas besoin de "dépenser" pour être… je pense que la philosophie et cultiver voire améliorer sa spiritualité et beaucoup plus important que le paraitre… j’essaie de cultiver la mienne au maximum en apprenant de chacun quel qu’il soit, et en essayant de toujours être positif et heureux ! (même si c’est pas facile tous les jours !)

Un exercice pour vous: essayer tous les jours de commencer la journée par une pensée positive. C’est un excellent début  smile

Bref, voilà pour ma part.. smile


Time in the market beats timing the market - Lynch

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#24 06/10/2015 21h33

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Rossox a écrit :

Un exercice pour vous: essayer tous les jours de commencer la journée par une pensée positive. C’est un excellent début

Je m’y exerce tous les matins en lisant mon livre dans le métro !

Pour répondre à cette question, j’ai directement pensé à ça réciproque : " Pourquoi l’être humain en voudrais toujours moins ?"

Et je me dis que c’est animal, qu’importe le niveaux de cette demande il faut aller de l’avant et progresser que ce soit après un échec ou une victoire.

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#25 06/10/2015 21h37

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Des ami(e)s m’ont souvent demandé pourquoi je souriais quand je marchais seul dans la rue, ou que je souriais aux gens en marchant… je leur ai dit tout simplement "pour moi c’est ça le bonheur, être heureux, le cultiver et le transmettre aux autres"… "tu es en vie, profites en, gâche pas une journée à ronchonner dans ton coin, ou à faire la tête.."

Vous seriez étonné de voir les visages qui se "décrispent" quand je marche en souriant dans la rue, ou rien qu’au boulot, j’arrive à avoir une certaine proximité avec quasiment chaque clients… et ça, c’est vraiment sympa, on apprend énormément de choses ! smile (pcq du coup, j’engage la conversation avec les clients au boulot, toujours sur de la bonne humeur, et même ceux qui faisaient la tronche retrouve un semblant de sourire après mon passage !) smile


Time in the market beats timing the market - Lynch

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