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Favoris 1    3    #1 12/05/2015 20h09

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Edit IH :
Dollar Cost Averaging = placements échelonnés ou placements progressifs
Lump Sum Investing = placements à versement unique ou placement forfaitaire


Nombre d’entre nous jouissent d’un flux d’épargne plutôt régulier, qui permet d’investir fréquemment sur le marché et de bénéficier de facto des bénéfices du lissage des PRU (on peut s’offrir plus de quantité lorsque les prix baissent).

La problématique est différente pour quelqu’un qui aurait une grosse quantité d’argent à placer, et aucune capacité d’investissement par la suite. Mieux vaut-il :
-    tout mettre d’un coup (nous appellerons cette option LSI dans ce post – Lump Sum Investing)
-    lisser son entrée sur le marché avec une somme fixe mensuelle (DCA – Dollar Cost Averaging)

Les arguments en faveur du LSI :
-    Théoriquement, les marchés sont globalement haussiers donc lisser son entrée sur le marché fait perdre du temps d’exposition et le cash va freiner la performance
-    Empiriquement, 2 fois sur 3, il vaut mieux effectivement tout mettre d’un coup (LSI – Lump Sum Investing) plutôt que lisser son entrée sur le marché (DCA – Dollar Cost Averaging)
-    Au plus le DCA est espacé dans le temps, au plus ses résultats sous-performent le LSI (90% du temps lorsque le DCA dure 36 mois).
-    La supériorité du LSI sur le DCA existe quelle que soit l’allocation choisie entre les actions et les obligations
-    Il existe des versions plus sophistiquées du DCA, comme le Momentum DCA (on investit une somme plus importante lorsque le marché monte) ou le Value DCA (on investit plus lorsque le marché baisse)
-    Introduire des versions du DCA améliore l’efficacité de la méthode DCA (dans le cas du Momentum DCA) mais ne change pas la conclusion générale que le LSI est une méthode supérieure en termes de retours
-    Lisser son entrée sur le marché est une forme de Market-Timing, que peu d’investisseurs réussissent
-    La méthode DCA permet de garder du cash pendant toute la période d’investissement, ce qui fait baisser la volatilité du portefeuille et augmenter le Sharpe Ratio. Malheureusement, le Sharpe Ratio du DCA reste quand même en deçà de celui du LSI.
-    Les conclusions ci-dessus sont indépendantes de l’horizon d’investissement. En effet, la méthode qui a le plus d’actifs à la fin de la période d’investissement restera devant pour toujours, que l’horizon d’investissement soit 5 ans, 10 ans, ou 35 ans.
-    Pendant la phase d’investissement, le DCA retient l’investisseur dans une allocation plus conservatrice que son allocation cible.
-    Si l’investisseur n’est pas à l’aise avec le LSI, c’est peut-être que son allocation est trop risquée à la base

Les faits en faveur du DCA :
-    Le DCA est plus efficace que le LSI lorsque le marché est baissier
-    Le DCA limite la casse dans les pires scénarios
-    Le DCA atténue le sentiment de regret associé à l’investissement LSI au plus haut d’une bulle

Mon avis :
Bien que les avantages du LSI sont nettement plus nombreux que ceux du DCA, il ne faut pas oublier que nous sommes des êtres humains, pas des machines. Outre la difficulté à estimer notre profil de risque, nous ne savons pas comment nous allons réagir lors d’un marché baissier, et encore moins ce que nous allons ressentir. Le DCA, en atténuant les risques à court-terme, nous permet d’aborder plus sereinement la perspective anxiogène d’un gros investissement et de grosses pertes potentielles à court terme. Pour autant, je ne recommande pas de se passer totalement des retours potentiels d’un LSI, et encore moins d’essayer de « timer » le marché. Hormis quelques périodes bien spécifiques (2008 un peu partout dans le monde, 2012 aux USA), il est très difficile d’anticiper la direction du marché, et se priver d’une bulle est plus néfaste qu’éviter à tout prix une correction du marché.

