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#76 15/12/2015 19h22

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Bonjour,
Il est assez rare de pouvoir féliciter un auteur après avoir lu son livre alors j’en profite. J’ai commandé votre livre la semaine dernière et je viens seulement de le lire cet après midi.
Il est effectivement très abordable, peut être parfois un peu trop simpliste sur certains aspects mais comme introduction au lazy investing j’ai beaucoup aimé.

Les exemples statistiques que vous présentez sont très intéressants et il est bienvenu de rappeler que le pire ennemi de l’investisseur est lui même.

Par contre, je me permettrait juste d’exprimer mon total désaccord avec la description que vous faites de l’assurance vie.

page 39

Epargnant 3.0 a écrit :

L’assurance vie, contrairement à ce que son nom laisse entendre, n’est pas réellement une assurance et ne concerne pas vraiment la vie ou le décès !

L’assurance vie est bien une assurance, assurance en cas de vie, assurance en cas de décès et plus couramment assurance en cas de vie avec contre garantie décès.

Les sommes que l’on y verse sont appelés des primes et sont insaisissables du fait même qu’elles n’appartiennent plus au souscripteur dès leur versement (ces sommes sont la propriété de l’Assureur qui en contre­partie délivre une garantie au souscripteur et s’engage irrévocablement auprès du bénéficiaire).

Pour être qualifié d’assurance vie et non de contrat de capitalisation il est nécessaire qu’il y ai d’une part existence réelle d’un aléa, et d’autre part formalisation contractuelle d’une stipulation pour autrui par le contrat.

D’ailleurs une définition de l’assurance vie

Wikipédia a écrit :

L’assurance-vie est une forme d’assurance. La vocation d’origine des assurances-vie est de garantir le versement d’une certaine somme d’argent lorsque survient un événement lié à l’assuré : son décès ou sa survie.

Dans un livre destiné à un publique relativement peu familier des placements la présentation qui vous en faite induit le lecteur en erreur.

A part ce désaccord, je vous renouvelle toutes mes félicitations pour ce bouquin

edit: une petit suggestion aussi, serai de remplacer le mot actions par sociétés à la page 13 (lignes 3 et 6) quand vous écrivez que le CAC40 ne comporte que 40 actions.


Stay away from negative people. They have a problem for every solution.

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#77 15/12/2015 19h32

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Vous avez certainement raison goldex sur l’assurance vie mais je me souviens que plus jeune je ne faisais pas la différence entre une assurance sur la vie à laquelle on souscrit à perte sans que ce soit un investissement et l’assurance vie le support d’investissement défiscalisé.
Je trouve le terme d’assurance vie particulièrement mal inspiré pour désigner un véhicule d’investissement, même si sur le fond cela se justifie selon votre explication.

Les contrats d’assurance sur la vie et les films policiers où l’on tue le conjoint pour toucher l’assurance n’auraient pas existé, cela aurait été différent!


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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1    #78 15/12/2015 19h40

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Je faisait juste la remarque car ce point m’a particulièrement interpelé et justement comme vous le dite la nuance n’est pas évidente pour tout le monde, du coup il serait intéressant de ne pas induire encore plus l’investisseur en erreur.

Mais des erreurs peuvent arriver, c’est déjà bien de prendre la peine d’écrire un bouquin, je le signale juste pour une prochaine version smile


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#79 16/12/2015 19h23

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Bonjour,

C’est vraiment très agréable d’avoir des lecteurs qui apprécient ce que vous écrivez et en plus le lisent en détail et font des remarques très pertinentes.

Dans l’écriture j’avais bien sûr pris l’angle de Jef56 en voulant absolument casser les images préconçues, quitte à être approximatif par rapport à la réalité. Dans une prochaine version je vais essayer de trouver un juste milieu avec la remarque de Goldex, qui est tout à fait juste. En effet, j’ai bien l’ambition d’être compréhensible, de faire bouger les mentalités mais aussi d’être factuel.

Bien à vous

PS : merci pour l’édit sur les 40 sociétés du CAC40, vous avez totalement raison.

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#80 17/12/2015 16h44

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Bonne nouvelle pour l’épargnant, les gestionnaires d’ETF seraient en train de réellement s’intéresser aux particuliers.
Vous trouverez des informations dans cet article des échos.