Je recommande donc une approche hybride :
-50% tout de suite
-50% lissés sur 18 mois, qui correspond à peu près à la durée moyenne d’un Bear Market (16 mois).

Dans un marché haussier, la performance est un peu freinée par le cash, mais dans un marché baissier, on a au moins la satisfaction d’acheter une partie de ses actifs au plus bas.

Qu’en pensez-vous ?

Sources:
- ssroom.vanguard.com/content/nonindexed/7.23.2012_Dollar-cost_Averaging.pdf
- Does Dollar Cost Averaging Make Sense?
- https://www.putnam.com/literature/pdf/II620.pdf

Dernière modification par PP (28/08/2015 19h48)

Mots-clés : dollar cost averaging, lump sum investing


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1    #2 30/08/2015 23h29

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Gog, desolé de mon retour tres tardif.

Je n’ai pas le detail precis du momentum DCA, si ce n’est ce qu’en dit l’article en source:

Gerstein Fisher a écrit :

Momentum DCA: In this strategy, less money was invested in months following a month of negative returns and more money was invested in months following a month of positive returns.

Source:
http://gersteinfisher.com/wp-content/up … estors.pdf


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1    #3 18/12/2015 04h46

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Voici un nouvel article (en anglais), qui vient appuyer la stratégie du Lump Sum. Je vais le résumer ici en français. Cet article est par un conseiller en placements canadien, et est donc fortement axé sur le marché nord-américain. Mais le portefeuille type étant composé d’indices mondiaux, la comparaison est intéressante pour n’importe qui.

What if investing right before a market crash isn’t that bad?
Dans le cas exposé, on prend l’exemple d’un investisseur ayant 1 500 000 $ en cash et un horizon de placement lointain.
L’idée, c’est de voir l’impact d’un mauvais timing du marché, en investissant 3 lump sums aux pires moments possibles durant ces dernières années.

On commence donc le 1er mars 2000, et on investit 500 000 $ dans un portefeuille diversifié mondialement (80 % actions, 20 % obligations). En quelques jours, la bulle internet explose, suivie des attaques du 11/09/2001. À la fin de septembre 2002, le portefeuille ne vaut plus que 480 724 $.

En mai 2007, les 500 000 $ initialement investis valent désormais 992 714 $. On choisit donc d’investir 500 000 $ supplémentaires, amenant le portefeuille à 1 492 714 $. La crise financière arrive ensuite, et par fin février 2009, le portefeuille ne vaut plus que 891 013 $ (une baisse de 40,3 % par rapport à la valeur de 2007).

Fin juillet 2011, le portefeuille a repris des couleurs (1 448 537 $). On décide donc d’investir les 500 000 $ restants le 1er août 2011, portant la somme totale à 2 006 521 $. Le marché décline rapidement et à la fin de septembre 2011, le portefeuille ne vaut plus que 1 754 722 $.

Le 30 novembre 2015, ce portefeuille aurait eu une valeur de 2 670 809 $.

Malgré 3 versements au moment le moins opportun, le retour sur investissement annualisé est de 5,82 %.
Sur la même période, le S&P 500 affichait 4,16 % et l’inflation (au Canada) 1,94 % [ndr: à comparer avec l’inflation en Europe].

La conclusion de l’article est que même si des investisseurs auraient pu faire des meilleurs timings, investir au mauvais moment sera toujours moins pire que de ne pas investir durant un longue période.

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1    #4 15/05/2019 18h31

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Une période de 18/24 mois me semble très raisonnable pour lisser ses PRU et se prémunir du risque d’un mauvais timing. 4 à 5 semblent très très large et aura un impact sur la performance de la poche que vous allouez au placement en valeur mobilière (même si via ETF).

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1    #5 15/05/2019 18h55

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INTJ

50K€ maintenant sur un tracker world PEA et ensuite 50K€ sur 36 mois, soit environ 1400€/mois.