On apprend dans cet article :

Les echos a écrit :

« On estime que les particuliers détiennent seulement 10 % environ du total des encours européens, rappelle ainsi Franck Spiteri d’ETF Securities. En comparaison, aux Etats-Unis, la part du marché détenue par les particuliers représente environ 50 %. »
(…)
Les différents fournisseurs d’ETF attendent une croissance de 5 à 15 % par an du marché particulier dans les années à venir, selon une enquête EY. A vrai dire, cette poussée a déjà commencé et l’Autorité des marchés financiers (AMF) estime à 82.000 le nombre d’investisseurs actifs en ETF, soit une hausse de 50 % depuis 2012. « Depuis 2009, les chiffres de la Bourse de Paris montrent que le nombre de petits ordres passés sur des ETF a augmenté de 77 %, ce qui indique une progression auprès des particuliers »
(…)
Depuis l’interdiction des rétrocessions aux conseillers financiers indépendants britanniques, 44 % d’entre eux ont augmenté leur allocation en produits passifs
(…)
Nous avons fortement investi en marketing dans deux marchés pilotes : le Royaume-Uni et la Suisse, où 87 % des gestionnaires privés utilisent déjà des ETF », explique Ludovic Djebali. Source a aussi multiplié les recrutements dans le domaine de la recherche et de l’animation de marché, passant de 37 salariés fin 2013 à 90 personnes.

Bien à vous

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#81 17/12/2015 17h02

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Bonjour Fructif
Je voulais commander votre livre (version Papier) sur fnac.com - il ne semble pas référencé.
Est - il possible de le trouver autre part que sur Amazon ? (Que je boycotte pour des raisons fiscales)

Merci de votre réponse


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#82 17/12/2015 17h17

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Bonjour,

Je suis désolé, mais il est uniquement disponible sur Amazon. Car c’est le seul moyen de respecter le cadre législatif, social et fiscal français de manière simple … (en tout cas pour la version papier).

Je taquine un peu, mais c’est bien la raison pour laquelle il n’est pas en librairie et sur les autres sites que la Fnac. Par ailleurs, cela me permet d’être uniquement en frais variables.

Désolé

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#83 18/12/2015 21h04

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Les echos a écrit :

Depuis l’interdiction des rétrocessions aux conseillers financiers indépendants britanniques, 44 % d’entre eux ont augmenté leur allocation en produits passifs

Ce qui laisse penser que y’a pas seulement de l’incompétence mais bien de la malhonnêteté.

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#84 21/12/2015 17h01

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Bonjour,

c’est sûr, les professionnels de la finance, que ce soit les gestionnaires d’actifs ou les conseillers en gestion de patrimoine, savent bien que la gestion passive est particulièrement attractive.

Après, ils adaptent leur business modèle à la loi. Tout le monde a besoin de manger. Je ne leur jette pas la pierre. Par exemple, je regrette que presque personne ne soit prêt à payer une "consultation" à un gestionnaire de patrimoine. Ça me paraîtrait beaucoup plus sain, on serait sûr qu’il fait ses recommandations dans votre intérêt.

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#85 22/12/2015 12h49

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Fructif a écrit :

Pour ceux qui veulent compléter le livre et maitrisent l’anglais, je vous conseille réellement cette vidéo d’une heure 1/4, de Jeremy Siegel,

Merci Fructif, c’est intéressant.

Effectivement, il relativise très bien l’idée de bulle, rappelle que le P-E reste, selon, lui l’indicateur le plus fiable.

Par contre, je comprends mal pourquoi le fait que les vieux quittent le marché actions pour sécuriser leur patrimoine impliquerait une hausse des retours des actions. En effet, si on considère qu’ils vont vendre au fur et à mesure et bien les prix vont baisser… ça présage plutôt un léger bear market. À moins qu’il ne s’agisse du fait que justement il y aura moins de jeunes à se répartir le risque entre eux, et que la prime de risque sera d’autant plus élevée ? Bref, je ne pige pas.

Par ailleurs, qu’avez-vous retenu de l’avenir des obligations. J’ai compris que, selon lui, le taux directeur de la FED n’aurait que peu d’influence et qu’a priori les obligations courtes conserveraient des rendements faibles voire nuls mais j’avoue n’avoir saisi que des bribes de son exposé, mon anglais n’est pas au niveau. Quel avenir pour les obligations, selon Siegel ?

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#86 22/12/2015 20h05

Exclu définitivement
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Je viens de finir votre livre.
Effectivement il se lit très bien, et pour un novice (comme moi), cela permet d’assimiler facilement la mécanique.
Bravo !

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#87 24/12/2015 08h44

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Gog,

C’est un sujet complexe, et comme je ne suis pas chez moins en ce moment je n’ai pas Stocks for the long run de Siegel.

Cela je vais essayer de donner quelques éléments pour nourrir cette réflexion.

En premier lieu, il y a quelque chose à prendre en compte lorsque l’on pense "expected returns" et qui est contre intuitif : moins il y a des gens qui achètent votre actif (je parle des actifs à rendementet pas l’or par exemple) plus les expected returns.
Prenons l’exemple d’une action c’est ce qu’il y a de plus parlant à mon avis. Imaginons une action qui côte 100€ et qui donne 5€ de bénéfice par action. Cette action n’est plus à la mode ou est exclue des fonds éthiques ou est trop volatile ou quoique ce soit que les gens s’y intéressent moins. Comme les gens en veulent moins son prix va baisser (au début), mais son benéfice va rester. Vous allez alors acheter ces 5€ de bénéfice pour 80€ par exemple. Sur le long terme, vous allez donc avoir un dividende largement supérieur, en pourcentage.

Je ne sais pas si j’ai été clair. Mais si les épargnant investissent moins en actions parce qu’ils ont peur du risque, certes les actions peuvent commencer par baisser, mais vous aller avoir les bénéfices des entreprises du marché pour beaucoup moins cher. Et ça c’est très bon sur le long terme.

C’est ce qu’il prévoit. Les personnes agées vont acheter plein d’obligation et moins d’actions, donc les "expected returns" des obligations vont baisser et en différentiel avec les actions va augmenter.

Dans un contexte d’inflation basse et de taux bas sur le long terme, on va avoir du rendement des obligations (très) faible, mais les actions vont bien mieux performer. Cependant, certains auteurs très reconnus pensent aussi que les expected returns des actions sont vouées à baisser, notamment car le cout du capitale est sur une tendance séculaire de baisse (je crois que Siegel est d’accord sur ce point de vue).

C’est un sujet complexe, et je n’ai pas accès à ma documentation, mais je pense que je n’ai trop dit de bêtises.

Bien à vous !

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#88 30/12/2015 14h05

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En fait, après réflexion, ça me paraît logique.

Il faut prendre le problème dans le sens inverse : il paraît logique que quand une classe d’actif est fortement investie (comme c’est le cas pour les obligations et l’immobilier pour les vieux par exemple), et bien le rendement baisse. C’est logique parce que tout le monde achète, donc les prix montent, donc le rendement baisse.

Si ça fonctionne dans ce sens, c’est vrai dans l’autre aussi, moins de gens investissent, plus le rendement augmente.

Du point de vue du risque, ça paraît logique : moins il y aura de personnes investies en actions pour un risque identique, moins ce risque est réparti, et donc, chaque investisseur porte plus de risque, et du coup, sa rémunération est d’autant plus grande, donc le rendement augmente s’il y a peu d’investisseur.

Soit, mais si ça fonctionne comme ça, on est mal : ça veut dire qu’on est parti pour un rendement quasi-nul des obligations pour quelques années, voire plutôt décennies, parce que les vieux ont tellement d’argent à prêter et il y a si peu d’actifs pour emprunter que l’offre ne rencontre pas la demande…

Après, ce qu’il peut se produire, c’est que les vieux, incapables de faire fructifier leur capital… se mette à le dépenser, du coup, ça ferait fondre le capital total investit en obligations, et le rendement monterait à nouveau pour revenir à des courbes. En fait, peut-être qu’en dégoûtant les vieux des obligations avec un rendement nul, on va les inciter à dépenser leur capital plutôt qu’à le faire fructifier, c’est peut-être une façon d’avoir un peu de relance économique (et d’orchestrer ce transfert de richesse vieux → jeune qu’il faudra bien faire d’une façon ou d’une autre). Bon… c’est mon analyse macro de comptoir.

Je suis en train de lire le « All About Asset Allocation » de R. Ferri, et il dit bien que pour sélectionner les classes d’actifs  dans lesquelles investir « Each asset class is expected to earn a return higher than the inflation rate over time. », ce qui n’est plus le cas de obligations. Du coup, selon cette vision des choses… il ne reste que les actions comme classe d’actif… difficile de diversifier un portefeuille avec une seule classe d’actif !

Je suis inquiet de savoir ce que j’aurais pu faire, si j’avais 60 ou 70 ans dans le contexte de taux actuels. Comme Bogle, je pense qu’il faut toujours avoir 25% d’actions mais le reste : qu’en faire ?

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#89 30/12/2015 19h49

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Mon cher Gog !

Je crois que vous avez bien compris la pensée de Siegel, c’est bien résumé.