My 2 cents smile


Time in the market beats timing the market - Lynch

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1    #6 15/05/2019 19h16

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Bonjour xFFx,

4-5 ans me paraîssent également un peu long. Tout comme Jay69, je pense que sur 24 mois (environ 2k€ par mois) cela permettrait déjà un bon échelonneent sur le durée. Si vous préférez faire de plus gros ordres, pourquoi pas 5/6k€ tous les trimestres par exemple.

Après, si vraiment 24 mois vous semblent encore trop court et que vous avez absolument besoin de 4/5 ans pour être serein, rien ne vous empêche de faire ainsi. Il n’y a aucune règle "qui dit que…" ,smile

Edit : mot manquant…

Dernière modification par Neo45 (20/05/2019 15h40)


le Petit Actionnaire - Suivi de mes investissements dans les dividendes et Éducation financière.

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1    #7 15/05/2019 19h24

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Je dirais 24 mois mini.


Mon code parrain Corum : X2BNTB

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1    #8 15/05/2019 19h51

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xFFx a écrit :

Donc sur par exemple 50K€ à mettre, vous étaleriez l’investissement boursier sur combien de temps ?
4-5 ans vous parait raisonnable ? (à raison de ~1K par mois)

Pour ma part, tout dépend de ce que représente ces 50k€ dans votre patrimoine global. De toute façon, même si c’est 100%, une durée de 4-5 ans me semble excessivement longue. Je me pose alors la question : êtes-vous vraiment à l’aise à détenir une telle somme en actions? Ne faudrait-il pas la réduire?

Si c’est moins de 20% de votre patrimoine, à votre place (mais je n’y suis pas), je rentrerai sans problème en une fois et au grand maximum j’étalerai sur 12 mois.

Si c’est proche de 50% ou supérieur, il me semble que la proposition de Rossox est raisonnable : rentrer la moitié en 1 fois et étaler le reste sur 12-24 mois (36 cela me semble encore un peu long, sauf si c’est tout votre patrimoine, mais j’en doute).

Bien à vous,
cat

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1    #9 16/05/2019 03h32

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Bonjour,

j’ai été dans ce cas il y a à peu près 5 ans, je vais donc répondre à partir de mon expérience. J’ai choisi un peu par hasard une approche orienté DCA. J’avais à l’époque 50k€ d’actions environ, et j’ai investi en peu de temps environ 50k, puis je suis passé sur une approche où j’investis environ 2 fois le montant de mon épargne mensuelle à partir du cash que j’avais. Je suis maintenant à 280k en actions et je pense qu’il me reste encore 4-5 ans avant d’être 90% actions qui est mon objectif LT.
Retrospectivement, pour les meilleures perf j’aurais du faire un lump sum (marché haussier).
Psychologiquement je suis beaucoup plus tranquille avec cette approche que j’ai complètement mécanisé (j’investis à des jours précis sans trop regarder le cours du jours, j’ajuste légèrement à la hausse le montant si je trouve le cours bas).

Au final je pense qu’il ne faut pas juste considérer la probabilité de gain supérieur grâce au LSI.
Il a été dit que 2/3 du temps le LSI gagne par rapport au DCA, je suis d’accord et c’est peut être même plus !

Mais quelle est la probabilité d’arrêt de l’investissement si un crash survient ?
Evidemment, ca dépend de la psychologie de la personne.

Je pense qu’en LSI, elle est élevée, disons 25% par exemple.
En DCA, deux points me font penser que cette probabilité est plus faible
- 1) on continue à investir en "achetant bas", ce qui est introduit un élément positif dans la baisse
- 2) souvent les crashs sont précédés de forte hausse. Il y a une probabilité non négligeable que l’investisseur soit quand même en positif au global après le crash, ou légèrement en négatif.

En DCA, elle plus faible. Un calcul d’espérance (mathématique) montrera que ce n’est plus du 2/3 - 1/3 mais plus proche du 50-50.

Un vrai danger pour la valeur du patrimoine à long terme d’une personne est d’arrêter d’investir en bourse. Ce n’est pas que le crash ou des performances moins élevées.