En plus, je suis sûr que vous allez adorer All about asset allocations.

C’est juste sur le 25% d’actions qui me parait étrange. Je n’avais pas vu ça. C’est pas toujours avoir "plus de 25%" ?

Sinon, puisqu’on y est vous pouvez lire cette inverview de Siegel parue hier :

ETF.COM&Siegel a écrit :

ETF.COM: So investors’ portfolios should reflect the actual makeup of the world market cap?
Siegel : Basically yes, but you can overweight and underweight regions. I think we might be at a time to overweight the emerging markets right now. They would probably be less than 10% on a market value basis, but 15 or 20% might be called for, for investors with a longer-term perspective that can take the short-term volatility
ETF.com: I’ve seen reports that aging demographics in developed markets are going to translate into lower returns going forward. Do you think that’s likely?
Siegel: I’ve written on this issue, and I believe the biggest source of new equity buying over the next 20 or 30 years is going to come from emerging market investors. As those countries get wealthier, most of them—except for China—will have a younger demographic who are in the acquisition phase of their portfolio planning, and I expect a lot of support in the equity markets from their buying.
It’s very important not to just look at each country’s demographic and say, “Oh their stock market is going up and down because of their aging profile.” We live in a global market. It is global demand that’s going to be critical.
ETF.com: So you don’t think necessarily that an era of lower returns is likely?
Siegel: In a world where we have elevated price earnings ratios—and they’re somewhat elevated now—you will have slightly lower forward-looking real stock market returns. Historically we’ve had about 6.5% returns in stocks in the U.S. after inflation. I wouldn’t be surprised to see it fall to 5 or 6%, but that’s still a very good return.

Je trouve certains arguments bizarre mais bon pourquoi pas. Il faut que je prenne le temps d’y réfléchir.

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#90 30/12/2015 20h07

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Oh, je suis pas si cher que ça wink

Oui bien sûr, j’aurais dû écrire « au moins 25% ».

Le point de vue de Bogle c’est que quelque-soit le mode de calcul de l’allocation d’actif actions/obligations, il faut toujours rester dans l’intervalle 25 à 75 %, avec « your age in bonds » comme première estimation d’une allocation d’actif réaliste. Ça veut dire, conserver 25% en actions, même après 75 ans.

Oui, il y a des discussions sur le poids à donner aux émergents (j’ai mis 12% sur le dernier portif que j’ai griffoné sur un papier). Je suis intrigué par le « except for China », je crois comprendre qu’il fait allusion à la politique de l’enfant unique qui impacterait la démographie à long terme… Au USA, il m’arrive de lire que des portefeuilles pour les vingtenaires pourraient être en 3 tiers : 1/3 USA + 1/3 Developed + 1/3 Emerging. Je ne vais pas développer mon analyse macro qui ne vaut pas un clou mais perso, je serais prêt à parier sur la chine (remplacer la partie émergent du portefeuille ou via un fort tilt), je pense que ce pays a un avenir chaotique mais très prometteur.

Effectivement, je suis content de trouver dans AAAA quelques éléments sur les obligations mais je crains que mon édition soit trop vieille (2010) et qu’elle n’aborde rien concernant l’environnement de taux bas actuels.

Du coup, je ne suis pas certains d’y trouver mes réponses quant à l’allocation d’actif à avoir pour un retraité d’aujourd’hui et ça m’inquiète.

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#91 05/01/2016 22h38

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Bonjour,

Je souhaite une merveilleuse année à la communauté et je tenais à remercier ceux qui ont fait une relecture attentive de mon livre. J’ai pu corriger quelques coquilles et compléter quelques aspects. Par exemple :
- Buffett avec 2 "t" …
- Une assurance vie qui est quand même une assurance, mais je n’ai pas trop insisté sur le sujet
- J’ai cité l’ami John Bogle et été plus précis sur la part de marché de l’investissement passif.
- J’ai revu quelques tournures de phrase
- J’ai ajouté un paragraphe sur l’impact de l’épargne salariale sur le portefeuille. Pour moi c’est presque une des seules raisons de ne pas suivre une allocation monde.
- Quelques mots sur les trackers à réplication physique
etc.

Donc, la version 1.1 est désormais en ligne.

Cependant, encore une fois, je désire réellement rester simple et mettre les choses plus complexes sur le site web.

Sinon quelque chose qui m’interpelle. J’ai eu beaucoup de contact avec les lecteurs. Et ils me demandent souvent comment optimiser un portefeuille de tracker et un avis sur leur portefeuille. Je le comprends tout à fait. Cependant dans le livre il y a 100 pages pour dire qu’un tracker monde c’est top et 5 pages pour dire qu’un portefeuille de tracker est possible (ok j’ai aussi fait smartporfolio)… et toutes les questions sont sur le portefeuille de tracker .
L’humain est vraiment un alpha seeker … et il a du mal à chercher la solution la plus simple (j’en fais surement d’ailleurs aussi surement parti … pour mon portefeuille personnel).

Pour moi un tracker monde est déjà une excellente base. Faire un portefeuille de tracker peut apporter, mais au prix d’une plus grande complexité tant dans la conception que la maintenance. Comme l’investisseur, et surtout l’investisseur débutant, doit se focaliser sur la gestion de ses émotions, il faut réduire au maximum la complexité. Moins vous vous poserez de questions lorsque votre portefeuille baissera de 30% et mieux ce sera. Quand il y aura un krach et que vos small baisseront de 10 points de plus que votre world classique, vous aurez une irrésistible envie de bazarder ces smalls, au plus mauvais moment. Autant ne pas tenter le diable.

Après, si vous commencez à maîtriser les concepts et votre gestion du risque vous pouvez être plus représentatif du marché mondial. Il faut ajouter de l’emerging et des smalls. Cerise sur le gâteau, vous allez faire baisser le coût moyen de gestion de vos trackers. Mais gagner 0,1 pts de coût ne doit pas être la motivation première.

Après, vous pouvez imaginer adapter l’allocation géographique. Mais êtes vu plus fort que le marché ?

Après, vous pouvez utiliser des trackers "smart beta" … mais attention, ils ont des risques qu’il faut maîtriser. Les facteurs sont des risques (même si on peut leur donner une explication de finance comportementale).

Par ailleurs, prendre un tracker monde c’est de la science. Faire un portefeuille de tracker, c’est un art, même si il peut être fondé sur des bases scientifiquement. Et il n’existe pas de solution toutes faites dans le domaine. Je peux avoir un avis sur la question, surement assez éclairé. Mais il est important de s’en forger un. Ça demande plus d’efforts … mais il y a le blog et il y aura j’espère le tome 2 !

Merci encore
Bien à vous

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#92 05/01/2016 23h10

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INFP

Fructif a écrit :

Sinon quelque chose qui m’interpelle. J’ai eu beaucoup de contact avec les lecteurs. Et ils me demandent souvent comment optimiser un portefeuille de tracker et un avis sur leur portefeuille. Je le comprends tout à fait. Cependant dans le livre il y a 100 pages pour dire qu’un tracker monde c’est top et 5 pages pour dire qu’un portefeuille de tracker est possible (ok j’ai aussi fait smartporfolio)… et toutes les questions sont sur le portefeuille de tracker .
L’humain est vraiment un alpha seeker … et il a du mal à chercher la solution la plus simple (j’en fais surement d’ailleurs aussi surement parti … pour mon portefeuille personnel).

Je reviens sur ce point puisque cela me concerne. Il n’y a pas que le côté alpha seeker qui pousse les lecteurs à vous contacter mais simplement, la non-communication (écrire prend plus d’une minute) autour de cette stratégie, en tout cas en France. En effet, personnellement, je ne trouve pas de blogs/site dessus et j’ai trouvé une-deux présentations de porte-feuilles de trackers. Et personnellement, se lancer dans une stratégie aussi simpliste présentée par quasi personne , m’a poussé à vous contacter.

J’attends avec impatience votre tome 2 wink

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#93 06/01/2016 11h37

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Fructif, je crois que vous vous méprenez sur les intentions de ceux qui s’éloignent d’un 100% MSCI World, il peut s’agir tout bêtement de diversifier les risques en diversifiant les émetteurs, ce n’est pas rassurant d’avoir 70% de son épargne dans un seul fond (surtout après la tourmente de 2008 dans les financières). Il me semble que vous surestimez grandement les intentions des gens : la grande majorité ne calculerons pas de tracking error, d’alpha ou d’Ulcer Rate et se contentent de regarder la capitalisation, le nombre de valeurs, le rendement, d’acheter puis de fermer les yeux.

Par ailleurs, je pense que vous dramatisez un peu l’éloignement du MSCI World, très franchement, si on reste dans des proportions raisonnables (pas 80% d’émergents et 20 % sur le fromage de brebis brésilien), y’a de bonne chance qu’on fasse des performances satisfaisantes. Vous avez lu Meb Faber qui explique que toutes les allocations d’actif, à long terme, finisse dans un mouchoir de poche :

Meb Faber a écrit :

Below are three charts.  The first is returns vs. volatility, the second is returns vs. maximum drawdown, and the third is returns vs. Sharpe Ratio.  As you can see, they all performed pretty similarly.  People spend countless hours refining their beta allocation, but for buy and hold, these allocations were all within 200 basis points of each other!