Donc il faut faire une balance entre les deux et ca dépend aussi de la psychologie.

Aussi, un dernier point, le regret dépend du montant à investir par rapport à la capacité d’épargne ou de l’importance du capital dans le maintien du niveau de vie.
Par exemple, quelqu’un qui doit investir une somme qui correspond à des décennies d’épargne sera beaucoup plus hésitant à faire un LSI je pense. Si le crash survient juste après, le regret du choix va suivre la personne pendant une très longue période voir toute sa vie.

Dernière modification par Treffon (16/05/2019 04h57)


Markets are not perfect, but everybody else is worse

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1    #10 16/05/2019 04h18

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ISFJ

Bonjour,

J’ai eu ce choix à faire fin 2014 également. Il s’agissait de l’integralite de mes économies hormis mon épargne de sécurité.

J’ai lu ça :

L’investissement programmé ou Dollar Cost Averaging

Comment investir une somme importante d’argent ?

NON, CE N’EST PAS GRAVE D’INVESTIR AU PLUS HAUT - Epargnant 3.0

StarCapital AG - Disclaimer

J’ai tout investi en une fois.

Depuis j’investis mensuellement sans regarder les cours et quand j’ai des rentrées d’argent j’investis ponctuellement en essayant de renforcer des qu’une petite baisse se profile, ça peut être à partir de 10-20% car attendre 30% peut être long et je préfère être 100% investis pour faire travailler les intérêts composer plutôt que de garder de l’argent qui ne travaille pas.

Vous pouvez également vous inspirer des maximes (approximatives) bien connues suivantes :
- les investisseurs ont perdus plus d’argent à éviter les krach qu’a les subir
- le meilleur moment pour investir c’etait il y a 20 ans, le 2eme meilleur c’est maintenant
- le meilleur moment pour vendre une action c’est jamais
- etc…


Parrain : Linxea, Boursorama, saxo banque,  trade republic, ismo, tesla, Binance, crypto.com, kucoin, etc…

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2    #11 08/05/2020 16h55

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A mon humble avis tous ces articles se trompent de problème et sont d’une utilité toute relative… Je m’explique…

Il est évident qu’en investissant plus tôt sur un marché qui a une espérance de gain élevée, les investisseurs seront, en moyenne, gagnants.
Mais le problème d’un investisseur en particulier n’est pas tant d’augmenter son espérance de gain que de garantir avec une certitude quasi-absolue qu’il ne s’expose pas à une sous-performance qui lui sera dommageable.
Un seul contre exemple suffit pour le prouver : qui aurait investi au plus haut avant les crises de 2000 ou 2008 aurait eu une telle sous-performance qu’elle ne pourrait être acceptable pour un investisseur "raisonnable". Qui voudrait décemment prendre ce risque avec 100% de son portefeuille ?
Pour s’assurer contre ce risque, la seule option viable est de garder du cash sous le bras au cas où il aurait investi son pactole au plus haut.

En termes de maths, cela ne correspond pas à résoudre le même problème d’optimisation, ce qui explique peut-être qu’on trouve tant d’articles qui défendent le lump… mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs…

Evidemment le DCA n’est pas la panacée non plus. La solution se trouve quelque part entre les deux (50/50 par exemple) en fonction de la situation de chacun. Chacun devrait faire ses propres simulations avant de se lancer dans des investissements massifs ou, à défaut, adopter une stratégie proche du DCA…

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1    #12 29/06/2020 15h50

Membre (2019)
Réputation :   12  

Bonjour,

Voici une nouvelle etude de PWL Capital venant renforcer celle de Vanguard:
dollar-cost-averaging-vs-lump-sum-investing

Ci-dessous la conclusion:

Dollar-cost averaging is the decision to gradually deploy a lump sum of cash into the stock market
in order to avoid ex-post regretful timing. We have shown that, on average, dollar-cost averaging consistently trails lump sum investing about two-thirds of the time. This is true across stock markets and throughout history, and it is consistent with the historical nature of the equity risk premium. The implicit historical cost of dollar-cost averaging has been an annualized 0.38% over 10 years when compared to investing a lump sum.
When lump sum investing has historically delivered its worst outcomes dollar-cost averaging has looked better than average, but it has not been a consistent remedy. It is not possible to know when lump sum investing will deliver its worst outcomes ahead of time, so we test two forward-looking measures. We find poor results for dollar-cost averaging during bear markets and when stock prices are high. Dollar- cost averaging tends to under-perform lump sum investing during bear markets (53.66% of the time) and when stocks are trading in the 95th percentile of historical valuations (63.70% of the time).
Given the data supporting lump sum investing we believe that there is a strong statistical argument to avoid dollar cost averaging unless it is absolutely necessary from a psychological perspective, and if that is the case, we believe that the long-term asset allocation may need to be revised toward a more conservative portfolio.

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1    #13 22/09/2020 17h27

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Réputation :   35  

En fait vous parlez de Dollar Value Averaging (DVA)
Vous vous fixez un objectif : par exemple le portefeuille doit augmenter de 1000€ par mois.
Si ce mois-ci la valeur du portefeuille a augmenté de 400€, vous investissez 600€
Si votre portefeuille a baissé de 400€, vous investissez 1400€ ce mois-ci.
Cela augmente les effets du DCA (vous achetez beaucoup moins quand ça monte, et beaucoup plus quand ça descend.

De mes souvenirs, cette stratégie est plus efficace que le DCA
Le problème c’est que souvent notre capacité d’épargne est plafonnée. On se retrouve à acheter moins quand ça monte, mais à ne pas pouvoir acheter plus quand ça descend. Or, de souvenir toujours, j’avais lu que ce mélange DVA+DCA était moins efficace que le DCA pur.

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1    #14 14/05/2021 00h22

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Le marché est imprévisible et je crains qu’il n’y ai pas beaucoup d’autres choix..

Sinon une idée si vous voulez être encore plus serein:

Vous investissez 80% de votre montant en DCA sur 12 mois. Vous gardez 20% en réserve sur le compte espece.

Comme ça vous êtes serein psychologiquement en cas de grosse baisse après 12 mois..

Statistiquement ce n’est pas conseillé. Mais si ça peut vous permettre de dormir sur vos deux oreilles c’est une possibilité comme une autre !

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2    #15 14/05/2021 01h11

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Ou bien encore:
- investir 20% tout de suite (lump sum)
- investir en DCA sur 12-18mois (60%)
- garder 20% en cash pour une éventuelle "correction"

Bref faire un mix si vous êtes plus à l’aise avec ça (vous pouvez changer les proportions et les durées comme il vous plaira).
Le plus redoutable est parfois la procrastination par crainte du risque en général.
Le risque est là, et sera toujours là demain quelque soient les corrections ou les hausses.

La bonne méthode est probablement celle qui vous permet de bien dormir sans vous inquiéter du niveau du marché.

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1    #16 14/05/2021 01h15

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TurboTurtle, le 13/05/2021 a écrit :

Je souhaite arbitrer environ 20% de mon patrimoine sur un ETF monde (une grosse partie sur mon PEA et le reste sur mon AV Darjeeling). Je ne suis pas sur de comment m’y prendre car les marchés semblent "hauts", même si je suis bien conscient qu’il est difficile de dire si c’est objectivement le cas. En tout cas ils sont considérablement plus haut qu’il y a un an, moment ou je me suis dit qu’il serait peut être temps de diversifier mes investissement en prenant position sur le marché action mais je n’étais pas prêt à ce moment là. Bref, trop tard pour regarder dans le rétro, désormais, j’ai 3 possibilités:

…/….

Ne sachant pas trop, je pense couper la poire en 2 et partir sur le DCA 12 ou 18 mois. Connaissez-vous d’autres alternatives à cette stratégie? Auriez-vous des suggestions (subjectives bien entendu, car je comprend bien qu’il n’y a pas de "bonne réponse" dans le contexte de marché un peu spécial actuel?

Vous vous posez clairement trop de questions, et votre objectif n’est pas vraiment de faire "l’optimum" (sinon vous auriez déjà investi cette somme depuis longtemps), mais d’enfin vous décider à commencer à arbitrer cette partie de votre patrimoine, en évitant de trembler autant que vous tremblez depuis un bon moment.

Pour ceci, il faut juste cesser de réfléchir en croyant rechercher un optimum (alors que c’est sans doute pour autre chose, comme vous trouver des excuses), et décider d’investir une somme raisonnable (= qui ne vous fera pas trembler) tout de suite, et le reste progressivement pendant N mois.

Si j’étais vous, je ferais du DCA sur 18 mois (c’est déjà long : regardez par où les indices sont passés les derniers 18 mois) dès maintenant, et je cesserais de phosphorer inutilement.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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1    #17 14/05/2021 09h06

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50% LSI
50% DCA 12 mois

Garder 20% de liquidités statistiquement vous perdez perdants à presque tous les coups

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2    #18 14/05/2021 12h46

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Une autre possibilité serait de définir le pourcentage d’actifs risqués que vous souhaitez détenir lorsque la valorisation du marché semble :
- au juste prix (par exemple 50%)
- peu élevée (par exemple 70%)
- élevée (par exemple 30%)

Puis de sélectionner un indicateur de cherté du marché, par exemple l’ERP (prime de risque) de Damodaran.
Et de faire varier votre pourcentage d’actifs risqués selon cet indicateur.

Lorsque l’indicateur est à sa moyenne historique, vous supposez que le marché est à son prix, vous vous exposez à 50%.
Lorsque l’indicateur s’écarte de la moyenne historique, vous faites varier votre exposition dans un sens ou dans l’autre (jusqu’à atteindre les bornes 70% ou 30%, si l’indicateur atteint les extrêmes que vous aurez préalablement définis).

C’est loin d’être parfait mais me concernant cela m’a permis d’arrêter de trop réfléchir quant au meilleur moment pour investir. En effet l’exposition est ajustée mécaniquement, sans réfléchir, selon le niveau de cherté du marché. Permet de s’exposer davantage lorsque c’est peu cher et moins lorsque c’est cher. Permet également de bien vivre les baisses.

En espérant que cela alimente votre réflexion.

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Favoris 3    2    #19 19/11/2021 17h20

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Si on entre dans une vraie tendance baissière, il faut bien évidemment TOUT vendre. Et racheter quand le marché est proche des BOTTOM.

C’est la chose à faire.

MAIS…

Toute les études montrent que le "market timing" est une stratégie en général perdante, qui ressemble plus au PMU ou à l’astrologie boursière. Les devins de ce qui va se passer sont rares, et souvent n’ont raison qu’une fois (la fois suivante, leur prédiction tombe à côté). Si vous pensez savoir dire quand le marché rentre dans un long "bear market" et identifier quand le "bottom" est atteint, je vous propose de me contacter en mail perso, car je suis intéressé.

Pour moi on est en bulle immobilière depuis… 40 ans (j’aime beaucoup les analyses de Jacques Friggit). Et pourtant les prix c’est comme les sacs Hermès : ça ne fait que monter de plus en plus décorrélé du pouvoir d’achat, des salaires ou de l’inflation.

Et sur les actions ? Voici pleins de raisons de vendre… et d’entrer en "bear market".


Mon avis perso : on va sérieusement corriger un jour.. mais quand, de combien, sur 1 semaine (flash krach), sur 2 ans ? Bien malin qui pourra le prédire…

En attendant si vous achetez votre MSCI World, cette courbe va vous montrer que même si vous achetez très haut, avec le temps, la patience on retrouve un rendement bien supérieur au livret A.