A rule of thumb we talked about in our book is that over the long term, Sharpe Ratios cluster around 0.2 for asset classes, and 0.4 – 0.6 for asset allocations.  You need to be tactical or active to get above that.

What’s the takeaway?  Go enjoy your summer.

Ce qui compte, c’est :
* Illusion du stock-picking
* Impossibilité de trouver un gestionnaire de fond plus efficace qu’un tracker indiciel (dont on sait 1/ à l’avance qu’il va battre le marché à long terme 2/ que la surperformance couvrira plus que les frais)
* L’allocation d’actif (« your age in bonds » et autres)
* La fiscalité
* Les frais
* La psychologie / stay the course
* Le taux d’épargne
* Commencer jeune

C’est là que se trouve 99 % du message à faire passer au public que vous ciblez. Après, l’implémentation de la poche « actions », 100 % MSCI World ou autre chose, c’est vraiment secondaire, voire anecdotique je pense (smart portfolio qui prend énormément de biais s’en sortira sûrement très bien aussi).

Donc par rapport à vos lecteurs qui vous pose la question, dîtes leur de faire un choix, de s’y tenir (votre billet qui explique les règles pour constituer un portefeuille cohérent est très bien) et de profiter de la vie, plutôt que de perdre des heures à gratter 0,002%.

Dernière modification par Gog (06/01/2016 12h08)

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#94 06/01/2016 19h02

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C’est tout à fait cela Gog, je me retrouve exactement dans le 1er paragraphe.
Après avoir parcouru le forum et lu le livre, je comprend bien l’intéret du MSCI World et je le recommande à tout débutant. Mais avec un peu plus de compréhension, il n’est pas beaucoup plus compliqué à partir de là de suivre le smartportfolio si on adhère à la philosophie et si on s’applique la discipline nécessaire. L’avantage est de ne pas tout reposer sur un seul ETF.

Je n’ai pas (pour le moment en tout cas) l’expertise pour aller plus loin (ajuster le smartportfolio ou momentum ect…) et je ne m’y risquerai pas.

Je pense donc faire un mix de MSCI World et du smartportfolio (ce qui m’embête c’est que je n’ai pas tous les ETF du smartportfolio chez ING, il manque l’europe small IE00BKWQ0M75 et visiblement il n’y a pas d’autre ETF strictement identique)

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#95 07/01/2016 15h22

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Bonjour,

J’ai effectivement poussé le bouchon un petit peu loin sur les raisons de la construction d’un portefeuille de tracker. Mais Gog l’explication donnée n’est jamais "je veux diversifier les émetteurs de trackers" ou "je veux aussi avoir des trackers à réplication physique". Sans être des alpha seeker, il y a tout de même la peur de la simplicité je pense.

Et je suis d’accord pour dire que tant que l’on reste dans une allocation correcte, à long terme on va converger. Mais Meban Faber a choisit que des allocations réfléchies et plus que correctes !
Et justement comme vous écrivez "100 % MSCI World ou autre chose, c’est vraiment secondaire, voire anecdotique je pense" … autant faire simple et gérer correctement son psychologique. Donc je suis aussi très d’accord avec la fin de votre post "Donc par rapport à vos lecteurs qui vous pose la question, dîtes leur de faire un choix, de s’y tenir (votre billet qui explique les règles pour constituer un portefeuille cohérent est très bien) et de profiter de la vie, plutôt que de perdre des heures à gratter 0,002". Je pense tout de même qu’il y a un peu plus à gratter, mais en prenant plus de risques (dont celui du tracking error regret, mais pas seulement).

Certaines personnes, j’en connais, ne font que du World … mais effectivement elles lisent mais n’écrivent pas. Sebirt, vous avez aussi raison … le vrai Lazy investor n’écrit pas sur le forum.

ElMaestro, normalement les trackers Euronext sont disponibles chez tous les courtiers. Demandez leur. Sinon, reportez vous sur un small EMU, ce n’est pas si grave et en plus vous aurez probablement un tracker avec un encours supérieur.

Mais, si je dépasse les 5000 ventes (c’est possible), je ferai un tome 2. Et j’expliquerai notamment comment construire un portefeuille de trackers.