Vous achetez le NIKKEI au pire moment en 1989, 32 ans plus tard, vous avez vos 6% par an de rendement.

A méditer avant de tenter de "timer" le marché.


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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Favoris 1    2    #20 19/11/2021 19h04

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Je ne sais pas quelle est cette motivation qui pousse certains à vouloir vendre des actions. Les actions qui rapportent, ce sont celles en portefeuille. Les multiples ordres de transaction passent de votre poche à celle du broker.

Relisez votre portefeuille bodyp, dans le message numéro 1 vous indiquez que début 2017 est un mauvais moment pour investir en bourse. Une fois que vous avez compris avoir tout faux comme toutes les Mme irma du monde, placez en bourse régulièrement, et attendez sagement que ça grossisse.


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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1    #21 19/11/2021 20h41

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MarsAres a écrit :

Je n’aime pas le MSCI World, je préfère exposer un portefeuille selon mon humeur, je m’explique ; si je suis craintif, il sera défensif, si je suis audacieux, il sera offensif.

Alors vous avez la solution MSCI World + cash. Proportions à ajuster selon l’humeur.

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1    #22 20/11/2021 15h37

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INTP

dangarcia, le 19/11/2021 a écrit :

MarsAres a écrit :

Je n’aime pas le MSCI World, je préfère exposer un portefeuille selon mon humeur, je m’explique ; si je suis craintif, il sera défensif, si je suis audacieux, il sera offensif.

Alors vous avez la solution MSCI World + cash. Proportions à ajuster selon l’humeur.

Quelle est la volatilité du MSCI World ? Le graph que j’ai pris sur ZB me dit ; entre 15,5% et 16% donc, en ayant fait ma "soupe" de valeur moi-même, je peux ajusté cette volatilité selon mon humeur.
"Soyez craintif quand les autres sont avides. Soyez avide quand les autres sont craintifs." W.Buffett.



Le lien de l’article ; L’approche multifactorielle : 5 actions de qualité

Et si je devais placer le Livret A sur le graphisme, je le placerais tout en bas, à gauche, par contre le Bitcoin, en dehors très en haut, très à droite, mais le graph ne classe que les actions selon leurs spécificités.

La bourse n’est que la gestion du risque, on doit s’intéresser à l’économie, aux entreprises, aux cycles mais au final, la décision d’investissement n’est rien d’autre qu’un calcul gain/risque.

Une excellente réflexion sur le risque marché selon Charles Gave, dans cette vidéo :   

video

Je vois actuellement une telle profusion d’argent qu’on en fait n’importe quoi, ça me rappelle la bulle internet où chaque client de France Télécom était valorisé une fortune, devenu Orange, la valeur avait perdue 95%. On ne savait plus la valeur des choses, un site internet était valorisé à tant le visiteur unique !
Aujourd’hui, on a oublié, on ne se rend pas compte d’être dans une bulle, on trouve normal qu’il y ait des centaines de crypto-"monnaie" les gens accepteraient-ils un salaire en crypto ? Une monnaie est une reconnaissance de dette, quelle signature y a t-il sur chaque Bitcoin ? Et je ne pense même pas à l’art numérique et aux NFT !

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Favoris 1    2    #23 12/11/2022 05h58

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Investir en une fois est généralement gagnant dans un marché haussier car votre épargne bénéficie tout de suite de l’exposition au marché. Le DCA est généralement gagnant dans un marché baissier (suivi d’un marché haussier) car votre prix d’achat moyen sera plus bas.

Statistiquement, l’approche gagnante est d’investir tout d’un coup car le marché est haussier la très large majorité du temps :



Psychologiquement, il peut être plus confortable de faire un DCA sur la période qui vous convient.

Une approche intermédiaire serait d’investir la moitié tout de suite, et l’autre moitié en DCA sur une période raisonnable, avec laquelle vous vous sentez à l’aise (5% par mois pendant 20 mois ?). C’est sûrement l’une des pistes à explorer dans votre cas.