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#96 09/01/2016 23h07

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Bonjour,

Je vais tout de même faire plaisir à ceux qui ont envie de faire un portefeuille de tracker avancé. J’ai eu la chance et le plaisir de faire un entretien de Larry Swedroe. C’est un grand spécialiste des portefeuilles de trackers, notamment factoriels.
J’adore ces livres, qui sont tous très documentés. Vous avez notamment en Kindle (en anglais), à moins de 10 euros Reducing the risk of black swans et The Incredible Shrinking Alpha.
L’interview a pris plus d’une heure, et certains concept ne sont pas tous expliqués de manière très très abordables. Mais cela donne des pistes à approfondir.
L’entretien en entier est ici.

Je mets quelques passages qui me semblent intéressants :
L’efficience des marchés
L’hypothèse des marchés efficients est appelée une hypothèse pour une bonne raison … c’est faux ou tout du moins imparfait. Si c’était juste, cela s’appellerait la « loi » des marchés efficients. Mais ce n’est pas parce qu’un modèle est imparfait qu’il est inutile. Ce n’est pas un appareil photo qui réplique exactement ce que vous regardez. C’est un outil qui vous permet d’avancer dans votre réflexion et vous aide à mieux comprendre comment fonctionne le monde. D’ailleurs, l’hypothèse des marchés efficients ne dit jamais si le prix de marché est vrai ou faux, mais qu’il s’agit de la meilleure estimation du prix. D’ailleurs, personne ne sait quel est le « vrai » prix.
Il y a de nombreuses preuves, le marché n’est pas complètement efficient, mais il est hautement efficient. En fait, il y a des poches d’inefficiences.  Elles existent notamment à cause des erreurs que font les investisseurs, et notamment les investisseurs particuliers. Elles persistent aussi à cause de ce que l’on appelle la « limite à l’arbitrage » (NDLR: il n’y a pas assez d’argent pour contrecarrer ces ineficiences). En effet, « shorter » (vendre à découverts) ces inefficiences a un coût élevé et est souvent interdit aux institutionnels.
À titre d’exemple,  le momentum est une inefficience de marché. D’ailleurs, même E.Fama, souvent considéré comme le père des marchés efficient croit dans une certaine mesure au momentum. Il est le conseiller d’un émetteur de tracker (DFA) qui fait des trackers momentum.
Penser que les marchés sont hautement efficients, et non parfaitement efficients, vous amène vers la gestion passive.
Sur les retours attendus
Oui c’est indispensable. Par exemple, il faut bien savoir s’il y a une prime de risque pour investir en actions. Je ne sais pas si cet écart entre les actions et le cash est de 4%, 5% ou 8%, mais je sais que l’écart est significatif.
Si on veut évaluer le niveau de marché, la recherche académique a démontré qu’il fallait soit s’appuyer sur le PER (Price Earning Ratio – les bénéfices divisés par le prix de l’action) soit sur le CAPE10, qui est un PER moyenné sur 10 ans. Le retour attendu c’est l’inverse du PER. On peut y ajouter l’inflation pour connaître le retour attendu. Actuellement, les retours attendus sont plus importants en Europe qu’aux États-Unis et encore plus importants dans les marchés émergents.
Pour les obligations, la meilleure estimation des retours futurs est le rendement actuel des obligations à 10 ans.
Et leur impact sur le portefeuille
Non, il ce n’est pas une raison pour surpondérer l’Europe et les Etats-Unis. s’il y a un retour attendu supérieur c’est qu’il y a une perception d’un risque supérieur. Encore une fois, le point de départ doit être une allocation géographique proche de celle du marché. Il est peu probable d’être plus malin que le marché. Mais si je suis prêt à prendre plus de risques, je peux aller vers plus d’Europe et plus de marchés émergents !
Par ailleurs, il s’agit bien sûr d’une performance attendue plus forte et non d’une performance garantie.

J’espère que cela vous sera utile.
Bien à vous

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#97 19/01/2016 13h11

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Bonjour,
j’ai acheté et lu l’épargnant 3.0. Je voulais comprendre le "Lazy Investing".

Bons points :
Bons rappels sur l’investissement, les différentes enveloppes, la fiscalité, etc.
Comparateur sur les différents frais et tarifs des établissements financiers (en ligne, physique, …), ce qui est toujours bon à rappeler.
Bonne introduction aux trackers.

Moins bons points :
Tout un livre pour dire "il faut acheter un tracker World" … et parler très peu de réplication physique/synthétique, effet levier, de portefeuille de trackers, …  c’est un peu court et très restrictif.
Approximation sur l’assurance vie (je bosse dans les assurances donc j’ai relevé ce point également)
Beaucoup de points sont déjà traités dans le forum ou dans les livres de notre hôte, ce qui fait un peu rabâchage. Dommage.

Pas inutile comme lecture mais cela amène à encore plus de questions voire à une suite (Epargnant 3.1 ?). 

NicK.


Amateur de rasoirs Gillette vintage depuis 2010; calcéophile depuis les années 2000.

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#98 19/01/2016 15h12

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L’erreur au sujet de l’assurance vie à déjà été relevée par moi même au debut de cette page (poste 76)

Comme vous dites, vivement le suivant smile


Stay away from negative people. They have a problem for every solution.

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#99 22/01/2016 20h02

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Bonjour,

Le 2e tome traitera bien des portefeuilles de trackers, mais je pense que je vais appeler l’appeler "Épargnant 3.5" plutôt, histoire de ne pas faire trop "Windows 3.1".

Je crois que mon 1er chapitre sera "Pourquoi il ne faut pas faire de portefeuille de trackers".
D’ailleurs, à ce sujet il y a un article intéressant de Research Affiliates ici.

Je mets juste la synthèse

Research Affiliates a écrit :

1. A preference for complexity is almost hardwired into investors, their agents, and asset managers because the intuition is that a complicated investment landscape requires a complex solution; a complex strategy also supports a higher fee from both agents and managers.
2. Research shows that simple, low-turnover and complex, high-turnover strategies perform similarly on a before-fee basis, suggesting the former may have the advantage after tax.
3. Simplicity leads to better investor outcomes not because simplicity in and of itself produces better investment returns, but because a simple strategy encourages investors to own their decisions and to less frequently overreact to short-term noise.

On peut aussi citer Nassim Taleb dans The Black Swan.
Il fait référence à une étude de Makridakis et Hibon de 1999.

Makridakis and Hibon a écrit :

Les méthodes statistiquement sophistiquées ou complexes ne procurent pas des résultats meilleurs que les méthodes les plus simples

On trouve aussi ce genre de références dans les ouvrages de Daniel Kahneman.

Naturellement, j’expliquerai aussi pourquoi ça peut être une bonne idée et comment faire.

Mais j’espère qu’à la fin de la lecture, une part significative des lecteurs se tournera vers un tracker monde.

D’ailleurs, pour vous quels sont les arguments pour faire un portefeuille de trackers ? (j’en donne quelques uns dans le livre)

Dernière modification par Fructif (22/01/2016 20h55)

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#100 22/01/2016 20h39

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Les arguments pour un portefeuille de trackers:

- diversification
- de-personification ce qui aide à éviter les biais cognitifs (on n’est pas focalisé sur un titre et son histoire genre je suis fan des produits Apple, des 30% de cash, ça ne peut pas baisser en-dessous de 100…)
- acheter un indice (seule solution existante à ma connaissance)
- lisibilité (on peut acheter des trackers sectoriels et géographiques, on n’a pas à se demander si Air Liquide est une boite française ou US, dans le secteur des utilities ou de l’énergie?). C’est écrit sur l’ETF: ETF Financial US ou ETF utilities EU…
- smart béta. Appliquer des stratégies gagnantes (value, low volatilité, growth, small…) sans se prendre la tête grâce aux smart ETFs
- liquidité dans certaines situations: certains marchés peuvent manquer de liquidité, l’ETF lui si son en-cours est suffisant aura sa liquidité assurée par la société créatrice de l’ETF
- optimisation fiscale: on trouve des ETFs synthétiques sur des marchés qui ne sont pas normalement accessibles dans le PEA par exemple ou ’incorporés’ sur des places tax friendly (Irlande, Luxembourg…)
- accessibilité: mon broker ne propose pas la bourse de Singapour mais j’ai un ETF US qui réplique le STI et un autre qui en plus me couvre contre le risque de change
- justement stratégie d’exposition et de couverture de change simplifiée
- accéder à des véhicules difficiles d’accès comme certains bonds, ou des stratégies difficiles à mettre en oeuvre (avoir un portefeuille d’obligations de maturité inférieur à 3 ans / 7 ans…)
- pouvoir capitaliser avec des supports normalement distribuants (ça existe?)

Je suis surpris de trouver autant d’avantages simplement en y réfléchissant 5 min! Il doit y en avoir d’autres en plus.

Edit: j’en ai trouvé d’autres! Je les ai ajoutés ;-)


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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