Ne vous perdez pas dans les prévisions de marché : il n’y a pas que les critères macro et les résultats des entreprises qui dictent l’évolution des indices, il faut aussi prendre en compte le positionnement et le sentiment, c’est un travail d’analyse complexe et chronophage qui résulte en une sous-performance à long terme pour au moins 90% des investisseurs particuliers.

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1    #24 12/11/2022 14h42

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lopazz a écrit :

Investir en une fois est généralement gagnant dans un marché haussier car votre épargne bénéficie tout de suite de l’exposition au marché. Le DCA est généralement gagnant dans un marché baissier (suivi d’un marché haussier) car votre prix d’achat moyen sera plus bas.

Si l’on considère un "marché baissier" au sens bear market c’est à dire en gros 20% de baisse par rapport au point haut, cet article de PWL Capital a montré que même dans ces conditions le LSI était généralement gagnant sur le DCA (l’investissement est réalisé sur 12 mois pour le DCA, à partir des 20% de baisse, ce qui au passage est proche de notre situation actuelle).

Cela ne signifie pas que je conseille le LSI de façon systématique, tout a été dit et j’invite Ramaaaa à relire également les anciens messages du sujet.

Dernière modification par NicolasV (12/11/2022 15h03)

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1    #25 03/11/2024 20h54

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35 ans ce n’est pas 50 ans (mauvais calcul mental) mais c’est tout de même long (enfin, il me semble).

Que dire…

Que 15 ans, à l’échelle d’une vie d’investisseur, c’est long ? Oui, c’est possible. Surtout si on commence tard et qu’on s’arrête tôt. (En effet, Warren Buffet n’est probablement pas d’accord pour dire que 15 ans, c’est long.)

Un Euro investi sur MSCI World fin 2009 en vaut 5,7 aujourd’hui. Corrigé de l’inflation, ça fait encore x 4,53. #longterme

On me dira que c’est facile de prendre 2009 (après la crise de 2008) et 2024 (ATH). Oui, c’est possible.
La bonne nouvelle, c’est qu’en prenant n’importe quelle année depuis 2009, on constate que 5 ans après, la valeur de MSCI World était supérieure. En moyenne, 1,78 fois supérieure. Au moins 1,52 fois, et au plus 2,02 fois supérieure. (Soit entre +8,8 et +15,2% par an)

En parlant de vrai long terme, soit 3 fois 15 = 45 ans = 1/2 Warren Buffet, et en prenant comme point de départ 1979, on constate que MSCI World a eu un rendement composé sur 8 ans (la moitié de 15 ans, arrondi) de 9,6% en moyenne.

Sur la période, il n’y a que trois années où être resté investi depuis 8 ans n’a pas été profitable : 2007, 2008 et 2009. La palme revient évidemment aux champions entrés début 2001 et sortis fin 2008 (-5.9% par an).

Ces trois années mises à part, la moyenne après huit ans est de +10,7% par an.

Tout ça pour dire que c’est relatif. Ca dépend notamment fortement du temps dont on dispose et de la part de l’investissement total (sur la durée du projet) que représente le capital de départ.

Pour ma part, à votre âge, sur un horizon 10 ans, avec une capacité d’épargne prévisible à peu près stable d’environ 5% du patrimoine par an, j’ai investi tout ce que j’avais, et même plus (quand ça baissait beaucoup, j’ai emprunté pour investir), en une fois, puis j’ai abondé régulièrement en rééquilibrant, d’abord tous les mois, maintenant tous les trimestres.

Les changements que j’ai faits ont été : de réduire le compartiment action à des ETF MSCI World.
D’ajouter un petit compartiment or.
D’augmenter progressivement la part de liquidité (aujourd’hui d’environ 15%).

Les décisions que je regrette de n’avoir pas prises plus tôt : commencer à investir (j’ai épargné pendant 15 ans avant de commencer), jeter les OPCVM à la poubelle plus tôt, et garder des ETF x2 plus longtemps.

En espérant que quelque chose là-dedans vous soit profitable…

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